Mali : la Cedeao propose un plan de sortie de crise

Le sommet extraordinaire de la Cedeao a abouti à un plan de sortie de crise devant être mis en oeuvre au plus tard le 31 juillet prochain.Le temps presse. Quatre jours seulement après la mission de médiation à Bamako de cinq chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les présidents de l’espace communautaire ouest-africain se sont réunis en visioconférence ce lundi 27 juillet pour échanger sur la situation sociopolitique au Mali.

Au terme de cette rencontre virtuelle, les présidents de la Cedeao ont convenu de l’application de six mesures pour définitivement tourner la page de cette crise qui secoue le Mali depuis quelques mois.

Dans l’immédiat, il s’agit de la démission des 31 députés dont l’élection est contestée y compris le président de l’Assemblée nationale. À cet effet, la Cedeao recommande que la majorité présidentielle mette tout en œuvre pour obtenir cette démission qui ouvrira la voie à des élections partielles.

Mais en attendant la fin de ce processus, le parlement pourra fonctionner avec les 116 députés restants.

La Cour constitutionnelle, récemment dissoute par le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), devra être rapidement recomposée conformément aux dispositions de la Constitution malienne. Concrètement, le parlement va proposer ses représentants après la démission des 31 membres dont l’élection est contestée.

Toutefois, en cas de difficulté de nomination des membres de la Cour Constitutionnelle par les différentes instances, le sommet extraordinaire de la Cedeao prône l’utilisation, par le Chef de l’État malien, de l’article 50 de la Constitution pour nommer les 9 membres.

Les présidents de l’Afrique de l’Ouest plaident aussi pour « la mise en place rapide d’un gouvernement d’union nationale avec la participation de l’opposition et de la société civile ».

Pour que le nouvel attelage gouvernemental réponde aux aspirations de tous les Maliens, la Cedeao encourage « l’opposition, particulièrement le M5-RFP, à participer à ce gouvernement d’union nationale en vue de contribuer au règlement des problèmes de gouvernance qui affectent le Mali et ce dans un esprit de patriotisme ».

En priorité, il incombe à ce nouveau gouvernement d’exécuter toutes les réformes, recommandations et décisions issues du Dialogue National Inclusif et de traiter les questions de gouvernance. Pour l’organisation régionale, la mise en œuvre de l’accord de paix, signé en 2015 entre le gouvernement et les groupes armés issus de la rébellion qui a éclaté dans le nord du pays en 2012, connu sous le nom de « l’accord d’Alger », devra être accélérée.

La Cedeao accepte, pour la gestion des affaires courantes, que certains membres du gouvernement d’union nationale soient nommés avant la formation de celui-ci. Ce sont les ministères en charge de la Défense, de la Justice, des Affaires étrangères, de la Sécurité intérieure et des Finances.

Visant la démission du président IBK, le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a tenu des rassemblements dans la capitale malienne. Les 10, 11 et 12 juillet 2020, des violences ont causé des décès et des blessés ainsi que la destruction de biens publics et privés. Expressément, suggèrent les présidents ouest-africains, une commission d’enquête doit voir le jour afin de situer les responsabilités.

Pour s’assurer du respect de ce plan de sortie de crise, la Cedeao souhaite que soit créé un Comité de suivi de toutes les mesures. Au sein de cette structure, devront siéger des représentants du gouvernement, du parlement, de la société civile, de la magistrature, du M5-RFP, des femmes et des jeunes, avec la participation de l’Union Africaine (UA) et des Nations Unies, sous la présidence de la Cedeao.

Enfin, la Cedeao espérerant que ces différentes propositions rencontrent l’agrément des parties prenantes, compte appliquer « un régime de sanctions contre ceux qui poseront des actes contraires au processus de normalisation de cette crise ».

Dans son discours de clôture, Mahamadou Issoufou, chef de l’État nigérien et président en exercice de la Cedeao, a soutenu qu’en tout état de cause, « la Cedeao sera toujours présente aux côtés du Mali, acteur important des dynamiques communautaires en cours pour l’approfondissement de l’intégration de notre sous-région ouest africaine ».

Les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Nana Akufo-Addo (Ghana) et Muhammadu Buhari (Nigeria) s’étaient rendus jeudi dernier à Bamako pour trouver une issue à la crise sociopolitique. Ce jour-là, leur médiation avait échoué malgré les longs entretiens avec les protagonistes.

Mali : les chefs d’Etat de la CEDEAO recommandent la mise en place d’un gouvernement d’union

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont tenu lundi par visioconférence un sommet extraordinaire à l’issue duquel ils ont recommandé la mise en place d’un gouvernement d’union nationale au Mali avec la participation de l’opposition et de la société civile.L’information a été donnée par Mahamadou Issoufou, le président nigérien, par ailleurs président en exercice de cette institution qui rapportait le communiqué final de cette rencontre extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali.

 Plusieurs autres recommandations ont été faites par les chefs d’État à cette occasion. Il s’agit entre autres, de la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités dans les violences qui ont entrainé des décès, des blessés et des dégâts dans ce pays les 10,11 et 12 juillet derniers.

La recomposition de la Cour constitutionnelle, la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée et la mise en place d’un régime de sanction contre ceux qui poseront des actes contraires au règlement de cette crise politique, figurent également sur la liste des recommandations.

Poursuivant, le président nigérien  a dit l’engagement des chefs d’État de la CEDEAO à promouvoir la paix et la stabilité au Mali.

« La CEDEAO sera toujours présente aux côtés du Mali», a assuré M. Issoufou précisant que les décisions de ce sommet devraient être mises en oeuvre au plus tard le 31 juillet prochain.

Le Mali est confronté depuis plusieurs mois à une violente crise politique où les adversaires du  pouvoir réclament de plus en plus la démission du président Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.

Lancement à Abidjan de la Foire de la Tabaski 2020

Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso, a lancé lundi au complexe abattoir et marché à bétails de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan, la Foire de la Tabaski 2020, avec un objectif de commercialisation de 100 000 petits ruminants et plus de 15 000 bovins.«Pour cette année, notre objectif de  commercialisation est d’atteindre 100 000 petits ruminants et plus de 15  000 bovins», a indiqué le ministre ivoirien des Ressources animales et  halieutiques, Moussa  Dosso, lors d’une cérémonie de lancement de la Foire de la Tabaski  Edition 2020.

L’année précédente, à cette même période,  l’objectif de commercialisation de 80 000 petits ruminants et 14 000  bovins a été atteint, a fait savoir M. Moussa Dosso, avant d’ajouter  qu’en 2018, il a  été commercialisé plus de 70 000 petits ruminants et 12 000 bovins.      

Des résultats réalisés grâce aux actions  conjuguées des commerçants et des importateurs, s’est félicité M. Dosso,  qui a salué la présence de M. Issiaka Sawadogo, le président de la  Confédération des  fédérations nationales des filières bétail et viande d’Afrique de  l’Ouest (Cofenabvi-Ao). 

Le ministre-gouverneur du District  d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a annoncé qu’en liaison avec les maires  des communes, plus de six lieux ont été instaurés pour permettre aux  musulmans d’aller acquérir  leurs bêtes en vue du sacrifice.  

Il s’agit des sites d’Adjamé situé à la «  la casse », de l’espace du Carrefour Sébroko où il y a deux sites (l’un  contiguë à Adjamé et l’autre à Attécoubé), ensuite le site de Yopougon,  l’abattoir  de Port-Bouët, puis un grand espace aménagé à Anani, a précisé M.  Robert Mambé.

Cette année, soulignera-t-il, est « un  début (pour le site) à Anani, mais à partir de 2021 et les années à  venir, nous ferons en sorte que ce site prenne de plus en plus de  d’importance dans la fête  de la tabaski » en vue d’un approvisionnement massif du marché ivoirien  en bétails.

La fête de la Tabaski se déroule cette  année dans un contexte lié à la pandémie de la Covid-19, ce qui réduit  la mobilité des acteurs de la filière bétail et viande. Pour passer les  frontières, il  faut surtout des autorisations particulières.  

M. Dosso qui a révélé être entré en  contact avec l’ambassade du Burkina Faso, a assuré que des dispositifs  en vue du dépistage à la Covid-19 des acteurs de la filière en  provenance de l’hinterland  seront mis en place afin qu’ils ne soient pas mis en quarantaine, une  fois dans leur pays.

Son département, poursuit-il, réfléchit  afin que les tests de la Covid-19 se fassent notamment en Côte d’Ivoire,  au Mali et au Burkina Faso, en accord avec le District d’Abidjan et les  différents  ministères impliqués pour qu’ils aillent et viennent sans difficulté.    

Il a, par ailleurs, insisté sur les coûts  des bêtes afin que les prix proposés aux consommateurs soient  «totalement bas pour leur permettre de passer les meilleures fêtes »,  invitant les fédérations  nationales et régionales de bétails à faire des offres « abordables et  étudiées ».    

La fête de la Tabaski consacre le  sacrifice d’Abraham communément appelé « sacrifice du mouton ». La Côte  d’Ivoire, elle, s’approvisionne principalement auprès du Mali et du  Burkina Faso. L’élevage,  au plan régional, constitue « au moins 30% de la masse monétaire ».  

Sénégal : le Pr Seydi « agressé » dans la rue pour la gestion de la Covid-19

Le coordonnateur de la prise en charge des malades de la Covid-19 au Sénégal, professeur Moussa Seydi, déclare avoir été pris à partie par un homme qui n’arrive toujours pas à digérer la décision de l’Etat de ne pas rapatrier les compatriotes décédés de la pandémie à l’étranger.« J’ai été très violemment pris à partie par un monsieur au niveau du parking du cimetière de Yoff entre 18h et 19h, alors que je venais d’enterrer un ami. Il (l’agresseur) s’est comporté d’une rare violence, avec une insolence et une impolitesse qui dépassent tout entendement. En sus d’avoir proféré des propos injurieux, alors que je m’étais gentiment arrêté pour écouter ses doléances, il m’a bloqué à plusieurs reprises le passage pour m’insulter », raconte l’infectiologue dans une livraison lundi du quotidien L’Observateur.

« Selon lui, je suis le complice de l’État du Sénégal dans sa décision d’interdiction transitoire du rapatriement des corps des patients sénégalais décédés de la Covid 19 à l’étranger », a poursuivi le chef du service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalo-universitaire de Fann.

Début avril, alors que le Sénégal comptait près de 1900 cas de coronavirus dont 19 décès, le gouvernement avait jugé nécessaire de suspendre les rapatriements de dépouilles par crainte de contaminations durant l’acheminement.

Les proches des expatriés morts de la maladie et des organisations sénégalaises de défense des droits de l’homme avaient fustigé cette décision avant de l’attaquer devant la Cour suprême. Elle rejettera leur requête. Ils comptaient ainsi saisir le Comité des droits de l’homme des Nations unies, mais n’en n’arriveront pas là. Courant mai en effet, ils obtiennent gain de cause.

« Tenant compte de la forte demande de rapatriements de corps de nos compatriotes décédés du Covid-19 à l’étranger (…), il sera désormais possible de procéder à ces rapatriements », annonçait le président Macky Sall lors d’une adresse à la nation.

En outre, certains parmi les proches des expatriés décédés de la Covid-19 semblent garder encore une rancune envers l’Etat et au personnel sanitaire. Pour sa part, le professeur Seydi dit avoir « donné toutes les informations qui étaient en ma possession au ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye, concernant cet agresseur. Ensuite, j’ai contacté mon avocat qui fera le nécessaire. J’ai fait ce que je devais faire ».

Depuis l’apparition du coronavirus en mars au Sénégal, 9764 cas ont été recensés dont 6477 guéris et 194 décès.

La fête de la Tabaski sera célébrée vendredi prochain en Côte d’Ivoire ( Officiel)

La fête de la tabaski ou l’Aïd-El-Kébir sera célébrée en Côte d’Ivoire le vendredi 31 juillet prochain, ont annoncé lundi dans un communiqué conjoint le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des Affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM) et le Conseil des imams sunnites ( CODIS). « Le COSIM et l’AMSI/CODIS informent l’ensemble de la communauté musulmane nationale que la station d’Arafat à la Mecque est prévue Inchallah ( S’il plaît à Dieu) le jeudi 30 juillet 2020. Par conséquent, la fête de l’Aïd-El-Kébir aura lieu Inchallah le vendredi 31 juillet 2020», a indiqué l’imam Sékou Sylla, le porte-parole des imams.

Par ailleurs, le COSIM et le CODIS ont précisé que le comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane fera une déclaration ultérieurement sur l’organisation pratique de la prière de l’Aid-El-Kébir. 

L’Aid Al-Kébir ou la Tabaski est la deuxième grande fête de la religion musulmane après la fête de fin du jeûne ( fête de ramadan). Elle se déroule au lendemain de la station d’Arafat en Arabie Saoudite, (pilier essentiel du Hadj). 

L’Aïd el-kebir commémore la soumission à Dieu du Prophète Abraham qui était prêt à sacrifier son fils aîné Ismaël sur son ordre. Chaque musulman ayant les moyens doit immoler une bête, notamment un bélier pendant cette fête pour perpétuer cet acte d’Abraham.

Côte d’Ivoire: 318. 995 candidats affrontent les épreuves écrites du BAC session 2020

Les candidats à la session 2020 de l’examen du baccalauréat (BAC) en Côte d’Ivoire, estimés à 318 995 inscrits, ont entamé lundi les épreuves écrites, qui devraient s’achever le jeudi 30 juillet 2020.Pour cette session 2020 du BAC, sont inscrits 318 995 candidats qui composent dans 506 centres à travers le pays, avait annoncé début juin la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.      

Cette cession se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, qui a quelque peu perturbé les cours, mais le département ministériel en charge de l’éducation nationale a réaménagé le calendrier scolaire et organisé des cours en ligne pour tenir cet examen.  

Mme Kandia Camara a prévenu les acteurs du système éducatif que son ministère mènera une « lutte implacable contre le fléau de la fraude », depuis les inscriptions, en passant par les compositions et les corrections, jusqu’aux délibérations.  

Ces actions, dira-t-elle, « se poursuivront même après les résultats pour traquer les auteurs, les bénéficiaires et les complices de pratiques frauduleuses ». Et ce, pour rendre crédibles les parchemins sanctionnant les examens scolaires.  

Le mardi 28 juillet 2020, les épreuves écrites du BAC devraient se dérouler seulement dans la matinée en raison de la proclamation des résultats du BEPC dans l’après-midi.

L’année académique 2019-2020, repoussée en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, prend fin le 14 août 2020. Un timing dû au réaménagement du calendrier scolaire.

L’ANC rend hommage à l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a conduit, hier dimanche, ses collègues membres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) pour honorer l’icône anti-apartheid, Andrew Mlangeni.Les funérailles de Mlangeni auront lieu mercredi sur le campus de Soweto de l’université de Johannesburg.

Dans son hommage, Ramaphosa a décrit Mlangeni comme un « phare de leadership » dont la mort a marqué la fin d’une génération d’histoire et laissé l’avenir entre les mains de ceux qui sont restés.

« Avec son décès, Mlangeni a en effet passé le relais à ses compatriotes pour construire l’Afrique du Sud pour laquelle il s’est battu pour la libérer et la reconstruire », a déclaré Ramaphosa. Mlangeni a défendu les valeurs nécessaires pour ce faire, y compris la dignité et l’opportunité pour tous, et sa vie dramatique était un exemple unique d’héroïsme et d’humilité habitant la même personne », a déclaré Ramaphosa.

De son côté, Tokyo Sekgwale, membre senior de l’ANC, a partagé ses souvenirs du regretté Mlangeni, affirmant qu’il ne fallait pas seulement se souvenir de lui comme quelqu’un qui s’est battu contre l’administration corrompue de l’ancien président Jacob Zuma, mais comme un homme de principe et un combattant pour la justice.

Le trésorier général de l’ANC, Paul Mashatile, a déclaré que même dans ses derniers jours, Mlangeni a consacré son temps à garantir la réalisation d’une Afrique du Sud idéale.

Mlangeni était le dernier prévenu du procès pour trahison de Rivonia et a été emprisonné aux côtés de Nelson Mandela en 1964.

Il est décédé à l’âge de 95 ans des suites d’une douleur abdominale à l’hôpital militaire de Pretoria où il avait été admis, selon sa famille. Mlangeni avait passé 26 ans en prison et était le dernier des huit accusés au procès de Rivonia.

Maroc : Création du Centre de compétence dans le développement durable

Un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D) a été crée par des experts, des enseignants-chercheurs et anciens haut cadres, engagés dans le développement durable.L’assemblée générale constitutive de cette structure, qui intervient dans la perspective de promouvoir la coopération Sud-Sud et de renforcer l’approche triangulaire en matière de développement entre le Maroc et ses différents partenaires, au nord de la Méditerranée et en Afrique, a eu lieu le 23 juillet, indique lundi un communiqué des  initiateurs de ce Centre.

Ce Centre réunit plusieurs experts dans de multiples domaines, dont la lutte contre les effets du changement climatique, les énergies renouvelables, le traitement, la valorisation des déchets et les eaux usées, le développement territorial, l’agriculture, la forêt, la sauvegarde de la biodiversité, l’économie de l’eau, l’économie circulaire, les évaluations environnementales, la responsabilité sociale des entreprises et l’économie sociale et solidaire.

Sa mission consistera notamment à renforcer les capacités des administrations et des collectivités territoriales à l’échelle nationale et dans les pays partenaires, à promouvoir la qualité des prestations liées au conseil, ainsi que l’expertise marocaine à l’international en matière de développement.

Première du genre en Afrique, cette initiative vise, par ailleurs, à accompagner la transition écologique du continent, qui fait de cette région du Globe, la plus menacée par le réchauffement climatique et qui souffre d’un grand déficit en termes de services publics (eau, assainissement, déchets, énergie, etc.) et d’un besoin croissant en matière de renforcement des capacités dans ces domaines.

Santé et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur l’explosion des cas de contaminations au Coronavirus ces derniers jours et à la loi de finance rectificative.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les deux régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima concentrent à elles seules la moitié des 19.600 cas Covid-19 confirmés à ce jour, soit quelque 10.000 cas chacune.

Et ce sont ces mêmes deux régions qui ont fait flamber le nombre de contaminations depuis la mise en application des mesures d’assouplissement, ajoute le journal, expliquant que ce n’est pas surprenant car elles sont les deux principaux pôles où se concentrent les activités industrielles du pays.

Mais cela ne justifie en rien la montée inquiétante des chiffres, note-t-il, soulignant que le déconfinement a pour objectif de permettre un retour à l’activité et à la vie normale tout en veillant à la protection de la santé publique.

+Le Matin+ La décision vient de tomber. A partir de ce 26 juillet à minuit, interdiction de quitter certaines villes ou d’y accéder, sauf exception. La liste dressée par les ministères de l’Intérieur et de la Santé comprend les villes de Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Casablanca, Berrechid, Settat et Marrakech.

Dans un communiqué conjoint diffusé dimanche, cité par le journal, les deux départements précisent que la décision, qui s’inscrit dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du virus, a été dictée par la situation épidémiologique dans plusieurs villes et provinces du royaume, marquée par une hausse notable du nombre des contaminations.

Cette interdiction s’explique également par le fait que la majorité des citoyens font fi des mesures de prévention en vigueur, telles que la distanciation sociale, le port du masque de protection et l’utilisation des désinfectants, pourtant disponibles en quantité sur les marchés. Un non-respect qui a contribué à une plus forte propagation du virus et à l’augmentation des cas d’infection.

Côté économie, +l’Economiste+ souligne que le budget rectificatif est simple, estimant que c’est une très bonne chose en ces temps incertains.

« Plus on engraisse ce genre de texte, plus la politique économique se perd », reconnaît le quotidien, notant que les élus et ministères qui doivent traiter le projet se perdent aussi. « Ils finissent par apporter leur propre vision, compliquant encore plus la conduite des affaires publiques ».

On aura noté que le mot « austérité » n’y figure guère, fait-il remarquer, notant, toutefois, que « c’est un mensonge par omission. L’austérité est bien là ».

Par ailleurs, la publication souligne que l’emprunt aide à passer le cap, tout en sachant, que année après année, il a tendance à drainer les richesses vers le système financier, ce que ne fait pas l’impôt, s’il est bien recouvré.

Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.