Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie du nouveau coronavirus, la production de bornes de recharge pour véhicules électriques 100% marocaine et la participation du Maroc aux JO de Tokyo, sont entre autres les sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que dans un contexte assez compliqué, marqué par la crainte d’un regain de l’épidémie et l’inclusion dans la liste B de certains pays européens où résident un nombre conséquent de Marocains, le gouvernement « se retrouve devant un choix cornélien entre protéger la population ou l’économie et sa relance ».

L’économie de l’Aïd Al Adha, qui représente notamment un apport estimé à 10 milliards de DH pour le monde rural, et le début de la saison estival, dont dépend la survie d’une bonne partie du secteur touristique, compliquent encore la décision que doivent prendre les autorités, constate le journal.

Bien que depuis le début de la pandémie, le Royaume ait opté, à raison, pour la protection de sa population, la question qui se pose est de savoir si le Maroc a toujours les moyens de prioriser son modèle de prévention, se demande-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui commente la nouvelle mise à jour des listes «A» et «B» où sont classés les pays selon la gravité de leur situation sanitaire, indique que les pouvoirs publics feraient vraiment œuvre utile en expliquant davantage les conditions que doivent respecter les voyageurs en provenance ou à destination de ces pays.

Le quotidien estime que des voyageurs, marocains ou autres, se sont vu réclamer « à tort » des documents, comme les autorisations exceptionnelles, alors que d’autres, même vaccinés et munis de leurs ordres de missions ou de leurs titres de congé, n’ont pas pu prendre leurs vols « sans raisons ni explications convaincantes ».

De ce fait, il souligne l’urgence de « clarifier » une bonne fois pour toutes les directives, non seulement pour l’opinion publique, mais aussi et surtout pour ceux qui sont censés les appliquer.

+L’Economiste+ rapporte qu’une ligne de production de bornes de recharge pour véhicules électriques, 100% réalisées par des compétences marocaines, a été lancée à Benguérir. L’inauguration de ce site a eu lieu ce lundi en présence notamment, d’acteurs économiques et d’industriels nationaux ainsi que des diplomates étrangers.

Baptisée « iSmart », cette borne de recharge à usage professionnel et domestique, est le fruit d’un projet de recherche développé par la plateforme Green Energy Park relevant de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), conjointement avec l’entreprise marocaine EDEEP. Le site dispose d’une capacité de production mensuelle de 300 bornes et permettra d’assurer la production des pré-commandes. L’objectif est d’atteindre une production annuelle de 5.000 bornes à partir de fin 2022. A noter que les bornes seront proposées à un prix de vente à partir de 9.500 DH (1 euro = 10,7 DH).

Au registre sportif, +Assabah+ estime que la délégation marocaine qui représentera le Royaume aux JO de Tokyo 2021 est majoritairement masculine. Le Maroc ne sera cependant pas présent dans 33 disciplines, même si ses chances d’être médaillé sont intactes.

La publication s’est montrée déçu par la représentation marocaine aux JO de Tokyo et ce malgré le budget important consacré par le ministère de la Jeunesse et des sports, et l’accompagnement du Comité national olympique marocain.

Le journal regrette que plusieurs fédérations, donc plusieurs disciplines, n’ont pu avoir un représentant aux prochains JO et estime qu’une délégation composée de seulement 48 athlètes, couvrant juste 18 disciplines, est un chiffre très faible en comparaison avec d’autres pays, africains ou arabes, qui ont moins de moyens que nous.

Le fait d’être absent de 33 disciplines pousse à se poser plusieurs questions, ajoute le quotidien. Ces fédérations ont toutes obtenu des subventions de la part du ministère de tutelle.

Rabat abrite une conférence sur « les femmes en politique : comment progresser vers l’égalité ? »

Le Parlement du Maroc et L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe ‘APCE’ organisent, mardi, une conférence sur le thème « les femmes en politique : comment progresser vers l’égalité ? ».Initiée dans le cadre du projet « Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc 2020-2023 », cette conférence connaitra la participation des parlementaires marocains, de leurs homologues de la sous-commission sur l’égalité de genre et de la commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées de l’APCE, des présidentes des instances féminines au sein des partis politiques représentés au parlement marocain, et des experts internationaux, indique lundi un communiqué de la chambre des représentants.

Les participants échangeront à cette occasion sur la nécessité et l’importance d’une participation accrue des femmes dans la vie politique et le renforcement de la représentativité féminine au sein des instances élues et dans les postes de décision.

Il est à noter, que depuis 2002, le Maroc a adopté des mesures législatives et incitatives qui ont permis une augmentation progressive des nombres des femmes au sein du Parlement et dans les instances élues au niveau local et régional, mais cela n’a pas encore permis la consécration du principe de la parité et de l’égalité des deux sexes au niveau des instances représentatives et dans les postes de décision, tel que stipulé par la Constitution du Royaume de 2011.

L’organisation de cette conférence marquera le lancement officiel du projet « Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Conseil de l’Europe, et qui vise à appuyer les deux chambres du Parlement marocain dans leurs efforts de renforcer leurs rôles, d’améliorer leurs performances et de s’ouvrir davantage aux citoyens.

Il s’articule autour de trois axes principaux qui consistent à supporter l’effort du Parlement marocain de conduire efficacement le suivi et l’évaluation, des politiques publiques du gouvernement, accompagner l’ouverture du Parlement vers les citoyens, la société civile et d’autres partenaires et de promouvoir efficacement la démocratie parlementaire au Maroc, et soutenir la diplomatie parlementaire du Maroc ainsi que de renforcer le dialogue interparlementaire entre le  Parlement marocain et ses homologues des pays voisins et les Etats membres du Conseil de l’Europe.

Ce projet est mis en œuvre dans le respect des priorités de coopération et les besoins spécifiques du Maroc, définis conjointement par le Conseil de l’Europe et les autorités marocaines dans le cadre du Partenariat de voisinage avec le Maroc 2018-2021.

L’AFD octroie 150 millions d’euros pour soutenir la nouvelle stratégie agricole du Maroc

Le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».Ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD. 

« L’Agriculture irrigue historiquement notre coopération bilatérale. Je me félicite de ce nouveau financement de l’AFD qui contribuera à régénérer notre partenariat, en mettant au centre de ses finalités la stimulation de l’entreprenariat rural, la mobilisation des acteurs locaux et la préservation des équilibres écologiques », a souligné l’ambassadrice de France au Maroc, Mme Hélène Le Gal, citée par le communiqué. 

Contribuant de 12% à 14% du produit intérieur brut sur les dix dernières années, l’agriculture constitue un secteur stratégique pour le développement socio-économique du Maroc et reste le principal pourvoyeur d’emplois du pays, avec une contribution de 38% à l’emploi au niveau national, qui s’élève à plus de 70% en zone rurale. Pour autant, ces territoires ruraux concentrent la grande majorité des habitants vivant sous le seuil de pauvreté.

De son côté, le Directeur de l’AFD à Rabat a relevé que « le secteur agricole, à l’interface d’enjeux économiques, sociaux et environnementaux, sera au Maroc un secteur clé de la relance de la croissance économique et de la résilience sociale des territoires ruraux, compte tenu de ses effets redistributifs de revenus élevés et du potentiel entrepreneurial notamment à l’aval des chaînes de valeur ».

Le programme vise à rendre les territoires ruraux plus attractif pour les jeunes générations et plus rémunérateurs pour les petits agriculteurs en finançant d’une part, la modernisation des infrastructures de transformation et de commercialisation à l’aval des filières de de production (marchés de gros, abattoirs, souk ruraux) et d’autre part, le renforcement du capital humain. 

Il cible la capacitation des jeunes et des femmes en zone rurale pour qu’ils développent leurs propres entreprises ou coopératives de services dans le secteur agricole et para-agricole. Marketing des produits du terroir, maintenance des exploitations et des équipements agricoles, services numériques, conseil en gestion: les gisements d’emploi sont là. 

« Il s’agira ainsi de développer les dispositifs de formation, d’apprentissage et de conseil au bénéfice des jeunes hommes et femmes qui désirent créer et consolider leurs exploitations ou leurs entreprises dans le secteur. In fine, jusqu’à 100.000 jeunes seront accompagnés à monter et développer leurs projets entrepreneuriaux », a précisé Maëlis Borghese, Responsable des programmes agriculture, développement rural et biodiversité de l’AFD à Rabat.

A travers le financement de projets de conversion des exploitations familiale vers l’agroécologie et/ou l’agriculture biologique, le programme participera à améliorer la gestion des milieux et des ressources naturelles que sont les sols et l’eau. Un total de 12.000 producteurs et productrices bénéficiera d’appuis pour développer des pratiques agricoles climato-intelligentes et plus de 8.000 hectares seront convertis en agriculture biologique ou agro-écologique.

L’approche proposée met l’accent sur l’appropriation de la nouvelle stratégie agricole nationale par les acteurs locaux, au niveau régional et provincial, pour que sa déclinaison soit adaptée aux besoins spécifiques des territoires. Le programme se déploie ainsi à la fois à l’échelle nationale et dans trois grandes régions agricoles (l’Oriental, Fès-Meknès, et le Souss-Massa). Ce sont les services déconcentrés du ministère de l’Agriculture, en concertation avec l’ensemble des acteurs de ces territoires qui piloteront le programme des actions éligibles au financement de l’AFD et de l’Union européenne (UE) dans ces 3 régions.

Ce projet illustre aussi la forte cohésion des bailleurs internationaux au Maroc autour des priorités sociales et environnementales de la stratégie « Génération Green ». Il s’est construit en articulation étroite entre l’AFD, l’UE et la Banque mondiale. La Banque cofinance la composante nationale du programme à hauteur de 250 millions de dollars et l’UE soutiendra les actions les plus innovantes et l’assistance technique dans les 3 régions cibles à travers une subvention déléguée à l’AFD de 20 millions d’euros.

Gabon: L’AMEU lance la 3ème caravane médico-chirurgicale sur les pathologies d’Endo-urologie

L’Association marocaine d’endo-urologie (AMEU) a lancé, dimanche à Libreville, la 3ème caravane médico-chirurgicale Sud-Sud sur les pathologies d’Endo-urologie, vaporisation de la prostate et chirurgie de la dysfonction érectile.Initiée en collaboration avec le ministère gabonais de la santé, cette caravane, la 3ème du genre en terre gabonaise, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de rapprochement des services médicaux et de la population, notamment des catégories démunies en vue de les faire bénéficier de nouvelles techniques en urologie.

Ouverte à tout patient souffrant, enfants, femmes, hommes, personnes âgées, cette caravane qui se poursuit jusqu’au 15 juillet, permettra la pratique des opérations chirurgicales de résection transurétrale de la prostate, via la technique bipolaire et vaporisation, ainsi que la fragmentation et élimination du calcul vésical par laser.

L’objectif de cette opération est de ramener des technologies nouvelles en matière d’urologie au niveau du Gabon notamment la chirurgie mini-invasive, sachant que cette caravane servira de cadre de partage de savoir faire, d’échange d’expériences et de formation continue aux urologues locaux.

Outre le volet intervention purement médicale, cette caravane sera marquée par l’organisation de conférences portant sur les nouveautés et innovation en matière d’urologie, l’utilisation des plantes médicinales notamment le cannabis et ses vertus thérapeutique et la plante de l’Iboga et la possibilité de la planter au Maroc tout en sachant qui cette plante existe qu’au Gabon.

L’organisation de cette 3ème édition est un exemple de la coopération Sud-Sud.

Créée en 2012, l’Association Marocaine d’Endo-Urologie (AMEU) est gérée par des urologues marocains et internationaux en plus des urologues stagiaires.

Présidée par Rabii Redouane, Professeur d’urologie, l’AMEU joue un rôle important dans le domaine scientifique. Au diapason de l’évolution de toutes les pratiques d’urologie dans le monde, l’Association s’impose en tant que leader de l’innovation des nouvelles techniques et de leur introduction au Maroc.

L’AMEU organise souvent des caravanes médico-chirurgicales au profit des personnes démunies ainsi que des campagnes de sensibilisation au don d’organes, à la prévention de la lithiase urinaire et des maladies sexuellement transmissibles.

Economie, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du recours au Partenariat-public-privé, le champ politique national, la production locale du vaccin contre la Covid-19 et la Coupe de la CAF remportée par le Raja de Casablanca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du recours au Partenariat public-privé (PPP), écrit que les collectivités locales sont rattrapées par la grande vague des PPP, une formule qui a fait ses preuves depuis des années dans différents secteurs d’activités et pour de nombreux projets d’infrastructure d’envergure.

Pour le quotidien, l’enjeu n’est pas simplement d’attirer les capitaux du privé, mais aussi ses compétences et idéalement en contournant les difficultés classiques des montages publics, les retards de livraison ou les défauts sur la qualité. Toutefois, le système « ne peut s’affranchir de garde-fous pour garantir son efficacité et prévenir les dérives », relève-t-il, estimant nécessaire que le choix du PPP soit « motivé » et que l’évaluation de cette formule soit prise en compte afin de « s’enrichir de croisement entre les coûts économiques des projets en formule PPP ou en maîtrise d’ouvrage publique classique ».

Evoquant le champ politique national, +Al Bayane+ écrit qu’une partie non négligeable de candidats qui se présentent aux élections sont plus guidés par leurs intérêts particuliers que par l’intérêt général, alors que les compétences intègres du pays désertent cette compétition après y avoir pris part.

Face à cette situation, le journal recommande de chercher les compétences dans le répertoire des cadres marocains dont les différents types de formations intellectuelles, académiques et techniques constituent une plateforme idéale pour l’encadrement politique organique. Il est grand temps que cette intelligentsia (ingénieurs, médecins, chirurgiens, esthéticiens, universitaires, entrepreneurs, avocats…), munie de civisme et de probité, s’assume et recouvre la chaise qu’elle a boudée, pendant des décennies, au profit des inciviques, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué la signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la Chine pour la production locale du vaccin contre la Covid-19 et autres vaccins. « De toute évidence, ce projet structurant et novateur, s’inscrit dans le cadre de la volonté de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc », souligne la CEN-SAD dans un communiqué, cité par la publication.

Cette initiative royale, relève la CEN-SAD, va de pair avec les dispositions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine par lequel le continent africain dispose désormais d’un pôle d’excellence en biotechnologies à même de lui préserver son indépendance médico-technologique face aux risques sanitaires actuels ainsi qu’aux pandémies émergentes.

Au volet sportif, +Libération+ écrit que le Raja de Casablanca a réussi, samedi au stade de l’Amitié à Cotonou, à remporter pour la troisième fois de leur histoire, la Coupe de la Confédération CAF, et ce après avoir surclassé l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie par 2 à 1.

Une victoire tant attendue par toutes les composantes du club rajaoui qui restait sur une série de contre-performances sur le plan national, ce qui avait donné lieu à un climat tendu dans la demeure à la veille de cette finale, estime le journal.

Pour le contingent dépêché, auquel manquait surtout le capitaine Mohcine Moutawalli, écarté pour des raisons disciplinaires, la mission était des plus claires : secouer le cocotier et regagner le bercail avec le trophée continental.

La coupe remportée, le Raja a regagné aussitôt Casablanca qui a vécu des scènes de liesse et de fête, sachant que des supporteurs s’étaient déplacés aux premières heures de dimanche pour accueillir la délégation rajaouie, heureuse d’avoir fait le job et d’avoir garni le palmarès du club par une neuvième étoile africaine, fait savoir le quotidien.

Coupe de la CAF : Le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, samedi au téléphone avec le président du Raja de Casablanca, Rachid Andaloussi, et l’entraîneur de l’équipe, le Tunisien Lassaad Chabbi, leur exprimant ses vives félicitations suite à la consécration du Raja en finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2021).Lors de cet entretien téléphonique, qui a eu lieu à l’issue du match tenu samedi soir au stade de l’Amitié à Cotonou (Bénin) contre l’équipe algérienne de la Jeunesse sportive de Kabylie, le Souverain a chargé le président et l’entraîneur de transmettre Ses félicitations aux joueurs, au staff et aux supporters de l’équipe du Raja pour cet important triomphe, motif de fierté pour l’ensemble du public sportif et tout le peuple marocain.

Pour rappel, le Raja de Casablanca a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s’imposant, samedi à Cotonou (Bénin), face l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) sur le score de 2 buts à 1.

Les buts du Raja ont été inscrits par Sofiane Rahimi (5è) et Ben Malongo (14è), alors que Zakaria Boulahia a réduit le score pour le club algérien (46è).

Il s’agit du troisième titre remporté par les Rajaouis dans cette compétition, après leur sacre en 2003 et 2018, aux dépens, respectivement, de Coton Sport du Cameroun et Vita Club de la RD Congo.

Coupe de la CAF: Le Raja de Casablanca s’adjuge le titre

Le Raja de Casablanca a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s’imposant, samedi à Cotonou (Bénin), face l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) sur le score de 2 buts à 1.Les buts du Raja ont été inscrits par Sofiane Rahimi (5è) et Ben Malongo (14è), alors que Zakaria Boulahia a réduit le score pour le club algérien (46è).

Il s’agit du troisième titre remporté par les Rajaouis dans cette compétition, après leur sacre en 2003 et 2018, aux dépens, respectivement, de Coton Sport du Cameroun et Vita Club de la RD Congo.

Lors de cette rencontre, la première entre le Raja Casablanca et la JS Kabylie en Coupe de la CAF, les Rajaouis sont vite entrés dans le vif du sujet assommant une équipe algérienne qui ne savait pas à quel Saint se vouer.

Dès la 5è minute, Sofiane Rahimi profite d’une passe lumineuse de Omar El Arjoune pour mettre le cuir au fond des filets. L’arbitre de la rencontre, le Sud-africain Victor Gomes annule le but dans un premier temps pour hors-jeu, avant de le valider après consultation de la VAR.

A la 14è minute, Ben Malango, à la réception d’une passe latérale du jeune Oussama Soukhane, a réussi à inscrire le deuxième but du Raja d’une puissante frappe à ras de terre du pied gauche qui n’a laissé aucune chance au gardien de but algérien.

De retour des vestiaires, les Algériens ont mené un autre style de jeu plus agressif dans la perspective de revenir au score. Et déjà à la 46è minute, Zakaria Boulahia, profitant d’un relâchement de la défense rajaouie, est parvenu à réduire le score.

La tâche du club casablancais est devenue plus ardue, après l’expulsion du défenseur Omar El Arjoune à la 63è minute du jeu. Mais, les multiples occasions de la JS Kabylie n’ont pas été concrétisées.

Le Raja de Casablanca remporte donc le sacre succédant ainsi au palmarès de cette compétition à la Renaissance de Berkane, championne de l’édition 2020.

Santé, économie et politique meublent les quotidiens et hebdomadaires marocains

La production des vaccins au Maroc, la campagne de vaccination, la consolidation du tissu productif local et les enjeux des prochaines élections, prévues en septembre prochain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+, qui revient sur la production des vaccins au Maroc, dont le vaccin anti-covid-19, écrit que la démarche du Royaume, sous l’impulsion directe du Souverain, « est si importante et exemplaire », initiant, à travers les partenariats signés, une coopération Sud-Sud et Nord-Sud qui avait disparu du devant de la scène mondiale depuis plusieurs années.

Elle matérialise également la “grande qualité” des liens qui unissent depuis plusieurs années le Maroc et la Chine Populaire à travers des projets structurants, comme la Cité Mohammed VI près de Tanger, et la fourniture assidue, depuis février dernier, de millions de doses du vaccin Sinopharm permettant à notre pays de mettre en oeuvre une campagne vaccinale considérée comme parmi “les plus réussies” à l’échelle internationale, ajoute l’hebdomadaire.

+Le Matin+ rapporte que la campagne nationale de vaccination élargie aux personnes âgées entre 35 et 39 ans. Cette campagne, qui en est à sa 23e semaine consécutive, se poursuit à une cadence soutenue après que les autorités sanitaires ont reçu, en début de semaine, de nouvelles cargaisons du vaccin chinois Sinopharm.

Aux fins de la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de vaccination, les rendez-vous ont été étendus à la journée de dimanche, à la faveur de la mobilisation de cadres médicaux civils et militaires, tout en donnant une nouvelle opportunité aux citoyens âgés de plus de 40 ans de se faire vacciner.

À ce jour, le nombre de primo-vaccinés dans le Royaume est de 10.349.861, tandis que celui des personnes complètement vaccinées (1re et 2e doses) s’élève à 9.220.292, rappelle le quotidien.

+Finances News Hebdo+, qui aborde la consolidation du tissu productif local, écrit qu’aujourd’hui, consolider le tissu productif local “reste un impératif, ou plutôt un enjeu de développement majeur”, d’où l’ambition des pouvoirs publics de faire passer à 100 milliards DH le montant des exportations, pour produire l’équivalent de 83 milliards DH au Maroc.

C’est un challenge à relever, surtout que cette crise a révélé la vulnérabilité du capitalisme contemporain, relève la publication, soulignant que la décision du Royaume de fabriquer des vaccins s’inscrit dans cette veine.

+Challenge+, qui s’attarde sur les prochaines élections, écrit que ces élections prévues en septembre ne sont pas une simple compétition entre les partis, mais revêtent une importance capitale pour la construction démocratique.

L’enjeu réel c’est le taux de participation: s’il s’effondre, il faudra se poser la question de savoir si les Marocains sont attachés un tant soit peu à la démocratie représentative, relève le journal.

L’enjeu étant très fort, il appelle les partis politiques à bien concocter des projets susceptibles de convaincre les Marocains de venir aux bureaux de vote, mettant en garde contre la présentation de candidats accusés de détournement ou condamnés en première instance.

 Les présidents des parlements africains réclament la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid

Les présidents des parlements africains, réunis vendredi à Rabat, ont pointé du doigt la persistance des pays riches et des laboratoires mondiaux produisant les vaccins contre la pandémie de la Covid-19 à soumettre ces vaccins à la logique du marché et aux règles des brevets et de la propriété intellectuelle et industrielle, à un moment où la crise sanitaire frappe de plein fouet le monde entier. Pour eux, la menace du coronavirus durera tant que les vaccins ne sont pas généralisés et mis à la disposition de tous les peuples de la terre.Les responsables africains voient en l’appel du président américain de suspendre l’applicabilité des brevets relatifs au vaccin contre la Covid-19 une lueur d’espoir, surtout que Joe Biden a réclamé l’activation urgente de cette initiative, compte tenu de la propagation rapide de l’épidémie. 

Ils ont profité de leur rencontre à Rabat pour appeler les grandes puissances industrielles et les laboratoires internationaux à mettre fin à la pratique des brevets pour les vaccins anti-Covid-19, afin de permettre à tous les peuples de la terre, y compris les peuples africains, de se procurer le vaccin et de le produire localement en vertu des principes du droit à la vie, à la santé et celui de l’accès aux médicaments pour tous.

La vaccination de tous les peuples ne saurait se faire que si le transfert de technologie pour la fabrication de vaccins est facilité. L’idée est de permettre à chaque pays de s’autonomiser dans le cadre de partenariats internationaux et locaux impliquant les secteurs public et privé. 

Maroc : Une croissance stable avant la pandémie (rapport)

L’économie marocaine aurait connu une croissance relativement stable ces dernières années. C’est ce qui ressort en tout cas d’un rapport sur le bilan de l’action gouvernementale 2017-2021. Le document indique que «le taux de croissance ne dépend plus beaucoup de la volatilité de l’activité agricole qui a été impactée par la sécheresse pendant des années, particulièrement en 2019, ce qui témoigne du développement qu’ont connu plusieurs secteurs productifs notamment l’automobile et l’aéronautique qui ont contribué à la stabilisation de la croissance économique».Le rapport se veut très optimiste sur la reprise. Après une contraction prévue de 6,3% en 2020, sous l’effet de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, l’économie marocaine devrait croitre de 5,3% au titre de 2021, a précisé le document, notant que l’impact de la crise sanitaire sur la performance économique du Maroc est relativement limité, en comparaison avec d’autres pays de la région.

Toutefois, poursuit la même source, la conjoncture liée à la pandémie de Covid-19 a entrainé une augmentation remarquable du niveau de l’endettement du Trésor.

Par ailleurs, le document fait savoir que le gouvernement a pu limiter le déficit budgétaire, en moyenne à -3,63% du Produit intérieur brut (PIB), durant la période 2017-2019, contre -4,68 % entre 2013 et 2016 en dépit des efforts d’investissements déployés ces dernières années, et de l’impossibilité de réduire la plupart des dépenses du budget.

Covid-19: le Maroc élargit la vaccination aux 35-39 ans

Le ministère de la Santé a annoncé, ce vendredi, que l’opération de vaccination anti-​Covid a été élargie pour englober les citoyens âgés entre 35 et 39 ans.Dans un communiqué, le ministère affirme que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, appelant tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure en vue de progresser vers l’immunité collective, en envoyant un SMS au numéro gratuit 17 17 ou en consultant le site liqahcorona.ma pour connaître la date et le lieu de vaccination.

Le département insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-Covid 19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus au Maroc.

À ce jour, le nombre de primo-vaccinés dans le Royaume est de 10.349.861, tandis que celui des personnes complètement vaccinées (1ère et 2ème doses) s’élève à 9.220.292.

Législatif et santé dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets avec un accent particulier sur l’activité parlementaire et le rapport de la mission d’information sur la Direction du médicament et de la pharmacie.Revenant sur l’activité parlementaire, +L’Economiste+ écrit qu’en l’espace d’une dizaine de jours, les parlementaires ont adopté une quantité importante de projets de loi que le gouvernement veut faire passer avant la fin de son mandat, y voyant une « précipitation législative », qui « impactera négativement la qualité du travail fini ».

La publication souligne que les parlementaires ont approuvé des textes du gouvernement, sans y apporter la valeur ajoutée du législateur, ce qui risque, selon lui, de « produire des lois cocottes-minute qu’il faudra amender immédiatement après ». Habituellement, les députés organisaient des journées d’études pour approfondir l’analyse et proposer des amendements destinés à enrichir les textes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le rapport de la mission d’information sur la Direction du Médicament et de la Pharmacie, écrit que cette mission a épinglé de « nombreuses lacunes d’ordre organisationnel et financier », dont des irrégularités au niveau des procédures d’enregistrement des produits et dispositifs médicaux, des avantages accordés aux opérateurs étrangers au détriment des fournisseurs locaux, ainsi que des lenteurs bureaucratiques, entre autres.

Toutefois, ce bilan présenté par les membres de la mission à la Chambre des représentants est porteur de plusieurs leçons, dont l’impératif de mettre en place une véritable politique nationale du médicament et la nécessité d’instaurer un « gendarme » indépendant pour avoir un cadre favorable à la protection des producteurs, des fournisseurs et des distributeurs locaux, note le journal.

La dernière leçon concerne la simplification des procédures administratives pour les professionnels, en commençant déjà par ceux locaux, surtout que la pandémie a rendu claires les vertus de la souveraineté sanitaire, ajoute-t-il.

Dans le même sillage, +Libération+ écrit : « Système informatique opaque, dépendance à l’égard de certaines sociétés pharmaceutiques, prix des médicaments élevés, ruptures d’approvisionnement en médicaments, difficultés en matière d’inspection et de contrôle,… telle est la situation du secteur  des médicaments et de la pharmacie décrite par les membres de la mission exploratoire temporaire à propos de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) au sein du ministère de la Santé, qui ont présenté un rapport, sur la situation financière et administrative de la DMP et ses rapports avec les firmes pharmaceutiques ainsi que son respect des dispositions de la loi formant Code du médicament et de la pharmacie ».

Selon ce document, la situation du secteur n’a pas évolué depuis la mission parlementaire exploratoire de 2015. Plusieurs recommandations et propositions de cette mission sont restées lettre morte six ans après.  C’est le cas de l’encouragement de l’industrie nationale en médicament qui répond aujourd’hui à seulement 51% des besoins nationaux alors qu’elle était censée couvrir, selon les recommandations de 2015, 80% de ces besoins, relève le journal.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc a réussi à décrocher la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer (UIC).

Le Royaume a été élu en la personne de Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), lors de la 98e Assemblée Générale de l’organisme ferroviaire mondial, tenue à distance ce jeudi. Le Maroc sera engagé pour un mandat qui courra jusqu’à fin 2023, ceci outre sa présidence de l’UIC-Région Afrique.

Pour l’ONCF, cette élection constitue une reconnaissance du renouveau du secteur ferroviaire marocain et de son leadership arabo-africain, indique un communiqué de l’ONCF, cité par le quotidien.

Rabat et Amsterdam signent un plan d’action couvrant plusieurs domaines de coopération

Le ministère marocain des Affaires étrangères et son homologue des Pays-Bas ont signé, jeudi un Plan d’action conjoint couvrant une multitude de domaines de coopération.Selon un communiqué conjoint, a conclusion de ce Plan d’action intervient dans un contexte de relance post-pandémique, où les deux pays ont marqué l’importance de renforcer le dialogue politique afin de couvrir tous les domaines et les sujets liés aux relations bilatérales entre les pays, et définir de nouveaux axes novateurs de coopération et de nouvelles chaines de valeurs pour consolider davantage le partenariat qui les lie ensemble.

Ce plan d’action vise, notamment, à conforter l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations bilatérales, à  confirmer le respect de la souveraineté et les institutions de chacun et à souligner les règles de partenariat sur la base du respect des intérêts mutuels de nos deux pays.

A ce titre, les deux parties ont décidé de garantir la transparence du financement bilatéral et acceptent de tenir un dialogue permanent pour faciliter un partage régulier des informations avant le financement des ONG, tout en respectant les cadres juridiques de chacun des deux pays.

L’objectif fondamental escompté est celui de consolider les relations entre les deux pays sur des bases saines et solides, mais également de leur donner une impulsion à la hauteur des ambitions des deux pays et au grand potentiel qu’elle recèle, aussi bien au niveau bilatéral que dans le cadre de la coopération Maroc-Pays Bas-UE, ou celle triangulaire envers l’Afrique.

Au niveau politique, les deux parties expriment leur désir et leur engagement mutuels de continuer à développer, dans le cadre d’une coopération étroite et dans un esprit d’amitié, de respect mutuels et dans la considération de leurs intérêts communs, tant dans le domaine bilatéral que dans les enceintes multilatérales.

Les deux parties ont convenu de poursuivre leur coordination pour le renforcement du Partenariat Stratégique entre le Maroc et l’Union Européenne, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration conjointe UE-Maroc de juin 2019.

Elles s’engagent à poursuivre leur coopération dans les domaines de la sécurité, de la justice et de la police.

Au niveau économique, les deux parties ont convenu d’engager une réflexion pour instaurer un mécanisme novateur de discussions stratégiques concernant la coopération économique et commerciale pour encourager et stimuler les investissements et les échanges commerciaux entre les deux pays.

Concernant la lutte contre le changement climatique, les deux parties ont convenu d’encourager la coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’eau (y compris la réutilisation des eaux usées) et de l’énergie durable.

Dans le domaine de la migration, les deux parties se sont engagées à renforcer leur coopération en la matière, notamment à travers l’établissement d’un comité mixte de coopération dans ce domaine.

Les deux parties s’emploient à fédérer la communauté marocaine établie aux Pays-Bas et la communauté néerlandaise installée au Maroc pour en faire un levier en faveur du renforcement de la coopération et du rapprochement culturels.

Au niveau culturel, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération universitaire entre les deux pays, notamment à travers la promotion des visites d’études mutuelles et des programmes d’enseignement.

Le Maroc élu à la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer

Le Maroc a été élu jeudi, en la personne du Directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie, à la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) et ce, en plus de sa présidence de l’UIC – Région Afrique, a annoncé un communiqué de l’ONCF.Cette élection, pour un mandat allant jusqu’à fin 2023, est intervenue lors de la 98ème Assemblée générale de l’UIC, tenue à distance. Elle constitue une « reconnaissance du renouveau du secteur ferroviaire marocain et de son leadership arabo-africain », indique l’Office.

L’élection à l’unanimité du Royaume, lors de cette rencontre statutaire réunissant plus de 180 hauts responsables de réseaux ferrés à travers le monde, au niveau de l’instance suprême de gouvernance de cet organisme international, représente une première au niveau arabo-africain.

Elle intervient au regard du leadership du Maroc dans ce secteur, matérialisé par son engagement et sa mobilisation permanents et intenses au service de la mobilité durable, ajoute-t-on de même source.

L’ONCF cite à ce titre le tournant majeur du secteur ferroviaire national, « ayant marqué un réel renouveau grâce aux projets structurants réalisés dans le cadre de la politique des grands chantiers insufflée par le Souverain ».

Ces projets se sont notamment traduits par un saut qualitatif remarquable de la mobilité des voyageurs et marchandises, ainsi que par un repositionnement privilégié international et continental en termes de compétitivité et de qualité en tant que réseau viable à l’image d’un pays émergent, souligne l’ONCF.

Autres facteurs ayant conduit à cette reconnaissance mondiale inédite étant les efforts consentis par le pays, en assurant depuis 2010 la présidence de la Région Afrique de cet organisme et qui ont conduit à faire fédérer les réseaux africains autour d’un projet commun, soutenu par des actions structurantes et novatrices, relève l’Office, notant que le bilan est en effet éloquent : elles ont permis de gagner en termes de notoriété, de reconnaissance, d’implication dans les grands projets régionaux et continentaux ainsi d’un positionnement privilégié auprès des institutions gouvernementales et régionales concernées (Union Africaine, NEPAD, Communautés économiques régionales, bailleurs de fonds).

Cette place de l’ONCF dans les instances ferroviaires internationales et régionales « est en droite ligne avec la politique tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de rayonnement de notre pays dans l’échiquier mondial et de renforcement de la coopération Sud-Sud qui constitue l’un des leviers de taille arrêté dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement de notre pays », selon le communiqué.

Composée de plus de 200 membres regroupant l’ensemble des opérateurs et exploitants ferroviaires à travers le monde, l’UIC constitue l’unique organe de production, de standardisation, d’unification des référentiels, de définition des normes techniques et d’exploitation optimale et sécuritaire du système ferroviaire, ainsi que de recherche et développement y afférent, conclut la source.

Economie et politique se partagent la Une des quotidiens marocains

Les défis posés par les réformes engagées au Maroc, la reprise de l’économie nationale, les consultations politiques Maroc-Israël et l’Expo Dubai-2020, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les défis « juridico-législatifs » posés par les réformes engagées au Maroc, souligne l’impératif d’éliminer toutes les « anomalies juridiques » qui peuvent demain constituer des sources de « blocage » aux réformes importantes menées par le Royaume.

En plus de leur caractère structurant et de leur complexité, les nombreuses réformes « lourdes », déjà lancées ou qui seront entreprises incessamment dans des secteurs et domaines névralgiques, « posent à l’administration et à l’État de manière générale un grand défi d’ordre juridico-législatif », estime le journal.

+L’Economiste+, qui évoque la relance de l’économie nationale, relève « un air de bonne reprise » dans l’atmosphère.

Après une grosse période de réanimation, les machines refonctionnent, une hausse de 7,2% du PIB est prévue au troisième trimestre, et le nec plus ultra, la production de vaccin anti Covid bientôt lancée, note l’éditorialiste.

Cette reprise n’est pas le fruit du hasard : le Maroc a su gérer la crise épidémique de covid-19 en obtenant des résultats satisfaisants, grâce à « plusieurs décisions judicieuses » qu’il a prises, constate-t-il.

+Le Matin+ rapporte que l’ambassadeur, Directeur général des Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères, Fouad Yazourh, a eu, mercredi à Rabat, un entretien avec le Directeur général du ministère israélien des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, en visite de travail au Maroc à la tête d’une délégation de son pays.

Lors de cet entretien, les deux responsables ont procédé à un état des lieux des relations bilatérales et examiné les moyens de donner du contenu à cette coopération dans les domaines politique, économique, culturel et humain et ce, conformément à l’accord trilatéral Maroc-USA-Israël, signé en décembre 2020, fait savoir le quotidien.

+Bayane Al Yaoum, cite une déclaration de la Commissaire Générale de la Section marocaine, Nadia Fettah Alaoui, qui a affirmé que l’Expo 2020 Dubaï constitue une opportunité unique de créer un temps fort d’expression pour le Royaume sur la scène internationale et de promotion des talents marocains.

Selon elle, cette exposition sera l’un des premiers rassemblements d’envergure mondiale depuis l’apparition de la pandémie, estimant qu’il s’agit d’une raison de plus pour le Maroc pour être présent parmi les 190 pays participants, pour partager sa vision ambitieuse d’un avenir durable, et apporter sa contribution aux efforts et à la collaboration mondiale pour une relance économique post-Covid.

JO-Tokyo : Maroc représenté par 48 athlètes dans 18 disciplines

Le Maroc sera représenté aux Jeux Olympiques de Tokyo-2020, prévus du 23 juillet au 8 août, par 48 athlètes dans 18 disciplines, annonce mercredi le Comité national olympique marocain (CNOM).Ainsi, l’athlétisme s’est accaparé la part du lion de cette liste avec 15 athlètes (13 messieurs, 2 dames). Quant à l’Aviron, il sera représenté par Fraincart Sarah (Avrion-Skiff), alors que sept pugilistes (4 messieurs, 3 dames) disputeront les compétitions de boxe.

Dans le Canoë Kayak, Jodar Célia et Soudi Mathis (Canoë Slalom) seront de la partie, tandis que le Cyclisme, l’Escrime, le Golf et l’Haltérophilie seront défendus respectivement par El Kouraji Mohceine (Cyclisme sur route), El Kord Hossam (Escrime épée), Maha Haddioui et Moum Abderrahime (-73 Kg).

Le Judo sera représenté par Asmaa Niang (-70 Kg) et Iraoui Soumiya (-52 Kg), alors que Sadini Ibtissam (-61 Kg) disputera les compétitions du Karaté.

La Lutte, le Surf, le Tir sportif et le Triathlon, seront représentés, quant à eux, respectivement par Ayt Okrame Zied (Lutte gréco-romaine -77 Kg), Boukhiame Ramzi, Marirhi Ibtissam (Tir Skeet) et Essadiqi Mehdi.

Monteront leurs chevaux pour le compte des sports équestres Ouddar Abdelkebir (Saut d’Obstacles), Ali Al Ahrach (Saut d’obstacles), Samy Colman (Saut d’obstacles), Boukaa El Ghali (Saut d’obstacles) et Yassine Rahmouni (Dressage).

La Natation sera défendue par Boutouil Samy (100m nage libre) et Khiyara Lina (200m nage libre), tandis que Taekwondo sera représenté par El Bouchti Oumaima (-49 Kg), Laaraj Nada (-57 Kg) et Mahboubi Achraf (-80 Kg). Enfin, le Beach Volley sera représenté par El Graoui Zouhir et Abicha Mohamed.

Le Maroc a participé pour la première fois aux Jeux Olympiques en 1960 où il avait remporté sa première médaille d’argent par feu Abdeslam Radi au Marathon.

Les athlètes marocains ont remporté un total de vingt-trois médailles, dix-neuf en athlétisme et quatre en boxe. Le champion d’athlétisme Hicham El Guerrouj avec deux médailles d’or et une d’argent, et Saïd Aouita avec une d’or et une d’argent, sont les deux multiples médaillés du Maroc.

Les enjeux de la fabrication du vaccin anti-Covid-19 commentés par la presse marocaine

Les enjeux de la fabrication au Maroc du vaccin anti-covid-19 est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume assoit « progressivement » et « sûrement » son statut de plateforme industrielle performante en puissance et de tête de pont pour la région et pour le continent africain.

En annonçant les grands projets pour la fabrication de vaccins, il passe à l’exécution de la nouvelle ligne directrice dictée par la conjoncture sanitaire, en l’occurrence l’encouragement du «made in Morocco», souligne le journal.

Cette annonce confirme également la ferme détermination du Maroc à s’affranchir de plus en plus de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour ce qui est des denrées et produits vitaux, dont les vaccins, ajoute-t-il.

+L’Economiste+ écrit que le Maroc signe un coup de maître en lançant sa propre production de vaccin anti Covid.

Pour la publication, le Royaume bouscule quelques idées arrêtées, à savoir que les ambitions sur ce sujet seraient hors de portée dès lors que l’on quitte le cercle fermé des nations vedettes, soulignant que le pays a montré finalement que le handicap n’était pas structurel.

+L’Opinion+ estime, quant à lui, que le Maroc s’apprête ainsi à rentrer par la grande porte dans le club sélect des pays producteurs de vaccins, avec la fabrication programmée de 5 millions de doses de Sinopharm par mois à court terme.

Cette opération devrait mobiliser une enveloppe globale de 500 millions de dollars et devrait consacrer le Royaume comme plateforme biotechnologique de premier plan au niveau régional, relève la publication.

+Assabah+ revient ainsi sur la cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI à Fès, et au cours de laquelle il a été procédé à la signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid 19 et autres vaccins.

 

Selon le quotidien, ce projet va permettre au Maroc de se doter de capacités industrielles et biotechnologiques qui lui permettront de produire localement de nombreuses variétés de vaccins qui serviront non seulement à assurer son autosuffisance en la matière, mais également à fournir en vaccins de nombreux marchés, particulièrement ceux du continent africain. « Souveraineté sanitaire » et « fabrication au service de l’Afrique » sont le principal soubassment de ces pas de géant que le Maroc est en train de franchir, explique-t-il.

Pour sa part, +Al Ahdath Al Maghribia+ estime qu’en mettant sur la table un budget colossal de 5 milliards de dirhams, pour produire mensuellement quelque 5 millions de vaccins, grâce à ses compétences scientifiques, le Maroc se crée ainsi une place parmi les grands de ce monde.

+Al Akhbar+, met l’accent sur la coopération exemplaire sino-marocaine qui a permis de sceller cett important partenariat.  Le journal rapporte en ce sens les propos du PDG du groupe Sinopharm, Liu Jingzhen, qui a précisé que la future production de vaccins au Maroc va permettre non seulement d’assurer la protection sanitaire au Maroc, mais aussi dans plusieurs autres pays à travers le monde.

Maroc-Mauritanie : Vers une institutionnalisation des relations parlementaires

Le président de la Chambre des Représentants au Maroc, Habib El Malki, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le président du bureau de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mauritanienne, Mohamed El Mostapha Mohamed Lemine Zeidane.Ces entretiens ont porté sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre les deux institutions législatives, indique un communiqué de l’institution législative marocaine.

Les relations fraternelles entre le Maroc et la Mauritanie reposent sur des bases solides fondées sur une histoire commune, ainsi que sur l’unité de la religion, de la langue et de la civilisation, a affirmé M. El Malki, ajoutant que les deux pays sont animés d’un désir sincère pour une coopération fructueuse.

La région a besoin d’un développement durable “qui ne peut être réalisé sans assurer la sécurité et la stabilité, sur la base de la préservation de l’intégrité territoriale des États », a souligné le Président de la Chambre des représentants, indiquant que le Souverain a mis en place une stratégie renouvelée pour la coopération Sud-Sud, ainsi que pour le partenariat notamment avec les pays africain.

Sur le plan parlementaire, M. El Malki a proposé une institutionnalisation des relations entre les deux institutions législatives, à travers la signature dans les plus brefs délais d’un mémorandum d’entente, exprimant, à cet égard, sa forte volonté de renforcer les liens de rapprochement et de coopération avec l’Assemblée nationale mauritanienne pour servir les intérêts communs des deux pays et de leurs peuples.

De son côté, le Président de la Commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale mauritanienne a expliqué que sa visite dans le Royaume, à la tête d’une délégation parlementaire, s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations de coopération entre les deux institutions législatives et le renforcement de l’échange bilatérale d’expériences et d’expertises, saluant la « renaissance développementale que connaît le Maroc dans divers domaines ».

Il a mis l’accent sur l’importance des investissements marocains en Afrique, appelant à davantage d’investissements marocains en Mauritanie et au renforcement des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

À cet égard, le responsable mauritanien a mis en avant les relations bilatérales « solides et historiques », soulignant l’impératif de « les préserver et de les renforcer davantage ».

Il a également mis l’accent sur l’importance de bénéficier de l’expérience marocaine dans le domaine de la formation des jeunes et dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, entre autres.

Ouverture à Rabat de l’exposition « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc »

L’exposition évènement « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc » s’est ouverte mardi au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat.Il s’agit d’une grande exposition qui retrace le voyage du peintre français à travers des tableaux, des dessins, des armes et des instruments de musique qu’il a rapportés de son voyage qui l’ont accompagné durant toute sa carrière d’artiste.

Delacroix (1798-1863) est considéré comme le premier ambassadeur de la lumière et des couleurs marocaine.

Cette exposition-événement permettra aux Marocains de découvrir l’histoire du peintre et de ce voyage qui apporte également une clé de lecture et de compréhension de cette époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Organisée en partenariat avec le musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », est une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

Dans une allocution de circonstance, le président de la FNM, Mehdi Qotbi, a indiqué que cette exposition permettra de découvrir Delacroix, « un peintre qui a apporté des couleurs et a révolutionné la scène artistique de son époque » et de revenir sur son voyage initiatique au Royaume, lequel apporte une clé de lecture et de compréhension d’une certaine époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Pour sa part, la directrice du musée national Eugène-Delacroix et co-commissaire de l’exposition, Claire Bessède, s’est félicitée du « regard d’expert » porté sur les œuvres de Delacroix, mettant en avant l’effet qu’a eu le Maroc sur le parcours artistique d’un peintre ayant marqué son époque.

« Pendant plus de 30 ans Eugène Delacroix va représenter le Maroc à travers ses tableaux qu’il a fait dans son atelier à Paris », a-t-elle indiqué, rappelant que le peintre se basait « sur ses dessins, sur ses objets, sur sa mémoire et sur ses souvenirs » pour donner vie à son voyage au Maroc.

« Delacroix est le premier artiste à être venu au Maroc », a-t-elle relevé, notant qu’à travers ses tableaux du Maroc, le peintre a créé « un univers pictural cohérent avec une qualité de couleurs et une modernité dans la touche qui va influencer des artistes comme Matisse ».

Tanger abrite un atelier de formation sur la lutte contre la traite humaine

La ville marocaine de Tanger abrite, mardi et mercredi, un atelier de formation et de sensibilisation sur la lutte contre la traite des êtres humains.Organisé à l’initiative de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger, le Conseil de l’Europe et la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, cet événement, tenu en présence notamment de représentants de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, d’universitaires et de chercheurs, a été marqué par la signature d’un mémorandum d’entente entre les parties organisatrices pour soutenir la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et coordonner les efforts en vue d’élargir la compréhension des aspects juridiques, sociaux et des droits de l’Homme de ce phénomène.

Selon le directeur des Affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Hicham Mellati, le Maroc, conscient de la gravité de ce fléau, a oeuvré, depuis des années, pour le renforcement de l’arsenal juridique national pour lutter contre le phénomène de la traite des êtres humains tant au niveau répressif que préventif, et initié la création de la Commission nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains, qui comprend des acteurs d’institutions officielles et de la société civile, en plus de la conclusion de plusieurs conventions internationales dans le domaine de la coopération judiciaire.

Il a, à cet égard, fait savoir que le Royaume s’est employé à renforcer les capacités des intervenants en matière de sensibilisation et de prévention de la traite des êtres humains, en tant que mécanismes essentiels pour lutter contre ce fléau, à appuyer la recherche scientifique pour analyser ce phénomène sous tous ses aspects, et à soutenir et protéger les victimes.

Pour sa part, le représentant du Conseil de l’Europe au Maroc, Michael Ingledow, a affirmé que le « partenariat distingué, large et durable » avec le Maroc dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains a été renforcé par l’implication des établissements universitaires, ce qui ouvre la voie au transfert l’expérience marocaine vers des horizons régionaux, et ce en droite ligne avec les efforts conjoints déployés pour lutter contre les violations des droits de l’Homme et préserver la dignité humaine.

De son côté, la coordinatrice de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes de la République démocratique du Congo, Cécile Rébeca Meta Kasanda, a indiqué que la coopération entre son pays et le Maroc reflète la volonté et l’ambition des deux pays de lutter contre ce fléau, notant que cette coopération constitue une opportunité précieuse pour son pays, qui se situe dans une zone géographique sensible, pour prendre connaissance des mesures pratiques et législatives adoptées par le Royaume pour renforcer l’arsenal juridique et développer les capacités des intervenants.

Au menu de cet atelier figure la présentation d’exposés thématiques sur la législation internationale et européenne pour lutter contre la traite des êtres humains et les crimes commis contre les migrants, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que des études comparatives sur les lois internationales et nationales, et la coopération internationale pour la prévention de la traite des êtres humains et la protection des victimes.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Le lancement du projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc, le variant Delta, l’accès au port de Casablanca et le secours apporté à plusieurs migrants subsahariens en Atlantique et en Méditerranée, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mardi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, lundi la cérémonie de lancement et de signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins.

Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté du Souverain de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc.

Il a pour objet la production dans notre pays du vaccin anti-Covid, ainsi que d’autres vaccins clés, de manière à promouvoir l’autosuffisance du Royaume et de faire du Maroc une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish », ajoute la publication, citant un communiqué du Cabinet royal.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho d’un post sur Facebook du Pr Azeddine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité scientifique, dans lequel il a estimé que le variant Delta deviendra dominant dans quelques semaines au Maroc.

Selon lui, cette situation était prévisible dans la mesure où le variant indien est 60% plus contagieux que le variant britannique qui est présent au Maroc depuis janvier 2020 et qui est actuellement le variant dominant.

L’expert a insisté sur l’accélération de la cadence de vaccination et le strict respect des gestes barrières par les citoyens pourront contrer la propagation de ce variant.

+L’Economiste+ fait savoir que l’accès au port de Casablanca est désormais sur rendez-vous. Trois jours après l’implémentation de la plateforme PortNet, la programmation a déjà atteint 600 conteneurs par jour sur une moyenne de 1.000 à 1.500 quotidiennement auparavant.

Outre la réduction des délais de livraison, la fluidification de la circulation dans le port, le nouveau dispositif permet aux opérateurs d’optimiser leur flotte et de réduire les risques de sinistralité, explique le quotidien.

+L’Opinion+ informe que des Garde-côtes de la Marine Royale en missions de patrouilles maritimes en Atlantique Nord et en Méditerranée ont porté assistance à plusieurs embarcations de fortunes et kayaks ayant à bord un total de 244 candidats à l’émigration irrégulière à majorité des subsahariens.

Certains d’entre eux, dans un état de santé très dégradé, ont reçu les soins nécessaires à bord des unités de la Marine Royale avant d’être ramenés aux différents ports du Royaume et remis à la Gendarmerie royale pour les procédures administratives d’usage, selon une source militaire, citée par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que l’économie nationale se serait redressée de 12,6% au deuxième trimestre 2021, en variation annuelle.

D’après le Haut-Commissariat au Plan (HCP), cette évolution aurait été favorisée par un accroissement de 19,3% de la valeur ajoutée agricole et un rebond de 11,7% de la valeur ajoutée non-agricole, attribuable, en partie, à l’effet de l’ajustement de base lié au confinement sanitaire durant le deuxième trimestre de 2020.

Les branches tertiaires auraient contribué pour 5,3 points à l’évolution du PIB, au lieu de -1,4 point un trimestre auparavant, portée par la bonne orientation des activités de commerce, de transport et de restauration, relève la même source.

Maroc : Lancement du projet de fabrication du vaccin anti-Covid19

Journée mémorable au Maroc. Le Royaume va se doter de capacités de fabrication du vaccin contre la Covid-19. A cet effet, des conventions ont été signées avec le groupe pharmaceutique chinois, Sinopharm, la compagnie suédoise Recipharm et la société de Thérapeutique marocaine Sothema pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19 propriété de la société Sinopharm.Le Roi Mohammed VI a présidé, lundi à Fès, la cérémonie de lancement et de signature de conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins, indique un communiqué du Cabinet royal.

Il s’agit d’un mémorandum relatif à la coopération pour le vaccin anti-Covid19 entre l’État marocain et le Groupe pharmaceutique national de Chine (Sinopharm), d’un autre mémorandum d’accord concernant l’établissement de capacités de fabrication de vaccins au Maroc entre l’État marocain et la société Recipharm, ainsi que d’un contrat de mise à disposition de l’État marocain des installations de remplissage aseptiques de la Société de Thérapeutique Marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19 propriété de la société Sinopharm.

Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté du Souverain de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc, souligne la même source.

Il a pour objet la production au Maroc du vaccin anti-Covid, ainsi que d’autres vaccins clés, de manière à promouvoir l’autosuffisance du Royaume et de faire du Maroc une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish ».

Fruit d’un partenariat public-privé, le projet vise à démarrer à court terme avec une capacité de production de 5 millions de doses de vaccin anti-Covid19 par mois, avant de démultiplier progressivement cette capacité à moyen terme. Il mobilisera un investissement global de l’ordre de 500 millions de dollars.

Avec le lancement de ce partenariat de grande envergure, qui s’inscrit dans le prolongement de l’entretien téléphonique du 31 août 2020 entre le Souverain marocain et le président Chinois Xi Jinping, le Maroc effectue un pas supplémentaire dans la concrétisation de la vision royale pour une gestion efficace et proactive de la crise pandémique et ses suites.

Tout en renforçant la souveraineté sanitaire du Royaume, le projet présenté devant le Souverain consacre le rayonnement international du Maroc et renforce sa vocation de pourvoyeur de sécurité sanitaire au sein de son environnement régional et continental, face aux risques sanitaires, aux dépendances extérieures et aux contingences politiques.

Au début de cette cérémonie, et après un mot introductif du ministre de la santé, Samir Machour, expert international en biotechnologie industrielle et actuellement vice-président de Samsung Biologics, a présenté le projet de mise en seringue et de fabrication au Maroc du vaccin anti-Covid et autres vaccins.

Par la suite, le PDG du groupe Sinopharm, Liu Jingzhen, est intervenu en distanciel depuis la Chine. Le Président Directeur Général de la Société Recipharm, Marc Funk, a également présenté le projet d’établissement de capacités de fabrication de vaccins au Maroc.

Economie, santé et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réforme du secteur public, la promotion des IDE, la situation épidémiologique et la qualité de la pastèque marocaine.+Le Matin+ Le Maroc s’apprête à lancer une réforme-choc de son secteur public. Le pays sera accompagné par la Banque mondiale dans ce chantier dont l’objectif est d’améliorer fortement la performance et la transparence des opérations gouvernementales., croit savoir le journal.

Selon les informations du quotidien, le gouvernement et l’institution de Bretton Woods sont parvenus à un accord de principe pour le financement de la mise en œuvre d’un nouveau programme « Performance du secteur public marocain ». Ce Prêt-Programme axé sur les Résultats (PPR) s’élève à 300 millions de dollars, en négociation depuis deux ans.

+L’Economiste+ estime que le premier déplacement du Makhtar Diop, après sa nomination à la tête de la Société financière internationale (IFC), a montré la place du Maroc pour cette institution financière. Ses engagements d’investissement pour cette année s’élèvent à plus de 3 milliards de DH.

Pour l’exercice 2022, elle table sur un programme d’investissement de plus de 10 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH). Dans un entretien au quotidien, Diop affiche clairement sa volonté de soutenir le pays à attirer davantage d’IDE et « à réaliser son ambition de devenir un hub d’affaires et un centre financier de premier plan en Afrique ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la situation épidémiologique au Maroc est inquiétante. Tous les indicateurs s’emballent: le nombre d’infections, les cas graves, le taux d’occupation des lits réservés aux malades atteints par le virus… Avec la poursuite de la campagne de vaccination, seul le respect des mesures préventives peut briser la chaîne de la propagation du virus.

Depuis la récente levée des restrictions sanitaires, la situation épidémiologique a connu des développements préoccupants. C’est ainsi, par exemple, que le nombre d’infections a frôlé la barre de 1.000 cas positifs en un seul jour. Le nombre de décès, ainsi que les cas critiques nécessitant une intubation, ont évolué ces derniers jours de manière inquiétante, constate le quotidien.

Autre indicateur, le taux d’occupation des lits réservés au Covid-19 a atteint 8%.

En somme, la situation devient alarmante. La principale cause de cette évolution négative de la situation épidémiologique est sans doute le relâchement général des citoyens observé un peu partout dans le Royaume, indique Tayeb Himdi, spécialiste des politiques et systèmes de santé, cité par le quotidien.

+Al Alam+ rapporte que le ministère de l’Agriculture dément « catégoriquement » les rumeurs qui circulent concernant la qualité de la pastèque mise sur le marché, rassurant que le fruit est parfaitement conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments. « Toutes les analyses effectuées démontrent une absence totale de contaminants de ce fruit (résidus de pesticides, métaux lourds et bactéries) », indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

En dépit des démentis et explications présentés antérieurement et vu la persistance de quelques fausses informations totalement infondées et rumeurs à ce sujet, le ministère explique que les différentes analyses effectuées par l’Office national de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), dans le cadre du plan de surveillance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours (année 2021), ont révélé l’absence de contaminants dans ce fruit, en l’occurrence les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes).

Un projet pharaonique pour remodeler la capitale Niamey

L’entreprise « Ymmy Finance Holding » s’est donné pour mission de changer d’ici 8 ans, le visage de la capitale du Niger, Niamey. Un projet financé par la société marocaine de BTP, à hauteur de 3,3 milliards de dollars (2000 milliards de francs CFA).Etalé sur six volets, ce projet de smart city, prévoit la construction superficie de logements sociaux et économiques sur une superficie totale de 1050 ha, a fait savoir Ahmed Lotfy président du Groupe « Ymmy Finance Holding », qui présentait samedi les grandes lignes de ce projet au Conseil municipal de Niamey.

Le projet, qui sera fin prêt dans 8 ans, prévoit également la construction d’une zone industrielle de 200 ha dans la capitale nigérienne. Elle servira à la fabrication des composantes des chantiers prévus.

« Si nous conjuguons avec harmonie et perspicacité les potentialités de notre ville au capital d’expertise de nos partenaires marocains dans le domaine visé par le projet nous serions réglés un certain nombre de problèmes de nos concitoyens », a souligné Omarou Dougari, Maire de Niamey.

Ce projet pharaonique est un exemple concret du partenariat sud-sud, prôné par le Maroc.

Maroc: Réouverture de la plus grande gare routière de Casablanca

La gare routière Oulad Ziane à Casablanca rouvrira ses portes lundi 5 juillet 2021 après plus d’une année de fermeture due aux mesures préventives pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19 dans ce lieu de cohabitation intense, apprend-on dimanche auprès de la Commune de Casablanca.La réouverture de la plus grande gare routière au Maroc a été décidée à l’issue d’une réunion tenue en présence du gouverneur de la préfecture d’El Fida Mers Sultan, du représentant de la Commune de Casablanca, des représentants des ministères du transport et de la Santé, ainsi que des services de police et des professionnels du transport, précise-t-on de même source.

Certes, toutes les mesures de prévention contre la Covid-19 recommandées par le Comité scientifique seront respectées notamment les règles d’hygiène générale, le nettoyage, la distanciation physique ou encore le port des masques. Il sera également procédé au nettoyage et à la sécurisation des locaux 24h/24h et 7/7.

Aussi, l’accès à la gare routière ne sera ouvert qu’aux seuls voyageurs munis de leurs tickets. L’ouverture des portes de la gare routière se fera à 4h30 du matin et la fermeture à 23h00, conformément à la décision du gouvernement instaurant le couvre-feu à partir de cette heure.

De même, une campagne de sensibilisation auprès des voyageurs sera lancée incessamment pour les inciter à respecter les mesures de prévention, fait-on savoir.

Installée sur plus de 4 hectares, la gare routière Oulad Ziane reçoit jusqu’à 20.000 voyageurs par jour. Plus de 800 autocars y transitent quotidiennement. Elle compte en plus des guichets et des quais, un arrondissement de police, une administration communale, des locaux commerciaux, une pharmacie, une station-service, huit blocs sanitaires ainsi qu’une régie destinée à percevoir les produits de la gare routière.

Maroc : Le WAC remporte le derby casablancais et se rapproche du sacre

Le Wydad de Casablanca a remporté le 130ème derby casablancais en surclassant le Raja sur le score de 2 à 1, samedi soir en match comptant pour la 25ème journée du championnat marocain du football.Les Rouges ont surpris les Verts dès la 15ème minute du jeu par un but du défenseur d’Ayoub El Amloud, avant que Zouhair Moutaradji ne scelle la victoire pour les siens à la 70ème minute.

La Raja de Casablanca a réduit le score suite à un penalty inscrit par Soufiane Rahimi à la 56ème minute. La balance de ce derby haletant s’est finalement penchée à la faveur des hommes de Fouzi Benzarti.

Les poids lourds du Raja, à l’instar de Mohsine Mitouali, Ben Malengo et Soufiane Rahimi n’ont pas réussi à faire la différence, même s’ils étaient très actifs sur le terrain, face à une dynamique de jeu et une pression constante des Wydadis.

A la faveur de cette victoire, le WAC conforte son assise sur le fauteuil de leader avec 57 unités, suivi par son adversaire du jour qui stagne à la 2ème place du classement avec 48 points Grâce à ce succès, les Rouges sont plus que jamais proches du sacre.

Covid-19/Maroc : Plus de 10 millions de personnes vaccinées

Le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19 au Maroc s’élève à 10.064.283, alors que 9.161.960 personnes se sont vu administrer la deuxième dose, a indiqué samedi le ministère de la Santé.Lancée le 28 janvier dernier, la campagne de vaccination est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

Pour ce qui est de la situation épidémiologique, le Royaume a enregistré, 951 nouvelles infections à la Covid en 24 heures, portant ainsi le bilan à 533.945 cas confirmés, a précisé le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien.

Le nombre de décès s’est établi, quant à lui, à 9.315 (+8), alors que les personnes guéries sont au nombre de 519.139 (+498), selon le ministère.

Santé et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur les répercussions de l’épidémie de coronavirus et la reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara.+Finances News Hebdo+ écrit que le Maroc a tiré plein d’enseignements de cette crise sanitaire et économique, précisant que cette pandémie mondiale, dans ce qu’elle a causé comme malheur et désastre socio-économique, a néanmoins eu quelque chose de positif, en ce sens qu’elle a permis une véritable prise de conscience collective: la nécessité pour le Royaume de gagner sa «souveraineté sanitaire».

+Challenge+ relève que face à cette situation compliquée et à la propagation des variants du virus, le ministre de la Santé a raison de multiplier les avertissements avec une tonalité de plus en plus forte.

Les mises en garde ont été dictées par la multiplication des cas d’infection par deux en quelques semaines, explique l’hebdomadaire, qui juge « trop tôt » de mettre en cause le variant Delta, faute d’avoir les moyens de faire les séquençages de manière exhaustive.

Compte tenu de ce contexte, l’impact de nouvelles restrictions sera intolérable psychologiquement, socialement, économiquement et peut-être politiquement, prévient-il, soulignant toutefois que le ministre de la Santé « est dans son rôle quand il nous avertit qu’il pourrait ressortir la carte maîtresse de la crise sanitaire ».

+Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani qui a affirmé que la situation épidémiologique liée à la pandémie de coronavirus au Royaume devient préoccupante après la hausse des nombres de cas de contamination et des cas actifs qui ont presque doublé durant les deux dernières semaines, outre le nombre croissant des cas critiques et le taux élevé d’occupation des hôpitaux.

El Otmani a souligné que vu ce développement, le gouvernement a décidé de tenir à nouveau ses réunions hebdomadaires à distance pour réaffirmer le caractère sérieux de la situation qui ne doit souffrir d’aucune sous-estimation et pour donner un signal fort et clair aux citoyens, indique un communiqué rendu public à l’issue du conseil.

+Assabah+ rapporte que la quarantaine imposée aux voyageurs venant des pays classés dans la liste B ont-elles eu des effets pervers? Prise dans le cadre des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19, cette formule aurait été entachée de dysfonctionnements.

Des établissements hôteliers qui accueillent les Marocains résidents à l’étranger et les touristes en provenance des pays classés dans la liste B se sont transformés en foyers épidémiques actifs. Plusieurs cas ont été testés positifs après dix jours de « confinement », alors qu’ils avaient présenté un test PCR de moins de 48 heures à l’embarquement.

Selon le quotidien, des touristes, notamment ceux issus de certains pays du Golfe, n’hésitent pas à quitter leur chambre. D’autres reçoivent des invités sans aucun respect du protocole sanitaire mis en place. De même, font remarquer les sources du quotidien, les restaurants de certains de ces établissements hôteliers sont pleins à craquer le soir sans respect des mesures de prévention sanitaire et de distanciation physique. Dans certains cas, les fêtes sont permises jusqu’à une heure tardive, ajoutent les sources du quotidien sur la base de plusieurs témoignages.

+Al Massae+ fait savoir que les États-Unis ont réaffirmé, jeudi, qu’il n’y a « aucun changement » dans leur position reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara. « Cela demeure la position de l’administration » du président Joe Biden, a indiqué le porte-parole du Département d’État, Ned Price, lors de son point de presse.

« Il n’y a pas de changement » sur cette question, a-t-il en outre affirmé, dans une claire continuité de la position des États-Unis au sujet de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Le Maroc demeure sincèrement attaché à la stabilité et au développement du Sahel (ministre des AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, le Haut Représentant de l’Union Africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Maman Sambo Sidikou.A cette occasion, le ministre a affirmé que le Maroc demeure sincèrement attaché à la stabilité et au développement du Sahel, une région avec laquelle le Royaume partage une histoire commune et des liens humains forts, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, M. Bourita a relevé que le Roi Mohammed VI a toujours considéré que les approches simplistes au Sahel sont vouées à l’échec et que la région doit être appréhendée avec responsabilité et sérénité, tout en s’attaquant de manière globale à l’ensemble de ses contraintes.

Malheureusement, la dernière décennie a été marquée par une prolifération d’initiatives, une mobilisation de ressources et une multiplication d’événements diplomatiques avec peu de résultats, a-t-il regretté, ajoutant qu’il est aujourd’hui important pour la communauté internationale et pour l’UA de mettre à jour cette approche et de l’adapter aux nouvelles contraintes et réalités de la région, tout en tirant les enseignements nécessaires de l’expérience antérieure.

Le ministre a, par ailleurs, souligné le soutien total du Maroc à M. Sambo Sidikou après sa nomination comme Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel. Grâce à son expérience, sa connaissance de la région et son réseau, M. Sambo Sidikou apportera une valeur ajoutée à l’action de l’UA et de la communauté internationale concernant ce dossier, a soutenu M. Bourita.

Le Royaume, qui entretient des liens bilatéraux forts et importants avec chacun des pays du Sahel, continuera à s’impliquer de manière active et constructive pour agir, dans le cadre de l’effort international, en faveur de la stabilisation et du développement de cette région, a-t-il dit, rappelant que les pays de la région souhaitent que le Maroc reste actif et présent à leurs côtés dans cette phase particulière.

L’OACA appelle à la levée des restrictions de voyage

L’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a appelé, vendredi à Rabat, à la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.Dans une Déclaration publiée à l’issue de son l’Assemblée générale, tenue les 1er et 2 juillet à Rabat, l’OACA a exhorté les pays arabes à continuer à communiquer et à coordonner avec les autorités sanitaires compétentes pour généraliser les critères sur lesquels se fondent les procédures de voyage face à la pandémie de COVID-19.

L’OACA a appelé à engager des négociations directes avec des États en vue de parvenir à une reconnaissance mutuelle des certificats de vaccination.

L’Assemblée générale de l’Organisation arabe de l’aviation civile, présidée par le Liban, s’est dite profondément « préoccupée » par la pandémie de la COVID-19, qui a jusqu’à présent touché tous les pays et régions du monde et a eu des impacts dévastateurs et posé des défis sans précédent.

Après avoir soigneusement examiné la situation alarmante actuelle au niveau mondial, et en particulier la situation dans les États membres de l’Organisation de l’aviation civile arabe en raison de la propagation du coronavirus et les efforts déployés pour y faire face, l’OACA a appelé à des mesures immédiates et décisives au niveau de l’organisation et aux niveaux national, régional et international pour protéger le secteur de l’aviation.