Le Trésor public ivoirien évalue la performance de son Système de management de la qualité

Le Trésor public ivoirien a évalué, mercredi et jeudi, au cours de la revue du premier semestre 2020, la performance de son Système de management de la qualité (SMQ) après avoir été certifié à la norme ISO 9001 version 2015, en novembre 2019.Engagée dans un processus d’amélioration continue, l’Institution, à travers son Directeur général, Jacques Konan Assahoré et l’ensemble des participants à cette revue de direction ont mené la réflexion en vue de consolider les importants acquis de la gestion, mais aussi de définir les actions d’amélioration nécessaires à la finalisation de toutes les autres activités planifiées dans le Plan stratégique de développement (PSD) 2016-2020.

Il ressort de cette évaluation que le Système de management de la qualité du Trésor public ivoirien reste conforme à la norme de référence. Cette performance repose sur des processus qui regroupent l’ensemble des activités du Trésor public et dont les missions sont en adéquation avec celles des unités administratives.

La revue du contexte interne et externe permet de mettre à jour la matrice  SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) mais également de définir de nouveaux objectifs stratégiques et des actions d’amélioration des processus.

En outre, le Système de management de la qualité du Trésor public a permis un taux de réalisation des objectifs stratégiques estimé à 70%, conforme à la valeur de la cible définie.

Un taux de réalisation global satisfaisant de 92,65% du Plan stratégique de développement (PSD) 2016-2020, malgré des difficultés liées notamment à l’insuffisance des ressources budgétaires. 

« Aucune modification enregistrée au niveau des objectifs stratégiques, malgré la Covid-19 », souligne une note d’information transmise à APA, précisant que « certaines tâches ont été tout simplement reprogrammées, et d’autres reformulées, tenant compte de la crise sanitaire ». 

A l’issue de cette revue, plusieurs résolutions ont été prises et devront être traduites en matrice d’actions en vue de l’atteinte de tous les objectifs du Trésor Public.

Elles portent notamment sur le renforcement de la transformation numérique, le maintien de la certification globale, l’organisation des états généraux des ressources humaines, l’amélioration du dispositif sanitaire, l’instauration d’un système de téléconsultation médicale relativement à la Covid-19, le renforcement du dispositif de télétravail et de téléréunion.

A l’ouverture de cette revue, le Directeur général, s’était déjà félicité de la bonne tenue des engagements institutionnels depuis la prise des premières mesures barrières liées à la Covid-19, ainsi que du maintien du rythme satisfaisant de fonctionnement du Trésor public, à travers la réorganisation optimale du travail dans l’ensemble des services, sur la base de la rotation et du télétravail.

ADRA, une institution ecclésiastique, fait don de matériels médicaux à l’Etat ivoirien

ADRA, l’agence d’aide et de développement de l’église Adventiste du 7e jour, a fait don, jeudi, de matériels médicaux et de laboratoires à l’Etat de Côte d’Ivoire d’une valeur de 92 millions Fcfa, lors d’une remise de premiers kits à l’hôpital général d’Aboisso, dans le Sud-Est d’Abidjan.Les premiers lots d’équipements médicaux, remis à l’hôpital général d’Aboisso, ont été réceptionnés par M. Soro Kountélé Gona, directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr  Aka Aouélé.

Ces dons notamment offerts par le Bureau Afrique de l’Ouest et du Centre d’ADRA International, sont composés d’équipements neufs de santé : des lits d’hospitalisation, des matelas, des tables d’accouchement, des kits d’opération pour césarienne, des kits complets de chirurgie dentaire.

Ils comprennent également des fauteuils d’odonto-stomatologie, des instruments pour plateaux techniques des salles d’opération et des matériels pour analyses biologiques. Selon le directeur d’ADRA pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Emmanuel Amegnito Kossi, cet acte vise à « soulager les personnes vulnérables ».  

M. Soro Kountélé s’est félicité de ce « geste très citoyen » de l’ADRA, qui intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ajoutant que cela s’inscrit dans la vision du gouvernement de renforcer les capacités de prise en charge des patients.

Pour sa part, le président du Conseil d’administration d’ADRA, Elie Weick-Dido, par ailleurs président de la Conférence générale de l’Association de l’église Adventiste du 7e jour, a fait savoir que cette action humanitaire est une mission de l’église, car l’évangile est holistique.

Ce don au gouvernement ivoirien démontre par la même occasion, les intentions de ADRA International de renforcer son service à travers 11 pays de la Sous-région, surtout en ces périodes de pandémie liée à la Covid-19.

Le président du Conseil d’administration d’ADRA, Elie Weick-Dido, a pour le compte du Bureau Afrique de l’Ouest et du Centre d’ADRA International, signé une convention de partenariat avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour renforcer leur coopération. La partie ivoirienne était représentée par M. Soro Kountélé.

ADRA International n’est pas à sa première action en Côte d’Ivoire. Dans le même ordre social, elle a offert de nombreux lots de matériels de santé via le ministère des Affaires étrangères en 2017 et des vivres et non-vivres aux sinistrés des inondations d’Aboisso en 2018.

L’organisation développe des partenariats avec de nombreuses entités, des communautés et les gouvernements des États où elle intervient, ainsi que dans les domaines de la sécurité alimentaire, le développement économique, la santé, la gestion des urgences et l’éducation de base.

Elle aide les populations sans distinction ethnique, nationale, politique, idéologique, ou religieuse, en priorité les plus vulnérables comme les femmes, les enfants, les personnes âgées, les handicapés, les immigrés, les malades, les sans-abris, les pauvres, les sinistrés, et les réfugiés.

Adventist Development and Relief Agency (ADRA) est une organisation humanitaire qui mène des programmes de développement communautaire et des actions humanitaires dans 135 pays à travers le monde.  Elle siège au Conseil économique et social des Nations unies depuis 1997.

Rwanda: la FAO met en garde contre une crise alimentaire majeure en Afrique de l’Est

La région de l’Afrique de l’Est est confrontée à une triple menace sans précédent pour la sécurité alimentaire, causée par les effets combinés des récentes graves inondations, de la pandémie de Covid-19 et de la recrudescence des criquets pèlerins, a mis en garde l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) dans un communiqué publié jeudi.Selon la FAO, même avant ces défis actuels, l’Afrique de l’Est était considérée comme l’une des régions du monde où l’insécurité alimentaire est la plus forte, avec près de 28 millions de personnes en crise d’insécurité alimentaire en 2019, soit 20% de la population mondiale souffrant d’une grave insécurité alimentaire. Elle a également souligné qu’environ 9 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, dont 2 millions sont confrontés à une malnutrition aiguë sévère.

 La FAO, dans un communiqué conjoint avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et le Programme alimentaire mondial (PAM) mardi dernier, a souligné qu’« une action urgente est nécessaire pour prévenir une crise alimentaire majeure en Afrique de l’Est ».

 Il existe un risque accru de pluies inférieures à la moyenne au cours de la prochaine saison d’octobre à décembre, ce qui pourrait menacer davantage la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance dans toute la région, ajoute l’organisation onusienne.

 La région de l’IGAD est également l’une des principales sources et hôtes de personnes déplacées internes, de réfugiés et de demandeurs d’asile qui, en raison de leurs moyens de subsistance limités et de la dégradation des mécanismes d’adaptation, sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, selon l’agence des Nations unies.

 Entre mars et mai 2020, de fortes précipitations dans toute la région ont entraîné des inondations et des glissements de terrain généralisés à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda et en Somalie. Selon l’IGAD, quelque 2,4 millions de personnes ont été touchées, dont 700.000 ont été déplacées et plus de 500 ont été tuées.

 Cela s’ajoute aux précédentes inondations entre octobre et décembre 2019, qui ont touché 3,4 millions de personnes dans la région, selon la FAO.

 Les prévisions de précipitations supérieures à la moyenne entre juin et septembre 2020, notamment dans l’ouest de l’Éthiopie, l’est du Soudan du Sud, du Soudan, l’ouest du Kenya, le nord et le centre de l’Ouganda, augmentent le risque d’inondations supplémentaires au cours des prochains mois.

 Des conditions météorologiques et de végétation favorables dans toute la région de l’Afrique de l’Est entre fin 2019 et mi-2020 ont contribué à la pire recrudescence acridienne dans le désert depuis plus de 25 ans, affectant tous les pays de l’IGAD avec des niveaux variables de destruction des cultures et des pâturages, explique la FAO.

Tabaski : la Covid-19 malmène le petit commerce au Sénégal

A quelques heures de la célébration de la fête de Tabaski, commerçants et tailleurs peinent à écouler leurs articles. Tous pointent du doigt la pandémie de nouveau coronavirus.Le marché Tilène, en plein de Dakar, refuse du monde en cette veille de célébration de la fête de l’Aid El Kabir. Sur fond de musique traditionnel, les vendeurs rivalisent d’ardeur pour attirer les clients. En vain. Derrière sa table, garni de robes traditionnelles prêt-à-porter pour enfant de 2 ans à 15 ans, le vieux Cheikhouna Same guette les clients. «  Je vends des robes pour enfants depuis 2003, mais pour cette Tabaski, les clients sont un peu rare, il m’est très difficile de vendre 15 robes par jour » ? lâche-t-il derrière son masque de protection.

Pas au bout de sa peine, il ajoute : « Cette situation est certainement due au Coronavirus. Les gens n’ont pas beaucoup d’argent et d’autres dépenses les attendent ailleurs ».

A quelques encablures de là,  Assane Mbow, un jeune cordonnier, essaie en vain d’apostropher les passants. « Comme vous le voyez, les gens ne prennent même pas la peine de regarder nos articles », se plaint-il, l’air fatigué. A l’en croire, le coronavirus a beaucoup impacté sur la vente des chaussures locales qu’ils fabriquent « depuis plusieurs années ».

« D’habitudes nos clients viennent de la sous-région (Guinée Conakry, Gambie…) mais avec la fermeture des frontières terrestres, on n’a pas encore fabriqué 200 paires de chaussures, alors que d’habitude on en écoule au minimum  3000 paires», se désole le jeune cordonnier.

Au-delà des conséquences économiques de la pandémie, Assane Mbow déplore « la forte présence des chaussures importées de la Chine » qui inondent le marché sénégalais.  

Chez Babacar, tatoueur à henné au marché HLM, l’on ne se bouscule pas non plus. Seules quelques-unes de ses clientes habituelles ont fait cette année le déplacement pour se faire de faux ongles, de faux cils ou se tatouer les mains et les pieds.

« Elles étaient plus nombreuses les années passées et je me faisais beaucoup d’argent. Mais cette année, peu d’entre elles viennent se faire belle à cause du virus qui circule », soutient-il.    

Ce constat d’une activité morose est le même chez les vendeurs de tissu. Ici l’affluence n’est pas au rendez-vous.

« Nous avions une forte clientèle étrangère qui venait acheter des tissus ou des boubous déjà confectionnés. Mais cette fois-ci avec la pandémie la conjoncture est un peu difficile, les sénégalais ont juste acheté des tissu +Bazin riche+ qui ne sont pas très chers. Cette année les tissus de luxe sont zappés », se désole Moussa Gueye vendeur de tissu et de boubou africain prêt-à-porter.

Tout compte fait, les Sénégalais comptent bien fêter l’Aid El Kabir et ce, malgré la circulation active  du virus.

L’UE maintient le Maroc dans sa liste des pays tiers sûrs

L’Union européenne (UE) a décidé jeudi de maintenir le Maroc dans sa liste des pays tiers pour lesquels elle recommande une levée des restrictions de voyage, a annoncé le Conseil de l’UE.« A compter du 31 juillet, les États membres devraient progressivement lever les restrictions de déplacement aux frontières extérieures pour les résidents des pays tiers suivants: l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Maroc, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay, en plus de la Chine, sous réserve de l’application de la réciprocité », précise le Conseil de l’UE dans un communiqué.

Réévaluée toutes les deux semaines, cette liste est élaborée sur la base de critères portant notamment sur l’évolution de la situation épidémiologique et les mesures de confinement, ainsi que sur des considérations économiques et sociales, relève la même source.

En vertu des critères de l’UE concernant la situation épidémiologique, les pays tiers figurant sur la liste devraient présenter un nombre de nouveaux cas de Covid-19 pour 100.000 habitants au cours des 14 jours précédents proche ou en-dessous de la moyenne de l’UE, ainsi qu’une tendance stable ou en baisse concernant les nouveaux cas au cours de cette période par rapport aux 14 jours précédents.

L’évaluation de l’UE prend également en considération la réaction globale face à la pandémie de Covid-19, notamment sur des aspects tels que le dépistage, la surveillance, le traçage des contacts, le confinement, les traitements et la communication de données, ainsi que de la fiabilité des informations et, au besoin, du score moyen total par rapport au règlement sanitaire international (RSI).

Maroc : Le Roi Mohammed VI gracie 752 détenus

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce, à l’occasion de l’Aïd Al Adha, à 752 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique un communiqué du ministère de la Justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 585 détenus, alors que le nombre des bénéficiaires de la grâce royale qui sont en liberté est de 167 personnes.

Le Maroc célébrera vendredi la fête du sacrifice, qui coïncide avec le 10ème jour de 12ème mois de l’année de l’hégire, Doul Hija.

Signature à Abidjan d’une contribution de financement pour l’efficacité des politiques publiques

La représentante résidente du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire, Carole Flore-Smereczniak et Michel Laloge, le chargé d’affaires de l’Union Européenne (UE) dans le pays, ont signé jeudi à Abidjan en présence de Nialé Kaba, la ministre ivoirienne du Plan et du développement, un contrat de contribution de financement de 328 millions FCFA de l’UE à la mise en oeuvre en Côte d’Ivoire du programme cadre d’appui au pilotage stratégique du développement et des Objectifs de développement durable (PPSD/ODD).La ministre ivoirienne du Plan et du développement Nialé Kaba  a dit à cette occasion,  sa satisfaction de voir l’aboutissement de ce programme «qui contribuera à renforcer l’efficacité d’un pilotage plus performant des politiques publiques dans notre pays, capitalisant les leçons apprises de la mise en oeuvre des cycles précédents du PPSD».

 « Au moment où notre pays procède à l’élaboration du Plan national de développement ( PND) 2021-2026 qui vise à poursuivre la transformation structurelle de notre économie et à hisser le pays au rang des pays émergents, ce programme vient à point nommé pour soutenir les efforts du gouvernement dans cette dynamique», a indiqué Mme Kaba.

Poursuivant, elle a ajouté que ce programme vise à  soutenir, à travers des assistances spécifiques,  le dialogue autour de la planification opérationnelle tenant compte des ODD. La ministre  a conclu en exhortant les parties prenantes à œuvrer en synergie pour la mise en œuvre efficiente de ce projet.

 « Ce projet va promouvoir l’efficacité des programmes, surtout des politiques sectorielles. Il va aussi améliorer l’efficience des programmes et des projets et  améliorer leur durabilité», a dit, pour sa part, Michel Laloge, le chargé d’affaires de l’UE.

« Ce programme d’appui au pilotage stratégique du développement et des ODD entend contribuer à l’efficacité d’un pilotage plus performant des politiques publiques afin de permettre aux institutions étatiques et non étatiques de disposer des capacités nécessaires pour réussir la mise en œuvre des stratégies de développement conformément aux engagement internationaux pris par la Côte d’Ivoire», a ajouté de son côté,  Carole Flore Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: réouverture des lieux de spectacle à partir de vendredi après plus de 4 mois de fermeture

Le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé jeudi à l’issue d’une réunion présidée par le président Alassane Ouattara, de la réouverture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle à partir de vendredi prochain après plus de quatre mois de fermeture en raison de la Covid-19.« Tenant compte de la situation et après avis du comité scientifique, le Conseil national de sécurité décide de l’ouverture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle à partir du 31 juillet 2020 dans le strict respect des mesures barrières, notamment le port du masque, le lavage des mains et la distanciation physique», indique le communiqué.

Plusieurs autres décisions ont sanctionné cette rencontre du CNS. Il s’agit entre autres de la reprise des rassemblements sur l’ensemble du territoire sur autorisation des préfets et après avis des autorités sanitaires, du maintien de l’état d’urgence jusqu’au 31 août 2020, du maintien de la fermeture des frontières terrestres et maritimes et du maintien du confinement obligatoire de toutes les personnes vulnérables y compris les femmes enceintes.

Le CNS,  conclut le texte, a également décidé de la prorogation à titre exceptionnel  pour une période de trois mois, à savoir de juillet à septembre 2020, du paiement des primes aux personnels de la santé et aux forces de défense et de sécurité.

Depuis mi-mars dernier, les autorités ivoiriennes ont fermé les bars, boîtes de nuit et autres lieux de spectacle pour casser la chaîne de transmission de la Covid-19 en Côte d’Ivoire. A la date du mercredi 29 juillet 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 15 813 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 10 793 personnes guéries et 99 décès.

Af’Sud: Toyota investit 147 millions de dollars dans une usine de voitures

Toyota Afrique du Sud va investir 147 millions de dollars américains dans une usine de voitures hybrides implantée dans la province du KwaZulu-Natal, a annoncé à Durban la ministre du Développement économique, du tourisme et des affaires environnementales, Nomusa Dube-Ncube.

S’exprimant suite à l’annonce mercredi, Mme Dube-Ncube a déclaré que cet investissement de plusieurs millions de dollars de Toyota permettrait de produire la première voiture « hybride à synergie » (pétro-électrique) dans le pays, dans l’usine Prospecton de la ville portuaire de Durban.

 Exprimant sa gratitude au constructeur automobile pour cet investissement, Mme Dube-Ncube a déclaré que le secteur automobile avait subi des milliards de pertes à la suite de la pandémie de Covid-19 – « des millions de personnes étant confrontées à une pauvreté abjecte ».

 Elle a remercié les dirigeants de Toyota d’avoir travaillé avec son gouvernement provincial pour renverser la situation, malgré les défis créés par la pandémie.

 La ministre régionale a noté que son gouvernement provincial œuvrait rapidement pour que la zone économique spéciale du parc des fournisseurs automobiles, située au sud de Durban, soit opérationnelle d’ci 2021.

 Le parc, une fois terminé, devrait créer environ 1 339 emplois. Les véhicules seront exportés vers l’Europe et en Afrique.

Zimbabwe: tensions à Harare à la veille de manifestations contre le gouvernement

– Le gouvernement zimbabwéen a renforcé jeudi la sécurité autour de la capitale Harare, dans un contexte de tensions avant les manifestations prévues vendredi pour protester contre la montée de la corruption et l’aggravation de la crise économique.Des militaires et policiers ont installé des barrages routiers sur toutes les routes principales menant au quartier central des affaires de Harare et ont refusé l’accès aux personnes qui n’étaient prestataires de services essentiels.

 Seules les personnes munies de cartes d’identité ou employées dans les secteurs de la santé, des services financiers et des médias ont été autorisées à se rendre en centre-ville.

 Les protestations ont été appelées par l’opposition et les militants politiques qui accusent le président Emmerson Mnangagwa de protéger des fonctionnaires corrompus et de ne rien faire face au déclin rapide de l’économie du pays depuis son arrivée au pouvoir avec le soutien de l’armée en novembre 2017.

 Deux des cerveaux de la manifestation, la journaliste Hopewell Chin’ono et l’homme politique Jacob Ngarivhume, ont été arrêtés la semaine dernière pour avoir tenté d’évincer Mnangagwa du pouvoir.

 L’alerte sécurité fait suite aux menaces de Mnangagwa et de la ZANU PF au pouvoir ces derniers jours, qui ont déclaré que les forces de l’ordre se montreraient sévères envers quiconque descendrait dans la rue pendant la manifestation.

 La ZANU PF a ensuite accusé les États-Unis d’être derrière les manifestations prévues et a menacé de renvoyer l’ambassadeur américain Brian Nichols.