JIF : 2,4 milliards de femmes en âge de travailler ne jouissent pas des mêmes droits que les hommes

Selon la Banque mondiale, cette situation entrave la croissance économique dans un moment critique.

Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, le rythme des réformes en faveur de l’égalité de traitement des femmes devant la loi a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans, ce qui risque d’entraver la croissance économique à un moment critique pour l’économie mondiale.

En 2022, le score moyen mondial de l’indice produit par le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit » n’a augmenté que d’un demi-point pour atteindre 77,1 sur 100, cela signifie que les femmes ne jouissent en moyenne que d’à peine 77 % des droits juridiques reconnus aux hommes. Le rapport note qu’au rythme actuel des réformes, dans de nombreux pays, une jeune femme qui entre aujourd’hui dans la vie active prendra sa retraite avant d’avoir pu obtenir les mêmes droits que les hommes.

Le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2023 » passe au crible les lois et règlements de 190 pays au regard de huit domaines qui influent sur la participation des femmes à la vie économique : mobilité, travail, rémunération, mariage, parentalité, entrepreneuriat, actifs et retraite. Les données, arrêtées au 1er octobre 2022, fournissent des repères objectifs qui permettent de mesurer les progrès réalisés à travers le monde en matière d’égalité juridique entre les sexes. Aujourd’hui, seuls 14 pays tous des économies à revenu élevé ont atteint une parité juridique totale.

Selon la BM près de 2,4 milliards de femmes en âge de travailler dans le monde ne jouissent toujours pas des mêmes droits que les hommes. Or, en comblant l’écart entre les sexes en matière d’emploi, le PIB par habitant pourrait augmenter à long terme de près de 20 % en moyenne. En outre, des études estiment entre 5 000 et 6 000 milliards de dollars les gains économiques mondiaux qui pourraient être obtenus si les femmes créaient et développaient de nouvelles entreprises au même rythme que les hommes.

« À l’heure où la croissance économique mondiale ralentit, tous les pays doivent mobiliser l’intégralité de leur capacité de production pour faire face à la confluence des crises auxquelles ils sont confrontés », souligne Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale et premier vice-président en charge de l’Économie du développement.

« Les États ne peuvent pas se permettre de mettre à l’écart près de la moitié de leur population. Le fait qu’une grande partie du monde n’accorde pas aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes constitue non seulement une injustice à l’égard de celles-ci, mais aussi un obstacle à la capacité de ces pays à promouvoir un développement vert, résilient et inclusif ».

Tchad : un centre de formation en couture inauguré à Koumra

Un centre de couture pour femme, dénommé YANYEDJI a été inauguré le 28 avril 2022 à Koumra, dans la province du Mandoul.

La ministre en charge de la Femme, Amina Priscille Longoh, a inauguré à Koumra, le centre de formation de couture pour femmes. Il vise à l’autonomisation économique de la femme et au développement de la province.

Le gouverneur du Mandoul le Général Hissein Dakou encourage et motive la gente féminine du Mandoul qui ne cesse de se battre au quotidien pour son épanouissement. hamat Idriss Deby Itno qui fait de l’épanouissement de la femme l’une de ses priorités.

Ce genre de structure sera établit dans toutes les provinces du pays, assure la ministre de la femme. S’adressant aux bénéficiaires, elle demande de faire bon usage de ce centre.

Pour la déléguée de l’action sociale du Mandoul, Manguem Blanche, ce centre permettra de renforcer les femmes en les poussant vers la création d’activités génératrices de revenus.

Les bénéficiaires remercient le ministère en charge de la Femme pour l’ouverture de ce centre de couture et les efforts consentis dans le cadre de la promotion et de l’autonomisation des femmes du Mandoul.

Tchad : Amina Priscille Longoh exhorte les femmes à participer à la vie publique et politique

Plusieurs leaders d’organisations féminines en Afrique ont partagé leurs expériences sur la question liée à la participation de la Femme dans le processus de transition au Tchad ce 31 août 2021

 

A l’issue d’une conférence virtuelle avec en toile de fond « « perspectives comparatives »  initiée par la ministre tchadienne, de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance Mme Amina Priscille Longoh, les leaders des organisations féminines du Tchad et d’Afrique ont débattu de la participation des femmes à la vie publique dans le contexte de la transition politique. C’est l’initiative du Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance en collaboration avec ONU Femme et PNUD.

L’ancienne présidente de transition de la République de la Centrafrique, Catherine samba Panza les membres du Conseil National de transition du Mali et des panelistes du Burkina Faso ont pris part à ces travaux. Pour la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance Mme Amina Priscille Longoh, les femmes doivent être impliquées dans la vie publique et politique durant la transition. Ces travaux visent à inciter les femmes à participer au prochain dialogue national inclusif et au processus électoral. En qualité de candidates, électrices, déléguées de partis politiques, agents électoraux et ou observatrices.

Le représentant résident du PNUD a salué les efforts du Tchad pour la mise en œuvre de la loi portant sur la parité.il s’est réjoui ensuite de la tenue de cette conférence virtuelle avant de remercier le Ministère de la femme qui est là pour améliorer la condition de la femme tchadienne. Il réitère son engagement au côté du gouvernement tchadien pour l’atteinte des objectifs du développent durable et à accompagner tous les processus de la transition actuelle.

 

La ministre de la femme de la famille et de la protection de l’enfance souligne que le Tchad a consenti des efforts importants depuis plus de dix ans à promouvoir et faire respecter les droits des femmes ainsi qu’au renforcement de leur participation au processus de décision dans les instances de prise de décision même si cela reste encore faible .Amina Priscille Longoh de poursuivre que cette conférence virtuelle, la première du genre permet aux participants d’engager des discussions constructives autour de la participation accrue des femmes comme, participantes au dialogue, candidates, électrices, déléguées de partis politiques, agents électoraux et ou observatrices.

Tchad : 50 femmes du Guéra ont été formées sur la gestion des projets

En droite ligne des activités de la Semaine nationale de la femme tchadienne, une cinquantaine de membres des groupements féminins ont été formées à Mongo du 05 au 06 mars 2021 en vue d’une autonomisation

Les travaux ont été coordonnés par la directrice générale de la Maison nationale de la femme, Amina Tidjani. Il a noté que cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’autonomisation de la femme permettant des moments d’échanges et d’expériences. Les participants pourront mettre en pratique les connaissances acquises.

Les modules retenus étaient entre autres,  l’impact économique de la crise sanitaire sur la femme rurale ; l’éducation financière, la notion de l’épargne ; la vie associative, les techniques de création et de gestion des activités génératrices de revenus ; et la rédaction de projet. Les participantes ont fait savoir qu’elles mettront les connaissances acquises le plus tôt.

Il est à noter que des formations similaires ont été organisées dans plusieurs autres provinces du pays dans le cadre de la SENAFET et de la journée internationale de la femme qui est célébrée ce 8 mars.

Tchad : le lancement de la SENAFET 2021 a eu lieu à Mongo

Le coup d’envoi de la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET), s’est sous le regarde de la reine du Guéra le 1er mars 2021. La cérémonie débute par une mise en scène sur les violences faites aux femmes

Le thème retenu pour célébrer l’édition 2021 de la SENAFET est : « engagement citoyen de la femme : force motrice du développement durable. ». Ce choix a été apprécié par la ministre de la Femme et de la protection de la petite enfance, Amina Priscille Longoh, qui a officiellement ouvert le bal. Elle était accompagnée de la ministre de l’aménagement du territoire, Amina Ahemir Torna et du gouverneur de la province du Guéra, Adago Yacoub.

Le gouverneur s’est réjoui du choix porté sur sa circonscription pour célébrer la femme tchadienne cette année. Pour lui, cet évènement rend hommage à la femme du Guéra et concourt à l’épanouissement de la femme tchadienne.

La cérémonie qui a débuté le 1er mars sera clôturée le 8 mars 2021, date de célébration de la journée internationale de la femme.

 

Tchad : Amina Priscille Longoh vient en appui aux femmes et aux orphelins

Les jeunes de l’orphelinat Bakane Al-Salam et des femmes ont reçus ce lundi 25 janvier 2021, des outils de travail. C’est une offre de la ministre de la Femme et de la protection de la petite enfance

Le matériel est composé des matelas, moustiquaires imprégnés et couvertures. « A cette jeunesse pleine de vie, de rêve et d’espoir, sachez que c’est toujours pour moi un plaisir d’être des vôtres », a déclaré Amina Priscille Longoh, ministre e charge des femmes et de la protection de la petite enfance. Elle s’est réjouie des activités que mène l’orphelinat Bakane Al-Bakane pour protéger et encadrer ces jeunes orphelins. Elle invite à la scolarisation des filles et à la lutte contre le mariage précoce.

Des matériels de travail ont aussi été remis aux femmes qui ont suivi en culture maraîchère. Notamment des groupes électrogènes et des arrosoirs.

Amina Priscille Longoh galvinise les femmes : « l’’investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive. Les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles. »

Ces dames ont également reçu leurs attestations à l’issue de cette cérémonie

Tchad : 200 femmes ont été formées sur le leadership et l’entrepreneuriat à Faya

Elles ont suivi les enseignements pendant 3 trois jours. Cette formation entre dans le cadre du programme d’autonomisation des femmes rurales de la Fondation Grand Cœur

En partenariat avec l’ANADER, la Fondation Grand Cœur a organisé une formation en faveur de, 200 femmes de la province du Borkou, sur le leadership et l’entrepreneuriat féminin. L’objectif est d’organiser les femmes, les outiller des techniques de gestion de leurs organisations et enfin leur remettre des matériels nécessaire à la production agricole. Cette formation a permis de familiariser les bénéficiaires avec les techniques de cultures maraîchères et d’irrigation ainsi que l’utilisation et entretien des matériels agricoles.

Cette formation organisée par la Fondation Grand Cœur en partenariat avec l’ANADER s’inscrit dans son programme d’autonomisation des femmes rurales. L’objectif est d’organiser les femmes, les outiller des techniques de gestion de leurs organisations et enfin leur remettre des matériels nécessaire à la production agricole. Ce projet concerne les 23 provinces du Tchad et Borkou est l’avant dernière province à accueillir notre équipe.

Des matériels agricoles composés des, tricycles, moulins, pousse-pousse, brouettes, motopompes, pulvérisateurs, arrosoirs, pelles, houes entre autres ont été offerts. Les responsables de la Fondation Grand Cœur exhortent les bénéficiaires de ces dons à une utilisation rationnelle.

La province du Borkou marque l’avant dernière étape de ce projet organisé dans toutes les provinces du pays.

 

Tchad : malnutrition, 1500 femmes formées à la préparation de la bouillie enrichie

La fondation Grand Cœur a lancé ce 14 octobre, un projet qui consiste à former 1500 femmes sur les techniques de fabrications de la bouillie enrichies pour faire face à la malnutrition

Les bénéficiaires sont issues de 150 groupements féminins. Elles ont été recensées dans 9 provinces du pays dont N’Djamena. Après leur formation, celles-ci formeront à leur tour au 5000 autres pour la première phase du projet : « Ma maman, ma bouillie ». Des matériels et des matières d’œuvres seront remis à ces groupements pour le début des activités.

Le projet : « Ma maman, ma bouillie » entend également faire la promotion de la fortification alimentaire du jeune enfant conformément aux objets du plan de mise à l’échelle des pratiques optimales de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant au Tchad. Le projet met accent sur les actions en faveur des 1000 jours, considérés comme déterminants pour l’enfant et la mère au niveau du système sanitaire et de la communauté. Il va de la période de grossesse jusqu’à la 2ème année du nourrisson.

Précisons que les 9 provinces sélectionnées sont celles dans lesquelles la malnutrition a atteint une phase critique.

 

 

Tchad : les journalistes à l’école de la lutte contre les violences faites aux femmes

Une formation en faveur des journalistes sur la lutte contre les violences faites aux femmes et filles s’est ouverte hier jeudi 20 août à N’Djamena. Elle concerne les journalistes de la presse privé et publique

Cinquante journalistes dont 40 de N’Djamena et 10 des provinces prennent part à une session de renforcement de connaissances organisée par Public Interest Law Center (PILC). Sous le thème : « l’amélioration des connaissances pour une meilleure compréhension du rôle du journaliste dans la prévention et la dénonciation violente faites aux femmes et filles au Tchad ». Il sera question d’édifier les professionnels des médias sur les notions de violences faites aux femmes dans l’intention d’éradiquer ce mal. Le PILC invite les journalistes à améliorer le traitement des informations en ce qui concerne les violences basées sur le genre.

La présidente du collège des conseillers du PILC, Mme Oyalta Ngarassal souligne que les membres des organes de presse sont identifiés comme des partenaires stratégiques pour une synergie d’action afin de contribuer à l’éradication des violences faites aux femmes. Elle exhorte ces derniers à s’atteler à la sensibilisation des communautés au respect des droits des femmes et filles et à la dénonciation pour une lutte accrue contre ces violences.

 

Tchad : 6,55 milliards FCFA pour promouvoir l’éducation des enfants dans le Lac

Une convention de financement du projet d’appui au développement d’appui aux enfants de la province du Lac Tchad a été paraphée entre le ministre de l’éducation et l’Agence française de développement.

Dans le souci de redorer la qualité de l’enseignement dans la province du Lac Tchad, le ministre de l’éducation nationale, Aboubakar Assidick Tchoroma et l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery ont signé une convention de financement. Lequel vise à la qualité et l’accès aux services éducatifs, nutritionnels et sanitaires des enfants de 0-10 ans dans la province du Lac.

La zone concernée par le projet est le département de Mamdi, province du Lac. Plus de 80 000 personnes vivent dans cette localité, dont 424 professionnels de la santé et de l’éducation. Les femmes sont à 75% concernées par ledit projet, a fait savoir le diplomate français. Bertand Cochery indique le Lac est négativement touché par la crise sanitaire et thématique, d’où le mobile du financement. « Ce projet a pour centre de gravité, la région sud de la cuvette du Lac-Tchad, plus particulièrement le département de Mamdi », précise-t-il.

Un mémorandum sera signé avec les différentes ONG vendredi pour l’exécution du projet a notifié, le directeur de l’AFD, Olivier Caldor.

 

Tchad : des étals modernes sont offerts aux vendeuses de poissons

Les vendeuses de poissons frais du marché moderne viaduc de Chagoua dans le 7e arrondissement ont reçu des étals améliorés hier mercredi 10 juin, don de la SNL OAPI

L’offre destinée au marché de poissons de Chagoua dans le 7e arrondissement a été réceptionnée par la ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé Achta Djibrine Sy. La structure nationale de liaison (SNL) de  l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAOPI) veut à travers cette initiative permettre aux commerçantes d’exercer dans le respect des règles d’hygiène et dans un environnement plus confortable. Les vendeuses de poissons de ce marché étaient critiquées pour non-respect des règles d’hygiène et d’indiscipline caractérisée.

Les nouvelles tables comportent chacune des tiroirs de conservation des poissons frais et des couloirs destinés à la collecte des déchets. Les femmes n’auront plus à jeter les ordures les déchets comme ce fut le cas avec les étals classiques. Les collecteurs de déchets pourront juste ouvrir les différents tiroirs pour collecter les déchets. Les matériels sont conçus pour deux

La ministre du commerce fait savoir que son département s’est engagé à éduquer et accompagner les commerçantes pour permettre à celles-ci d’être des citoyennes responsables, respectables et respectées. Il ajoute qu’un début de discipline a été observé

Les nouvelles tables ont bien été accueillies par les femmes vendeuses de poissons.

 

 

Tchad : le projet SWEDE vient promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes filles

Le Comité extraordinaire du projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique s’est réuni le 8 janvier par visioconférence. Les échanges ont porté sur la question d’autonomisation de la femme en ce temps de crise sanitaire

Sous le thème : « autonomisation des femmes comme stratégie intégrée et plan de riposte contre la covid-19 », le comité de pilotage du projet  SWEDE veut accélérer la transition démographique et déclencher le dividende démographique en vue de réduire les inégalités genre dans les régions du Sahel. Les participants ont évalué les efforts à réaliser pour accompagner la reprise des activités économiques dans les communautés démunies

D’après le ministre de l’économie du Tchad, Issa Doubragne « Les femmes et les jeunes filles particulièrement font partie sont parmi les couches vulnérables les plus exposées ». Il explique que les mesures barrières, notamment le confinement et les restrictions économiques et sociales au Tchad suscite davantage des conséquences négatives sur ces couches.

« C’est ainsi qu’il s’agit particulièrement pour le projet SWEDE d’identifier les activités sous financés afin de trouver les financements spécifiques en termes de multiplications d’opportunités aux femmes et aux jeunes filles pour faire face aux difficultés liées à la pandémie », poursuit le ministre.

Le projet va servir de cadre pour le lancement de la campagne « mon autonomisation mon avenir même en temps de crise ». Une campagne qui a pour objectif de sensibiliser la communauté, les parents, les enseignants.

Les pays qui ont pris part aux assises de la deuxième phase du projet SWEDE sont la Cote d’ivoire, le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger la Guinée et le Tchad.

Tchad : Mahamoud Youssouf Khaya annonce la distribution des moustiquaires et des médicaments antipaludéen

Le ministre de la santé publique Mahamoud Youssouf Khayal, a annoncé ce vendredi 22 mai, la distribution de plus de deux millions de doses de médicaments contre la malaria et des moustiquaires imprégnées.

Le ministre au cours de sa déclaration a fait savoir que la campagne de distribution des kits se fera dès la semaine prochaine par le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). Le programme se déploiera dans 19 provinces du pays dans le cadre de la campagne de distribution du matériel.

Ce sont au total 2 022 414 doses de médicaments, un million de moustiquaires imprégnées, 2 640 638 tests de diagnostic rapide (TDR) ; ainsi que 2 millions de prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 à 59 mois pendant la période du mois de juillet à octobre et 1250 000 doses de traitement préventif pour la prise en charge du paludisme des femmes enceintes qui sont prévus. Mahmoud Youssouf Khayal exhorte tout tchadien à dormir sous une moustiquaire imprégnée. Afin d’éviter de contracter le paludisme qui sévit à l’ombre de la Covid-19.

Il est à rappeler que les moustiquaires sont déjà stockées dans les points de distribution.

Tchad : quatre femmes dans un groupe de malfrats

Un groupe de malfrats constitué de quatre femmes et treize hommes ont été présentés ce mercredi matin à la légion n°10 de Gendarmerie de N’Djamena.

Ils formaient un réseau de voleurs qui revendait du matériel dérobé pour se faire de l’argent. Quatre passeurs outrepassaient la mesure de fermeture des frontières pour faire traverser frauduleusement des personnes.

Ces malfrats ont été présentés ce mercredi en présence du directeur général de la Gendarmerie nationale, Djontan Hounati Marcel et du procureur de la République, Youssouf Tom.

Selon le procureur de la République Youssouf Tom, ces malfrats sont composés en deux groupes, dont l’un qui aidait les usagers à traverser le fleuve pour les faire entrer frauduleusement au Tchad depuis le Cameroun, en complicité avec quelques agents des forces de défense et de sécurité.

L’autre groupe opérait derrière le Gouvernorat et était spécialisé dans le braquage des citoyens, en complicité avec des femmes qui allaient revendre les objets dérobés dans les marchés. Une enquête est ouverte selon le porte-parole de la Gendarmerie nationale, Abakar Abdramane Haggar.

 

Ati : marches contre les violences faites aux femmes

Cette marche a été organisée dans le cadre de la célébration de la semaine nationale de la femme tchadienne couplée à la fête internationale de la femme.

Rendre un vibrant hommage aux femmes froidement assassinés, violées, battues et autres, les tchadiennes ont organisées une marche à Ati. Celle-ci s’inscrit dans le cadre le cadre de la célébration de la semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET) couplée à la fête internationale de la femme.

De nombreuses femmes ont répondu présentes à cette manifestation pacifique. Une façon pour elles de dénoncer, de crier leur ras-le-bol et d’alerter les autorités administratives contre toutes sortes de violences dont subissent les femmes.

Il faut le dire, ces femmes ont profité pour également remercier les forces de l’ordre pour leur réactivité et le travail abattu pour arrêter tous les auteurs de ces crises.

Tchad : le statut socio-juridique des femmes au centre des assisses à N’Djamena

Ouvert ce lundi 09 septembre à N’Djamena, le colloque de la section tchadienne du réseau des femmes ministres et parlementaires africaines porte sur l’effectivité du statut socio-juridique de la femme.

« Les engagements du Tchad à la Conférence internationale sur la population et le développement », c’est le thème autour duquel se tient du 9 au 11 septembre à N’Djamena ce colloque. C’est une initiative de la section tchadienne du réseau des femmes ministres et parlementaires africaines en partenariat avec l’UNFPA.

Ce colloque vise à mesurer l’évolution du statut socio-juridique de la femme depuis le Caire d’une part, évaluer les engagements du Tchad en faveur de la femme tant au niveau national, régional et international d’autre part. Ce sont plusieurs femmes ministres, anciennes ministres et parlementaires venues de plusieurs pays prendre part à l’évènement.

A l’ouverture du colloque, la secrétaire exécutive du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires section Tchad, Élise Loum a déclaré que « les engagements du Tchad en faveur de la femme sont nombreux mais nous devons nous approprier de nos propres politiques nationales ».

Pendant trois jours, les conférences-débats sont au menu de ce colloque. Au sortir de ce colloque, la section fera des propositions concrètes pour avoir un environnement propice et favorable à la femme.

Secteur informel : les femmes ont besoin de renforcer leurs compétences

C’est l’une des recommandations énumérées à la fin du forum des femmes commerçantes et entrepreneurs qui s’est tenu à N’Djamena du 6 au 8 septembre 2019.

« Femme tchadienne, vecteur d’une économie diversifiée », c’est le thème qui a été au centre des assisses du forum des femmes commerçantes et entrepreneurs a pris fin ce samedi 7 septembre au Palais du 15 janvier à N’DJamena. Ce sont 3000 femmes tchadiennes et venues d’ailleurs qui ont pris part à cet évènement du donner et du recevoir. L’objectif de cet évènement est selon la ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Achta Djibrine Sy d’« encourager et pérenniser les initiatives féminines afin d’éradiquer la pauvreté et booster la croissance économique du pays. »

Ouvert le 6 septembre, le forum des femmes a permis de relever un certain nombre de problèmes. Les femmes ont été d’accord qu’il fallait prendre certaines mesures pour les aider dans leurs activités. Comme recommandations, il y a l’élaboration d’un schéma directeur des PME ; la promotion des agences stratégiques d’entreprises ; la création des société coopératives ; le renforcement des compétences des femmes par niveau ; l’appui aux organisation de développement des femmes ; la facilitation de la migration de l’informel vers le formel par la formalisation au guichet unique ; l’intégration des femmes dans le processus de paix ; le renforcement des capacités à travers les différentes formations pour le passage de l’informel au formel ; et le suivi rigoureux des dossiers par la Chambre de commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, des Mines et de l’Artisanat (CCIAMA) pour le financement des projets.

« Les défis sont nombreux et énormes, d’autant plus qu’une grande partie de la population active est féminine. Seulement le 7% détient une entreprise formelle. Vous conviendrez avec moi de l’importance du secteur informel constitué à plus de 90% par les femmes », a précisé la ministre Achta Djibrine Sy.

Tchad : les membres de l’AFCCET apprennent la transformation des produits locaux

En prélude à la 1ère édition du forum des femmes commerçantes et entrepreneures du Tchad qui se tiendra du 6 au 8 septembre 2019, qu’un atelier de formation a été organisé.

Passage de la transformation familiale vers la semi-industrialisation, c’est le thème qui a réuni les membres de l’association des femmes commerçantes et cheffes d’entreprise (AFCCET) de en atelier.

Cet atelier de formation est organisé en prélude à la 1ère édition du forum des femmes commerçantes et entrepreneures du Tchad qui se tiendra du 6 au 8 septembre 2019 à N’Djamena.

Considéré comme pré-forum, cet atelier vise la formation des femmes commerçantes et entrepreneures  dans la transformation des produits locaux vers la semi-industrialisation. Il comprend six modules de formation répartis en thèmes à savoir :

  • Passage de la transformation artisanale vers la semi-industrialisation ;
  • Entreprenariat féminin et leadership ;
  • Formation des formatrices en gestion de coopérative ;
  • Accès au financement des femmes porteuses des projets ;
  • Education financière ;
  • Femmes entrepreneures face aux défis climatique et migration, tirer profit du dividende démographique et autonomisation de la femme.

« Nous voulons veiller à travers cet atelier de formation à ce que les femmes entrepreneures tchadiennes puissent accéder aux informations commerciales, aux soutiens institutionnels et aux relations dont elles ont besoin pour entrer dans le marché national, sous régional, régional et international », a déclaré la présidente de la formation, Mangaral Koudjal Antoinette.

Elle a exhorté les femmes à l’autonomisation de la femme dans l’éducation, la santé afin de contribuer activement à l’économie tchadienne.

« Vous êtes aujourd’hui les actrices de l’économie du Tchad, vous êtes les femmes du développement du Tchad. Ce forum va nous permettre d’avoir un nouveau départ. La femme tchadienne va prendre conscience qu’elle a besoin de savoir dans notre pays sa place exacte », a expliqué Amsissané Lamana, la secrétaire générale de l’Afccet.

Tchad : des leaders féminins formés pour la construction de la paix nationale

Trente leaders des associations féminines ont été formés sur l’engagement féminin, la gouvernance locale et le plaidoyer du 25 au 27 mars dans le cadre du projet Voix de Paix.

Elles sont au total trente femmes représentant dix associations féminines venant de l’intérieur du Tchad à bénéficier de cette session de formation organisée par l’organisation Voix de Paix.

Au cours de ce séminaire, les participantes ont été formées sur les modules axés sur l’engagement citoyen, la gouvernance locale et les techniques de plaidoyer. Toutes ces unités de formation concourent à l’appréhension de la notion de citoyenneté vis-à-vis de la gouvernance locale.

Pour le directeur pays Equal Access International, Clément Sianka, cette session de formation qui n’est ni la première ni la dernière contribuera certainement à la construction de la paix. « La semence est déjà en vous et ce que nous attendons de chacune de vous c’est de repartir faire la restitution de ce que vous avez appris aux autres membres de vos associations en espérant que ça changera quelque chose dans nos vies », a-t-il exhorté lors de la cérémonie de clôture.

Tchad : l’Association Femmes Anti-Clivage dit non à la discrimination raciale

Le monde célèbre ce 21 mars la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Au Tchad, la journée est commémorée par l’Association Femmes anti clivage (AFAC).

À l’instar des pays du monde, l’Association Femmes Anti Clivage célèbre ce 21 mars 2019, la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

À l’occasion de cette journée, l’AFAC dénonce “avec la dernière énergie” le cas de la bastonnade d’une femme par les militaires au Lac et aussi toutes les autres formes de discriminations que subissent les femmes dans leurs vies quotidiennes.

Une journée, une célébration et des enseignements

À travers cette journée, l’AFAC se fixe le devoir d’honorer non seulement la mémoire des victimes, mais aussi manifester sa ferme volonté à limiter toutes les formes de souffrances discriminatoires dont subissent les victimes.

L’AFAC entend contribuer à mettre fin aux mauvais traitements infligés aux femmes en particulier par une certaine catégorie de personnes. Ces injustices sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup de femmes souffrent, selon l’association.

L’AFAC est une association qui prône la paix, la cohabitation pacifique à tous les Tchadiens ainsi que la tolérance, le dialogue et le respect dans la diversité culturelle et idéologique de tout un chacun, qui sont des gages indispensables pour le développement social du Tchad.

Enfin, l’AFAC souhaite que cette journée internationale pour l’élimination de la discrimination soit une occasion pour chacun de réfléchir sur le principe fondamental énoncé dans la charte des Nations-Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme, celui de l’égalité de tous les êtres humains, afin de le mettre en pratique.

En proclamant la journée internationale en 1966, l’Assemblée générale des Nations-Unies a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale.

Tchad : quel avantage pour les femmes et leur semaine ?

Une semaine pour permettre à la femme tchadienne de réfléchir sur ses conditions de vie et celles de son émancipation. Telle est l’idée qui a conduit à l’institutionnalisation de la SENAFET (Semaine nationale de la femme tchadienne).

C’est en 1990 que la SENAFET est instituée par le gouvernement, soit 13 ans après le lancement de la Journée internationale de la Femme par l’Organisation des Nations-Unies en 1977. Comment améliorer les conditions de vie des femmes tchadiennes ? Quel peut être l’apport de la femme dans le développement du pays ? Ce sont ces grandes interrogations qui ont suscité la mise en œuvre de la SENAFET.

Généralement, pour célébrer cette semaine de la femme (SENAFET), plusieurs manifestations se font sentir sur toute l’étendue du territoire national. Beaucoup de femmes voient en cette semaine, une occasion de se faire de l’argent, car c’est le moment propice d’organiser des “pari-vente” et bien d’autres cérémonies festives à caractère lucratif.

Pas besoin de se lancer dans une grande enquête pour se rendre à l’évidence. Juste un petit tour dans les alimentations et maquis de la capitale suffira. Pendant cette semaine qui marque la SENAFET, il n’est pas rare de voir les débits de boisson débordés de clients. Un grand profit pour les détenteurs de ces lieux.

« A l’approche du mois de mars déjà, les jours comme samedi et dimanche sont tous réservés par les femmes qui ont pour projet des paris », relate Viviane, détentrice d’une alimentation au quartier Walia dans le 9earrondissement de la capitale tchadienne.

Même après la SENAFET, la tendance continue pour celles qui se disent très malignes. « Je voulais organiser une cérémonie ce 8 mars mais je trouve que ce sera compliqué vu le nombre des gens qui préparent les pari-vente ce jour-là…j’ai préféré attendre le 9 mars », dit Irène, la quarantaine révolue.

Une habitude qui divise les femmes et met mal à l’aise certaines intellectuelles. « Les conditions de vie des femmes tchadiennes sont minables et méritent une grande réflexion de la part des premières concernées qui sont les femmes elles-mêmes », vocifère Guaguime Mamdou, assistante sociale à la retraite depuis 2 ans.

La SENAFET est comprise par un groupe de femmes comme un moment de plaisir et de pratiques ludiques. « Le temps de porter les pagnes 8 mars et aller défiler est révolu. Le temps de se déguiser en homme est révolu…il est temps de passer aux propositions concrètes », écrit l’enseignante, écrivaine et chanteuse Sobdigué Kemaye Guissere sur sa page facebook, en s’adressant à ces dernières.

 

Journée internationale des droits des femmes 2019 : ce qu’il faut savoir sur le 8 mars

Depuis le début du XIXe siècle, les femmes se mobilisent chaque 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

Objectif : faire entendre leur voix. Egalité femmes-hommes, parité ou changements sociétaux, les sujets sont nombreux alors que les inégalités persistent dans le monde.

Ce vendredi 8 mars 2019, l’organisation des Nations Unies a choisi de se pencher sur ce thème : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ».

L’organisation souhaite en effet « réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans (…) les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables ».

Pessimiste, l’ONU explique que la parité est loin d’être atteinte : « les actions en cours ne suffiront pas pour l’instauration d’une Planète 50-50 d’ici 2030 », peut-on lire sur le site. Dans certains secteurs porteurs d’avenir, comme les sciences, les technologies ou encore l’ingénierie, les femmes manquent à l’appel et il est alors essentiel de les attirer dans ces voies, viviers des décideurs de demain.

Cette journée des droits des femmes s’adressent donc particulièrement à celles et ceux qui sont déjà aux commandes et ont le pouvoir de faire progresser l’égalité dans les recrutements mais aussi les formations et les promotions : des grandes industries aux start-ups, tous et toutes ont un rôle important à jouer dans l’égalité.

D’où vient cette tradition ?

L’origine de la Journée internationale des droits des femmes remonte au début du XXe siècle. Elle s’ancre dans les luttes ouvrières et les différentes manifestations de femmes organisées en Europe. Ces dernières réclamaient le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les deux genres. Cette journée est annoncée pour la première fois en 1910 par Clara Zetkin, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague.

L’idée fait son chemin mais il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que cette journée internationale devienne une véritable tradition. Et ce, dans le monde entier.

L’ONU reconnaît officiellement cette journée

Dans les années 1970, cette manifestation trouve un nouvel écho avec le regain féministe. L’Organisation des Nations Unies en profite même pour reconnaître officiellement, en 1977, le 8 mars comme la Journée internationale des femmes. Il faudra attendre cinq années supplémentaires pour voir la France faire de même. Cela se fera sous la présidence de François Mitterrand, en 1982.

Un sujet au cœur de l’actualité

Si aujourd’hui, cette journée tient une place si importante c’est bien que l’égalité hommes-femmes fait encore débat. Elle représente surtout un véritable rassemblement autour des efforts entrepris pour hisser les femmes au même niveau que les hommes dans la vie politique comme économique. Elle offre aussi une nouvelle réflexion sur les progrès déjà réalisés et les changements à effectuer. À ère d’un monde post-Metoo, les débats et questions de société ne sont pas prêtes de s’arrêter.

Tchad : l’ADC sensibilise les femmes et les autorités sur le phénomène de la dépigmentation

C’est dans un communiqué de presse publié jeudi le 7 mars, que l’Association pour la Défense des droits des Consommateurs interpelle les femmes sur l’utilisation des produits cosmétiques décapants qui nuisent à la santé dermatologique.

L’organisation se réjouit d’emblée des progrès faits dans la promotion de la femme. L’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC), engagée dans la prévention sanitaire, saisit l’opportunité  pour exprimer sa profonde préoccupation par rapport à l’utilisation généralisée des produits cosmétiques décapants (produits éclaircissants) par les femmes pour se dépigmenter la peau, lit-on dans le communiqué signé de Daoud Elhadj Adam, le 07 mars.

Le phénomène de dépigmentation volontaire constitue une menace grave à la santé  de la femme tchadienne, car il entraîne des complications dermatologiques et d’autres maladies graves tels que, l’hypertension artérielle, le diabète, les endocrinopathies, souligne le communiqué.

En dépit de l’ampleur des dégâts sanitaires causés par l’usage de ces produits décapants au Tchad, force est de constater que la dépigmentation volontaire de la peau par les femmes est devenue une pratique banalisée observée dans les zones urbaines et rurales et considérée comme un acte normal par notre société, s’étonne l’ADC.

Le communiqué de noter que le coût économique ainsi que son impact sur la santé physique et mentale constituent un véritable enjeu de santé publique et une entrave certaine aux objectifs de développement durable, d’où la nécessité d’une prévention.

 

Tchad : les violences, une torture infligée aux tchadiens

A l’intervalle de trois mois, plus de trois cas ont été dénoncés sur les réseaux sociaux.

La situation est criarde. En effet, il est constatable de jours en jours, que les tchadiens infligent des actes de torture à leurs semblables. Il y a le cas d’Oumar Hissein qui a été séquestré et a succombé à la suite des violences. Et, une vidéo montrant une dame fouettée par des agents des forces de défense et de sécurité a provoqué l’indignation sur la toile. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Pourquoi cette recrudescence de violence ?

Ainsi, les défenseurs des droits de l’Homme et des citoyens se saisissent du problème.

Chaque année, environ 300 femmes sont violentées à Ndjamena, selon l’Association des femmes juristes du Tchad. Mais on assiste très souvent à un certain laxisme de l’appareil judiciaire.

Tchad : Ramatou Mahamat Houtoin et Valerie Commelin nommées à la tête d’entreprises pétrolières

Le 21 février 2019, Idriss Deby vient a nommé par décret deux femmes à des postes de hauts rangs dans le secteur pétrolier nationale.

Elles sont deux femmes. En effet, la première, Ramatou Mahamat Houtoin, nommée Directrice Générale Adjointe de la SHT (Société Tchadienne des Hydrocarbures). La deuxième, Valerie Commelin, nommée Directrice Générale Adjointe de la SRN (Société de Raffinage de N’Djamena).

Ainsi, avec ses nominations le pouvoir continue sa politique de responsabilisation des femmes.  Notamment, dans le cadre de l’ordonnance fixant les règles de la parité dans les fonctions nominatives et électives.