Depuis le début de la guerre au Soudan en avril dernier, plus d’un demi-million de personnes ont fui vers le Soudan du Sud, dont environ 80 % de Sud-Soudanais rentrés dans leur pays d’origine. Beaucoup d’entre eux n’ont nulle part où aller et séjournent des semaines ou des mois dans des centres de transit surpeuplés, comme à Renk et Bulukat, où ils sont confrontés au manque d’aide humanitaire.
Des milliers de personnes qui ont fui le conflit au Soudan manquent cruellement de produits de première nécessité, d’eau potable, de nourriture, d’abris et de soins de santé sur les sites de Bulukat et de Renk, dans l’État du Haut-Nil au Soudan du Sud.
« Nous sommes profondément préoccupés par la situation dans ces sites de transit, à un moment où davantage de personnes devraient arriver en raison de l’intensification des combats au Soudan, déclare Zakaria Mwatia, chef de mission MSF au Soudan du Sud. Il est urgent d’élargir la fourniture de l’aide humanitaire. MSF exhorte les organisations internationales et les autorités à renforcer leurs actions afin d’alléger les souffrances de ces personnes. »
Renk dispose de deux sites de transit, tous deux dangereusement surpeuplés, avec près de 30 000 personnes vivant dans une zone censée en accueillir au maximum 12 000. Le site de transit de Bulukat est plus petit, il accueille 5 000 personnes, mais les conditions de vie des habitants sont tout aussi difficiles. De nombreuses familles ont fui leur foyer en laissant tout derrière elles et sont désormais vulnérables face à la faim, à la malnutrition et aux maladies, exacerbées par un logement inadéquat et le manque d’eau potable et d’installations sanitaires.
Les équipes MSF gèrent deux cliniques mobiles à Renk depuis mai et une à Bulukat depuis juillet pour fournir des soins de santé de base à ces réfugiés et aux personnes revenues dans leur pays d’origine. Traitant environ 150 patients chaque jour, la clinique mobile de Bulukat a assuré à elle seule plus de 28 000 consultations ambulatoires.
« Nous sommes profondément préoccupés par la situation dans ces sites de transit, à un moment où davantage de personnes devraient arriver en raison de l’intensification des combats au Soudan, déclare Zakaria Mwatia, chef de mission MSF au Soudan du Sud. Il est urgent d’élargir la fourniture de l’aide humanitaire. MSF exhorte les organisations internationales et les autorités à renforcer leurs actions afin d’alléger les souffrances de ces personnes. »
Renk dispose de deux sites de transit, tous deux dangereusement surpeuplés, avec près de 30 000 personnes vivant dans une zone censée en accueillir au maximum 12 000. Le site de transit de Bulukat est plus petit, il accueille 5 000 personnes, mais les conditions de vie des habitants sont tout aussi difficiles. De nombreuses familles ont fui leur foyer en laissant tout derrière elles et sont désormais vulnérables face à la faim, à la malnutrition et aux maladies, exacerbées par un logement inadéquat et le manque d’eau potable et d’installations sanitaires.
Les équipes MSF gèrent deux cliniques mobiles à Renk depuis mai et une à Bulukat depuis juillet pour fournir des soins de santé de base à ces réfugiés et aux personnes revenues dans leur pays d’origine. Traitant environ 150 patients chaque jour, la clinique mobile de Bulukat a assuré à elle seule plus de 28 000 consultations ambulatoires.
Les équipes MSF soutiennent également le service de pédiatrie et le centre de traitement hospitalier pour enfants souffrant de malnutrition de l’hôpital civil de Renk. En 2023, les équipes MSF ont répondu à des épidémies de rougeole, ont traité un nombre alarmant d’enfants souffrant de malnutrition et sont intervenues pour faire face à une augmentation des cas de paludisme parmi les personnes séjournant dans les sites de transit. Pendant la saison des pluies, le nombre de cas positifs de paludisme a atteint 70 % des personnes dépistées, car la plupart des personnes déplacées n’avaient pas les moyens d’acheter des moustiquaires et n’avaient pas accès à un traitement préventif. MSF a distribué 44 730 moustiquaires aux nouveaux arrivants sur les sites de transit entre novembre 2023 et janvier 2024.
« De nombreuses personnes vivent en dehors des sites de transit parce qu’il n’y a pas assez d’espace à l’intérieur, explique Mpumi Zokufa, responsable MSF de la promotion de la santé à Renk. Certaines vivent dehors, en plein champ, et n’ont donc ni couverture ni endroit où dormir. Les seules choses qu’elles utilisent comme couvertures sont les moustiquaires fournies par les équipes MSF. »
Dans les deux sites de transit de Renk, le manque d’eau est critique. Chaque personne dispose d’un maximum de 11 litres d’eau par jour, alors que la quantité recommandée en cas d’urgence est de 20 litres pour pouvoir rester en bonne santé. De nombreuses personnes ont recours à l’eau des rivières pour boire et pour leur usage quotidien, s’exposant ainsi au risque de maladies d’origine hydrique.