Tchad : 12 équipes en lice pour le Championnat

Après huit mois d’interruption, le championnat de football tchadien reprendra le 15 septembre prochain.

 

12 clubs de première division sont en compétition où chacune espère décrocher la première place du championnat, la coupe du Tchad et surtout se qualifier voir gagner la ligue des champions des clubs africain.

Des 12 équipes en compétition, la capitale N’Djamena en compte six. Il s’agit de Renaissance FC, Tourbillon FC, Gazelle FC, ASCOT de N’Djamena, Foullah FC et Elect Sport. Les six autres équipes viennent des provinces. La Linafoot a repartie ces Clubs dans deux poules : A et B.

Dans la poule A, on retrouve le vice-champion l’ASCOT de Moundou, mais aussi Renaissance FC, Tourbillon FC, les Eléphants d’Amtiman, l’As Wadi Fira de Biltine et Abeilles du Mandoul.

La poule B est composée du champion en titre Gazelle FC un club de la capital tout comme le vice-champion, ASCOT de N’Djamena. Il y a également Foullah FC, Elect Sport, AS Lycod de Doba et AS Mirim de Mongo.

Le championnat va démarrer par les matchs de poule. Les deux champions de chaque poule s’affronteront. Les vainqueurs ou tête de chaque poule s’affronteront en finale de la coupe du Tchad.

C’est ainsi que le champion est d’office qualifié pour la ligue africaine des clubs champions tandis que le vice-champion ira jouer la coupe des confédérations africaine.

Ces dernières années, le championnat national de football du Tchad est empêtré dans une importante crise. Une crise due à la mal gouvernance et des détournements des fonds au sein même de la  Fédération tchadienne de football association (FTFA).

De ce fait, le ministère tchadien de la jeunesse, des sports et des loisirs a jugé utile de suspendre le championnat et la FTFA. Il l’a remplacé par un comité de gestion qui est chargé de réorganiser le football tchadien.

Le Tchad est aussi suspendu des compétitions internationales de football. L’équipe nationale a écopé d’une suspension de trois ans qui prend fin en 2019. La Caf avait suspendu le Tchad suite au forfait du match Tchad-Tanzanie.

Tchad : une épidémique de rougeole fait 72 morts

C’est depuis le mois d’avril dernier que la présence de la maladie a été signalée dans le pays. Environ une centaine de cas ont déjà été notifiés et plusieurs décès.

 

Au Tchad, depuis fin avril 2018, le nombre de cas de rougeole notifiés a considérablement augmenté. Le 5 août, les autorités sanitaires ont notifié 1 889 cas suspects dont 72 décès (létalité 3,8 %).

La confirmation biologique ou épidémiologique a été obtenue dans 588 cas avec : 141 IgM positif, 419 liens épidémiologiques et 28 confirmations cliniques. Les enfants de 1 à 4 ans sont les plus touchés, représentant 33 % des cas déclarés.

Au cours de la semaine du 30 juillet au 5 août 98 cas dont 4 décès ont été notifiés, soit une réduction du nombre de cas par rapport à la semaine précédente avec 162 cas dont six décès liés.

Le district de la ville de Guereda et le district de la ville de Massakory sont entrés dans la phase épidémique au cours de la semaine du 30 juillet au 5 août, portant le nombre total de districts en épidémie à dix-huit. Le taux de létalité élevé dans cette épidémie est très préoccupant.

L’emplacement des districts épidémiques à la frontière avec la Libye, le Soudan, le Nigéria et la République centrafricaine a également des répercussions négatives sur la propagation transfrontalière de la maladie.

Rappels sur la rougeole

La rougeole, maladie très contagieuse, reste une cause importante de décès chez les jeunes enfants dans le monde, en dépit de la disponibilité d’un vaccin efficace. Elle est causée par le virus de la rougeole, qui appartient au genre Morbillivirus, de la famille des Paramyxovirus. Le virus est transmis par contact direct et par l’air, infectant les muqueuses puis se propageant à tout l’organisme. La rougeole est une maladie strictement humaine, sans réservoir animal.

Bien que généralement bénigne, la rougeole peut occasionner de graves complications, telles que des encéphalites et des pneumonies, et peut dans de rares cas être aussi mortelle en Europe (la mortalité étant beaucoup plus élevée en Afrique intertropicale). Une protection proche de 100 % est obtenue après deux doses d’un vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole.

Le premier signe de l’infection par le virus de la rougeole est en général une forte fièvre, qui apparaît environ 10 à 12 jours après l’exposition et persiste 4 à 7 jours. Au cours de ce stade initial, le tableau peut comporter une rhinorrhée (nez qui coule), de la toux, des yeux rouges et larmoyants et de petits points blanchâtres sur la face interne des joues. L’éruption apparaît plusieurs jours plus tard, habituellement sur le visage et le haut du cou. En trois jours environ, elle progresse pour atteindre les mains et les pieds. Elle persiste 5 à 6 jours avant de disparaître. On l’observe en moyenne 14 jours après l’exposition au virus, dans un intervalle de 7 à 18 jours.

La plupart des décès sont dus aux complications de la maladie. Celles-ci sont plus fréquentes avant l’âge de 5 ans ou chez l’adulte de plus de 20 ans. Parmi les complications les plus graves, on observe des cécités, des encéphalites, des diarrhées importantes (susceptibles d’entraîner une déshydratation), des otites et des infections respiratoires graves comme la pneumonie.

En France, la vaccination contre la rougeole, désormais obligatoire pour tout nourrisson né depuis le 1er janvier 2018, nécessite l’administration de deux doses d’un vaccin trivalent ROR (rougeole-oreillons-rubéole) : une première dose à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois. Afin d’étendre la protection, toute personne née depuis 1980 devrait aussi avoir reçu deux doses de vaccin.

La vaccination des voyageurs contribue à éviter la transmission ou la dissémination de la maladie dans d’autres pays.

Pour savoir si le voyageur est bien protégé contre la rougeole ou si elle lui recommandée, il peut créer pour lui-même ou pour sa famille un carnet de vaccination électronique (CVE) sur le site MesVaccins.net.

Le CVE intègre un système expert précis et exhaustif. Il est disponible sur ordinateur de bureau ou sur smartphone (interface mobile, applications iPhone et Android).

Tchad : le PACT dénonce les ordonnances sur les partis politiques

Le mouvement citoyen trouve que cette série d’ordonnances est liberticides et anti-démocratiques.

 

Dans un communiqué publié il y a quelques jours, le Projet pour une Alternance Crédible au Tchad (PACT), « exprime son indignation absolue, suite à la révision de l’ordonnance N°27 du 28 juillet 1962 et l’adoption puis la signature de l’ordonnance N°20 portant charte des associations et partis politiques au Tchad, adopté le 31 mai 2018 et qui a été promulguée quelques jours seulement après, le 7 juin 2018 ».

Pour ce mouvement Le PACT, « ces ordonnances sont issues d’un forum illégitime et contesté par l’ensemble des acteurs de l’opposition et ceux de la société civile ».

Il demande donc tout le peuple tchadien à s’opposer à l’application de ces nouvelles mesures. « Le  PACT demande à la communauté africaine et internationale à sortir de son silence complice, son indifférence et sa complaisance vis-à-vis de ce régime pour ne pas cautionner davantage cette forfaiture, qui fragilise d’avantage le climat sociopolitique déjà délétère ». Cliquez ici pour lire l’intégralité du communiqué

Tchad : une bagarre entre membres de l’UNET fait des blessés

 

Une bagarre rangée entre les membres du bureau de l’Union nationale des étudiants tchadien (Unet) a eu lieu samedi matin dans les locaux de l’Université de N’Djamena à Ardep-Djoumal.

Le bureau de l’Unet dirigé par Asserbé Dikreo Amos se trouvait dans les facultés pour nettoyer la cour de l’Université dans le cadre de la semaine de la citoyenneté. Une autre équipe dirigée par Adam Mahamat Hassan se revendiquant aussi Bureau national de l’Unet a attaqué l’autre camp.

Le président de l’Unet est gravement blessé à la tête, il a reçu plusieurs autres coups de couteau à la jambe. Selon les infirmiers du pavillon des urgences de l’Hôpital général de N’Djaména il s’en tire avec cinq points de suture.

« Nous étions en train d’attendre les amis pour nettoyer la cour alors que quelques autres étudiants sont venus nous attaquer bien armés avec des couteaux, des machette et pistolets », nous a confié Abdoulaye Lamana, Chargé de relations publiques au bureau national.

« On débattait du plan pour nettoyer et l’autre équipe nous a surpris avec des couteaux et pistolets. Le président a été encerclé et blessé par couteau à la jambe et un coup de machette à la tête », affirme Allayam Dolegongar, membre du bureau de l’Unet de N’Djaména

Commune : N’Djamena fait le grand nettoyage

La journée de jeudi 30 août a été consacrée au nettoyage et de mise en terre des plants dans la capitale tchadienne.

 

La délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamena a organisé une journée de nettoyage et de mise en terre des plants ce jeudi 30 août 2018. Ce sont l’enceinte de la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamèna, les communes du 2e, 3e et 10e arrondissement qui ont bénéficié de cet acte citoyen.

Dans l’enceinte de la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamèna et le local du 2e arrondissement, le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’djamena, Dago Yacoub, la Maire Mariam Djimet Ibet, le commandant de légion par intérim Abderaman Mahamat et le commissaire central, Achim Haroun, ont passé un coup de balai et mis en terre des plants. Un accueil très chaleureux a été réservé à la délégation.

« Il faut au moins 200 plantes par arrondissement »

Dans le 3e arrondissement, c’est devant l’hôtel Hilton que le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena et sa délégation ont mis en terre les plants et passé des coups de balais. Dans le 10e arrondissement, c’est au cimetière de Lamadi que la délégation a mis en terre des plants. Au retour du cimetière de Lamadi, la délégation s’est arrêtée à la station de pompage pour constater le fonctionnement de ladite station. Elle s’est également arrêtée au rond-point Hamama ; cet axe est dégradé par les conducteurs des gros porteurs qui transportent du sable. A cet effet, le délégué général du gouvernement leur a donné un délai d’une semaine pour arranger l’axe. Dans le cas contraire, ils seront délogés et installés hors de la ville de N’Djamena.

Animaux errants, eaux usées

Selon le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Dago Yacoub, la journée du 30 août est organisée pour accompagner l’initiative des jeunes et du couple présidentiel de planter des arbres et de nettoyer la ville. Selon lui, « ce geste doit être un exemple et il doit être suivi dans toutes les institutions du Tchad. Il doit également être suivi par tout le monde, chacun doit au moins planter deux arbres dans sa vie. Tout le monde a l’obligation de nettoyer sa maison et donc nettoyer autour de soi est aussi une obligation ».

« Chaque commune de N’Djamena doit accomplir ce geste citoyen, il faut au moins 200 plantes par arrondissement ; chaque maire, chaque chef de carré doit accomplir ce geste », a-t-il relevé.

Le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena a expliqué que le bétail ne doit plus errer dans la rue sinon il sera saisi. Par ailleurs, les citoyens qui versent de l’eau sale dans les rues doivent mettre fin à cette pratique. « La population a tendance à dire que c’est à la mairie de nettoyer la ville, mais la mairie c’est toute la population et donc chacun doit nettoyer son entourage pour rendre la ville propre », a-t-il souligné.

Tchad : le championnat national de football reprendra le 15 septembre

Le calendrier de la Ligue nationale de football est connu. 12 clubs prendront part à la deuxième édition du tournoi qui débutera en milieu de mois prochain.

 

Après plus de huit mois de suspension, le championnat national de football va enfin reprendre. Le coup d’envoi de la compétition est annoncé pour le 15 septembre, selon La ligue nationale de football (Linafoot).

Sur les 12 clubs participants, six sont de la capitale et les six autres proviennent de provinces. Ils seront réparties en deux groupes. La poule A regroupe deux clubs de N’Djamena (Renaissance FC et Tourbillon FC) qui défieront les Eléphants d’Amtiman, les Abeilles du Mandoul, l’ASCOT de Moundou et l’As Wadi Fira de Biltine.

Dans la poule B, dite poule de la mort, on compte quatre clubs rivaux de N’Djamena : le champion en titre, Gazelle FC, le vice-champion, ASCOT de N’Djamena, Foullah FC et Elect Sport. AS Lycod de Doba et AS Mirim de Mongo complètent la liste.

Les deux premiers de chaque poule s’affronteront en match éliminatoire direct. Puis, les deux vainqueurs joueront la finale du play-off. A l’issue de cette finale, le gagnant représentera le Tchad à la Ligue de champions des clubs africains et le perdant disputera la Coupe de la confédération africaine.

Le stade Idriss Mahamat Ouya, le stade municipal de Pari Congo et l’Académie de football de Farcha abriteront les rencontres de cette deuxième édition du championnat national regroupé.

 

Education : 500 bacheliers tchadiens poursuivront leurs études en Turquie

Ils sont issus de la dernière vague des bacheliers. Ceux-ci ont obtenus une bourse d’étude de l’Université turque Karabuk.

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur du Tchad, Dr David Houdeïngar Ngarimaden, a obtenu un accord avec l’université turque de Karabuk. L’université formera cette rentrée académique 500 bacheliers tchadiens.

Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Recteur de l’université turque de Karabuk, Pr. Refik Polat, se sont mis d’accord sur les modalités pratiques de l’organisation du test de sélection des bacheliers qui a lieu du 30 et 31 août à l’Université de N’Djamena.

Les deux hommes se sont rencontrés le 29 Août 2018 dernier, alors que le Recteur de l’Université Karabuk effectue actuellement une mission au Tchad.

L’université  de Karabuk est une université publique à Karabük, en Turquie. Il a été fondé en 2007 comme l’une des 17 nouvelles universités de cette période en Turquie.

Tchad : l’entreprise Souda-Tchad exploitera la fibre optique sur l’axe N’Djaména-Adré

La société soudano-tchadienne vient de signer un accord avec le gouvernement de N’Djamena.

 

Un accord a été signé, mardi 28 août, entre le gouvernement tchadien et une société tchado-soudanaise pour l’exploitation de la fibre optique sur l’axe N’Djaména-Adré. L’un des objectifs est de rendre l’accès à l’internet fluide et à moindre coût à la population tchadienne.

Cet accord a été signé entre le ministère des postes et des nouvelles technologies, de l’information et de la communication et « Souda-Tchad », une société tchado-soudanaise. Il résulte d’une convention de concession qui a fait l’objet d’une rencontre technique provisoire en juillet dernier.

« Selon nos estimations et nos prévisions, d’ici la fin de l’année, donc au courant du quatrième trimestre de l’année, ce sera un projet qui va devenir beaucoup plus palpable pour l’ensemble de la population », déclare Ndolonodji Alixe, porte-parole du gouvernement au micro de la Radio Tchad, avant d’ajouter que « Le partenaire s’est mis déjà au travail depuis quelques jours pour accélérer cette mise à niveau ».

C’est dans le constant souci de réduire le coût d’accès à l’internet au Tchad, qui reste malgré tout, le plus cher au monde que ce projet dont les négociations ont duré 45 jours pour aboutir à un accord, a été initié.

Tchad : vers une loi sur la couverture santé universelle

La Cellule interministérielle de coordination et de couverture santé universelle a organisé un atelier le 28 aout dernier au cours duquel un avant-projet de loi a été adopté.

 

La Cellule interministérielle de coordination et de couverture santé universelle vient d’adopter un avant-projet de loi pour sur une assurance santé universelle au Tchad. Cet avant-projet porte six principaux points et se base sur trois régimes : l’assurance santé des salariés du privé et du public, pour le secteur formel ; de l’assurance santé des indépendants, pour le secteur semi-informel et la prise en charge des personnes vulnérables.

Les différents axes sur lesquels porte cet avant-projet de loi permettent de déterminer : les conditions de prise en charge, les bénéficiaires de prestations, le contrôle médical, les organes de gestion et de régulation, les ressources de la gestion financière, les contentieux, les prescriptions et les dispositions pénales.

L’atelier national qui s’est tenu à N’Djamena a permis de recueillir les avis et amendements des participants sur le contenu de cet avant-projet. Pour Tchadinfos il s’agit également « de s’accorder sur  une vision commune des éléments à prendre en compte dans la loi de dispositif d’assurance santé au Tchad et enfin de dégager un consensus sur les options stratégiques contenu dans l’avant-projet de cette loi ».

Selon Ibrahim Hamid, inspecteur chargé de programme et projets au ministère de la santé publique « Il s’agit d’une étape cruciale que la cellule interministérielle de la coordination de la couverture santé universelle entend aborder avec l’implication des acteurs qui auront un rôle à jouer dans le fonctionnement du dispositif qui sera mis en place ».

 

 

Tchad : bientôt une ambassade d’Angleterre à N’Djamena

C’est la Cheffe du gouvernement anglais Theresa May qui en a fait l’annonce alors qu’elle effectue actuellement une tournée africaine.

 

L’Angleterre vient de l’annoncer. Bientôt le pays ouvrira deux représentations au Tchad et au Niger. Selon son chef de gouvernement, Theresa May, ceci a pour but de combattre « l’instabilité » dans « l’une des régions les plus fragiles » du continent.

En effet, le Tchad ne possède qu’un bureau comme représentation anglaise sur son territoire. Il devait renvoyer les demandes vers l’ambassade du Cameroun.

Pour le ministre britannique des Affaires étrangères, il est question ainsi de renforcer « notre soutien aux efforts déployés par les pays africains pour lutter contre les facteurs sous-jacents de l’instabilité et des conflits ».

Il continue en déclarant que cette expansion du réseau diplomatique doit permettre de « réduire les menaces potentielles posées à la sécurité britannique et européenne », selon le ministère.

Suivant la même logique, le secrétaire d’État britannique pour l’Afrique, Harriett Baldwin pense : « Nous ne devons pas permettre que l’instabilité au Sahel, exacerbée par les conflits régionaux, continue de freiner le développement et de s’étendre au reste de l’Afrique ou à l’Europe ».

La cheffe du gouvernement britannique a également informé du renforcement des effectifs dans l’ambassade britannique au Mali.

 

 

Tchad : le ministre allemand du Développement a rencontré Deby

Le sujet au centre de la discussion portait sur l’aide bilatérale allemande au développement en faveur de N’Djamena.

 

Plus ou moins une 1h 30 min. c’est le temps qu’a duré la rencontre entre le Président tchadien Idriss Deby Itno et le ministre allemand du Développement, Gerd Müller. Accompagné d’une forte délégation, le ministre allemand était venu voir dans quelles mesures l’aide bilatérale allemande au développement en faveur du Tchad, suspendue en raison de la « détérioration des droits de l’homme » dans le pays, peut reprendre.

Un autre point important de la discussion est l’organisation des prochaines législatives. Faute de moyens, le pays a dû repousser la tenue de ces élections. Et pour cause, il a besoin d’un financement de 70 milliards de francs CFA pour les organiser et les caisses sont vides.

Selon la présidence, les Allemands « a évoqué avec le Chef de l’Etat des questions liées au développement économique, à la bonne gouvernance, à la migration et au partenariat avec l’Allemagne. Il s’agit surtout de doper une coopération ancienne et  multiforme ».

Il y a donc de bons espoirs de voir revenir dans les prochains jours l’aide allemande. Surtout que « Le ministre allemand a apprécié le rôle joué par le Tchad dans la lutte contre le terrorisme, les efforts des autorités tchadiennes pour relancer l’économie nationale ».

De plus, l’Allemagne avait annoncé que le Tchad devait accepter certaines réformes démocratiques, avant de se voir octroyer de nouveau cette aide. En effet, le pays d’Angela Merkel estime que la nouvelle constitution adopté en mai dernier fait du pouvoir de N’Djamena un système présidentiel fort qui n’est pas à son goût.

Aussi, L’opposition tchadienne accuse les dirigeants de détournement. « Il faut aider le Tchad à avancer rapidement vers la démocratie en appuyant le processus politique dans le pays. Car sans démocratie, les Tchadiens ne vont pas connaître le développement ou la paix », a affirmé Saleh Kebzabo.

 

Tchad : l’Ordre des médecins prend connaissance des textes 2018-2021

C’était au cours d’une Assemblée extraordinaire tenue hier 28 aout à la maison de la femme de N’Djamena.

 

L’Ordre national des médecins du Tchad (ONMT) tient sa première session extraordinaire ce mardi 28 aout  2018 à la maison de la femme. Ceci pour examiner les textes de Base et les projets de loi dans le cadre l’assainissement et l’amélioration des conditions de travail des médecins pour l’exercice 2018-2021.

Mis sur pied à l’issue du deuxième congrès de l’ordre national des médecins du Tchad en juillet dernier, le nouveau bureau a élaboré un plan d’action 2018- 2021 qui servira de feuille de route pour l’accomplissement de sa mission. La validation de ce document contribuera à la redynamisation et l’amélioration de la profession médicale et la situation sanitaire au Tchad.

Selon Dr Mbaiguinam  Djionadji, président de l’ordre national des médecins du Tchad, « l’ordre national de médecins du Tchad est le garant des principes de moralité, du dévouement nécessaire à la profession médicale du Tchad et le moteur de développement  sanitaire du pays. Il doit prendre sa place  dans la sphère de décessions liées au secteur de la santé». Pour cela, il interpelle ses collègues à une prise de conscience du danger qui guette le secteur de la santé. « L’ordre national des médecins se voie dans l’obligation, d’être dynamique et plus ambitieux », incite Dr Mbaiguinam Dionadji.

En conclusion, l’ordre national des médecins estime que les médecins ne peuvent pas jouer efficacement leurs rôles si les partenaires nationaux et internationaux n’appuient pas l’institution. De ce fait,  Dr Mbaiguinam Dionadji invite les médecins à s’acquitter de leurs droits au cas contraire, les textes statués seront simplement appliqués.

Tchad : Un camion de Glencore explose et fait des blessés

Cet accident a entraîné la fermeture du champ de Mangara, dans le Bassin de Doba à l’est du pays.

 

Au Tchad, Glencore a affirmé, mardi, que l’un de ses camions de transport du pétrole brut extrait sur le champ de Mangara a pris feu, blessant « légèrement » trois de ses employés.

Cette situation a entraîné la suspension immédiate des activités de production sur le site. Plus tard dans la soirée, la société suisse a déclaré que les employés blessés sont hors de danger.

Glencore a indiqué que des enquêteurs ont été déployés sur les lieux de l’accident et que ceux-ci travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales afin de déterminer les circonstances dans lesquelles l’incident s’est produit.

Le champ de Mangara est logé dans le principal bassin de production du pays, le bassin de Doba, dans le sud. Il est adjacent au champ de Badila, l’un des plus importants du bassin. En 2017, Glencore y a produit 2,5 millions de barils.

Glencore opère ces actifs avec une participation de 85%. Le reste des parts est détenu par la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).

Tchad : un ressortissant sud-africain tué par son garde-corps

Le crime a été commis la semaine dernière à Baga-Sola, chef-lieu du département de Kaya, dans la province du Lac.

 

L’auteur du crime se nomme Mahamat Bachar Alfadil. Ce gendarme radié de son corps a tué le mardi 21 août Vantike, un ressortissant sud-africain, employé dans une ONG humanitaire internationale, à Baga-Sola, dans le département de Kaya, dans la partie ouest du Tchad, selon des témoins. Après son forfait, il a tenté de prendre la poudre d’escampette. Mais, il est actuellement entre les mains de la justice à Bol, chef-lieu de la province du Lac.

Plusieurs témoignages rapportent que tout est parti d’une simple dispute entre les deux hommes. Une phrase – “Je t’ai embauché, sois humble avec les autres employés” – prononcé par Vantike aurait agacé son garde du corps, ex-béret bleu à la gâchette facile et interprète au sein de l’ONG, qui a tiré à bout portant sur lui. La victime a succombé de ses blessures.

D’autres sources renseignent que les hommes avaient passé une folle soirée dans un maquis et que c’est sous l’effet de l’alcool que la dispute a mal tourné. Ce serait alors un cas d’homicide involontaire. La charge revient désormais au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Bol d’enquêter et de déterminer si l’acte de Mahamat Bachar Alfadil était prémédité, ou non.

 

 

Tchad : l’UDP demande le retrait de la nouvelle constitution

Le parti de l’opposition tchadienne, l’Union démocratique pour le développement et le progrès vient de lancer une pétition dans ce sens.

 

Au Tchad, un parti d’opposition, l’Union démocratique pour le développement et le progrès (UDP), a lancé une pétition le 27 août pour exiger le retrait de la nouvelle Constitution promulguée en mai dernier. Le mouvement politique estime qu’elle a été imposée par le chef de l’Etat Idriss Deby et qu’elle constitue une atteinte au multipartisme et au libre exercice des droits et libertés. L’UDP se donne un mois pour obtenir deux millions de signatures pour en demander le retrait.

En cherchant à obtenir deux millions de signatures pour sa pétition, l’Union démocratique pour le développement et le progrès (UDP), un parti tchadien d’opposition, entend démontrer que la nouvelle Constitution adoptée par un forum de 300 participants et validée par le Parlement ne bénéficie pas de la légitimité populaire comme le prétend le pouvoir.

« Il faut avoir deux millions, explique le président du mouvement, Max Kemkoye. Contre les 300, on nous dira : est-ce que ce sont les 300 qui sont représentatifs des 12 millions de Tchadiens ? » Pour lui, la nouvelle Constitution, en plus d’instaurer un serment confessionnel contraire au principe républicain, brise l’équilibre des pouvoirs.

« On a cassé la justice, on a réduit l’Assemblée nationale, à travers cette Constitution, à ce que l’on appelle ‘la fonction de production législative’ pour faire des lois, poursuit Max Kemkoye. Puisque Idriss Déby, en tant que chef de l’Etat, est aussi chef du gouvernement, il est seul contre les parlementaires. En plus, il a une immunité juridictionnelle pour lui et pour son entourage. On ne peut pas permettre ça ».

Après avoir collecté les deux millions de signatures, les contestataires entendent saisir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) afin d’obtenir que la nouvelle Constitution soit débarrassée des dispositions qui portent atteinte aux droits de l’Homme et ferment le jeu politique.

Nénodji Mbairo : une médaille pour sa lutte pour la santé

La jeune Tchadienne vient de recevoir une distinction de l’Organisation mondiale de la santé pour son engagement dans la lutte contre le tabagisme.

 

Elle a consacré l’essentiel de sa vie à la santé des Tchadiens. Son engagement à sauver la jeunesse de la consommation des excitants lui a valu la récompense de l’organisation mondiale de la Santé (OMS) le 20 août dernier. Qui est cette « dame de fer » ?

Elle, c’est Nénodji Mbairo, née en 1978, dans la ville de N’Djamena dont le nom alimente les articles de presse depuis fin août 2018. A la différence des autres filles ou femmes du Tchad, elle n’a que d’yeux et la pensée pour les études.

Cette détermination  a fait d’elle une titulaire de bac D en 1998, bac qu’elle obtient avec la mention Assez- Bien. Puis le doctorat en médecine en 2009, avec la mention honorable à l’université de N’Djamena.

Juste après l’obtention du doctorat, elle intègre le ministère de la Santé publique et travaille aux urgences de l’hôpital général de référence nationale pendant  plus de trois ans. Grâce à une bourse d’études offerte par l’OMS, elle quitte son Tchad natal pour le Bénin où elle s’inscrit en santé publique, option polyvalente à l’institut régional de santé publique de Wida. Ce n’est qu’en 2013, l’année où elle finit sa spécialisation qu’elle revient au pays, nantie d’un diplôme en santé publique avec la mention très bien.

Un an après sa spécialisation, c’est-à-dire en 2014, Nénodji Mbairo est nommée coordinatrice au Programme national de lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues. Depuis lors, elle ne se lasse pas de faire réduire le taux de la consommation de ces produits aux Tchad et surtout en milieu jeune. « La Jeunesse constitue l’avenir de ce pays.  Cette jeunesse, dans l’ignorance est en train de se détruire avec ces Substances qui ne leur apportent rien que des maladies », affirme-t-elle dans son bureau, au ministère de la santé publique. Cet engagement lui a valu une médaille décernée par l’OMS pour sa contribution exceptionnelle à la lutte antitabac.

Hormis ses actions pour la lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues, Nénodji Mbairo est aussi enseignante-chercheuse à l’Université de N’Djamena, notamment à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine (FSSH), depuis 2016.

 

Tchad : quatre personnes condamnées à mort pour avoir tué une Chinoise

C’est au cours d’une session criminelle spéciale tenu le 27 aout dernier à la Cour d’appel de N’Djamena, que le verdict est tombé.

 

Ils ont été reconnu coupable d’assassinat pour le meurtre d’une commerçante chinoise survenu en juin dernier. L’affaire avait d’ailleurs défrayé la chronique durant plusieurs jours dans le pays. Lors de l’audience qui a duré toute la journée, les avocats commis d’office pour les quatre accusés ont plaidé pour la requalification de l’affaire en association de malfaiteurs afin que soit appliqué le nouveau Code de procédure pénale qui abolit la peine de mort.

Mais, le Procureur général Moukhtar Abdelhakim Doutom a plutôt demandé au président de la Cour d’appel d’appliquer la loi 34 réprimant les actes de terrorisme au Tchad au motif que les accusés sont coupables « d’assassinat odieux, horrible, lâche, barbare et inhabituel commis sur une femme étrangère ».

« Il n’y a pas un acte de terrorisme dans cette affaire. Par exemple, l’assassinant de 11 prisonniers en voie de transfèrement à la prison de haute sécurité de Koro-Toro qui ont été condamnés à la prison à vie. Beaucoup des Tchadiens ont été assassinés et leurs biens ont été emportés ou seulement c’est pour les Chinois que nous voulons appliquer la peine de mort a ces jeunes », a déclaré l’un des avocats de la défense, Alain Kagonbé.

 

 

Tchad : le 211e parti politique est créé

L’Union sacrée pour la République en abrégé USPR, c’est son nom. Il a été créé par le journaliste tchadien François Djékombé.

 

Le 27 aout 2018 est désormais une date importante pour François Djékombé. En effet, c’est ce jour que le communicateur a choisi pour lancer son parti politique : L’Union sacrée pour la République (USPR), l’a-t-il baptisé. C’était au cours d’un point de presse donné à la maison des médias de N’Djamena.

C’est depuis 2013 déjà que le journaliste avait l’intention de procéder à ce lancement. Mais du fait de certaines contraintes professionnels, les processus a du être stoppé. Ce n’est qu’en 2017 qu’il a remis la machine en marche. Et le 17 aout dernier l’USPR a reçu son droit d’exister.

La 211ème formation politique tchadienne possède des  membres dans les 12 provinces du territoire national. « Nous venons d’enregistrer d’autres membres dans les provinces du Borkou et du Lac. Les bureaux provinciaux de l’USPR seront installés dans les mois à venir et notre souci est de couvrir très rapidement toutes les 23 provinces du pays, déjà que nous couvrons plus de la moitié du pays » a expliqué le président du parti.

Selon François Djékombé la raison d’être principale de ce nouveau parti politique est « de parvenir à abréger la souffrance de nos concitoyens en disant halte, de manière démocratique et républicaine à cette dérive à la laquelle on assiste et qui laisse souvent pantois tout le monde. Nous venons avec un projet de société et un programme à soumettre au verdict du peuple tchadien. Il lui reviendra le moment venu, d’opérer son choix ou ses choix, en toute connaissance de cause ».

En effet, « personne n’est étranger à la situation chaotique et désastreuse que vit le peuple tchadien depuis plusieurs années. Cette situation, voulue, crée et entretenue par les libérateurs entre guillemets du 1er décembre 1990 obscurcit notre avenir et nous pousse dans notre dernier retranchement, d’où ce bonds politique que nous espérons salutaire pour notre survie et celle de nos enfants ».

Et contre cette situation l’USPR se présente comme étant « une force de critique, mais aussi une force de propositions ou de suggestions ». C’est d’ailleurs en ce sens que le nouveau parti appelle le gouvernement à « renouer le dialogue très rapidement avec les syndicats afin de sortir le pays du gouffre dans lequel il est plongé ».

L’Union sacrée pour la République est dirigé par un bureau exécutif national constitué  de neuf membres. Le siège provisoire du parti se situe au quartier Dembé 2, non loin de l’ancienne mairie du 7ème arrondissement de N’Djamena. Et dans quelques jours, François Djékombé et ses camarades comptent effectuer leur rentrée politique.

 

 

 

Tchad: des étudiants tchadiens obtiennent une bourse de la Chine

Ils sont au total 28 étudiants à avoir bénéficié de cette bourse.

 

L’ambassade de Chine au Tchad, a offert vendredi des bourses à 28 étudiants tchadiens, qui vont poursuivre les études en aéronautique, médecine et d’autres domaines en Chine.

A cette occasion, le ministre tchadien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, David Houdeingar, a salué « un bel exemple de coopération » entre la Chine et le Tchad.

« Cette bourse d’excellence de l’ambassadeur vient appuyer les efforts que le ministère déploie effectivement pour la promotion de l’excellence », a déclaré le ministre tchadien.

La société chinoise pétrolière CNPC, a également offert des bourses d’études en ingénierie du pétrole en Chine à dix autres meilleurs bacheliers scientifiques de l’année 2018.

L’ambassade de Chine au Tchad offre, chaque année des bourses à des nouveaux étudiants tchadiens. En 2017, ils étaient 39 jeunes tchadiens à aller suivre leurs études supérieures en Chine dans les domaines de la médecine, des technologies, de l’informatique, de l’architecture, de l’administration et du commerce.

La représentation chinoise appuie aussi régulièrement l’Université de N’Djaména, la plus ancienne et plus importante du pays, au sein de laquelle un département de Lettres et Arts chinois a été créé en novembre 2013.

Football : des dirigeants de la FTFA mis en cause par un rapport judiciaire

Ce  rapport datant de mai dernier, épingle le président et vice-président de la Fédération tchadienne de football association, Moctar et Foullah.

 

Retour sur les faits

Le rapport de la police judiciaire, signé par Wahili Youssoubo, contrôleur général de la police, que Tchadinfos a pu consulter, revient sur l’affaire de détournement de fonds qui éclabousse la Fédération tchadienne de football association (FTFA).

De quoi s’agit-il ? Selon la police, le club ASCOT « estime être victime d’abus de confiance et du détournement des fonds destinés à elle, somme encaissée par le premier vice-président de la FTFA, M. Ibrahim Foullah ». L’affaire remonte à la fin de la saison sportive 2014-2015. ASCOT a été déclaré champion et « devrait représenter le Tchad à Abidjan en Champion’s league ».

« Une procédure a été engagée » pour le déplacement de ASCOT et « un chèque d’un montant de 60 millions de francs CFA a été tiré » en faveur de ce club champion mais aussi de Renaissance Football Club (RFC), vice-champion du Tchad.

Où est passé cet argent ?

Pour éviter la lenteur administrative concernant le décaissement des fonds, les deux clubs ont effectué le déplacement à leurs propres frais. Et le remboursement devrait se faire au retour. Ce qui ne fut pas le cas. En effet, selon l’enquête de la police judiciaire, « Ibrahim Foullah a pu encaisser ce montant au Trésor public [en date] du 28 avril 2016 et n’a daigné rendre compte alors qu’il n’est pas habilité à le faire ».

Entendu sur procès-verbal, Ibrahim Foullah « reconnaît avoir déchargé ce montant de 60 millions de francs CFA destiné aux deux clubs pour leur déplacement aller et retour » : 30 millions pour ASCOT et 30 autres millions pour RFC. Dans sa défense, le vice-président de la FTFA nie tout détournement du montant réservé à ASCOT et affirme avoir remis une somme de 9 475 000 francs CFA aux officiels, déposé 3 millions « comme caisse d’avance » et quelque 18 525 000 francs CFA « dans la caisse de la Fédération ». Problème : après sommation (9 475 000 + 3 000 000 + 18 525 000), Tchadinfos a constaté un surplus d’un million.

Selon Ibrahim Foullah, « le reliquat (18 525 000) avait été utilisé pour payer les billets de RFC qualifiée pour le deuxième tour » de la compétition africaine.

Pourquoi le nom de Moctar Mahamoud est cité dans l’affaire ?

Ibrahim Foullah a par ailleurs accusé son président, Moctar Mahamoud, d’avoir détourné les fonds alloués au football tchadien au profit de « ses intérêts personnels ». Selon lui, « du 20 novembre 2017 au 18 avril 2018, d’importantes sommes d’argent ont été virées dans le compte de la Fédération logé à la CBT [Commercial Bank Tchad] (…). En sus de ces virement, le président de la FTFA, Moctar Mahamoud, a justifié des dépenses fictives puisque les rubriques n’ont jamais été réalisées » et le montant de ce détournement est estimé, selon Ibrahim Foullah, à environ 340 600 000 francs CFA, « ajoutés à cela la somme de 200 000 dollars virés pour l’organisation du championnat national ».

Interrogé par la police judiciaire, Moctar Mahamoud dit qu’il est le « seul interlocuteur de la FIFA au Tchad ». Et « s’il y a litige, seul le Tribunal arbitral sportif est compétent ». Pour lui, son vice-président, Ibrahim Foullah, a « soutiré » des documents dans son bureau « parce qu’il se sent menacé suite au détournement » des 60 millions de francs CFA destinés à ASCOT et RFC.

Quelles sont les conclusions de l’enquête de la police ?

En fin de compte, la police judiciaire relève que le vice-président de la FTFA, Ibrahim Foullah, « a décaissé les 60 millions de francs CFA destinés à ASCOT et RFC, quand bien même cela ne relève pas de ses attributions et dont la traçabilité reste mitigée ».

À charge de Ibrahim Foullah, la police estime qu’ « il a non seulement abusé de la confiance de la FTFA mais il a [aussi] détourné » les 60 millions de francs CFA.

Concernant les détournements reprochés au président de la FTFA, Moctar Mahamoud, la police constate que « ce dernier n’a pas apporté des justificatifs aux dépenses consignées dans son rapport envoyé à la Fifa » « Etant le principal ordonnateur des dépenses (…) de la FTFA, le délit de faux en écriture publique et authentique, de faux et usage de faux et de détournement de fonds estimés à 539 340 870 francs CFA et 200 000 dollars lui sont imputables », conclut l’enquête de la police judiciaire qui a décidé ainsi d’envoyer, depuis le 23 mai 2018, l’affaire au procureur de la République à N’Djamena.

 

 

 

 

 

Tchad : la nouvelle compagnie aérienne baptisée Tchadia Airlines

Le vol inaugural de la compagnie nationale tchadienne aura lieu le 1er octobre prochain.

 

Le directeur général de l’Autorité de l’aviation civile au Tchad (ADAC), a éclairci les zones d’ombre quant au nom de la nouvelle compagnie aérienne tchadienne.  A l’annonce de la création de la compagnie, deux noms ont été présentés au public : Tchadia Airlines ou Chadian Airlines. Mais dans une récente sortie le directeur de l’ADAC a déclaré que celle-ci s’appellera uniquement Tchadia Airlines.

Déjà, le partenaire du gouvernement dans la mise sur pied de cette compagnie, Ethiopian Airlines a annoncé que les deux parties ont finalisé les accords pour le lancement de la nouvelle compagnie nationale tchadienne. Le Tchad est actionnaire à 51% et le groupe Ethiopian 49%.

Dans un premier temps, les vols de la compagnie se feront entre les quatre principales villes du pays. En effet, la compagnie possède déjà deux avions Turboprop Bombardier Dash et Q 400. C’est deux engins constitueront la flotte de départ de la compagnie dont le vol de départ aura lieu le 1er octobre prochain.

Selon le PDG du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebre Mariam, « le partenariat stratégique en matière d’équité dans le lancement du nouveau transporteur national du Tchad fait partie de notre stratégie Vision 2025 à centres multiples en Afrique. Le nouveau transporteur national du Tchad servira de plaque tournante solide en Afrique centrale grâce à une connectivité aérienne nationale, régionale et éventuellement internationale vers les principales destinations au Moyen-Orient, en Europe et en Asie ».

 

 

Tchad : la télévision numérique pour 200 villages

C’est projet qui se fera avec le partenariat entre le gouvernement tchadien et la multinationale chinoise des médias, StarTimes.

 

Deux cents villages tchadiens bénéficieront bientôt de la télévision numérique par satellite grâce à un projet que lanceront mardi le gouvernement tchadien et la multinationale chinoise des médias, StarTimes, a annoncé samedi à la presse Acheikh Abakar Hassan qui préside le comité de suivi et d’évaluation de ce projet.

Le projet de desserte de 200 villages offrira un accès à la télévision numérique à 4.000 foyers tchadiens, dont 10.000 personnes seront bénéficiaires. C’est à Mandelia, une localité située à 50 kilomètres au sud de N’Djamena, la capitale du Tchad, que ce projet sera officiellement lancé le 28 août.

Ce projet intitulé « Accès à la TV satellite pour 10.000 villages africains », s’inscrit dans le cadre des dix programmes de coopération prioritaires, nés lors du dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) à Johannesburg en Afrique du Sud en 2015 et ayant pour vocation de stimuler la coopération entre la Chine et l’Afrique.

« Les populations pourront donc suivre les informations internationales en temps réel. Sachant que l’accès à l’information est très limité dans ces zones rurales, ceci aidera les populations à accroître leurs connaissances », s’est réjoui M. Hassan.

Le groupe StarTimes, maître d’œuvre du projet, fournira des équipements nécessaires (notamment des vidéoprojecteurs, un téléviseur, des décodeurs, etc.) et se chargera des installations dans chaque village ainsi que leur entretien.

« Les villages auront accès à une large gamme de contenus. Il est nécessaire de noter aussi que ce projet crée des emplois dans les zones rurales et contribue de manière durable au développement économique », a conclu M. Hassan.

Tchad : Deux magistrats ont été radiés

Leur radiation a été prononcée par le Conseil supérieur de la magistrature du Tchad, en fin de semaine.

 

Les villes d’Abéché et d’Iriba ont dû se séparé de leurs procureurs. Le Conseil supérieur de la magistrature du Tchad vient de prononcer de radiation ces deux magistrats.

Le Conseil supérieur de la magistrature leur reproche d’avoir détourné de l’argent pour l’un et pour l’autre de n’avoir pas réuni les conditions de sécurité nécessaires pour éviter l’exécution par balles en cours d’audition de deux présumés assassins.

Oscar Assengar, procureur d’Abéché serait impliqué dans une affaire de détournement de 15 millions de FCFA, selon Djonga Arafi, secrétaire général du syndicat des magistrats du Tchad. La mesure concerne aussi Dehrdian Bab Jonas, procureur de la ville d‘Iriba.

Deux présumés assassins avaient été abattus par balles pendant qu’il les auditionnait mi-juin. Les magistrats révoqués ont le droit d’attaquer la décision.

Mais contacté par la BBC, l’avocat de l’un des magistrats révoqués maitre Ngaré Adah, n’a pas répondu à la question de savoir s’il introduirait un recours ou non.

G5 Sahel : naissance d’une police judiciaire commune aux cinq pays

Les responsables des polices des différents pays membres de la force se sont réunis le 16 aout dernier dans la capitale tchadienne, N’Djamena.

 

Un nouveau dispositif sécuritaire du groupe des pays du G5 Sahel, a vu le jour le 16 août, dans la capitale tchadienne N’Djamena. Il s’agit « d’une police judiciaire commune, mise en place dans le but de répondre aux préoccupations des chefs d’Etats de la région », a déclaré le directeur général de la Police du Niger, Souley Boubacar, également président en exercice du Comité de défense et de sécurité de la force conjointe G5 Sahel.

Cette décision a été prise lors de la réunion des responsables de la police des pays membres du G5 Sahel jeudi 16 août, dans la capitale tchadienne N’Djamena, pour affiner les stratégies de lutte contre le terrorisme dans cet espace.

Le directeur général adjoint de la Police nationale du Tchad, Sirandi Ongtouin, a précisé qu’il s’agit de la mise en place de la composante “police” dans les unités d’investigation de la force conjointe qui comprendra également des militaires et gendarmes.

Très actifs ces derniers temps dans sa coopération régionale pour le développement, le groupe des pays du G5 Sahel s’est doté cette semaine de deux nouveaux dispositifs communs, le premier est un espace de free roaming pour les clients voyageant au sein de cette même région, et le second, l’Union des chambres de commerce des pays de ce groupe.

Crée en 2014, le groupe des pays du G5 Sahel (la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad), œuvre pour la promotion de la coordination et la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité entre ces cinq pays.

 

 

Tchad : le contrôle physique des enseignants n’avance pas

Les enseignants se plaignent de devoir attendre des heures avant d’être reçus. Et afin d’être certains de passer à la caisse, ils sont obligés de faire des sacrifices.

 

C’est au début de ce mois d’aout que l’Inspection générale d’Etat (IGE) a lancé le contrôle physique des enseignants tchadiens. Celui-ci s’adresse uniquement aux  pédagogues travaillant à N’Djamena. Et il a pour but de connaître le nombre exact des fonctionnaires tchadiens.

Seulement les choses ne sont pas faciles pour ces enseignants venus toucher leurs salaires du mois de juillet. L’opération se déroule à un « rythme insupportable ». Les enseignants se plaignent de la lenteur de l’équipe du recensement. «  Ils font semblant de traîner pour augmenter les jours du recensement et profiter du prime »,  nous confie Marie Yoguerna, à l’école annexe d’Ardep-Djoumal.

Le recensement se fait dans trois centres : le Building de Moursal qui abrite le ministère de l’Education nationale, l’Ecole du centre et le Lycée féminin d’Amriguébé. Et pour arriver à se faire recenser, les enseignants sont obligés de se lever au premier chant du coq pour se rendre dans ces centres. Certains ont même élu domicile avec leurs moustiquaires sur les sites afin d’être les premiers à être recensés et percevoir leurs salaires  du mois de juillet 2018.

Le plus surprenant est que plusieurs fonctionnaires, bien qu’ayant satisfait à l’exigence de se faire recenser, n’ont pas pu entrer en possession de leurs salaires.

Selon l’IGE, le recensement ne concerne que la commune de N’Djamena. Une affirmation qui a semé la confusion dans les têtes des enseignants des provinces alignés sur la liste de N’Djamena et qui, jusque-là n’ont pas perçu leurs salaires du mois de juillet 2018.

Le recensement se poursuit dans les centres retenus à cet effet mais la moitié des enseignants concernés n’est pas encore recensée. En attendant la fin, leur calvaire continue sous les intempéries.

Tchad : Internet sans frontières collecte des preuves pour prouver la censure des réseaux sociaux

L’Organisation non gouvernementale qui a installée il y a quelques jours, ses bureaux dans le pays, vient de lancer une consultation publique sur la censure des réseaux sociaux.

 

Internet Sans Frontières ne chôme pas au Tchad. Alors que l’ONG a lancé ses activités dans le pays seulement le 09 aout dernier, la voilà déjà dans le feu de l’action. En effet, il y a quelques jours, elle a lancé une opération de collecte des preuves « afin de déterminer le niveau de censure que subissent les internautes de ce pays ». Il sera donc question pour ces activistes, de récolter « des preuves techniques irréfutables de la censure des réseaux sociaux ».

Cette activité consultation publique se fait avec l’appui de son partenaire technique Netblocks. Elle n’est ouverte qu’aux personnes résidant au Tchad. Et pour y participer, il suffit de se connecter sans VPN à l’adresse https://netblocks.org/scan/. une fois fait, il ne restera plus qu’à Netblocks de recueillir les données de connexion.

Le site internet de l’ONG explique que « votre connexion au Scan nous permettra d’établir un rapport clair et irréfutable sur la connectivité aux principaux sites internet depuis le Tchad ».

Ce n’est pas la première action que Internet Sans frontière mène dans sa lutte pour le retour des réseaux sociaux au Tchad. En effet, dès sa naissance, le bureau du Tchad de l’ONG avait mis en demeure l’Etat de rétablir l’accès aux réseaux sociaux.

Mais ils ne sont pas les seuls à œuvrer pour le retour d’internet. En effet, un collectif d’avocats tchadiens vent debout contre la coupure des réseaux sociaux au Tchad, a porté au tribunal une action visant à exiger aux opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Tigo de rétablir l’accès aux plateformes sociales dont WhatApp, Messenger, Twitter et Facebook.

Selon le Ministre de la Sécurité Publique et de l’Administration, « le gouvernement n’aurait autorisé aucune perturbation ou restriction des réseaux sociaux ». il e s’agit donc que de « mauvaises langues, des ragots ».

 

Tchad: le gouvernement dément une autre attaque au Tibesti

Selon le Ministre de la Sécurité publique, ce « sont des allégations mensongères des mercenaires ».

 

Un groupe rebelle tchadien, basé en Libye, a annoncé le 22 août 2018 avoir attaqué deux mines d’or à Kouri Bougoudi dans le Tibesti (nord du pays). Une information démentie par le ministre de la Sécurité et des sources militaires. Ces éléments contradictoires témoignent d’un regain de tensions dans cette zone proche de la frontière libyenne où les incidents se multiplient.

Le groupe rebelle tchadien du Commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) a affirmé avoir mené une attaque le 21 août contre deux mines d’or de la localité de Kouri Bougoudi, proche de la frontière libyenne. Une attaque aussitôt démentie par le ministre de la Sécurité Ahmat Bachir. «Pas une seule attaque ne nous a été signalée par nos forces de défense et de sécurité. Pourtant, je suis en contact avec le commandement à Faya, capitale de la région nordique du Bourkou-Ennedi-Tibesti, d’où partent la plupart des opérations dans la zone», a indiqué à l’AFP une source militaire tchadienne à N’Djamena.

Le CCMSR, né en 2016 dans le Sud libyen, «est le mouvement de rébellion tchadienne le mieux armé. Il revendique le plus grand nombre de rebelles, comparé aux autres mouvements. Dans ses rangs, on y trouve d’anciens rebelles, comme ceux qui étaient au Darfour, au Soudan, dans les années 2000, mais il intègre aussi et systématiquement des rebelles fraîchement arrivés en Libye ou encore des déserteurs de l’armée tchadienne. Ses membres sont de différentes ethnies», explique RFI.

Ce n’est pas le premier incident qui est signalé dans ces régions du nord du Tchad, proche d’un Etat libyen en décomposition dans lequel les milices de tous bords peuvent s’épanouir. L’armée tchadienne avait lancé le 16 août une intervention aérienne et terrestre pour «nettoyer» les localités aurifères de Kouri Bougoudi et de Miski après un ultimatum de 24 heures aux populations locales sommées de quitter les lieux.

Selon Toubou media  «il n y a pas eu de morts d’hommes mais d’énormes dégâts sur les palmeraies et les fermes environnantes. Des dizaines de dromadaires et de chèvres ont aussi péri dans ces bombardements et d’autres centaines perdus dans la nature… Nul doute que le régime MPS (Mouvement patriotique du salut, parti du président tchadien Idriss Deby, NDLR) veut faire payer aux Toubous (populations vivant dans le nord-est du Sahara, et notamment dans le nord du Tchad, dans le massif du Tibesti, NDLR) leurs sympathies avec les différentes rébellions.»

Le 11 août, le groupe rebelle avait revendiqué l’attaque de Kouri Bougoudi, située dans dans la région désertique du Tibesti qui attire des orpailleurs de différentes régions du Tchad en raison de ses ressources aurifères. Selon le porte-parole du CCMSR, l’attaque du 11 août, menée, semble-t-il, par une colonne lourdement armée, a fait 73 morts et 45 prisonniers du côté de l’armée tchadienne; quatre morts et sept blessés graves du côté des rebelles. Le gouvernement n’a communiqué aucun bilan humain de cette opération.

Depuis le Sud libyen et l’Est soudanais, plusieurs rébellions tchadiennes tentent de survivre grâce à des aides financières, au mercenariat ou à divers trafics, selon des analystes.

Tchad : le ministre de l’enseignement supérieure visite le CNRD

C’était hier mercredi 22 août. Le directeur du Centre national de la recherche pour le développement lui a fait une visite guidée.

 

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Houdeingar David a effectué une visite au Centre national de la recherche pour le développement (CNRD), ce mercredi 22 août. Il a échangé avec le directeur général dudit centre, Dr Baba Mallaye.

Le directeur général du CNRD, Dr Baba Mallaye a présenté l’institution qu’il dirige au ministre de l’Enseignement supérieur. Après un petit entretien, accompagné de son staff, Dr Houdeingar David a visité la bibliothèque du CNRD où sont stockés plus de 74.000 documents. Les microfiches sont en  cliché et malheureusement, il n’y a pas de machine pour les lire. Plusieurs milliers de documents sur le Tchad sont disponibles en version électroniques. Houdeingar David a visité le service de diffusion et valorisation des résultats de la recherche scientifique et technique. Toutes les missions de recherche sont recensées ainsi que les résultats.

Le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation s’est rendu à la salle de stockage où l’on trouve plus 21.000 fossiles. Selon le DG du CNRD, des milliers autres fossiles sont déjà collectionnées et inventoriées, certains attendent d’être nettoyées et classifiées mais faute de moyens les activités dans ce département sont au ralenti.  « Le service de télédétection a été consumé par un incendie, nous souhaitons reconstituer ce département pour faire les cartographies du nouveau découpage administratif. Il y a le jardin scientifique qui meurt où sont piquées 15000 pépinières », relève Dr Baba Mallaye.

Dr Houdeingar David a souligné l’importance du travail que fait le centre : « la recherche comme un facteur de production de connaissances et facteur de création de richesse est un levier essentiel pour le développement d’un pays. Un pays ne peut pas se développer s’il n’y a pas une recherche qui produit des résultats concrets ». Il se dit conscient du manque des moyens au CNRD mais le gouvernement fera de son mieux, selon sa disponibilité financière pour appuyer l’institution.

 

 

Tchad : les 80 agents des finances suspendus pour faux diplômes réhabilités

C’est suite à une décision judiciaire rendue ce lundi  20 aout 2018.

 

La suspension de 80 agents du ministère des finances par l’Inspecteur général dudit ministère est annulée par une décision de justice rendue lundi. C’est suite à l’audience de référé du Tribunal de grande instance de N’Djamena siégeant en matière administrative.

Ces agents avaient été suspendus il y a quelques jours après le passage de l’opération de vérification des diplômes des agents civils de l’Etat. L’inspecteur général des Finances, Koulamaye Dillah, avait d’ailleurs annoncé « cette décision, qui constitue une mesure conservatoire, ne sera levée qu’après régularisation de la situation administrative de chacun ».

Et d’autre suspension et même attendu vu que Koulamaye Dillah avait annoncé dans sa note qu’il s’agissait juste de la première vague.

Mais de l’avis de l’avocat des 80 agents, « l’Inspecteur général des finances n’a pas compétence non seulement de suspendre mais également de vérifier la légalité de diplômes ». Notons cependant que les fonctionnaires indexés comptent aller au fonds pour une annulation pure et simple de l’acte.

 

Tchad : des avocats vont en justice pour le retour des réseaux sociaux

Depuis environs cinq mois déjà les internautes tchadiens n’arrivent pas avoir accès aux réseaux sociaux.

 

Un collectif d’avocats tchadiens vent debout contre la coupure des réseaux sociaux au Tchad a porté au tribunal une action visant à exiger aux opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Tigo de rétablir l’accès aux plateformes sociales dont WhatApp, Messenger, Twitter et Facebook.

Cette coupure a été constatée par les Tchadiens dans la foulée du forum national sur la réforme des institutions. Un forum qui a également sanctionné un amendement de la constitution qui se prête entre autres à deux nouveaux mandats du président Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990.

Si la coupure des réseaux sociaux n’a pas été justifiée par les maisons de téléphonie mobile, le collectif d’avocats regrette toutefois une “violation” des droits des consommateurs. Un tribunal de N’Djaména devrait débuter les audiences à ce sujet dès le 28 août.

Les utilisateurs sont obligés de passer par des moyens détournés, comme les réseaux VPN, pour s’offrir la connexion internet. Un choix qui a bien sûr un coût, estimé à plus du double de ce que doivent habituellement débourser les consommateurs.

Le 9 août dernier marquait le lancement officiel des activités du bureau local de l’ONG Internet Sans Frontières au Tchad. Selon son représentant le pays, Blaise Noubarassem, « Le droit à la liberté d’expression, sous quelle forme que ce soit, est garanti par la Constitution de la République du Tchad et le Tchad a ratifié des conventions internationales en matière de liberté d’expression. Donc, il n’y a pas de raison qu’un Etat puisse empêcher toute une population d’accéder aux réseaux sociaux ».