Tchad : les jeunes du Mandoul font le bilan des massacres du 25 mai

Les organisations des jeunes de la province du Mandoul condamnent le massacre des populations par des présumés éleveurs et présentent le bilan des dégâts enregistrés suite au drame.

Dans un communiqué produit le 31 avril 2023, Le réseaux des associations des jeunes des six départements de la province et le Conseil national de la jeunesse du Tchad (CNJT) section du Mandoul condamnent le massacre des citoyens à Bouna dans les villages Bara 2 , canton Bengoro le 25 Mai 2023 causant.

D’après ces organisations de jeunes, onze cultivateurs ont été tués par les présumés éleveurs.  Parmi lesquels trois élèves. Le communiqué précise qu’au rang des victimes on compte, un homme de 55 ans, Toingar Ndera, père de 25 enfants. La plus jeune des victimes est Song- Are Sortoguini (15 ans), élève en classe de 6ème. Ils font également état des pertes des biens matériels. Notamment, 91 bœufs, 2 motos, une charrue, 4 sacs d’arachides décortiqués, une somme de 15.000F, un manteau et des champs dévastés. « Tous ces biens sont emportés par ces présumés assassins éleveurs. Parmi les onze (11) victimes, nous avons enregistrés dix (10) jeunes sur les quels trois (3) élèves », détaille le document.

Les jeunes de cette partie du pays exhortent le gouverneur à faire récupérer les 91 bœufs et d’autres biens emportés par ces présumés assassins car la population compte énormément sur eux pour reprendre avec les activités champêtres.

Tchad : un projet d’autonomisation pour les femmes du Mandoul

Un projet pour l’autonomisation des femmes rurales et lutte contre la violence faite aux femmes a été lancé le 06 juillet 2022 à Koumra, dans la province du Mandoul.

Le projet dit « féministe » est en action. L’autonomisation des femmes rurales et lutte contre les VBG, est une initiative de l’organisation internationale des femmes du millénaire (OIFM) section du Tchad. S’inscrivant sur une durée de 18 mois, ce projet vise les objectifs développements durables. Afin de parvenir à l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et filles du pays à travers leur accompagnement dans la transformation des produits locaux, la conscientisation sur les violences basées sur le genre et la connaissance des droits des femmes.

Le conseiller technique de l’OIM, Davy Golhor explique que : « les activités qui découleront de ce projet sont orientées vers le bien-être de la femme rurale». Il fait savoir que, depuis la création de cette organisation en Novembre 2011, elle lutte sans merci contre les ennemis de développement de la junte féminine. Il s’exprimait dans le cadre de la présentation dudit projet.

Le coup d’envoi du projet a été fait par le gouverneur de la province du Mandoul.

Tchad : au moins 4 morts dans un conflit agriculteurs-éleveurs dans le Mandoul

Un affrontement sanglant a opposé les éleveurs aux agriculteurs le 22 novembre 2021. La confrontation a eu lieu au village Narmbanga, dans la province du Mandoul.

Le conflit agriculteurs-éleveurs fait de nouveau de morts dans la partie méridionale du pays. Au village  Narmbanga, dans le canton Bekamba, province du Mandoul, quatre personnes sont tombées. Quatre blessés ont également été enregistrés à l’issue des confrontations.  Tout est parti de l’intrusion d’un troupeau de bœufs dans les champs, alors que les agriculteurs étaient en pleine séance de récolte.

D’après les témoignages, les éleveurs sont les premiers à lâcher les fléchettes. Des coups de feu ont également été entendus. Les forces de l’ordre et de sécurité qui sont arrivés sur les lieux n’ont pas pu calmer les tensions.

Le gouverneur du Mandoul, le général Hissein Dakou, a essayé d’apaiser les tensions. Il entend situer les responsabilités afin que les auteurs de ces actes répondent de leurs actes.

Tchad : version du gouverneur du Mandoul sur l’accord de réparation civile

Dans une communication faite le 19 octobre 2021, le gouverneur du Mandoul laisse entendre que, fixer le prix des êtres humains ne fait pas parti de ses prérogatives. D’après elle, l’accord de réparation civile est une initiative des autorités traditionnelles.

Depuis quelques, l’accord sur réparation civile, défraie la chronique dans la province du Mandoul. Il s’agit d’un montant à déposer après un meurtre. Les sommes exigées pour cette Dia, sont de 1.500.000 FCFA exigible pour tout homicide volontaire, avec paiement d’une « avance de 200.000 FCFA pour les dépenses occasionnées par les obsèques du défunt. Pour ce qui est des homicides involontaires, c’est-à-dire les «accidents de circulations et divers », le consensus a porté sur une Dia de 1.000.000 FCFA et une « avance de 200.000 FCFA à la famille du disparu pour les sacrifices et autres dépenses accessoires aux obsèques».

Tchad : Koumra, l’accord de réparation civile qui choque

Des organisations de défense de droits de l’Homme, et de la société civile ont exigé l’annulation de cet accord. Le gouverneur du Mandoul, Diamra Betolngar, directement visé, a décidé de faire une mise au point.

Pour le numéro 1 de la province du Mandoul, la signature de l’accord sur la réparation est l’œuvre des chefs traditionnels et coutumiers.  Ceci, dans l’optique de, proposer des solutions pour le règlement des conflits communautaires, dans un contexte de drames répétitifs entre éleveurs et agriculteurs notamment. « Je n’ai jamais fixé le prix d’un être humain ici dans le Mandoul », se dédouane Mme le gouverneur. Il ne s’agit pas d’une fixation de prix de l’être humain par la gouverneure de la province du Mandoul. C’est un accord consensuel entre les autorités traditionnelles, poursuit-elle.

Tchad : la Commission Nationale des Droits de l’Homme s’insurge contre l’accord de réparation civil de Koumra

Pour elle, si certains signataires estiment que la décision est mauvaise, il existe une possibilité de revenir en arrière.

Pour rappel, la ‘’Dia’’ dont il est question a été supprimée à l’issue du Forum national inclusif de 2019.

Tchad : au Moyen Chari un projet d’assistance gratuite des victimes des VCB mis en place

Pour faciliter l’accès équitable de tout citoyen à la justice et à la protection, Les avocats des provinces du Moyen Chari et du Mandoul s’engagent à assistance gratuitement les victimes des violences basées sur le genre.

 

Dans le cadre de ce projet, les avocats ont lancé leurs d’assistance juridique et judiciaire gratuite aux détenus et victimes des violences basées sur le genre (VBG), le mardi 10 juillet 2021. Dans son allocution, le président du Conseil de l’Ordre des Avocats du Tchad, Me Ndjéradi Laguerre Dionro a laissé entendre que le projet: « a bénéficié de l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le Développement, (PNUD), dans le cadre du renforcement des institutions de la Chaîne Pénale au Tchad ». Pour le bâtonnier, même les personnes vulnérables ont droit à une justice équitable. D’où, cette activité essentiellement, sur les violences basées sur le genre pour faciliter les difficultés des victimes.

Pour sa part, le secrétaire général des Jeunes Avocats du Tchad Me Madji Laouro Lucas,  fait savoir que l’activité permet de faciliter l’accès équitable de tout citoyen, à la justice et à la protection des droits des personnes vulnérables. Il ajoute que : « ce projet s’intensifie, plus au profit des détenus victimes de ces violences basées sur le genre, dans le ressors de la cour d’Appel de Sarh. » Toutes les personnes directement liées sont appelés à se mobiliser pour la réussite dudit programme. Il s’agit entre autres des services pénitenciers, les organisations de la société civile, et les officiers de la police judiciaire (OPJ),

Tchad : la CNDH dit non aux mutilations génitales féminines

La commission nationale de droits de l’homme (CNDH), a fait un communiqué ce 1er septembre 2020 pour dénoncer les mutilations génitales féminines dans les provinces du Mandoul et de la Tandjilé

Les défenseurs de droits de l’homme interpellent les autorités contre ces pratiques jugées : « barbares ». La CNDH regrette que cette pratique soit courante dans ces deux provinces malgré les multiples dénonciations. La commission dit avoir constaté avec regret les cas de mutilations génitales féminines qui se vivent dans les provinces du Mandoul et de la Tandjilé. Elle estime que cette violations des droits fondamentaux des femmes, l’une des plus barbares est en : « en passe de devenir une pratique courante dans la zone. ».

La CNDH précise que c’est une atteinte grave à l’intégrité de la personne et l’expression d’une domination physique et psychologique exercée sur les jeunes filles et les femmes. « Plus de 150 cas d’excisions forcées ont été recensés dans les villages du Mandoul ». Les responsables connus, ne cessent continuer leur manœuvre en toute impunité, souligne la CNDH

Il est également précisé dans le communiqué que la convention dénonce la traite d’êtres humains  à des fins d’exploitations dans les mêmes circonscriptions. Elle note que plus de 100 victimes ont été recensées les deux derniers mois

La convention tchadienne de droits de l’homme exhorte les autorités judiciaires à prendre leurs responsabilités face à ces atrocités. Sans quoi, elle se constituera en partie civile pour demander l’ouverture d’une enquête pour que les responsables, nommément connus soient traduits devant la justice.

Tchad-Coronavirus : 790 cas enregistrés

La République du Tchad a détecté 12 nouveaux cas lundi 01 juin 2020.

Le ministère de la santé publique dans son point de ce lundi 01 juin, a annoncé 12 nouveaux cas de coronavirus détectés, 48 guérisons et 1 décès.

Quarante-six (46) échantillons qui ont été testés ce lundi 1er juin. Le total de cas confirmés depuis le début de la pandémie au Tchad s’élève à 790 dont 539 guérisons et 66 décès.

Au Tchad 12 provinces sur les 23 sont été touchées par la maladie. Notons que deux nouvelles provinces viennent de déclarés leurs premiers cas, il s’agit du Mandoul et du Sila.

Miss Tchad 2020 : Ronelyam Syam, candidate du Mandoul remporte la couronne

Agée de 21 ans, 1,78m  pour 60 kilo, l’ambassadrice du Mandoul a été élue miss Tchad 2020. Elle repart avec l’écharpe et la couronne de la plus belle femme du Tchad.

La candidate du Mandoul à l’élection miss Tchad a arraché la prestigieuse couronne. Sa prestance physique et intellectuelle, lui ont valu l’approbation du jury. Sur 8 candidates elle a été désignée la plus belle femme du pays pour le compte de l’année en cours

Reconnue et contemplée pour sa beauté tant physique qu’intellectuelle. Elle poursuit ses études en  relations internationales à l’institut universitaire Emi Koussi de N’Djaména, où elle est en 3eme année

Ronelyam Syam est une habituée des podiums, en 2018, elle gagne le concours  Karotomani organisé par la chaine de télévision privé électron.

Dans sa posture de mannequin, elle a participé à plusieurs concours de renom, qui lui ont valu la sélection à l’élection miss green CEMAC ; elle a renoncé à ce concours pour participer au la finale de miss Tchad, ou elle en sort vainqueur.

Le projet de société de la nouvelle reine de beauté tchadienne est axé sur la lutte contre le paludisme. Elle compte le matérialiser à travers des campagnes de sensibilisation dans tout le pays. La nouvelle miss compte par ailleurs travailler pour la protection la santé de la mère et de l’enfant

Le couronnement de Ronelyam Syam fait l’unanimité sur la toile. Ça lui a voulu les appréciations du président de la République

Idriss Déby Itno sur son compte twitter : « Toutes mes chaleureuses félicitations à Mlle Ronelyam Syam pour avoir décroché brillamment la couronne de Miss Tchad 2020. Je salue cette élection qui est le résultat d’une prestation exemplaire ».

La nouvelle reine de la beauté  succède à  Kaltouma Sidingue Miss Tchad 2019.

Cartes d’identité : un réseau de faussaires démantelé

Ils ont été interpellés par les éléments du service de renseignements et de sécurité de la région du Mandoul.

 

Les faits remontent au 3 juin dernier. Des personnes présumées être des faussaires de cartes d’identité nationale ont été appréhendées par les services de renseignements et de sécurité de la région de Mandoul.

Il était au nombre de deux et ont été arrêtés avec  4 ordinateurs portables, 1 photocopieuse, 5 unités centrales, des machines de reliures, des clés USB, un scanner, et des fausses cartes d’identités.

C’est l’interpellation de certains individus en possession de fausse carte d’identité nationale qui a attiré l’attention des forces de l’ordre. En remontant le réseau, ils ont ainsi pu démanteler ce gang de malfrats.

Une enquête a été couverte. Celle-ci permettra de définir si le réseau s’est étalé au-delà des frontières de Mandoul et si d’autres individus font partie de ce réseau.

Et pour cela le gouverneur du Mandoul, Issa Adjidei appelle les populations de sa région à collaborer avec les forces de l’ordre afin que lumière soit faite sur cette affaire.