Tchad : Gam Robert, SG du Parti Socialiste sans Frontières libéré après huit mois de détention

L’homme politique avait été enlevé à l’issue d’une réunion politique du 20 septembre 2024. C’est finalement dans la soirée du 3 juin 2025 qu’il est libéré, annonce sa formation politique.

 

Après avoir passé plus de huit mois de détention dans les locaux des services des renseignements généraux, le secrétaire général du Parti Socialiste sans Frontières est libre. L’inquiétude a été remplacée par le sourire auprès de sa famille et de sa formation politique. « Il était déposé à son domicile, tardivement hier nuit par le véhicule des agents de service de renseignement », apprend-on.

Aucun détail sur le mobile de sa détention et de sa libération n’a été donné. Le parti politique s’est limité a annoncé la libération à travers sa page Facebook et entend apporter plus de détails dans un communiqué prochain.

Il est important de rappelé que la disparition de Gam Robert avait suscité une vague d’indignation au sein de la classe politique et de la société civile. Plusieurs appels à sa libération ont été lancés. Robert a pris les rênes du PSF après au décès de Yaya Dillo, tué le 28 février 2024 au siège de son parti suite à un échange de tir avec l’armée, avait expliqué le procureur de la République, Oumar Mahamat Kedelaye.

Tchad : Issa Doubragne libéré après une garde à vue

Le ministre de l’économie avait mis en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur des détournements de fonds publics.

Issa Doubragne, ministre de l’Économie a été libéré mardi, après avoir été mis en garde à vue lundi 16 décembre 2019. Une mise en garde s’inscrivait dans le cadre d’une enquête sur des détournements de fonds publics. L’annonce de sa libération a été faite par son avocat et un responsable de la police.

« Après avoir passé la nuit de lundi à mardi en garde à vue dans les locaux des renseignements généraux, il a regagné son bureau ce matin », a indiqué mardi 17 décembre Alain Kagonbe, conseil d’Issa Doubragne. Cette information a été confirmée par un haut responsable de la police, qui a requis l’anonymat et n’a pas précisé si des charges avaient été retenues contre le ministre.

Son directeur général et lui ont été entendus après une plainte de l’Inspection générale d’État « pour détournement de deniers publics, complicité de détournements et abus de fonction », a ajouté le responsable de la police, ajoutant que cette institution,

les deux hommes sont accusés de « prévarication dans la gestion du programme national du développement » et de plusieurs autres projets, selon la source policière.