Tchad: le diocèse de Sarh a un nouvel évêque

La messe de célébration de l’installation de mon Mgr Miguel Angel Sébastien Martinez aura lieu le samedi 10 novembre 2018 à la Cathédrale de Sarh.

 

La célébration eucharistique marquant l’installation du nouvel évêque du diocèse de Sarh, Mgr Miguel Angel Sébastien Martinez aura lieu le samedi 10 novembre 2018 à la Cathédrale de Sarh. Il a été nommé à ce poste par le Pape François le 10 octobre 2018. Il est le 4ème évêque du diocèse de Sarh. Voici le parcours de celui qui remplace au siège épiscopal de Sarh Mgr Edmond Djitangar.

Né le 27 septembre 1950 à Paragossen en Espagne, Mgr Miguel Angel Sébastien Martinez a été ordonné prêtre combonien le 7 juin 1975. Deux ans après son ordination le 27 juin 1977, il pose pour la première fois son pied sur le sol tchadien, plus précisément à la paroisse Sainte Trinité de Moïssala dans le diocèse de Sarh. Il a été ensuite affecté à la paroisse Sainte Marie de Bédjondo puis à la paroisse Saint Kizito de Bégou, toujours dans le même diocèse.

En 1994, il est reparti aux études d’où il est sorti nanti d’une maîtrise en Sciences des religions en 1996 à la Kto (Institut Catholique de Paris). Il sera réaffecté à la paroisse Sainte Marie de Bédjondo. Deux ans après, le 28 novembre 1998, il sera nommé premier évêque du diocèse de Laï. Il recevra des mains du feu Mgr Mathias Ngarteri, le sacre épiscopal le 14 février 1999 à Moundou. Le 10 octobre 2018, le Pape François le nomme nouvel évêque du diocèse de Sarh. Ce 10 novembre 2018  aura lieu à Sarh, son installation au siège épiscopal.

Il est à noter que Mgr Miguel est resté à la tête du diocèse de Laï depuis sa création en 1998 et quitte ainsi avec cette nomination son diocèse pour une nouvelle mission à Sarh qui l’a accueilli déjà il y a plus de 40 ans.  C’est  depuis plus de 40 ans que Mgr Miguel a mis sa vie au service de l’Eglise famille de Dieu qui est au Tchad.

Tchad: le mari Hawariya a été condamné

L’homme âgé de la cinquantaine a écopé d’une peine de prison ferme de 12 mois après avoir été reconnu coupable de « séquestration » et « détournement de mineure ».

 

Au Tchad, le verdict du procès en appel de l’époux de la jeune Hawariya est tombé jeudi 8 novembre à la Cour d’appel de Ndjamena. Il écope de 12 mois de prison ferme et 100 000 francs CFA d’amende ainsi que 3,5 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Le quinquagénaire a été reconnu coupable des faits de « séquestration » et « détournement de mineure ». Il avait enlevé la jeune femme qui lui était promise depuis ses neuf ans, avant de l’épouser de force à treize ans.

C’est avec un large sourire aux lèvres qu’Hawariya a accueilli ce verdict, entourée de sa famille. La peine est moins sévère que le réquisitoire du procureur qui demandait deux ans de prison ferme. Mais après plusieurs années de bataille judiciaire, son cousin Saleh Moussa, qui a porté l’affaire en justice, s’est dit satisfait de la décision de la cour d’appel : « C’est un soulagement pour la fille, pour la famille, pour les amis de la fille et enfin nous dirons, la punition n’était pas sévère à l’égard de ce bourreau. Nous attendons la suite. Rien n’est encore joué. Le condamné c’est une chose, le garder en prison c’est une deuxième chose. Actuellement, il est toujours libre ».

L’époux de l’adolescente et ses avocats ne sont pas venus lors de ce procès en appel. Pour maître Alain Kagombé, l’un des avocats de la défense, si un verdict a été rendu, la justice, elle ne l’a pas été : « Il n’y a pas condamnation. Ce qui a été fait, c’est la loi du plus fort. Et j’ai l’impression que l’Exécutif s’immisce de plus en plus dans les affaires judiciaires. On donne de plus en plus d’ordres aux magistrats qui sont de plus en plus obéissants. Je trouve que c’est une comédie et la justice a versé dans cette comédie. Et c’est vraiment déplorable ». La défense a désormais dix jours pour se pourvoir en cassation.

Tchad : deux départs enregistrés dans le nouveau gouvernement

Il s’agit l’ancien ministre de la Défense Issa Djadallah, et de l’ex ministre du commerce et des Mines Youssouf Abassalah.

 

Deuxième remaniement ministériel depuis l’avènement de la quatrième République. Idriss Deby a procédé ce vendredi 09 novembre la constitution d’un nouveau gouvernement. Ce sont les mêmes personnes qu’on y retrouve pour l’essentiel, seuls les postes ont changé.

C’est le cas notamment du ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir, du ministre en charge de la Défense nationale, Bichara Issa Djadallah. Ils sont respectivement remplacés par Mahamat Abba Ali Salah et Daoud Yaya Soumaïne.

Le fait le plus remarquable de ce remaniement est le départ du ministre des Mines, du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du secteur privé, Youssouf Abba Salah. Il est remplacé à son ancien poste par Ahmat Mahamat Bachir.

Idem pour le ministre du commerce et des Mines Youssouf Abassalah. Le ministère change de dénomination et devient Ministère des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé. Il sera désormais dirigé par Ahmat Mahamat Bâchir

L’ancien ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication a été éclaté en deux ministère. On retrouve désormais un Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement en la personne de Oumar Yaya Hissein. Et aussi un Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : Ndolenodji Alixe Naïmbaye

Rappelons que le dernière remaniement ministériel, dont le premier sur la 4e République remonte au 18 juin dernier. On y avait noté le limogeage de cinq personnalités et quelques changements de portefeuilles.

 

 

 

 

 

 

Tchad : voici la composition du nouveau gouvernement

Idriss Deby Itno vient de faire le remaniement de son gouvernement, nous vous proposons de trouver ci-dessous la liste du gouvernement de ce vendredi 9 novembre 2018.

 

 Article 1er : Le Gouvernement de la République du Tchad est remanié comme suit :

–    Ministre d’Etat, Ministre Conseiller à la Présidence de la République : Dr NOURADINE DELWA KASSIRE COUMAKOYE

–    Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Coopération Internationale et de la Diaspora : MAHAMAT ZENE CHERIF

–    Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains : DJIMET ARABI

–    Ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de la Gouvernance Locale : MAHAMAT ABALI SALAH

–    Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre : DAOUD YAYA SOUMAÏNE

–    Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Dr DAVID HOUDEINGAR NGARIMADEN

–    Ministre   des   Infrastructures,   des  Transports   et   du   Désenclavement : ABDRAMANE MOUCTAR MAHAMAT

–    Ministre des Finances et du Budget : ALLALI MAHAMAT ABAKAR

–    Ministre de l’Economie et de la Planification du Développement : ISSA DOUBRAGNE

–    Ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique : ABOUBAKAR ASSIDICK TCHOROMA

–    Ministre de la Santé Publique : AZIZ MAHAMAT SALEH

–    Ministre de la Fonction Publique, du Travail et du Dialogue Social : ALI MBODOU MBODOUMI

–    Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers : Mme MADJIDIAN PADJA Ruth

–    Ministre de la Communication, Porte-Parole du Gouvernement : OUMAR YAYA HISSEIN

–    Ministre des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : Mme NDOLENODJI ALIXE NAÏMBAYE

–   Ministre des Mines, du Développement Industriel, Commercial et de la Promotion du Secteur Privé : AHMAT MAHAMAT BÂCHIR

–    Ministre du Pétrole et de l’Energie : BOUKAR MICHEL

–    Ministre de l’Aménagement du Territoire, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme :

Mme ACHTA AHMAT BREME

–    Ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements Agricoles : Mme LYDIE BEASSEMDA

–    Ministre de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale : MAHAMAT TAHIR OROZI

–    Ministre de l’Elevage et des Productions Animales : GAYANG SOUARE

–     Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche : SIDICK ABDELKERIM HAGGAR

–    Ministre du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat : MADELEINE ALINGUE

–    Ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale : Dr DJALAL ARDJOUN KHALIL

–    Ministre de la Promotion des Jeunes, du Sports et de l’Emploi : MAHAMAT NASSOUR ABDOULAYE

–    Ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, Chargée des Relations avec l’Assemblée Nationale : Mme MARIAM MAHAMAT NOUR

–    Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, à l’Intégration Africaine, à la Coopération Internationale et à la Diaspora : NDORDJI NAZAIRE

–    Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et la Promotion Civique : Mme ACHTA SALEH DAMANE

–    Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget : AHMED ALKHOUDAR ALI FADEL

–    Secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du Développement : HISSEIN TAHIR SOUGUIMI

–   Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement : MAHAMAT HAMID KOUA

Article 2 : Le présent Décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, prend effet pour compter de la date de sa signature, sera enregistrent publié au Journal Officiel de la République.

Tchad : Glencore accusé de pollution à Badila

Une digue de la compagnie pétrolière Glencore s’est rompue dans un village laissant échapper des eaux toxiques dans les champs.

 

Lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 08 novembre 2018 dans les locaux du Centre Juridique d’intérêt Public (PILC), l’association des jeunes tchadiens de la zone pétrolière (Ajtzp) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fidh) appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités face à la pollution du village de Melom, dans la zone pétrolière de Badila par les eaux de production toxique de Glencore.

Badila une zone pétrolière située au Sud-Ouest du Tchad, dans la province du Logone Occidental est sous les affres de Glencore. Le 10 septembre 2018 à Melom village situé dans la zone pétrolière de Badila, une digue de la compagnie pétrolière Glencore s’est rompue laissant échapper des eaux de production toxiques dans les champs, et les cours d’eau et les habitations.  « Sur leurs chemins, ces eaux se sont déversées dans  « la Korè » et « la  Nya-Ya », deux bras de la « Nya », qui se jettent dans la « Nya-Pendé », explique le président de l’Ajtzp, Benaimou Ngarkaya. « Ceci démontre l’étendue des risques auxquels est exposée la majorité de la population tchadienne et plus particulièrement les 18 000 âmes qui vivent dans le canton Donia et qui dépendent des cours d’eau et rivières contaminés », a-t-il ajouté.

Cette pollution de l’eau a eu de nombreuses conséquences sanitaires au sein de la population notamment, des crises de toux, des démangeaisons, des sensations de brulures. Elle a également entrainé la mort d’une trentaine de bœufs et une vingtaine de moutons.

Face à l’ampleur de ces dégâts, l’Ajtzp et la Fidh appellent le gouvernement tchadien et Glencore à prendre leurs responsabilités. Il est « urgent de  mettre en place un mécanisme de prise en charge immédiate et appropriée des victimes connues et procéder au balisage des endroits touchés par le déversement notamment, les cours d’eau, les champs souillés et réaliser une étude indépendante pour déterminer l’étendue de la pollution, le degré de toxicité et l’impact sur la personne  et l’environnement », recommande Bénaimou Ngarkaya.

 

 

Une association française vend des vêtements pour aider les Tchadiens

Il s’agit de l’association Le Blanc Meiré au Tchad. Le 07 novembre, elle a organisé une vente de vêtements afin de collecter des fonds destinés aux populations tchadiennes.

 

L’association Le Blanc Meiré au Tchad organisait le 07 novembre, une grande vente de vêtements d’enfants, chaussures et jouets. A quelques semaines des fêtes de Noël, les membres bénévoles de l’association se sont mobilisés pour proposer un large choix d’articles, au prix de 1 € ou 2 € (650 FCFA et 1300 FCFA).

De nombreux parents se sont rendus à la salle des fêtes de la ville du Blanc en France pour acheter des jouets d’occasion et en très bon état, proposés à des prix très doux. Les actions de l’association permettront à une équipe médicale de s’envoler pour le Tchad dans les prochains jours, pour venir en aide à une population bien démunie, et qui manque de soin.

« Nous avons collecté auprès de nos amis et familles, des jouets, vêtements et chaussures d’enfants, et de nombreuses personnes ont également fait des dons ce qui nous a permis d’organiser cette vente pour collecter des fonds pour notre association », souligne Sandra Fresno, un membre de l’association. En fin de journée, les membres de l’association étaient très satisfaits de cette première vente au cours de laquelle 450 pièces ont été vendues.

L’association Le Blanc-Meiré a été créée, en 2012, par une équipe médicale de l’hôpital du Blanc, pour venir en aide à la population du village de Meiré (900 habitants), situé au sud du Tchad. De cette association est née un dispensaire en 2015, une équipe médicale blancoise s’est rendue sur place à l’occasion de l’ouverture.

 

Tchad : Acheikh Oumar Ibn a été reçu par des ministres

Il s’agit du ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale et celui de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains.

 

Rentré le 4 novembre 2018, Acheikh Oumar Ibn a été reçu ce mercredi 7 novembre 2018 par le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bachir et  le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi.

Suite à l’amnistie déclarée par le Président de la République à la suite de l’avènement de la 4ème République, Acheikh Oumar Ibn, ancien rebelle exilé hors du pays pendant des décennies est rentré  au pays. Accueilli le 04 novembre dernier, Acheikh Oumar Ibn reçoit aujourd’hui une réquisition de non poursuite signée par le Président de la République, lui garantissant la sécurité et la liberté de circuler. C’est le ministre de la justice, garde des sceaux chargé des droits humains Djimet Arabi qui lui a remis cette réquisition.

L’occasion pour le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale Ahmat Mahamat Bâchir, d’appeler d’autres fils du Tchad en exile d’emboiter les pas d’Acheikh Oumar Ibn. « Nous souhaitons un bon retour à la maison à Acheikh et à sa délégation. Nous lançons par ailleurs un appel à tous les frères tchadiens demeurant encore à l’étranger de revenir au pays pour que nous puissions ensemble construire ce beau pays», lance-t-il.

Acheikh se dit ému : « je suis comblé de joie de me retrouver parmi mes frères, amis et collègues sur ma terre natale. Il n’y a pas de plus bonne chose que d’être chez soi. C’est pourquoi, je n’ai souhaité en aucun cas posé une condition pour mon retour au pays. Les conditions, je les poserai avec ma réinsertion ».

Acheikh Ibn-Oumar s’est fait connaitre dans les années 70, d’abord en tant que dirigeant du mouvement étudiant africain en France, puis dans la direction du mouvement révolutionnaire historique tchadien le FROLINAT (Front de libération nationale du Tchad). Ministre des affaires étrangères d’Hissène Habré en 1989-1990, il devient conseiller spécial du président Idriss Déby (1990-1991), après que celui-ci a renversé Habré. Il est ensuite ambassadeur du Tchad aux États-Unis, et haut-représentant auprès des Nations unies (1992-1993). Il rompt ensuite avec Déby et quitte le pays, fin 1994.

Tchad : objectif 50% de couverture en électricité dans deux ans

La question a été soulevée lors de la réunion de concertation avec les partenaires techniques et financiers sur la mise en œuvre du Plan national de développement.

 

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, M. Issa Doubragne a évoqué ce mardi 6 novembre la question de l’énergie qui a un impact sur les projets de développement, au cours de la réunion de concertation avec les partenaires techniques et financiers sur la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2017-2021.

« Le ministère du Plan et de l’Energie prévoit que d’ici 1 à 2 ans nous puissions augmenter le taux de couverture pour passer de 8% à 50% avec l’implication des partenaires techniques et financiers, notamment la SFI et la MIGA, des partenaires qui vont arriver pour appeler les investissements extérieurs dans le secteur de l’énergie, mais aussi le projet avec la partie chinoise pour le réseau de la ville de N’Djamena », a relevé le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragane.

Le gouvernement vise une évolution rapide de la couverture énergétique qui demeure une préoccupation majeure pour le confort des citoyens et le développement du pays. Depuis 1991, le taux de couverture énergétique est passé de 0,031% à 8,83%, soit une très faible évolution en 27 ans.

Tchad : 20 motocyclettes offertes à la police par la France

Ce don s’inscrit dans le cadre de la coopération française et a été remis hier 07 novembres aux éléments de maintien de l’ordre.

 

L’Ambassade de France au Tchad à travers la coopération française a remis ce mercredi 7 novembre dans les locaux de la Cfao, vingt motocyclettes à la police nationale tchadienne pour lutter contre la criminalité urbaine à N’Djamena.

Ces motocyclettes, de marque Yamaha 125, sérigraphies « Police », remises dans le cadre de la mise en œuvre du projet Fsp-Alat sont destinées à la police de proximité. Selon le 1er conseillé, chargé d’affaires à l’Ambassade de France au Tchad, Didio Marc, ce projet qui est mis en œuvre depuis 2014 prend fin en 2018. « Il est question d’aider la police à lutter contre la criminalité de la voie publique qui a sévi en été dernier dans la ville de N’Djamena. Cette remise vient clôturer les activités de ce projet », précise-t-il.

Selon Jean-Yves Mercier, chef du projet et conseiller à la direction général de la police, la coopération française à répondu favorablement à la  demande de la police nationale de renforcer ses capacités. « La coopération française a débloqué une somme de 44.000 euro, soit 29.000.000 fcfa », explique-t-il.

Pour Didio  Marc, cette remise s’inscrit dans un cadre d’accompagnement par la France de la montée en puissance de l’équipement d’unité spécialisée de la police et la gendarmerie nationale. « C’était l’objet du Fsp-Alat étendu dans son acception qui a permis d’identifier un nouveau besoin notamment la nécessité de lutter contre la délinquance des voies  publiques. C’est ainsi qu’une somme  de trente millions de Fcfa a été débloquée pour répondre à ce besoin », explique-t-il.

Selon le directeur général adjoint de la police, Sirandi Ongtoin, ces motocyclettes serviront d’outils de lutte contre la délinquance de la voie publique qui avait connu un pic particulier. « Ces motos seront données à l’unité spéciale concernée et seront utilisées de manière rationnelle. Nous souhaiterons que cette coopération soit pérennisée », annonce-t-il.

Tchad : les magistrats de retour sur les bancs

Ils prennent part depuis le 05 novembre à un atelier sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale.

 

Un atelier organisé par l’Ecole nationale de formation judiciaire, de concert avec le Projet d’appui à la justice au Tchad (PRAJUST II), axé sur la vulgarisation de nouvelles dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale, s’est ouvert ce lundi 5 novembre à Bakara. L’atelier consacre des sessions de formation pour les magistrats.

Les travaux ont été ouverts par le ministre de la Justice, chargé des droits humains, M. Djimet Arabi. Selon Brahim Alkhali, directeur de l’ENFJ, l’objectif recherché est de renforcer les capacités des magistrats et éventuellement de permettre à ceux-ci de se spécialiser dans leur profession.

L’Ambassadeur, chef de Délégation de l’Union européenne au Tchad, Bertrand Soret a relevé « l’école nationale a un rôle primordial jouer pour contribuer à améliorer la qualité de la justice rendue et à rendre la justice fonctionnelle, indépendante, et impartiale ».

Pour sa part, le ministre de la Justice, DJimet Arabi, a déclaré que « l’atelier de vulgarisation des deux codes est une illustration de cette politique volontariste du gouvernement de la 4ème République ».