Tchad : le CESC analyse les voies et moyens favorables à la relance de l’économie

Les travaux de la deuxième session ordinaire du conseil économique, sociale et culturelle ont démarré ce mercredi 5 août 2020. Ils sont placés sous le thème : « la relance de l’économie tchadienne post covid-19 »

Le mot d’ordre d’ouverture a été donné par le président de l’institution, Abdelkerim Ahmadaye Bakhit. Dans son allocution, il a expliqué que les travaux des conseillers de la République consisteront à faire une analyse pointue, dans les domaines socio-économiques affectés par les mesures barrières liées à la covid-19. Aussi, il a ajouté qu’ils feront également des propositions de réformes surtout économiques, en passant  par la fiscalité. Lesquels pourront aider à réaliser les performances. La crise sanitaire liée à la pandémie de la covid-19 a bouleversé l’économie du pays, a-t’ il indiqué. Elle a d’après lui influencé les efforts consentis dans le domaine économique« mettant en mal les efforts consentis par le secteur économique et des finances ».

Abdelkerim Ahmadaye Bakhit explique : « en s’engageant à cet exercice, nous voulons jouer notre partition de conseillers de hautes autorités du pays sur les questions nécessaires à mettre en œuvre dans l’intérêt du pays, afin de contribuer à la réalisations des objectifs de développement durable (ODD), par des performances en matières économique et de finance publique qui doivent soutenir les priorités du gouvernement dans les domaines porteurs ».

Les conseillers de la République, dans le cadre de ces travaux, échangeront avec les économistes, les banquiers, les entrepreneurs, les personnalités politique, les personnes ressources, les représentants des partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile du monde des affaires, a indiqué le président Conseil économique, social et culturel. « Ceci leur permettra de cerner la problématique, en vue de produire un rapport et formuler des avis au gouvernement et à l’Assemblée nationale », note-t-il.

Tchad : le CESC a tenu sa deuxième session ordinaire

Le thème sur lequel les conseillers se sont réunis au palais du 15 janvier ce 03 septembre est : « Redynamisation du conseil économique, social et culturel dans la 4eme République ».

 

Le conseil économique, social et culturel (CESC) a ouvert sa deuxième session ordinaire. La cérémonie d’ouverture est présidée par son président Abdelkerim ahmadaye Bakhit en présence du ministre d’Etat Dr Delwa Nouradine Kassire  Coumakoye, représentant le président de la république.

La première de la quatrième République, cette session est une opportunité de redynamiser le conseil économique social et culturel. A travers le thème, les conseillers veulent par les échanges jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru par le conseil économique, social et culturel de l’ère démocratique. « Les conseillers auront à cet effet à réfléchir sur l’opérationnalisation du processus de redynamisation du Cesc et clarifier la mission de l’institution renforcée par les dispositions de la nouvelle constitution», indique Abdelkarime  Amadaye Bakhit. Ceci pour une meilleure efficacité d’actions.  Les conseillers auront également à réviser le règlement intérieur conformément à l’ordonnance numéro 022/PR/2018 »

S’agissant des missions de cette institution, le président précise que « le conseil économique, social et culturel est saisi pour avis sur des projets de lois, programme et plan, des projets de lois et programmation définissant des orientations des finances publiques, des projets d’ordonnance, ainsi que des propositions  des lois entrant dans le domaine de sa compétence. Il est consulté surtout pour un projet de plan ou programme à  caractère économique, social, culturel ou environnemental».

Au-delà de ses attributions  et en sa qualité de conseillers de  pouvoirs publics, ces conseillers participent à toute manifestation d’intérêt national. À ce titre, « les conseillers doivent agir efficacement dans l’intérêt général et orienter en toutes objectivités les pouvoirs exécutifs et législatifs dans le domaine économique, social culturel, environnemental et scientifique ». Conclut-il