Tchad-Chine : Idriss Deby rencontre le Président de l’Assemblée chinoise

 

Le plus haut législateur chinois, Li Zhanshu, a rencontré ce mercredi 05 septembre, le président tchadien Idriss Deby Itno, qui a participé au Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).

Li, président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois), a indiqué que le sommet marquait le début d’un nouveau voyage de solidarité et de coopération entre le plus grand pays en développement et le continent comptant le plus grand nombre de pays en développement. La Chine travaillera avec le Tchad pour renforcer la coopération dans les domaines tels que l’énergie, les infrastructures et le contrôle de la désertification, a précisé M. Li.

Notant le succès du sommet, M. Deby a affirmé que le Tchad voulait renforcer la coopération mutuellement bénéfique avec la Chine dans le cadre du forum afin de promouvoir le développement commun.

L’Assemblée populaire nationale (APN) est la Chambre basse du Parlement algérien. Elle est composée de 4622 membres élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans. L’APN, fondée selon le modèle français, est régie selon les lois de la Constitution.

Tchad : bientôt 20 lycées spécialisés pour les séries scientifiques

La décision entre en étroite ligne avec l’objection du gouvernement tchadien de revaloriser l’enseignement scientifique dans le pays.

 

Le ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique a annoncé ce lundi 3 septembre la création de 20 lycées spécialisés en série scientifique, à la suite d’un arrêté signé par le ministre. Cette démarche qui fait partie d’un plan d’action du gouvernement pour relever la série scientifique, vise l’étendue du territoire.

Le gouvernement entend, à travers cette mesure, à pallier à la baisse drastique, d’années en années, du nombre de candidats au baccalauréat dans les séries scientifiques.

En première session du baccalauréat 2018, seulement 3125 candidats ont été admis en série D, sur 16001 candidats ayant composés.

« Nous devrions nous mobiliser pour attirer les élèves vers les filières scientifiques et techniques », a expliqué le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique Aboubakar Assidick tchoroma, lors d’une rencontre le 13 août dernier avec les délégués provinciaux de l’éducation et de la jeunesse.

Mi-août dernier, 64 élèves ont composé le concours national de mathématiques. L’initiative provient du lycée Etoile Polaire qui s’est donné le défi d’inverser la courbe du nombre de candidats au baccalauréat en série scientifique.

 

 

 

Tchad : le journal Al-Chahed suspendu pour 3 mois

L’hebdomadaire est accusé de « plagiat » et « divulgation de fausses nouvelles ». La sentence a été donné par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) pour le jeudi 30 août.

 

L’organe de régulation a été saisi par le ministère des Affaires étrangères, qui avait lui-même été alerté par les ambassades du Qatar et du Soudan. La Hama a estimé que les liens établis par le journal entre ces deux pays et les groupes de rebelles qui sévissent dans le nord du Tchad n’étaient justifiées par « aucun fait ou élément matériel ».

Dans un article d’analyse politique intitulé « Qui est derrière les forces rebelles tchadiennes dans le nord? », le journal Al-Chahed évoque, arguments à l’appui, les contradictions de la politique de coopération du Soudan avec le Tchad. Le Qatar est quant à lui régulièrement accusé, y compris par les autorités tchadiennes, de « tentatives de déstabilisation ». Les relations diplomatiques entre les deux pays avaient même été rompues il y a un an avant de reprendre en février 2018.

« Nous condamnons cette sanction arbitraire et disproportionnée et demandons à l’organe de régulation des médias de lever cette suspension. La Hama a pour rôle de veiller à la déontologie et à l’éthique et non de s’ériger en tribunal des opinions, déclare Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de Reporter sans frontières (RSF). L’analyse politique fait partie du champ applicable de plein droit à l’exercice du journalisme. Si des personnes ou des Etats s’estiment mis en cause, il existe des recours légaux comme la possibilité de faire publier un droit de réponse ».

Le Tchad occupe la 123e place sur 180 dans l’édition 2018 du Classement de la liberté de la presse établi par RSF.

 

 

Tchad: l’UE réclame l’abolition totale de la peine de mort dans le pays

C’est suite à la condamnation il y a quelques jours de quatre Tchadiens ayant ôté la vie à une ressortissante chinoise.

 

« L’Union européenne invite le Tchad à joindre la majorité des Etats de l’Union africaine qui, à ce jour, a aboli la peine de mort ou applique de facto un moratoire sur les exécutions, à titre de première étape vers l’abolition », a indiqué un communiqué de l’UE.

Le 27 août dernier, quatre Tchadiens ont été condamnés à mort pour « faits de terrorisme » lors de l’assassinat en juin à N’Djamena d’une commerçante chinoise. Les meurtriers « ont été condamnés pour faits de terrorisme et doivent donc être exécutés », avait indiqué à l’époque à l’AFP le ministre de la Justice, Djimet Arabi, après la décision de la Cour d’appel.

« L’Union européenne réaffirme son opposition absolue à la peine capitale en toutes circonstances et rappelle son engagement en faveur de son abolition universelle. La peine de mort constitue une sanction cruelle et inhumaine sans effet dissuasif et qui représente une grave négation de la dignité et de l’intégrité humaines. C’est un châtiment qui constitue une violation du droit à la vie consacré dans la Déclaration universelle des droits de l’homme », affirme le communiqué.

Pour rappel, le Tchad a aboli fin 2016 la peine de mort, à l’exception des affaires de « terrorisme ».

Sahel : les pays de la région se mettent ensemble pour combattre le paludisme

Les gouvernements de huit pays issus de cette partie du continent ont décidé d’œuvre ensemble pour la l’éradication de cette maladie en mettant sur pied une plateforme commune.

 

Les ministres de la Santé du Burkina Faso, de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Cap Vert, du Sénégal et du Tchad ont créé, en marge du 68ème Comité régional de l’OMS organisé du 27 au 31 août 2018 à Dakar, une nouvelle plate-forme régionale pour accélérer l’élimination du paludisme dans la région, rapporte un communiqué.

Selon la note, cet outil a pour objectif de fédérer leurs efforts en faveur du développement et du maintien de la couverture universelle des antipaludéens et de la mobilisation des financements destinés à l’élimination du paludisme.

Par ailleurs, souligne le communiqué, ils se sont engagés à accélérer l’introduction de technologies innovantes pour combattre la maladie et à mettre au point un tableau de bord sous régional permettant de suivre et d’évaluer la progression de leurs objectifs, à savoir éliminer le paludisme à l’horizon 2030.

Soutenu par les ministres de la Santé de la région, ce programme bénéficie également du concours de nombreux partenaires, dont l’Organisation mondiale de la Santé, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA) et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, ajoute la note.

Tchad : le CESC a tenu sa deuxième session ordinaire

Le thème sur lequel les conseillers se sont réunis au palais du 15 janvier ce 03 septembre est : « Redynamisation du conseil économique, social et culturel dans la 4eme République ».

 

Le conseil économique, social et culturel (CESC) a ouvert sa deuxième session ordinaire. La cérémonie d’ouverture est présidée par son président Abdelkerim ahmadaye Bakhit en présence du ministre d’Etat Dr Delwa Nouradine Kassire  Coumakoye, représentant le président de la république.

La première de la quatrième République, cette session est une opportunité de redynamiser le conseil économique social et culturel. A travers le thème, les conseillers veulent par les échanges jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru par le conseil économique, social et culturel de l’ère démocratique. « Les conseillers auront à cet effet à réfléchir sur l’opérationnalisation du processus de redynamisation du Cesc et clarifier la mission de l’institution renforcée par les dispositions de la nouvelle constitution», indique Abdelkarime  Amadaye Bakhit. Ceci pour une meilleure efficacité d’actions.  Les conseillers auront également à réviser le règlement intérieur conformément à l’ordonnance numéro 022/PR/2018 »

S’agissant des missions de cette institution, le président précise que « le conseil économique, social et culturel est saisi pour avis sur des projets de lois, programme et plan, des projets de lois et programmation définissant des orientations des finances publiques, des projets d’ordonnance, ainsi que des propositions  des lois entrant dans le domaine de sa compétence. Il est consulté surtout pour un projet de plan ou programme à  caractère économique, social, culturel ou environnemental».

Au-delà de ses attributions  et en sa qualité de conseillers de  pouvoirs publics, ces conseillers participent à toute manifestation d’intérêt national. À ce titre, « les conseillers doivent agir efficacement dans l’intérêt général et orienter en toutes objectivités les pouvoirs exécutifs et législatifs dans le domaine économique, social culturel, environnemental et scientifique ». Conclut-il

 

 

Tchad : 12 équipes en lice pour le Championnat

Après huit mois d’interruption, le championnat de football tchadien reprendra le 15 septembre prochain.

 

12 clubs de première division sont en compétition où chacune espère décrocher la première place du championnat, la coupe du Tchad et surtout se qualifier voir gagner la ligue des champions des clubs africain.

Des 12 équipes en compétition, la capitale N’Djamena en compte six. Il s’agit de Renaissance FC, Tourbillon FC, Gazelle FC, ASCOT de N’Djamena, Foullah FC et Elect Sport. Les six autres équipes viennent des provinces. La Linafoot a repartie ces Clubs dans deux poules : A et B.

Dans la poule A, on retrouve le vice-champion l’ASCOT de Moundou, mais aussi Renaissance FC, Tourbillon FC, les Eléphants d’Amtiman, l’As Wadi Fira de Biltine et Abeilles du Mandoul.

La poule B est composée du champion en titre Gazelle FC un club de la capital tout comme le vice-champion, ASCOT de N’Djamena. Il y a également Foullah FC, Elect Sport, AS Lycod de Doba et AS Mirim de Mongo.

Le championnat va démarrer par les matchs de poule. Les deux champions de chaque poule s’affronteront. Les vainqueurs ou tête de chaque poule s’affronteront en finale de la coupe du Tchad.

C’est ainsi que le champion est d’office qualifié pour la ligue africaine des clubs champions tandis que le vice-champion ira jouer la coupe des confédérations africaine.

Ces dernières années, le championnat national de football du Tchad est empêtré dans une importante crise. Une crise due à la mal gouvernance et des détournements des fonds au sein même de la  Fédération tchadienne de football association (FTFA).

De ce fait, le ministère tchadien de la jeunesse, des sports et des loisirs a jugé utile de suspendre le championnat et la FTFA. Il l’a remplacé par un comité de gestion qui est chargé de réorganiser le football tchadien.

Le Tchad est aussi suspendu des compétitions internationales de football. L’équipe nationale a écopé d’une suspension de trois ans qui prend fin en 2019. La Caf avait suspendu le Tchad suite au forfait du match Tchad-Tanzanie.

Lac Tchad : 70 pays viennent en aide à la zone

L’Allemagne, qui est l’une des premières destinations des migrants, a promis 100 millions d’euros d’aide humanitaire d’ici 2020.

 

Soixante-dix Etats, organisations internationales et non gouvernementales réunis à Berlin ont promis lundi 1,87 milliard d’euros à la région du lac Tchad, frappée par une grave sécheresse.

A cette somme viendront s’ajouter des crédits de 402 millions d’euros provenant des banques de développement, indique le ministère allemand des Affaires étrangères dans un communiqué.

L’aide internationale a permis d’éviter une famine l’année dernière dans la région, mais plusieurs millions de personnes ont encore désespérément besoin d’aide au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun, a souligné Mark Lowcock, secrétaire général adjoint de l’Onu aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence.

« La crise n’est pas terminée. Il y a encore 10 millions de personnes qui ont besoin d’une assistance vitale », a-t-il déclaré. « Un quart des personnes que nous essayons d’atteindre sont des déplacés et le seul moyen de rester en vie est ce que fournissent les organisations humanitaires », a-t-il ajouté.

L’Allemagne, qui est l’une des premières destinations des migrants, a promis 100 millions d’euros d’aide humanitaire d’ici 2020, en plus des 40 millions d’euros alloués aux efforts de stabilisation et de prévention des conflits, a souligné le chef de la diplomatie, Heiko Maas.

 

 

Lac Tchad: une aide de 20 millions de francs de la Suisse pour le développement de la zone

La nouvelle a été donnée ce 03 septembre à Berlin, lors d’une rencontre des représentants de plusieurs États et organisations internationales.

 

La région du lac Tchad, frontalière avec le Nigéria, le Niger, le Tchad et le Cameroun, est le théâtre de violents affrontements avec le groupe Boko Haram. La population civile souffre des violences, de la situation humanitaire catastrophique et du manque d’infrastructures. En 2018, la Suisse s’engage à hauteur de 20 millions de francs dans les domaines de l’aide humanitaire, du développement et de la promotion de la paix, en privilégiant une approche globale. C’est ce qu’elle a annoncé ce 03 septembre à Berlin, où des représentants de plusieurs États et organisations internationales ont discuté de la réponse internationale à cette crise.

Des millions de personnes sont affectées par la pauvreté, le changement climatique et le conflit avec le groupe Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, dont le Nigéria, le Niger, le Tchad et le Cameroun sont riverains. La population civile souffre des violences, du manque d’infrastructures et des conditions humanitaires catastrophiques. Actuellement, quelque 2,4 millions de personnes ont pris le chemin de l’exode en raison du conflit, et plus de 10 millions de personnes sont tributaires de l’aide humanitaire. Dans le même temps, il manque près d’un milliard de dollars pour pouvoir répondre aux besoins humanitaires en 2018. Malgré les succès militaires obtenus contre Boko Haram, la fin de la crise n’est pas en vue et la communauté internationale doit faire preuve d’un engagement soutenu  pour soulager les souffrances de la population et contribuer à un règlement pacifique et durable du conflit.

Face à cette situation, les représentants de plusieurs États et organisations internationales sont réunis aujourd’hui et demain à Berlin, dans le cadre de la Conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad, pour discuter des possibilités d’aider la population civile en détresse. Cette rencontre, organisée à l’initiative conjointe de l’Allemagne, du Nigéria, de la Norvège et des Nations Unies, fait suite à la conférence humanitaire qui a eu lieu à Oslo en février 2017. La délégation suisse est conduite par l’ambassadeur Manuel Bessler, délégué du Conseil fédéral à l’aide humanitaire. L’objectif de cette conférence, outre la mobilisation de ressources financières pour soutenir la région, est de permettre de renforcer l’engagement commun et global de la communauté internationale et de favoriser les échanges avec les États concernés.

La Suisse a annoncé l’octroi d’un montant de 20 millions de francs, déjà budgétisé, en faveur des populations de la région. Cette somme, répartie entre l’aide humanitaire, le développement et la promotion de la paix, sert à financer des projets dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la protection, de l’hygiène et de l’éducation, ainsi que de la prévention de l’extrémisme violent et de la réconciliation. Dans sa prise de position lors de la conférence, la Suisse a demandé que les droits de l’homme et le droit international humanitaire soient respectés dans les situations de conflit, appelé à une réponse coordonnée et globale de la communauté internationale et insisté sur la nécessité d’un règlement politique de la crise.

CEMAC : La BEAC réfléchit a comment gérer ses réserves de change

La Banque sous-régionale serait en train d’examiner la possibilité d’options complémentaires à la gestion actuelle de ses réserves de change.

 

Aujourd’hui, dans le cadre des accords monétaires qui lient cette sous-région à la zone Euro, et donc la France, l’institution doit recevoir tous les revenus en devises générés par les activités de ses Etats membres, et en déposer une partie (50% actuellement) dans un compte des opérations (rémunéré) qui est logé au trésor public français, afin de garantir la convertibilité illimitée de sa monnaie.

Mais dans la pratique, certains Etats, notamment les gros producteurs de pétrole, n’ont pas toujours effectué un rapatriement de tous leurs revenus extérieurs, créant ainsi une distorsion dans la gestion de la politique monétaire. Les raisons avancées par ce non-respect des Etats sont nombreuses.

Selon le Fonds Monétaire International qui les suit de près, on relève le fait de vouloir satisfaire à l’exigence de constituer de fonds de contrepartie pour la réalisation, par des partenaires au développement, de certains travaux d’infrastructure (un cas observé surtout avec la République du Congo). D’autres souhaitent avoir plus de flexibilité en cherchant à échapper à la rigidité de la BEAC. Il y a aussi les échecs passés de l’institution et la volonté de gagner plus de ses réserves.

La BEAC veut diversifier ses partenaires dans la gestion des réserves de change. Elle pourrait ainsi travailler avec d’autres banques centrales et commerciales, susceptibles de générer de meilleurs rendements et permettre une gestion plus souple des avoirs en devises.

Mais convaincre les dirigeants à la tête des pays de la CEMAC n’est pas une mince affaire. Dans le cadre du programme des réformes économiques actuellement en cours de mise en oeuvre, l’institution d’émission de la monnaie a souhaité que soit mis à sa disposition, les contrats miniers et pétroliers qui génèrent le gros (70%) des revenus en devises de la sous-région.

Elle n’a reçu aucun refus officiel jusqu’à maintenant, mais n’a pas obtenu non plus de réponses positives. Les Etats de la CEMAC semblent s’être disciplinés avec la crise des devises qui n’est toujours pas partie de leur porte. De près de 36% en 2009, les réserves de change non rapatriées par les Etats de la CEMAC étaient estimées à environ de 22% seulement à la fin 2016. Mais ce chiffre peut être plus important si on prend en compte la faible publication des données.

Agir est d’autant plus urgent pour la banque centrale, que les résolutions prises lors de la rencontre urgente de décembre 2016 à Yaoundé au Cameroun, sont mise en oeuvre à des dégrés divers. Si le Gabon, le Cameroun et le Tchad sont parvenus à un accord avec le FMI, le Congo tarde à avancer. Or, le flou qui entoure la situation de la dette extérieure de ce pays constitue un défi pour la sous-région.

Dans le même sens, la crise n’est toujours pas passée. Malgré de gros efforts, le Cameroun qui concentre le plus gros des réserves de change, bien que n’étant que le quatrième exportateur de la CEMAC, a débuté l’année 2018 sur un creusement de sa balance commerciale.

A la fin du mois d’avril 2018 (date à laquelle les données sont disponibles), les avoirs extérieurs nets de la CEMAC se situaient à 3096 milliards de FCFA (5,43 milliards $). Ils ne représentaient que 2,5 mois des importations de la sous-région. Un niveau en dessous de la moyenne standard fixée à 3 mois par ses dirigeants, et plus faible que le niveau de référence de 6 mois requis pour les pays qui partagent le même statut monétaire.