Coopération : Mahamant Idriss Deby et Macron discutent de l’appui à la transition au Tchad

En séjour à Paris, capitale de la France, le président tchadien de la transition a eu une rencontre de travail le 18 octobre 2023, avec son homologue français, Emmanuel Macron.

Les deux Chefs d’Etat se sont entretenus pendant plus d’une heure en tête-à-tête. Au menu de leurs échanges, la coopération bilatérale notamment l’appui de la France pour tenir tous les engagements de la transition, la mutualisation des efforts pour la stabilité du Tchad, la crise humanitaire née de l’afflux des réfugiés soudanais, le changement climatique et ses conséquences et la coopération économique et culturelle entre le Tchad et la France mais aussi dans l’espace francophone.

En plus des questions bilatérales, chefs d’État ont abordé des sujets d’intérêt commun pour leurs deux pays en Afrique, en Europe et dans le monde.

One Forest Summit : Macron promet 100 millions d’euros pour la préservation des forêts

Le président français décide d’accorder une enveloppe additionnelle de 100 millions d’euros aux pays qui souhaitent accélérer leur stratégie de protection des réserves vitales de carbone et de biodiversité.

L’annonce a été faite en marge de  la première édition du One Forest Summit organisée du 1er au 2 mars 2023, à Libreville au Gabon. Ce fonds additionnel s’inscrit dans le cadre de la préservation des forêts tropicales. Un projet qui devient une grande nécessité pour les dirigeants, qui souhaitent protéger non seulement les populations, mais aussi,  garantir un meilleur avenir pour ces dernières.

Les 100 millions que promet proviennent entre autres de : « la Fondation Walton participera à hauteur de 20 millions d’euros, Conservation international pour 30 millions d’euros et la France met sur la table 50 millions d’euros ». a-t-il expliqué avant d’ajouter que, « Ce fonds servira à financer un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la conservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité, via des « certificats biodiversité ». Ces certificats pourront être échangés avec des États souverains ou avec le secteur privé « au titre de contribution à la protection de la nature ».

Rappelons que, ces forêts tropicales représentent le deuxième plus grand puits de carbone de la planète après l’Amazonie. Et sont capables d’absorber d’immenses quantités de CO2 chaque année.

Coopération : Emmanuel Macron entend soutenir la décentralisation au Cameroun

A l’issue d’une conférence de presse conjointe entre Emmanuel Macron et Paul Biya, le président français a laissé entendre qu’il va accompagner le Cameroun dans son processus de régionalisation.

Les présidents français et camerounais étaient face à la presse ce 26 juillet 2022 au Palais de l’unité de Yaoundé. Une opération qui s’inscrit dans le cadre de la visite d’Emmanuel Macron au Cameroun du 25 au 27 juillet 2022. Les deux présidents ont discuté des  menaces à la sécurité dans la sous-région et sur le continent africain. Ils ont également évoqués les moyens pour faire face à la menace terroriste.

Le président de la France promet de consacrer plus de temps avec le Cameroun durant son second quinquennat. Il entend également accompagner le pays de Paul Biya dans son processus de décentralisation. « Je demeure convaincu que la régionalisation demeure la réponse à la crise qui affecte le Cameroun dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest et que c’est par ce processus politique de dialogue, de réforme, qu’une résolution durable pourra être trouvée. » déclare Macron.

Interrogé sur sa succession, le président Paul Biya déclare : « le mandat qui m’a été donné est à sa quatrième année. Si vous faites la soustraction, vous saurez combien d’années il me reste. Ça sera su quand ce mandant sera arrivé à expiration. Vous saurez si je reste, ou si je vais au village. » Une question d’Amélie Tulet, journaliste de RFI.

Après le Cameroun, Emmanuel Macron poursuit sa tournée africaine au Benin et en Guinée Bissau.

Emmanuel Macron condamne le coup d’Etat au Burkina Faso

Dans une déclaration de ce mardi 25 septembre, le président français Emmanuel Macron, condamne le coup d’Etat au Burkina Faso. Une réaction qui intervient une journée après la prise de pouvoir par des putschistes.

Dans la soirée du 24 janvier 2022, un groupe de militaires a annoncé, sur les ondes de la radio et télévision nationale, avoir pris le contrôle de l’Etat. La Constitution a été suspendue, le gouvernement et l’Assemblée nationale dissouts. Toutes les frontières ont été fermées et un couvre-feu instauré. Quelques heures après, le président Roch Marc Christian Kaboré, a démissionné de ses fonctions de président du Faso, chef du gouvernement, chef suprêmes des forces armées  nationales.

Ce jour, le président français a réagi. Pour Emmanuel Macron, le président burkinabé, a été élu « démocratiquement par son peuple à deux reprises. » « J’ai eu de premiers échanges avec les dirigeants de la région, j’en aurai dans les prochains jours», confie-t-il à la presse. Il laisse entendre qu’il est du côté de la CEDEAO, qui a emboité le pas, en condamnant le putsh.

Burkina Faso : destitution du président Roch Marc Christian Kaboré

« Notre nation vit des moments difficiles. Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt supérieur de la nation. C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions. », a tweeté, le président déchu, dans la soirée de lundi. Pour lui, c’est l’intérêt supérieur de la nation qui doit prendre le dessus.

Premier entretien en France entre Mahamat Idriss Deby et Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron et le président du Conseil militaire de transition ont eu un échange de travail ce lundi 05 juillet 2021. La rencontre a eu lieu au Palais de l’Elysée

Au deuxième jour de sa visite d’amitié et de travail en France,  le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby, a été reçu cpar le Président français, Emmanuel Macron. le processus de transition, la coopération bilatérale et la lutte contre le terrorisme sont les principaux points abordés au cours des discussions.

Les  deux hommes et leurs collaborateurs, ont eu une séance de travail qui a permis  d’évoquer  toutes les questions qui donnent corps et forme aux relations de coopération entre N’Djaména et Paris.  Le processus de transition enclenché par le Conseil militaire de transition après le décès tragique du Maréchal du Tchad, l’organisation dans les jours à venir du dialogue national inclusif et la tenue des élections libres, transparentes et démocratiques. Ils ont également discuté de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et le désengagement progressif des troupes françaises de la force Barkhane. Cette visite du président de transition  à Paris vise à renforcer davantage les liens séculaires de coopération multiforme entre le Tchad et la France.

La France préoccupée par les violences exercées sur les manifestants

Emmanuel Macron a fait une déclaration relative aux répressions exercées sur les manifestants ce mardi 27 avril 2021. Le président français a fermement condamné les violences exercées sur les marcheurs

Le patron de l’Elysée rappelle, qu’il s’est rendu la semaine dernière à N’Djamena pour soutenir un processus de transition qui doit ouvrir la voie de la démocratie et de la stabilité du Tchad. « Je suis pour une transition pacifique démocratique, inclusive. Je ne suis pas pour un plan de succession», a-t-il confié en ajoutant que la France ne sera jamais aux côtés de celles et ceux qui forment ce projet

Le président français a condamné, la répression des manifestations et les violences qui ont eu lieu ce matin au Tchad et demandent la cessation de toutes les formes de violences. Il exhorte la junte au respect des résolutions : « Nous appelons au respect des engagements qui ont été pris par le Conseil militaire de transition. Celui d’une transition pacifique, inclusive sur le plan politique ».

« Le temps est venu de lancer un dialogue politique national, ouvert à tous les Tchadiens. C’est ce qui est attendu aujourd’hui du Conseil militaire de transition et c’est la condition même de notre soutien ». Le président français a souhaité que le dialogue soit ouvert à toutes les forces politiques tchadiennes, conduit par un gouvernement civil d’union nationale et devant mener le pays à des élections dans un délai de 18 mois.

« La France ne laissera jamais personne remettre en cause la stabilité et l’intégrité du Tchad », Emmanuel Macron

Le France restera auprès du Tchad dans le cadre des combats armés, a laissé entendre le président français, Emmanuel Macron ce 23 avril 2021, dans son allocution d’hommage à Idriss Deby Itno, ancien président tchadien

Très attendu au Tchad, sur la question de l’avenir du Tchad suite à la mort tragique du Maréchal du Tchad, le président français s’est prononcé ce jour. Dans son allocution  aux obsèques de l’ancien président tchadien, Emmanuel Macron déclare que : « La France ne laissera jamais personne remettre en cause et ne laissera jamais personne menacé, ni aujourd’hui, ni demain, la stabilité et l’intégrité du Tchad ». Il rappelle qu’il y’a 80 ans, le Tchad à l’instar de quelques pays africains, a scellé à jamais : « un pacte de fraternité » avec le pays de De Gaulle. « Il nous appartient de faire vivre ce serment, c’est un serment de liberté, d’indépendance », poursuit le président du pays des droits de l’Homme.

Quant à la continuité du pouvoir, Emmanuel Macron déclare que : « La France sera également là pour faire vivre sans attendre la promesse d’un Tchad apaisé faisant une place à l’ensemble de ses enfants et toutes ses composantes. La transition aura ce rôle à jouer. La stabilité, l’inclusion, le dialogue, la transition démocratique. Et nous sommes et seront à vos côtés », va-t-il martelé.

Pour lui, Idriss Deby a écrit une page indélébile d’amitié entre le Tchad et la France. Il invite dès lors, le peuple tchadien à s’unir dans ce souvenir afin de bâtir l’avenir que sa jeunesse mérite : « dans ces nouveaux combats, de l’indéfectible amitié de la France », note le patron de l’Elysée.

« Aujourd’hui, je partage le deuil d’une nation touchée dans sa chair par le sacrifice de son premier soldat, je partage aussi le deuil d’un ami et d’un allié fidèle. Car vous avez été parmi les premiers à répondre à l’appel des pays de la région pour défendre l’Afrique contre le terrorisme armé au Sahel. En 2013, à venir au secours de vos frères maliens aux cotés de la France. Vous avez estimé que notre devoir commun était de lutter contre cet obscurantisme qui menaçait et menace encore les Etats de la région et leurs populations, dans leur liberté, dans leur existence même, dans leur dignité », Emmanuel Macron

G5 Sahel : Emmanuel Macron annule son voyage pour le Tchad

Attendu à la 7ème session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel, prévu du 15 au 16 février 2021 à N’Djamena, le président français, Emmanuel Macron a annulé son voyage en terre tchadienne dans la soirée du 11, annonce l’Elysée

« Emmanuel Macron ne se rendra finalement pas à Ndjamena les 15 et 16 février prochains pour le sommet du G5 Sahel en raison du contexte sanitaire. Il participera aux huis clos avec ses homologues sahéliens par visioconférence. », Informe l’Elysée qui précise que Le déplacement est annulé uniquement pour des raisons sanitaires

Au regard de la situation sociopolitique qui sévit dans la capitale tchadienne, et suite à la vague d’arrestations enregistrés après la marche du 6 février dernier, des acteurs de la société civile et les militants du parti Les Transformateurs ont annoncé des sit-in devant l’ambassade France au Tchad.  Pour protester le soutien de la France à la candidature d’Idriss Deby à un 6ème mandat

Les autorités françaises de préciser que l’annulation du voyage d’Emmanuel Macron au Tchad est spécifiquement liée à la situation sanitaire qu’impose le covid-19. Il a décidé de s’imposer les mesures applicables à tout français pour éviter la circulation du virus.

Le président français Emmanuel Macron diagnostiqué positif au Coronavirus

L’information a été officiellement rendue publique  ce jeudi 17 décembre 2020 via un communiqué l’Elysée. La présidence informe que le diagnostic a été confirmé suite aux tests PCR

Le Chef d’Etat français, Emmanuel Macron vient d’être diagnostiqué positif au coronavirus. L’Elysée annonce que les tests PCR ont été réalisés dès l’apparition des  premiers symptômes. « On ignore pour le moment comment Emmanuel Macron a contracté le coronavirus. »Il continuera toutefois, à travailler et d’assurer ses activités à distance pendant sept jours.

Tous les déplacements du président de la république françaises sont automatiquement annulés : « conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, le président s’isolera pendant 7 jours », note le communiqué de l’Elysée. Sa contamination intervient après celle du premier ministre britannique, Boris Johnson et du président sortant des Etats-Unis, Donald Trump.

Le premier ministre, Jean Castex s’est également mis en isolement, fait savoir le président du Senat français.

Tchad : la visite d’Alexandre Benalla crée la polémique en France

La présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale française, Valérie Rabault, s’est exprimée ce jeudi 27 décembre sur le voyage controversé d’Alexandre Benalla au Tchad.

 

Les réactions politiques se succèdent sur le voyage d’Alexandre Benalla au Tchad. La présidente du groupe PS à l’Assemblée Valérie Rabault a estimé jeudi 27 décembre que le voyage au Tchad de l’ancien conseiller de l’Élysée, Alexandre Benalla, quelques jours avant celui d’Emmanuel Macron « pose une question sur qui porte la diplomatie de notre pays ».

« Quand vous avez un ancien conseiller de l’Élysée qui va au Tchad une semaine avant le président, cela pose une question sur qui porte la diplomatie de notre pays et les institutions », a déclaré la cheffe de file des députés PS à l’Assemblée nationale sur France Inter, tout en ajoutant que « ce qui est sûr c’est que l’on ne sait pas encore tout de ces affaires bis ou ter Benalla ».

L’Élysée a affiché sa distance mercredi avec l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron au sujet d’un mystérieux voyage d’affaires au Tchad, mais ce dernier a répliqué en accusant l’Élysée de lui nuire par des « propos diffamatoires ».

Aucune mission officielle ni officieuse

Selon le   Le Monde, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena, quelques jours avant la visite d’Emmanuel Macron dans le pays. Les versions de l’Élysée et de Benalla concordent sur un point : aucune mission officielle ni officieuse pour le chef de l’État.

« Je tiens à saluer le Sénat avec une commission d’enquête qui a fonctionné alors qu’à l’Assemblée nationale n’a pas fonctionné » car « la majorité a souhaité faire bloc, la majorité n’a pas la culture d’exercer un pouvoir parlementaire, de ne pas être aux ordres de l’exécutif », a-t-elle poursuivi. La Commission des lois de l’Assemblée, contrôlée par le parti majoritaire La République en marche, a clos ses travaux cet été sans produire de rapport. Celui du Sénat, à majorité de droite, est attendu d’ici à février.

 

Tchad : Emmanuel Macron attendu pour le 22 décembre

Le 22 et 23 décembre prochain, le Président français effectuera une visite au Tchad. Les deux hommes parleront entre autres sujet de la lutte contre Boko haram.

 

C’est le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) qui a été chargé de préparer cette visite, la première d’un président français depuis les élections contestées de 2016. En visite au Tchad les 22 et 23 décembre, le président français Emmanuel Macron évoquera avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno la crise centrafricaine et l’influence croissante de Moscou dans le pays.

Emmanuel Macron, à l’occasion de sa visite au Tchad (les 22 et 23 décembre), envisage de prononcer un discours à la Maison de la femme, à N’Djamena, sur l’un de ses thèmes favoris : l’implication des femmes dans le développement. Surtout, il évoquera avec Idriss Déby Itno (qu’il surnomme avec malice « le Napoléon Bonaparte de l’Afrique centrale ») la recrudescence des activités de Boko Haram et la crise centrafricaine.

Emmanuel Macron rencontrera samedi, le millier de militaires français déployés à N’Djamena dans le cadre de l’opération Barkhane dans un contexte de menaces djihadistes persistantes dans la région. « Ce déplacement s’inscrit dans la continuité de l’engagement du président sur la lutte contre le terrorisme au Sahel et en particulier de la mise en place de la force du G5 Sahel », souligne-t-on à l’Elysée. « Le Tchad est l’un des piliers de la force conjointe et a vu son rôle renforcé avec la nomination en juillet d’un Tchadien au poste de chef d’état-major adjoint ».

La journée de dimanche sera consacrée au volet politique et bilatéral. Après une rencontre avec des représentantes des femmes tchadiennes dans la matinée, le chef de l’Etat déjeunera avec son homologue Idriss Déby.

Créé il y a plus d’un an, le CPA a pour mission de travailler au renouvellement des relations entre la France et le continent africain. Volonté du président Macron, il est composé de personnalités hétéroclites issues de la diaspora ou non, dix membres d’horizons divers.

Le conseil par son approche terrain qui consiste à aller au contact des populations africaines et prendre le pouls se démarque d’entrée de jeu de tout ce que nous a habitué l’administration française souvent alourdie par ses processus et la rigueur administrative.

Tchad: Idriss Deby accord audience au Conseiller Afrique d’Emmanuel Macron

Frank Paris a été reçu hier 12 décembre à la présidence tchadienne. Les deux hommes ont parlé des sujets portant sur la coopération entre les deux pays.

 

Rappelé vous le Président français, Emmanuel Macron est attendu au Tchad. Eh bien ! Le sujet était à l’ordre du jour des échanges entre Franck Paris et Idriss Deby Itno. En effet, le Président tchadien a accordé le 12 décembre dernier une audience au conseiller Afrique de l’Elysée. En plus de cette éventuelle visité du dirigeant français, il a été question de parler des relations entre les deux pays.

Ainsi comme l’affirme la présidence tchadienne, « un tour d’horizon complet de la coopération a été fait, n’occultant aucun sujet sur lequel les deux pays sont engagés. C’est le cas de la lutte anti-terroriste dans la région, pour  laquelle le Tchad, depuis des années, utilise tous ses efforts aux cotés de la France pour éradiquer ce mal ».

Selon la même source, Frank Paris a une parfaite maîtrise du dossier de la lutte contre le terrorisme. C’est lui qui s’en est fait le défenseur devant la commission européenne et le ministère français des affaires étrangères. La rencontre entre les deux hommes aura durée au total une heure d’horloge.

 

Diplomatie : Macron en visite au Tchad d’ici la fin d’année

C’est ce qu’a révélé un article publié le 24 octobre sur le site internet français www.la-croix.com.

 

la-croix.com est clair. D’ici le mois de décembre, le Président tchadien Idriss Deby aura l’honneur de recevoir son homologue français, Emmanuel Macron. Et ce sera la première fois que le Président Français foule le sol tchadien.

Toujours selon ce journal en ligne, la date exacte de sa venue n’est pas encore décidée. Mais la destination, elle, est bien calée. « En allant au Tchad dans les prochaines semaines, Emmanuel Macron se rend dans un pays clé pour le dispositif sécuritaire français dans la région. Siège de l’opération Barkhane, la capitale tchadienne joue le rôle de tour de contrôle des éléments français en Afrique ».

Le Tchad est en outre une destination importante pour la France car c’est sa capitale, N’Djamena, qui abrite la centrale des renseignements français « dans la lutte contre Boko Haram dans la région du lac Tchad : un renseignement qui profite essentiellement au Tchad, au Niger et au Cameroun ».

Rappelons d’ailleurs que le prédécesseur d’Emmanuel Macron, François Holland, avait également effectué une visite au Tchad au cours de son mandant. C’était le 18 juillet 2014. Celle-ci entrait dans le cadre de la mise en place du dispositif de sécurité Barkhane.

L’armée française est installée au Tchad il y a de longues années. En effet, depuis le lancement de l’opération Épervier en 1986.

 

G5 Sahel : Macron et les cinq chefs d’Etat ferment contre le jihadisme

Une rencontre en marge du sommet de l’Union africaine a réuni le Président français et ses homologues du Tchad, Niger, Burkina Faso et du Mali en Mauritanie.

 

Une grande partie du 31e sommet de l’Union africaine en Mauritanie a été consacrée aux attaques terroristes des derniers jours. Les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel se sont enfermés pendant deux heures avec Emmanuel Macron pour réfléchir à la réponse à apporter aux jihadistes, qui ont frappé le QG de la force conjointe du G5, vendredi 29 juin à Sévaré, au centre du Mali.

Lundi 2 juillet à son arrivée à Nouakchott, Emmanuel Macron a dénoncé la barbarie des jihadistes, qui ont causé la mort de sept civils maliens à l’occasion des deux attentats de vendredi 29 juin et dimanche 1er juillet. « Avant chaque sommet, les jihadistes font cela, c’est de la guerre psychologique, a confié un proche du chef de l’État français. Il ne faut rien leur céder. »

«Après l’attaque du Quartier Général de Sévaré, un nouveau commandement va se mettre en place», annonce le président Tchadien Idriss Déby.

Le président français s’est entretenu deux longues heures avec les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel, et visiblement, si l’on en croit le Tchadien Idriss Déby, un calendrier opérationnel a été mis en place, en vue de passer à l’offensive après la saison des pluies.

Manque de confiance entre les chefs d’Etat du G5

L’un des soucis d’Emmanuel Macron, c’est le manque de confiance qui s’est longtemps manifesté entre les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel. Ces dernières années, en effet, la Mauritanie et le Tchad, dont les armées sont aguerries, ont souvent reproché au Mali, au Burkina Faso et au Niger d’avoir des armées beaucoup moins performantes. Pas facile de combattre ensemble dans ces conditions.

Aujourd’hui, les Français veulent pourtant croire que la confiance est revenue et que les cinq pays du Sahel vont enfin mutualiser leurs troupes.

Pour Emmanuel Macron, «nous gagnerons cette bataille ensemble et nous le gagnerons par cet engagement militaire (…) mais nous la gagnerons aussi par un travail diplomatique»

En visite au Collège de défense du G5 Sahel basée à Nouakchott, la toute première école de guerre du Sahel qui ouvrira ses portes en octobre, le président Emmanuel Macron en a profité pour réaffirmer l’engagement de la France dans cette lutte contre le terrorisme dans la région Sahel.

Une force africaine pérenne financée par la communauté internationale et par les pays

Un autre problème est le financement de ce G5 Sahel et aussi des autres forces de paix sur le continent africain. Les missions actuelles des Nations unies ont mauvaise presse.

Une nouvelle idée fait alors son chemin : une force africaine pérenne, qui serait financée à 75% par la communauté internationale et à 25% par les Africains eux-mêmes, verrait le jour. Une force coup de poing, qui ne resterait qu’un an ou deux sur un théâtre d’opérations et qui serait plus efficace que les opérations actuelles de l’ONU. Reste néanmoins à convaincre Donald Trump de la pertinence de ce nouveau schéma tactique.