Tchad : il n’y a plus de Sultanat à Sarh

Les populations de cette localité, à majorité animiste, avaient appelé à la suppression de cette institution de leur territoire. Une ville morte avait même été observée.

 

Un décret lu sur les antennes de la télévision tchadienne annonce la suppression du Sultanat de Sarh, chef-lieu de la région du Moyen-Chari et du département du Barh Kôh. Un autre décret annonce la création d’un canton urbain en lieu et place du sultanat, Monsieur Moussa Mahamat Bezo est nommé Chef dudit canton par un autre décret lu à la suite des deux précédents.

Pour rappel, la grande majorité des dignitaires et la population de la région ont refusé la mise en place d’un sultanat. Lors du dernier passage du Chef de l’État à Sarh les dignitaires le lui ont fait savoir de la manière la plus claire possible “nous sommes avec vous, nous ne sommes pas contre votre politique, nous soutenons la 4e république, mais nous ne voulons pas de sultanat à Sarh M. le Président”.

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF), avait publié u communiqué dans lequel, il félicitait « la population du Moyen-Chari pour la réussite de l’opération ville morte du 27 septembre 2018 ». Le parti politique exhortait ainsi le président de la République à honorer sa parole donnée à la délégation des ressortissants du Moyen-Chari en retirant les deux décrets « pour mettre un terme à la contestation et ramener la quiétude dans les esprits des ressortissants du Moyen-Chari ».

Tchad: les avocats relancent la plainte contre les opérateurs de téléphonie

En début de mois, le tribunal avait jugé leur plainte infondée et l’avait rejetée. Ils ont annoncé hier leur décision de faire appel à ce jugement.

 

« Nous avons fait appel le mardi 9 octobre de la décision de rejet de notre plainte par le tribunal et nous attendons maintenant que le juge rédige sa décision pour que l’affaire aille devant la Cour », a indiqué dimanche Me Frédéric Nadjingue.

Le tribunal de grande instance de N’Djamena avait jugé le 4 octobre « recevable » sur la forme mais « non fondée », la plainte de Me Nadjingue et Me Frédéric Daidonnet déposée fin août contre les compagnies Airtel et Tigo, poursuivies pour avoir restreint l’accès aux réseaux sociaux.

« Nous pensons saisir la Commission des droits de l’homme si l’appel n’aboutit pas », ajoute Me Nadjingue.

Depuis six mois, les réseaux sociaux comme Facebook ou Whatsapp sont difficiles d’accès au Tchad, et les consommateurs doivent passer par des réseaux privés virtuels (VPN).

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a reconnu devant la justice que la restriction avait été faite sur instruction du ministère de la Sécurité.

Les autorités restent silencieuses sur la question depuis quelques semaines. Elles avaient au départ nié être à l’origine de la coupure des réseaux sociaux.

Les avocats dénoncent une entrave au droit du consommateur, au droit d’information et une atteinte à la liberté d’expression.

Ils demandent aux opérateurs téléphoniques de s’expliquer sur ce qui paraît être une violation de leurs cahiers des charges.

Ils saluent cependant la récente réduction du prix de l’internet chez Airtel et Tigo, qui était une de leurs requêtes, explique Me Nadjingue.

Le Tchad reste un des pays les plus chers d’Afrique en matière d’internet.

L’usage de VPN « double ou triple le prix » des communications, a dénoncé l’ONG Internet sans frontières (ISF).

En 2016, une opération de censure similaire avait coûté 18 millions d’euros au pays, selon les estimations d’ISF.

Tchad : Le maréchal Haftar était à N’Djamena

L’homme fort de la Libye a été reçu par le Président Idriss Deby Itno en début de cette semaine selon une source bien introduite à la présidence tchadienne.

 

C’est la deuxième fois qu’ils se rencontrent dans la capitale tchadienne en moins de deux mois, sans qu’aucun contenu de leur échange ne filtre, selon la même source. Idriss Déby s’est plusieurs fois affiché comme étant proche de Khalifa Haftar.

Bête noire des islamistes, le maréchal Haftar soutient en Libye un gouvernement parallèle qui exerce son pouvoir dans l’est du pays et qui conteste l’autorité du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli (ouest).

Le sud libyen abrite plusieurs groupes rebelles tchadiens, dont certains d’entre eux accusent N’Djamena d' »utiliser » son allié libyen pour mater les rebellions aux portes du Tchad.

En août, l’un de ces groupes armés rebelles, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), a lancé depuis la Libye une offensive sur la région du Tibesti, dans l’extrême-nord du Tchad, avant de repartir s’abriter dans le sud libyen.

Là-bas, des groupes armés rivaux combattent régulièrement, notamment pour le contrôle de la contrebande dans cette région du Sahel peu contrôlée par les armées nationales.

Comme le sud libyen, le nord du Tchad est également propice à de nombreux trafics entre le Tchad, le Soudan, le Niger et la Libye.

Mardi à N’Djamena, le président Déby a également reçu en audience le ministre soudanais des Affaires étrangères, Al-Dierdiry Al-Dhikheri, selon la même source.

Enfin, un conseiller spécial du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, était présent mercredi à N’Djamena, où il doit rencontrer M. Déby, a indiqué la source proche de la présidence tchadienne.

L’objet de cette visite n’a pas été précisé. L’Egypte est un acteur clé dans le règlement de la crise libyenne, et soutient le maréchal Khalifa Haftar.

Tchad : le ministre de l’éducation fait la ronde des établissements

Il est question pour Aboubakar Assidick de vérifier l’effectivité de la rentrée scolaire dans les établissements scolaires du secteur public.

 

Au Tchad, le ministre de l’Education nationale menace les enseignants qui refusent de reprendre les cours alors que la rentrée a officiellement eu lieu le 1er octobre. Les enseignants tchadiens comme la plupart des travailleurs du secteur public sont en grève depuis plusieurs mois pour revendiquer le remboursement de leurs salaires coupés dans le cadre des mesures d’austérité.

Dans les sept établissements publics qu’il a visités, le ministre de l’Education nationale Aboubakar Assidick a constaté l’absence d’enseignants. Très peu d’élèves inscrits, mais la présence du personnel administratif.

Constatant la non-reprise des cours pour cause de grève, le ministre annonce qu’une liste sera dressée pour pointer les absents : « J’en appelle d’abord à leur sens des responsabilités, mais d’autre part, j’ai donné des instructions aux inspecteurs, aux délégués et aux chefs d’établissements, d’établir des listes de présence. Les enseignants qui ne seront pas là, on les considère comme des grévistes et on transmet la liste à qui de droit ».

Cela ne nous fait pas peur lui répondent les syndicats, qui estiment que le gouvernement devrait plutôt favoriser le dialogue pour le secrétaire général pour la ville de Ndjamena du Syndicat des enseignants du Tchad : « Nous sommes en grève, parce qu’on nous a coupé injustement le salaire. Cela ne nous permet plus de vivre. Cela ne nous permet même pas de mettre de l’essence dans les engins et d’aller au travail ».

Il y a deux semaines, le gouvernement a demandé aux travailleurs du secteur public de reprendre le travail en échange d’une promesse de rétablissement progressif de leur salaire amputé. Mais ceux-ci, échaudés par plusieurs promesses non tenues, ont décidé de poursuivre leur mouvement, enchaînant ainsi cinq mois d’interruption du secteur public.

Tchad : la base militaire de Bol transféré à kaïga-kindjiria

L’ordre a été donné par le Président de la République Idriss Deby. C’était hier 17 octobre alors qu’il rendait une visite aux militaires de la localité de Kaïga-Kindjiria.

 

Le chef de l’État, Idriss Deby a ordonné ce mercredi 17 octobre 2018 le transfert immédiat de la grande base militaire de l’armée tchadienne basée à Bol dans le village de Kaïga-Kindjiri, localité située à 18km du Nigeria.

Cette décision a été prise au cours d’un déplacement du président à Kaïga-Kindjiri, une localité où l’armée tchadienne a subi une attaque de Boko Haram il y a près d’une semaine.

Le chef des armées qui se trouve toujours au Lac Tchad, a également a instruit la hiérarchie militaire à procéder chaque année, à la relève des soldats se trouvant dans les zones d’opérations.

Il était aussi question pour le Chef de L’Etat de remonter le moral des troupes  et constater de visu les dégâts après le passage des éléments de Boko-Haram.

C’est après ces instructions que le Président de la République a quitté  Kaïga-Kindjiria pour Bol, chef-lieu de la province du Lac Tchad.

Tchad : la campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus est lancée

Le coup d’envoi de cette campagne a été donné ce lundi 15 octobre, par la ligue tchadienne de lutte contre le cancer à N’Djamena

 

Ce sont l’hôpital de la mère et enfant et celui d’Assiam Vantou de N’Djamena qui ont été choisis comme point de départ, de la campagne 2018 de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus. C’était le 15 octobre. La ligue tchadienne de lutte contre le cancer a initié cette campagne dans le but de sensibiliser les femmes sur les comportements à risque pouvant favoriser l’apparition des cancers précités que la ligue tchadienne de la lutte contre le cancer a initié cette campagne de dépistage volontaire et gratuit.

Le directeur exécutif de ladite ligue, Dr Manikassé Palouma a profité de l’occasion pour énumérer quelques facteurs favorisant le cancer du sein et du col de l’utérus aux femmes venues pour la circonstance. Selon lui, « la consommation des cigarettes, le vagabondage sexuel, le mariage précoce, les pertes blanches à répétition… » Sont entre autre les causes pouvant conduire au cancer du sein et du col de l’utérus.  « L’objectif de cette campagne, c’est de dépister les femmes très tôt. Lorsque le cancer est détecté tôt, il est facile de le guérir », déclare Dr M. Palouma en encourageant les femmes à se faire dépister

A savoir, ce dépistage concerne exclusivement les femmes âgées de plus de 25 ans, car ces types de cancer (le cancer du sein et du col de l’utérus) n’apparaissent qu’après cet âge. Commencée le 15 octobre 2018, la campagne durera une semaine.

 

 

Tchad : Le styliste Nar6qo Fashion veut se lancer dans la formation

L’idée lui ait venu lors du séjour qu’il a effectué en France du 27 février au 05 octobre. Le styliste tchadien a fait un compte rendu des activités menées durant son voyage, ce weekend.

 

Le Styliste et créateur de mode tchadien Nar6qo, de son nom d’état civil Deoutol Narcisse, a animé une conférence de presse, ce samedi 13 octobre 2018 au Restaurant SeleSao, pour présenter  la synthèse du rapport d’activités de son séjour en France du 27 février au 05 octobre 2018.

Sur l’invitation de l’Association Zon’Action, le  styliste tchadien a séjourné en France du 27 février au 05 octobre 2018. Pendant son séjour, Nar6qo Fashion a parcouru plusieurs villes françaises pour mettre en exergue son talent et présenter sa marque aux professionnels et au public français. « J’ai participé à des rencontres d’échanges et de travail avec les professionnels du milieu de la culture, du Fashion et Design français. Et cela m’a permis  d’animer des rencontres et ateliers d’échanges et des formations dans les structures de formation en couture et mode», livre-t-il.

Ces échanges inspirent le styliste  d’élargir sa création au profit de ses concitoyens.  « Ces riches expériences m’ont permis de faire générer un projet qui va me permettre  de former au moins cinq jeunes par Maison de quartier pour valoriser le créateur de mode en eux », projette le styliste. Comme toutes autres activités le styliste n’a pas caché les difficultés qu’il éprouve. « J’ai de la passion pour produire en grande quantité des styles et vendre en dehors du Tchad, mais ma plus grande déception est la rareté de l’électricité au Tchad qui retarde mon travail », déplore-t-il.

G5 Sahel : les premiers élevés du collège de défense prennent le chemin de l’école

La rentrée collège de défense G5 Sahel a eu lieu hier 15 octobre en Mauritanie. Elle a accueilli des élèves issus des différents pays de la force.

 

Le collège de défense de l’organisation régionale G5 Sahel à Nouakchott a ouvert lundi, ses portes à sa première promotion d’officiers supérieurs issus des cinq pays (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad).

La première promotion du collège rassemble 35 officiers supérieurs qui « reçoivent des cours d’état-major et de guerre qui les préparent au passage au grade supérieur», celui de général, au terme d’une formation de huit mois, a expliqué à la presse un responsable militaire mauritanien sous couvert de l’anonymat.

Le nouveau chef de la force conjointe, le général mauritanien Hanena Ould Sidi, a programmé trois nouvelles opérations dans les prochaines semaines, avait annoncé la semaine dernière la ministre française des Armées Florence Parly.

L’officier mauritanien a succédé en juillet au général malien Didier Dacko. Ce remplacement a été décidé lors d’un sommet du G5, le 2 juillet à Nouakchott, en présence du président français Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est tenu au siège du nouveau collège de défense.

Le projet de collège de défense du G5 Sahel est soutenu par plusieurs pays, dont la France, qui fournit notamment un coopérant inséré, des missions d’appui pédagogique et des équipements, ou encore l’Allemagne.

Les États-Unis qui avaient promis un appui financier de 60 millions de dollars à cette nouvelle force, sous forme d’aide bilatérale pour chaque pays, ont de leur côté décidé d’augmenter «très significativement» leur contribution au budget de cette force régionale, a affirmé début octobre la ministre française des Armées Florence Parly lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue américain, Jim Mattis qui était en visite à Paris.

«Nous soutenons les efforts conduits par la France auprès des troupes africaines et nous n’avons aucune intention de réduire ce soutien», avait auparavant commenté Mattis.

La force conjointe a été lancée en 2017 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, avec l’appui de la France, pour lutter contre les groupes terroristes qui essaiment dans le Sahel. Elle s’est vu promettre quelques 420 millions d’euros par des donateurs internationaux qui traînent encore à les débourser en totalité.

Qui est Louise Mushikiwabo, la nouvelle SG de l’OIF ?

Agé de 57 ans, Louise Mushikiwabo cumule le poste de ministre des Affaires Etrangères avec celui de porte-parole du gouvernement rwandais depuis 9 ans.

 

Née en 1961  à Kigali, Louise Mushikiwabo est la cadette d’une famille de neufs enfants.  Après avoir obtenu son baccalauréat, elle enseigne l’anglais dans un lycée avant de bénéficier  d’une bourse pour des études d’interprétariat aux États-Unis en 1986. Son frère, le leader politique Landoald Ndasingwa, est l’une des premières victimes du  génocide de 1994 qui fit 800.000 morts essentiellement au sein de la minorité tutsi. Arrivé aux  Etats-Unis, la rwandaise travaille en tant que interprète.  En 2008, elle décide de regagner sa terre natale,  le Rwanda,  après un bref passage en Tunisie comme directrice de la communication de la Banque africaine de développement (BAD). Un an plus tard, le président Paul Kagame la nomme à la tête du ministère de l’Information, avant d’en faire sa cheffe de la diplomatie. Mais Mushikiwabo n’a jamais adhéré au Front patriotique rwandais (FPR), parti de Paul Kagame.

Élue pour un mandat de quatre ans, elle devient la quatrième secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, après l’Égyptien Boutros Boutros Ghali (1997-2002), le Sénégalais Abdou Diouf (2002-2014) et la Canadienne Michaëlle Jean (2014-2018). La canadienne qui a perdu le soutien de son pays et du Québec. Elle avait dénoncé « les petits arrangements entre États », ayant conduit à la désignation de la candidate Rwandaise soutenue par la France et l’Union Africaine (UA). « L’unité du continent africain autour de ma candidature m’honore », a déclaré la nouvelle secrétaire générale de l’OIF soulignant être venue « rwandaise et Africaine » à Erevan mais repart « francophone ». Sa désignation par acclamation été perçue par le ce de la commission de l’union africaine (UA) comme une démonstration de « ses qualités, son expérience, et son leadership qui sont ainsi unanimement reconnus par la famille francophone ». Le français est la troisième langue officielle du Rwanda après le Kinyarwanda et l’Anglais.

 

Francophonie : Louise Mushikiwabo remplace Michael Jean

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a nommé à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo, ce vendredi 12 octobre 2018 à Erevan, en Arménie.

 

Un consensus a été trouvé à l’occasion du huis clos entre les chefs d’Etat et de gouvernement membres de plein droit. « Je suis venue à Erevan rwandaise, africaine, je repars francophone », a réagi la nouvelle secrétaire générale de l’institution. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont désigné Louise Mushikiwabo Par acclamation pour succéder à  la canadienne Michael Jean qui a perdu le soutien de son pays et du Québec. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, hôte du 17e sommet de l’OIF, a officialisé la nouvelle en séance, ce vendredi 12 octobre 2018 : Louise Mushikiwabo est la nouvelle secrétaire générale de la Francophonie. Elle était jusqu’à présent ministre des Affaires étrangères du Rwanda. L’homme fort d’Erevan lui a promis le soutien des Etats membres pour les quatre prochaines années. Lors d’une déclaration publique de quelques minutes, elle a confié qu’elle accueillait la nouvelle avec « beaucoup de plaisir », avec « gratitude ». Elle s’est dite très honorée : « Je suis venue à Erevan rwandaise, africaine, je repars francophone. Je vous remercie. » « Cette famille francophone à un potentiel énorme », a-t-elle également déclaré, louant la « réputation d’efficacité et de transparence » de l’institution.

Son objectif est de  faire en sorte que l’Organisation internationale de la Francophonie « pèse beaucoup plus sur l’échiquier mondiale ». Elle ne promet pas le grand soir : « Je vais juste réorienter un petit peu lOIF », assure-t-elle. Et de rappeler : « J’ai fait le tour du monde en deux mois et demi pour recueillir vous idées et vos attentes. » Elle continuera avec « tous », « tous les membres ». Rapprocher la Francophonie des pays qui la composent. « Je crois fermement à un secrétariat général au service de ses Etats membres », a-t-elle insisté. Un propos décliné à plusieurs reprises. Par un surplus de « courage », elle promet de mettre à profit ce mandat « avec vous ». Ceux qui la connaissent, dit-elle, savent qu’elle est « une pragmatique ». Ses neuf années à la tête de la diplomatie de son pays lui auront appris à « chercher des solutions concrètes » aux problèmes qui se posent.