Kenya : un enfant de 11 ans remercie le Roi du Maroc pour l’envoi de fertilisants dans son pays

L’information a été donnée par l’Ambassade du Maroc au Kenya où la jeune Jayden a déposé son message.Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années. Cette citation de Pierre Corneille collerait bien à la personnalité de Jayden Dixon Kaburu, une jeune fille kényane de 11 ans. Dans une lettre adressée à sa Majesté le Roi Mohammed VI, elle remercie ce dernier d’avoir envoyé près de 1,4 million de sacs d’engrais vers son pays à travers le Groupe OCP, premier fabricant mondial d’engrais phosphatés.

Dans sa lettre, la jeune fille a souligné l’impact significatif de l’envoi de ces engrais sur la vie quotidienne de sa communauté au moment où la guerre en Ukraine a privé plusieurs pays africains de ces intrants indispensables à la pratique de l’agriculture.

L’Ambassade du Royaume du Maroc au Kenya a salué le courage des parents de la jeune Jayden. « Leur persévérance, leur dévouement et leur sacrifice ont su insuffler à Jayden les nobles valeurs de reconnaissance, de partage et d’amour », note la représentation diplomatique marocaine.

Côte d’Ivoire : la période de révision de la liste électorale décrétée

La révision de la liste électorale se déroulera du 19 novembre au 10 décembre 2022 sur l’ensemble du territoire ivoirien et à l’étranger du 24 novembre au 10 décembre 2022.Cette période a été adoptée mercredi en Conseil des ministres sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI). Il s’agit de la 5e opération de révision de la liste électorale après celle des années 2015 ; 2016 ; 2018 et 2020.

L’enrôlement devrait permettre d’actualiser les données personnelles des électeurs, de favoriser l’inscription de nouveaux électeurs et la radiation des personnes décédées indûment inscrites et qui ont perdu la qualité d’électeur ou dont la radiation a été ordonnée par le pouvoir judiciaire.

Peut prendre part à l’opération tout Ivoirien âgé de 18 ans au moins et jouissant de ses droits civiques, notamment dans l’une des circonscriptions électorales dans laquelle il a son domicile, sa résidence ou celle de sa représentation diplomatique ou consulaire où il est immatriculé s’il se trouve à l’étranger.

La prise en compte dans le fichier électoral des nouveaux électeurs et de toute modification de données personnelles est faite sur présentation de la Carte nationale d’identité, de l’attestation d’identité ou le récépissé délivré par l’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI).

A défaut de ces documents d’identification officiels, le certificat de nationalité ivoirienne accompagné de toute autre pièce administrative intégrant une photo peut être utilisé pour l’enrôlement des citoyens désireux de se faire inscrire sur le listing électoral.

Qui est Saleh Kebzabo, le nouveau Premier ministre du Tchad ?

Nommé ce 12 octobre, cet homme politique originaire de Léré dans le Sud-Ouest du pays a la lourde tâche de former le gouvernement d’union nationale promis par le président de la transition, le général Mahamat Idriss Déby.Du farouche opposant au père, le nouveau Premier ministre de transition du Tchad, Saleh Kebzabo, devient le principal collaborateur du fils. Il vient d’être appelé par le Général Mahamat Idriss Déby pour former le nouveau gouvernement d’union nationale. gé de 75 ans, le natif de Léré (Sud-Ouest) a été nommé ce mercredi par décret présidentiel par le successeur d’Idriss Déby Itno, lui-même investi chef de l’État lundi 10 octobre, à l’issue d’un dialogue de réconciliation nationale boycotté par une grande partie de l’opposition.

Le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), député à l’Assemblée nationale du Tchad depuis 2002, dispose d’une riche carrière politique. Après avoir étudié le journalisme au Centre de formation des journalistes à Paris, il a travaillé à l’Agence tchadienne de presse et a collaboré avec la rédaction de Jeune Afrique et Demain l’Afrique.

Pour sa première participation à une élection présidentielle en 1996, il obtient 8,6 % des suffrages. Il est aussi candidat en 2001 où il obtient 7 % et en 2006. Depuis 2011, il était considéré comme le chef de file de l’opposition au président Idriss Déby, tué le 20 avril 2021 lors d’une contre-offensive qu’il a dirigée lui-même dans le Nord contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact).

Lors de l’élection présidentielle de 2016, il arrive second avec 12,80 % des voix, Idriss Déby ayant, quant à lui, obtenu 61,56 % des suffrages exprimés. Très influent, en 2018, il surprend le reste de l’opposition en acceptant de rencontrer le président Déby. Au Tchad, le chef de file de l’opposition a l’obligation de rencontrer le chef de l’État pour consultation et divers problèmes.

Pour l’élection présidentielle d’avril 2021, 15 partis de l’opposition se regroupent au sein de l’Alliance Victoire. En février 2021, celle-ci organise une primaire pour désigner son candidat. Kebzabo affronte Théophile Bebzoune Bongoro qui l’emporte. Le 12 février 2021, Saleh Kebzabo annonce que son parti, l’UNDR, se retire de l’Alliance Victoire et qu’il est désigné candidat de son propre parti au scrutin du 11 avril 2021. En mars 2021, il décide de retirer sa candidature et dénonce une « militarisation évidente du climat politique », après l’intrusion des forces de sécurité dans la résidence du candidat Yaya Dillo.

Après la mort de Déby père en avril 2021, son fils Mahamat Idriss Déby prend le pouvoir après que le président de l’Assemblée nationale a renoncé à assurer l’intérim. Kebzabo reconnaît la légitimité de l’autorité du Conseil militaire de transition (CMT) formé par les militaires. La junte met en place un Comité d’organisation du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), chargé d’impliquer la société civile dans la mise en place d’un retour à la démocratie. En août 2021, Kebzabo est nommé vice-président du Comité d’organisation, poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination à la Primature.

Pour sa première sortie en tant que nouveau Premier ministre du Tchad, M. Kebzabo a indiqué que de « grandes œuvres » sont attendues durant les 24 mois de transition, précisant que la priorité est de parvenir à des élections libres et démocratiques à la fin de cette période d’exception.

Marié et père de quatre enfants, Saleh Kebzabo devra batailler dur pour mener à bien sa mission. Plusieurs anciens opposants ont fini par boycotter les assises nationales ouvertes en août après de multiples reports. Celles-ci n’ont en effet fait qu’élargir les prérogatives de l’actuel homme fort de Ndjamena habilité désormais à révoquer le Premier ministre.

L’Eglise catholique qui, semble-t-il, avait vu les choses venir, s’est très tôt retirée du processus, évoquant son « impression d’assister à une campagne électorale, avec d’un côté ceux qui soutiennent le changement et un renouvellement de la classe politique et de l’autre ceux qui bloquent tout et veulent continuer comme avant, en mettant en place une machine savamment orchestrée ».

Le budget 2023 de l’Etat ivoirien fixé à 11.494 milliards Fcfa

Ce projet de budget, structuré en 32 dotations et 137 programmes, répartis au sein des institutions et ministères, connaît une réduction du déficit projeté de 6% à fin 2022 à 4,8% du Produit intérieur brut en 2023.La loi des finances portant budget de l’Etat pour l’année 2023 a été a adoptée mercredi en Conseil des ministres. L’orientation de l’exercice budgétaire 2023, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly s’inscrit dans « une perspective de consolidation budgétaire ».

Le projet de budget de l’année 2023 est structuré en 32 dotations et 137 programmes, répartis au sein des institutions et ministères. Il s’équilibre en ressources et en charges à 11 494,4 milliards Fcfa et enregistre une progression de 18,1% par rapport au budget initial de l’année 2022.

Ce projet de budget de l’Etat de Côte d’Ivoire est par ailleurs en hausse de 8,9% par rapport au budget révisé de 2022. Cet équilibre devrait évoluer pour atteindre 13 072,4 milliards de Fcfa en 2024 et 14 169,6 milliards de Fcfa en 2025.  

Il est accompagné d’une matrice de réalisation par ministère. Celle-ci servira de base au renforcement du suivi-évaluation de l’action gouvernementale. Le budget connaît notamment une réduction du déficit projeté de 6% à fin 2022 à 4,8% du Produit intérieur brut en 2023.

Ce projet de budget porte la volonté du gouvernement de soutenir davantage les secteurs en difficulté et de contenir la poussée inflationniste en vue de consolider la croissance actuellement autour de 6,8% pour la porter à 7% en 2023 de façon à préserver le pouvoir d’achat des populations.

Ce budget est adopté dans un contexte marqué par un ralentissement du rythme de progression de la croissance économique mondiale essentiellement dû à la crise sanitaire de Covid-19 et à la crise russo-ukrainienne. Cette loi des finances devrait être votée par le Parlement avant son entrée en vigueur.

Afrique : la recette de l’Onu pour endiguer les conflits

Les Nations unies proposent l’aide au développement durable pour s’attaquer aux causes profondes des conflits sur le continent africain.Le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a décrit la collaboration entre l’organisation qu’il dirige et l’Union africaine (UA) comme une pierre angulaire du multilatéralisme, mais il s’est inquiété de la résurgence des conflits, des impacts du changement climatique et de la guerre en Ukraine sur ce continent pour lequel il a requis une aide au développement massive.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, hier mardi, consacrée à la coopération entre les deux organisations, le chef de l’Onu a rappelé qu’en 2002 les dirigeants africains s’étaient engagés à œuvrer ensemble afin de prévenir les conflits et de promouvoir la paix, le développement, les droits humains et l’Etat de droit.

Soulignant qu’ils avaient souhaité permettre à l’Afrique de jouer le rôle qui lui revient sur la scène internationale, et aboutir à un système de gouvernance mondiale plus juste et plus efficace, le Secrétaire général a cité nombre d’exemples de la détermination de cette organisation régionale, tels l’Agenda 2063, l’accord de libre-échange continental et l’initiative « Faire taire les armes en Afrique », et plus récemment l’initiative des Centres de contrôle et de prévention des maladies de l’Afrique (CDC Afrique), un outil précieux pendant la pandémie.

António Guterres n’a pas manqué de louer « le partenariat unique qu’entretiennent l’Onu et l’UA, ancré dans les principes de complémentarité, de respect et de prise en charge africaine, et aujourd’hui considéré comme une pierre angulaire du multilatéralisme ».

Il a ainsi évoqué plusieurs réalisations récentes dans son rapport. D’abord dans le domaine de la sécurité et du règlement des conflits, le lancement conjoint, avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le G5 Sahel, de l’Évaluation indépendante afin d’améliorer l’action globale menée en matière de sécurité, de gouvernance et de développement à travers le Sahel, ainsi que des initiatives communes avec la même Cédéao pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. Il a cité aussi un engagement soutenu en faveur d’un règlement négocié du conflit en Ethiopie, dans le cadre d’un processus avec l’Union Africaine, et des campagnes conjointes de collectes d’armes à Madagascar, au Niger et en Ouganda.

Bonne gouvernance

Cette collaboration œuvre aussi pour la bonne gouvernance et les transitions politiques dans les pays de la région. L’Onu et l’UA, en collaboration avec l’IGAD, l’Autorité intergouvernementale pour le développement des Etats d’Afrique de l’Est, ont travaillé à rétablir une gouvernance démocratique menée par des civils au Soudan, au processus de transition au Tchad et au bon déroulement du scrutin présidentiel en Somalie.

Malgré ces réalisations, le Secrétaire général a déploré la persistance de défis, le fait que le recours à la force soit trop souvent considéré comme « la seule méthode de résolution des différends », la multiplication des changements inconstitutionnels de gouvernements, la recrudescence des violences envers les femmes et notamment les défenseures des droits humains. Il a mis en garde contre les funestes attaques de Daech et Al-Qaïda au Sahel, comme la poursuite de conflits prolongés, source de situations humanitaires désastreuses dans la Corne de l’Afrique, en Ethiopie, dans l’est de la République démocratique du Congo, au Mali, au Soudan et en Libye.

António Guterres a aussi partagé son inquiétude face à l’augmentation de la désinformation et des discours de haine, promus en armes de guerre, et rappelé aux Etats la responsabilité internationale qui leur incombe de renforcer leurs capacités à détecter et éteindre les conflits des leurs premiers signes.

Pour sa part, Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine a appelé l’Onu à prendre mieux en compte les transformations profondes survenues à l’échelle des évolutions africaines et à remettre en cause le dogme qui gouverne les institutions internationales depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

L’Afrique compte aujourd’hui 1,4 milliard d’habitants ; elle est le siège de 70% des missions de maintien de la paix et les sujets qui la concernent occupent la première place dans les débats onusiens.

Or, a regretté M. Mahamat, « elle est le seul vrai continent qui soit exclu de votre vénérable organe », le Conseil de sécurité.

« Comment cacher notre frustration de cette humiliante exclusion ? », a-t-il demandé, avant d’exhorter les membres du Conseil à lui apporter « plus que des déclarations incantatoires et de décider de la place de l’Afrique dans cette institution, et de lui offrir mieux que la portion congrue des financements et investissements dans le climat et de lui ouvrir l’univers illimité de la science et des nouvelles technologies ».

Mawlid 2022 : le Maroc a envoyé une délégation à Tivaouane

Le Royaume chérifien a envoyé une forte délégation dans la ville sainte de Tivaouane, au Sénégal, à l’occasion de la célébration de la naissance du prophète de l’islam.La spiritualité est l’un des piliers qui raffermissent les relations séculaires entre le Sénégal et le Maroc. Le week-end dernier, l’ambassadeur marocain au Sénégal, Hassan Naciri, a répondu à l’invitation de Serigne Babacar Mansour Sy, khalife général de la communauté soufie des Tidianes de Tivaouane, ville située à une centaine de kilomètres de Dakar et popularisée par El Hadji Malick Sy, l’un des précurseurs de la confrérie tidiane au Sénégal.

Accompagné « d’une haute délégation marocaine », le diplomate a assisté dans cette ville aux festivités organisées à l’occasion du Gamou ou Mawlid, événement lors duquel plusieurs musulmans soufis à travers le monde célèbrent la nuit de la naissance de leur prophète, Mohammed.

Dans son allocution, M. Naciri « a transmis les salutations fraternelles de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au khalife général, soulignant la sollicitude avec laquelle le Souverain entoure toujours les frères Tidianes et tous les soufis du Sénégal ».

« Son Eminence le Khalif, qui a bien voulu accorder une audience spéciale à la délégation marocaine, n’a pas manqué de saluer la profondeur des liens entre le Roi et la famille soufie malékite », a souligné Rabat.

Représentant le président Macky Sall à la cérémonie officielle du Gamou à Tivaouane, le ministre de l’Intérieur, Félix Antoine Diome, « a salué la qualité exceptionnelle des relations entre le Maroc et le Sénégal ».

L’OCP consacre 4 millions de tonnes d’engrais au renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique

L’OCP s’engage à consacrer plus de 4 millions de tonnes d’engrais aux agriculteurs africains en 2023, soit le double de l’approvisionnement de 2021 et plus du quart de la production totale prévue par le groupe.Mardi, Mostafa Terrab, Président Directeur Général  de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), a annoncé, lors des Assemblées annuelles de la Banque mondiale, que le groupe, premier producteur mondial d’engrais phosphatés, s’engage à consacrer plus de 4 millions de tonnes d’engrais aux agriculteurs africains en 2023. Cette quantité représente le double de l’approvisionnement de 2021 et plus du quart de la production totale prévue par le groupe, indique un communiqué du Groupe, parvenu à APA.

 Ce programme d’approvisionnement en engrais comprendra un volet consacré à la formation et au renforcement des capacités en partenariat avec des acteurs locaux. «Cette allocation permettra de garantir que les bons engrais soient disponibles pour l’ensemble du continent, en vue de stimuler les rendements pour 44 millions d’agriculteurs dans 35 pays, y compris au Maroc, où le Groupe est basé», ajoute-t-on de même source.

Le groupe OCP a fortement investi dans le développement de sa capacité de production d’engrais écoresponsables, se fixant pour objectif d’atteindre 15 millions de tonnes de produits finis d’ici 2023, alors que sa capacité était de 3 millions de tonnes en 2008. «Cet investissement permettra ainsi au Groupe de répondre aux besoins urgents de l’Afrique tout en soutenant les agriculteurs du monde entier», explique le groupe.

Le groupe OCP promeut dans ce sens une approche holistique qui vise à rassembler différents acteurs tout au long de la chaîne de valeur, afin de fournir le soutien dont les agriculteurs ont besoin et de s’assurer que le vaste potentiel agricole du continent soit libéré au profit de l’Afrique et du monde.

«Cet effort actuel s’appuie sur l’engagement à long terme d’OCP en Afrique à travers sa filiale OCP Africa. Celle-ci a développé une approche globale centrée sur le fermier, qui a déjà atteint plus de 2 millions d’agriculteurs notamment à travers la customisation des engrais, la cartographie des sols, la formation, les essais sur le terrain et l’accès au marché», explique le communiqué.

Pour Mostafa Terrab, «la situation géopolitique actuelle révèle des fragilités systémiques profondes dans les systèmes agricoles mondiaux. Nous devons relever les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs africains, qu’il s’agisse des infrastructures, de la formation ou de l’accès au marché et au financement. Nous sommes heureux de pouvoir apporter notre contribution».

Le groupe OCP se dit également reconnaissant pour «l’excellent» dialogue et la collaboration avec la Banque mondiale, l’IFC, l’USAID, ainsi que les autres agences multilatérales et de développement impliquées dans cet effort, «compte tenu de leur leadership et de leur engagement à long terme envers le développement de l’Afrique».

Le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes. Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de 9,4 milliards de dollars en 2021, le Groupe OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. 

Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialités, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable. 

Basé au Maroc, et présent sur les cinq continents, OCP collabore étroitement avec plus de 350 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, le Groupe OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie, notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent. Le Groupe est fermement convaincu que leadership et rentabilité sont nécessairement synonymes de responsabilité sociétale et de développement durable. Sa vision stratégique est à la jonction de ces deux dimensions.

Tchad : l’ex-opposant Saleh Kebzabo nommé Premier ministre

Le président de la transition tchadienne avait annoncé la formation d’un gouvernement d’Union nationale.Le décret a été lu, mercredi 12 octobre, à la télévision par le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, Gali Gatta Ngoté. Le gouvernement de transition du Tchad sera dirigé par Saleh Kebzabo. Le leader de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) est le choix du Général Mahamat Idriss Deby Itno, désigné samedi 8 octobre, président de la transition par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Dans son discours d’investiture prononcé lundi 10 octobre, le chef de l’Etat tchadien avait annoncé la constitution imminente d’un gouvernement d’Union nationale.

En portant Sahel Kebzabo à la tête du premier gouvernement de la deuxième phase de transition, Mahamat Idriss Deby Itno semble vouloir concrétiser cette volonté même si le DNIS a été boycotté par une partie de l’opposition et le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact), responsable de la mort du maréchal Idriss Deby, dans le nord du pays. Le défunt président conduisait une contre-offensive contre ce mouvement rebelle.

Son fils, désigné chef d’un Comité militaire de transition par quinze généraux de l’armée, Deby fils avait promis une transition de 18 mois. Mais juin dernier, il a changé d’avis en confiant son destin présidentiel…à Dieu.

Au terme du DNIS ouvert à N’Djamena au mois d’aout dernier, le jeune général de 37 ans a obtenu le quitus pour prolonger de deux ans la transition, mais aussi de se présenter à la prochaine présidentielle, faisant craindre des sanctions contre le Tchad.

L’Union africaine (UA) a demandé à la junte de respecter « la période de dix-huit mois pour l’achèvement de la transition ». L’Union européenne a, elle aussi, fait part de sa « préoccupation » après la décision adoptée samedi par les délégués du DNIS de prolonger la transition et d’autoriser le général Mahamat Idriss Deby à briguer la présidence lors des élections prochaines.

Mais pour son premier ministre qui était l’un des opposants du maréchal Deby, « le Tchad ne peut être sanctionné » parce que les circonstances sont totalement différentes, faisant allusion aux changements anti-constitutionnels qui ont eu lieu au Mali en aout 2020 et mai 2021 et en Guinée en septembre 2021.

Afrique du Sud : une grève paralyse l’économie

Des employés de Transnet, la société publique sud-africaine en charge de la gestion des ports, chemins de fer et pipelines, ont entamé depuis cinq jours un mouvement d’humeur pour une revalorisation des salaires.Le chaos plane sur l’Afrique du Sud. La grève des salariés de Transnet n’augure rien de bon si elle perdure. Dans la société publique qui gère les ports, les chemins de fer et les pipelines, la colère gronde chez les travailleurs. Ces derniers revendiquent l’augmentation significative des salaires.

Résultat, les exportations et les importations sont bloquées au cinquième jour de la grève. Les deux syndicats défendant les intérêts des travailleurs ont récemment rejeté une proposition de revalorisation des salaires comprise entre 4 et 5 %. Ils réclament un pourcentage à deux chiffres.

Dans un souci de préservation de l’outil de travail, la direction de Transnet a demandé aux grévistes de ne pas endommager les infrastructures pendant leurs manifestations. La société publique a également fait part à ses clients de la suspension des opérations jusqu’au règlement du différend.

Pour décanter la situation, la Commission de Conciliation, de Médiation et d’Arbitrage (CCMA) en Afrique du Sud s’emploie à rapprocher les deux parties qui doivent retourner à la table des négociations ce mercredi. En tout cas, « Transnet reste déterminée à trouver une solution rapide à l’impasse actuelle afin de permettre à l’entreprise de se concentrer sur les opérations ». L’entreprise publique promet d’évaluer les propositions des syndicats en tenant compte « des besoins des employés, de ses capacités financières et de la durabilité de l’activité ».

Gambie : saisie de plus de 41.000 bouteilles de sirop contaminé

La police gambienne a déclaré avoir saisi 41.462 bouteilles de sirop contre la toux apparemment toxique, considéré comme étant à l’origine de la mort de 69 enfants en bas âge, provoquant la consternation générale.L’utilisation de quatre marques de sirop a été soupçonnée d’être à l’origine d’une épidémie d’insuffisance rénale aiguë (IRA) chez les enfants depuis juillet, incitant du coup l’unité de coordination de la gestion des crimes de la police gambienne à ouvrir une enquête criminelle.

L’OMS a déclaré que les sirops « contiennent des quantités inacceptables de diéthylène glycol et d’éthylène glycol en tant que contaminants » qui peuvent provoquer des vomissements, des douleurs abdominales, des diarrhées, une incapacité à uriner, des maux de tête, une insuffisance rénale aiguë et la mort.

Sur les 50.000 bouteilles de sirops pour bébés contaminés qui auraient été importées en Gambie, 8.538 n’ont toujours pas été retrouvées, selon la police qui a ouvert une ligne directe pour faciliter la prochaine étape de son enquête.

Le président Adama Barrow a ordonné la suspension de toutes les licences médicales des fournisseurs des dangereux sirops contre la toux en question.

La police a déclaré que l’une enquête préliminaire a établi que la société locale qui a obtenu une licence pour importer les sirops contaminés de la société indienne Maiden Pharmaceuticals a été identifiée comme étant « Atlantic Pharmaceuticals Company ».

« Les enquêtes menées jusqu’à présent ont révélé que Atlantic Pharmaceuticals Company Limited avait commandé une quantité de 15.000 bouteilles de sirops pour bébé makoff de 100 ml, 15.000 bouteilles de sirops magrip et cold de 100 ml, 10.000 bouteilles de sirops pour bébé promethazine de 100ml et 10.000 sirops pour bébé kofexmalin de 125 ml. Cela représente un total combiné de 50.000 bouteilles de sirop pour bébé contaminé », a détaillé la police dans un communiqué.

Entre-temps, le ministère indien de la Santé a déclaré qu’il avait suspendu les sirops en question et fermé les bureaux de la société Maiden Pharmaceuticals Company.

D’autres pays africains, comme le Nigeria et l’Afrique du Sud, ont mis leurs systèmes de surveillance sanitaire en état d’alerte concernant les produits contaminés, après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé que les sirops pourraient avoir atteint d’autres parties du monde.