Tchad : le nouveau bureau du CNCJ prend fonction

La cérémonie de passation de service a eu lieu le 20 octobre dernier. Ceci au terme d’une bataille juridique entre le ministre de la jeunesse et ce nouveau bureau.  

 

Après une tentative d’installation du nouveau bureau avortée, la nouvelle équipe dirigeante de Conseil national consultatif de la jeunesse (CNCJ) élue le 22 mars 2018 a réussi à prendre fonction ce samedi 20 octobre. La passation de service  s’est faite dans les locaux dudit conseil dans des conditions déplorables : pas de présence d’un représentant du ministère de la jeunesse ni des membres de l’ancien bureau (sauf le secrétaire général). Il faut noter que la porte du bureau  a été défoncée sur ordre de l’huissier de justice, Me Isidore. Par ailleurs le bureau est vidé de tous ses meubles et matériels de travail. Dans ces conditions, la passation s’est faite debout sous l’œil bienveillant de l’huissier de justice venu exécuter la décision de la justice rendue dans l’affaire CNCJ-ministère de la jeunesse.

Dans son allocution, le Secrétaire, représentant le président de l’ancien bureau dit  prendre acte de la décision de justice selon laquelle le recours pour annulation des élections a été rejeté. Pour lui, rien ne peut empêcher la justice de prévaloir. En plus de cela, il exhorte la nouvelle équipe à faire de la jeunesse sa priorité.

Prenant service, le nouveau président a remercié l’ancien bureau du travail abattu. Par la suite, il appelle toute la jeunesse tchadienne à apporter sa contribution à l’édifice afin que les objectifs du CNCJ soient atteints. La nouvelle équipe lance un appel au gouvernement tchadien et au ministère de tutelle d’accompagner l’initiative des jeunes parce qu’ils sont les piliers d’un pays. « Nous appelons le ministère de tutelle à mettre les moyens à la disposition de jeunesse parce que c’est elle le moteur de l’Etat », conclut le président Mahamat Souleymane.

Depuis sa composition en mars 2018, le nouveau bureau du CNCJ a été empêché de prendre fonction suite à des actes pris par le ministère de tutelle. Lesquels actes ont été attaqués devant la chambre administrative du tribunal de grande instance de N’Djamena. Le jugement a été rendu en faveur du nouveau bureau.

Tchad: deux rhinocéros du Parc de Zakouma retrouvés morts

Ces rhinocéros noirs avaient été introduits au Tchad, en mai dernier, dans le cadre d’une coopération avec le parc national sud-africain d’Addo.

 

En mai dernier six rhinocéros noirs arrivaient le parc national de Zakouma en provenance d’Afrique du Sud. Ils avaient pour objectif de repeupler le parc. Mais cet objectif risque d’être compromis. En effet, il y a quelques jours, deux rhinocéros ont été retrouvés morts.

L’annonce a été faite par l’ONG African Parks ce weekend. L’organisation qui gère le parc de Zakouma a fait savoir que les cadavres des animaux ont été retrouvés il y a une semaine. L’enquête en cours fait envisage la piste d’un virus qui aurait pu contaminer les deux mammifères. La question du braconnage est donc écartée.

En attendant, les quatre autres rhinocéros ont été isolés dans des cages et leur santé étroitement surveillée. L’incident pourrait compromettre un plan de réintroduction de vingt rhinocéros au Tchad d’ici deux ans.

En mai 2018, le parc national de Zakouma devenait le seul parc d’Afrique de l’Ouest où on pouvait trouver tous les grands mammifères d’Afrique. En plus des lions, éléphants girafes et autres, il ne manquait que des rhinocéros qui ont été introduits grâce à la coopération avec l’Afrique du Sud.

« C’était une opération qui avait été menée par les deux gouvernements sud-africain et tchadien, d’une part pour repeupler le parc de Zakouma où il y avait des rhinocéros jusqu’à la fin des années 1960 », rappelle l’ancien ambassadeur Gilles Desesquelles, actuel ambassadeur d’African Parks.

Le Tchad travaille à améliorer son tourisme depuis le retour de la paix. Avant les rhinocéros, des oryx qui ont disparu du désert tchadien ont été réintroduits dans le Nord-Est.

Pour le gouvernement, il s’agit de refaire du Tchad une destination touristique, malgré l’instabilité dans la région.

Lac Tchad : le manque d’eau oblige les populations à se déplacer

L’étendue d’eau a considérablement perdu en superficie au cours des années du fait de nombreuses sécheresses qui ont sévi dans la zone.

 

À cause de l’agriculture non durable, le changement climatique et de l’absence de réseau d’aqueduc, le Lac Tchad a perdu une grande partie de sa surface, ce qui a provoqué des maladies et la malnutrition. D’autre part, le lac Tchad partage sa frontière occidentale avec l’État Nigérian de Borno, où les activités violentes du groupe terroriste Boko Haram mettent en danger la vie de près d’un demi-million d’enfants. Environ de 26 000 réfugiés nigérians vivent au Tchad. Cette atmosphère instable a également entraîné le déplacement interne de 55 000 Tchadiens, dont la plupart ont élu domicile dans des camps autour du lac Tchad et se retrouvent sans eau, assainissement et conditions d’hygiène suffisantes. Il existe trois solutions possibles aux problèmes liés à l’eau au Tchad :

Soulagement de l’eau à court terme

Depuis octobre 2015, l’USAID a envoyé des rapports sur la réponse de l’agence à la crise du bassin du lac Tchad. En novembre, on estimait que 83 000 enfants n’avaient pas accès à de l’eau potable. Selon le dernier rapport, 75% des installations d’alimentation en eau et d’assainissement de Borno ont besoin de réhabilitation. Les partenaires de l’USAID, par exemple, ont organisé des séances d’hygiène et ont participé à des projets de restauration de latrines.

Des points d’eau communautaires désignés sont en cours de construction, en plus des sites de captage d’eau qui accueillent des initiatives de jardinage à petite échelle. Une autre ONG, réagissant spécifiquement à la menace des maladies d’origine hydrique, a dirigé une communauté de nettoyage des déchets solides, réunissant près de 1 000 volontaires pour construire des sites de gestion des déchets dans certains villages.

Coopération et gestion transfrontalières

Les systèmes d’eau transfrontaliers sont vulnérables aux conflits externes, et le lac Tchad ne fait pas exception. Bien que des organisations gouvernementales telles que la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) existent pour réglementer et gérer l’utilisation et le drainage de l’eau dans les régions, leur fonctionnalité est retardée par un manque de volonté politique. Jonathan Kamkwalala, responsable de la gestion des ressources en eau et des risques de catastrophes à la Banque mondiale, a beaucoup travaillé avec les autorités de la région du lac Tchad. Dans une interview accordée à la division de l’information de la Banque mondiale, il a évoqué la mauvaise gestion qui nuit aux grands systèmes d’eau transfrontaliers comme le lac Tchad.

Planification à long terme et adaptation

De nombreux écosystèmes – y compris le bassin du lac Tchad – ont souffert de pratiques agricoles à courte vue et dangereuses pour l’environnement. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) considère que les projets d’irrigation non durable et de surpâturage sont responsables de la disparition en cours du lac Tchad. Si l’on veut que la qualité de l’eau au Tchad ait une chance d’avenir, il faut créer des stratégies de gestion avancées qui tiennent compte de l’avenir.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé un séminaire en 2009 sur la gestion adaptative de l’eau dans le bassin du lac Tchad. On a souligné l’importance de la consolidation d’une base de données régionale d’études de cas et de données pertinentes pour le renforcement futur des capacités, ainsi que de la mise en place d’un agenda politique participatif tenant les dirigeants africains responsables de leurs promesses d’intervention.

Dans le bassin du lac Tchad, seul le déploiement constant de stratégies à petite et grande échelle peut combattre l’immédiateté du terrorisme et de la malnutrition tout en préparant un avenir durable pour la qualité de l’eau au Tchad. Si l’un avance sans l’autre, la région continuera de capituler devant l’instabilité et l’incertitude.

 

 

Tchad : il n’y a plus de Sultanat à Sarh

Les populations de cette localité, à majorité animiste, avaient appelé à la suppression de cette institution de leur territoire. Une ville morte avait même été observée.

 

Un décret lu sur les antennes de la télévision tchadienne annonce la suppression du Sultanat de Sarh, chef-lieu de la région du Moyen-Chari et du département du Barh Kôh. Un autre décret annonce la création d’un canton urbain en lieu et place du sultanat, Monsieur Moussa Mahamat Bezo est nommé Chef dudit canton par un autre décret lu à la suite des deux précédents.

Pour rappel, la grande majorité des dignitaires et la population de la région ont refusé la mise en place d’un sultanat. Lors du dernier passage du Chef de l’État à Sarh les dignitaires le lui ont fait savoir de la manière la plus claire possible “nous sommes avec vous, nous ne sommes pas contre votre politique, nous soutenons la 4e république, mais nous ne voulons pas de sultanat à Sarh M. le Président”.

La Convention pour la démocratie et le fédéralisme (CDF), avait publié u communiqué dans lequel, il félicitait « la population du Moyen-Chari pour la réussite de l’opération ville morte du 27 septembre 2018 ». Le parti politique exhortait ainsi le président de la République à honorer sa parole donnée à la délégation des ressortissants du Moyen-Chari en retirant les deux décrets « pour mettre un terme à la contestation et ramener la quiétude dans les esprits des ressortissants du Moyen-Chari ».

Tchad: les avocats relancent la plainte contre les opérateurs de téléphonie

En début de mois, le tribunal avait jugé leur plainte infondée et l’avait rejetée. Ils ont annoncé hier leur décision de faire appel à ce jugement.

 

« Nous avons fait appel le mardi 9 octobre de la décision de rejet de notre plainte par le tribunal et nous attendons maintenant que le juge rédige sa décision pour que l’affaire aille devant la Cour », a indiqué dimanche Me Frédéric Nadjingue.

Le tribunal de grande instance de N’Djamena avait jugé le 4 octobre « recevable » sur la forme mais « non fondée », la plainte de Me Nadjingue et Me Frédéric Daidonnet déposée fin août contre les compagnies Airtel et Tigo, poursuivies pour avoir restreint l’accès aux réseaux sociaux.

« Nous pensons saisir la Commission des droits de l’homme si l’appel n’aboutit pas », ajoute Me Nadjingue.

Depuis six mois, les réseaux sociaux comme Facebook ou Whatsapp sont difficiles d’accès au Tchad, et les consommateurs doivent passer par des réseaux privés virtuels (VPN).

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a reconnu devant la justice que la restriction avait été faite sur instruction du ministère de la Sécurité.

Les autorités restent silencieuses sur la question depuis quelques semaines. Elles avaient au départ nié être à l’origine de la coupure des réseaux sociaux.

Les avocats dénoncent une entrave au droit du consommateur, au droit d’information et une atteinte à la liberté d’expression.

Ils demandent aux opérateurs téléphoniques de s’expliquer sur ce qui paraît être une violation de leurs cahiers des charges.

Ils saluent cependant la récente réduction du prix de l’internet chez Airtel et Tigo, qui était une de leurs requêtes, explique Me Nadjingue.

Le Tchad reste un des pays les plus chers d’Afrique en matière d’internet.

L’usage de VPN « double ou triple le prix » des communications, a dénoncé l’ONG Internet sans frontières (ISF).

En 2016, une opération de censure similaire avait coûté 18 millions d’euros au pays, selon les estimations d’ISF.

Tchad : Le maréchal Haftar était à N’Djamena

L’homme fort de la Libye a été reçu par le Président Idriss Deby Itno en début de cette semaine selon une source bien introduite à la présidence tchadienne.

 

C’est la deuxième fois qu’ils se rencontrent dans la capitale tchadienne en moins de deux mois, sans qu’aucun contenu de leur échange ne filtre, selon la même source. Idriss Déby s’est plusieurs fois affiché comme étant proche de Khalifa Haftar.

Bête noire des islamistes, le maréchal Haftar soutient en Libye un gouvernement parallèle qui exerce son pouvoir dans l’est du pays et qui conteste l’autorité du gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli (ouest).

Le sud libyen abrite plusieurs groupes rebelles tchadiens, dont certains d’entre eux accusent N’Djamena d' »utiliser » son allié libyen pour mater les rebellions aux portes du Tchad.

En août, l’un de ces groupes armés rebelles, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), a lancé depuis la Libye une offensive sur la région du Tibesti, dans l’extrême-nord du Tchad, avant de repartir s’abriter dans le sud libyen.

Là-bas, des groupes armés rivaux combattent régulièrement, notamment pour le contrôle de la contrebande dans cette région du Sahel peu contrôlée par les armées nationales.

Comme le sud libyen, le nord du Tchad est également propice à de nombreux trafics entre le Tchad, le Soudan, le Niger et la Libye.

Mardi à N’Djamena, le président Déby a également reçu en audience le ministre soudanais des Affaires étrangères, Al-Dierdiry Al-Dhikheri, selon la même source.

Enfin, un conseiller spécial du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, était présent mercredi à N’Djamena, où il doit rencontrer M. Déby, a indiqué la source proche de la présidence tchadienne.

L’objet de cette visite n’a pas été précisé. L’Egypte est un acteur clé dans le règlement de la crise libyenne, et soutient le maréchal Khalifa Haftar.

Tchad : le ministre de l’éducation fait la ronde des établissements

Il est question pour Aboubakar Assidick de vérifier l’effectivité de la rentrée scolaire dans les établissements scolaires du secteur public.

 

Au Tchad, le ministre de l’Education nationale menace les enseignants qui refusent de reprendre les cours alors que la rentrée a officiellement eu lieu le 1er octobre. Les enseignants tchadiens comme la plupart des travailleurs du secteur public sont en grève depuis plusieurs mois pour revendiquer le remboursement de leurs salaires coupés dans le cadre des mesures d’austérité.

Dans les sept établissements publics qu’il a visités, le ministre de l’Education nationale Aboubakar Assidick a constaté l’absence d’enseignants. Très peu d’élèves inscrits, mais la présence du personnel administratif.

Constatant la non-reprise des cours pour cause de grève, le ministre annonce qu’une liste sera dressée pour pointer les absents : « J’en appelle d’abord à leur sens des responsabilités, mais d’autre part, j’ai donné des instructions aux inspecteurs, aux délégués et aux chefs d’établissements, d’établir des listes de présence. Les enseignants qui ne seront pas là, on les considère comme des grévistes et on transmet la liste à qui de droit ».

Cela ne nous fait pas peur lui répondent les syndicats, qui estiment que le gouvernement devrait plutôt favoriser le dialogue pour le secrétaire général pour la ville de Ndjamena du Syndicat des enseignants du Tchad : « Nous sommes en grève, parce qu’on nous a coupé injustement le salaire. Cela ne nous permet plus de vivre. Cela ne nous permet même pas de mettre de l’essence dans les engins et d’aller au travail ».

Il y a deux semaines, le gouvernement a demandé aux travailleurs du secteur public de reprendre le travail en échange d’une promesse de rétablissement progressif de leur salaire amputé. Mais ceux-ci, échaudés par plusieurs promesses non tenues, ont décidé de poursuivre leur mouvement, enchaînant ainsi cinq mois d’interruption du secteur public.

Tchad : la base militaire de Bol transféré à kaïga-kindjiria

L’ordre a été donné par le Président de la République Idriss Deby. C’était hier 17 octobre alors qu’il rendait une visite aux militaires de la localité de Kaïga-Kindjiria.

 

Le chef de l’État, Idriss Deby a ordonné ce mercredi 17 octobre 2018 le transfert immédiat de la grande base militaire de l’armée tchadienne basée à Bol dans le village de Kaïga-Kindjiri, localité située à 18km du Nigeria.

Cette décision a été prise au cours d’un déplacement du président à Kaïga-Kindjiri, une localité où l’armée tchadienne a subi une attaque de Boko Haram il y a près d’une semaine.

Le chef des armées qui se trouve toujours au Lac Tchad, a également a instruit la hiérarchie militaire à procéder chaque année, à la relève des soldats se trouvant dans les zones d’opérations.

Il était aussi question pour le Chef de L’Etat de remonter le moral des troupes  et constater de visu les dégâts après le passage des éléments de Boko-Haram.

C’est après ces instructions que le Président de la République a quitté  Kaïga-Kindjiria pour Bol, chef-lieu de la province du Lac Tchad.

Tchad : la campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus est lancée

Le coup d’envoi de cette campagne a été donné ce lundi 15 octobre, par la ligue tchadienne de lutte contre le cancer à N’Djamena

 

Ce sont l’hôpital de la mère et enfant et celui d’Assiam Vantou de N’Djamena qui ont été choisis comme point de départ, de la campagne 2018 de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus. C’était le 15 octobre. La ligue tchadienne de lutte contre le cancer a initié cette campagne dans le but de sensibiliser les femmes sur les comportements à risque pouvant favoriser l’apparition des cancers précités que la ligue tchadienne de la lutte contre le cancer a initié cette campagne de dépistage volontaire et gratuit.

Le directeur exécutif de ladite ligue, Dr Manikassé Palouma a profité de l’occasion pour énumérer quelques facteurs favorisant le cancer du sein et du col de l’utérus aux femmes venues pour la circonstance. Selon lui, « la consommation des cigarettes, le vagabondage sexuel, le mariage précoce, les pertes blanches à répétition… » Sont entre autre les causes pouvant conduire au cancer du sein et du col de l’utérus.  « L’objectif de cette campagne, c’est de dépister les femmes très tôt. Lorsque le cancer est détecté tôt, il est facile de le guérir », déclare Dr M. Palouma en encourageant les femmes à se faire dépister

A savoir, ce dépistage concerne exclusivement les femmes âgées de plus de 25 ans, car ces types de cancer (le cancer du sein et du col de l’utérus) n’apparaissent qu’après cet âge. Commencée le 15 octobre 2018, la campagne durera une semaine.

 

 

Tchad : Le styliste Nar6qo Fashion veut se lancer dans la formation

L’idée lui ait venu lors du séjour qu’il a effectué en France du 27 février au 05 octobre. Le styliste tchadien a fait un compte rendu des activités menées durant son voyage, ce weekend.

 

Le Styliste et créateur de mode tchadien Nar6qo, de son nom d’état civil Deoutol Narcisse, a animé une conférence de presse, ce samedi 13 octobre 2018 au Restaurant SeleSao, pour présenter  la synthèse du rapport d’activités de son séjour en France du 27 février au 05 octobre 2018.

Sur l’invitation de l’Association Zon’Action, le  styliste tchadien a séjourné en France du 27 février au 05 octobre 2018. Pendant son séjour, Nar6qo Fashion a parcouru plusieurs villes françaises pour mettre en exergue son talent et présenter sa marque aux professionnels et au public français. « J’ai participé à des rencontres d’échanges et de travail avec les professionnels du milieu de la culture, du Fashion et Design français. Et cela m’a permis  d’animer des rencontres et ateliers d’échanges et des formations dans les structures de formation en couture et mode», livre-t-il.

Ces échanges inspirent le styliste  d’élargir sa création au profit de ses concitoyens.  « Ces riches expériences m’ont permis de faire générer un projet qui va me permettre  de former au moins cinq jeunes par Maison de quartier pour valoriser le créateur de mode en eux », projette le styliste. Comme toutes autres activités le styliste n’a pas caché les difficultés qu’il éprouve. « J’ai de la passion pour produire en grande quantité des styles et vendre en dehors du Tchad, mais ma plus grande déception est la rareté de l’électricité au Tchad qui retarde mon travail », déplore-t-il.