Education : 500 bacheliers tchadiens poursuivront leurs études en Turquie

Ils sont issus de la dernière vague des bacheliers. Ceux-ci ont obtenus une bourse d’étude de l’Université turque Karabuk.

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur du Tchad, Dr David Houdeïngar Ngarimaden, a obtenu un accord avec l’université turque de Karabuk. L’université formera cette rentrée académique 500 bacheliers tchadiens.

Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le Recteur de l’université turque de Karabuk, Pr. Refik Polat, se sont mis d’accord sur les modalités pratiques de l’organisation du test de sélection des bacheliers qui a lieu du 30 et 31 août à l’Université de N’Djamena.

Les deux hommes se sont rencontrés le 29 Août 2018 dernier, alors que le Recteur de l’Université Karabuk effectue actuellement une mission au Tchad.

L’université  de Karabuk est une université publique à Karabük, en Turquie. Il a été fondé en 2007 comme l’une des 17 nouvelles universités de cette période en Turquie.

Tchad : l’entreprise Souda-Tchad exploitera la fibre optique sur l’axe N’Djaména-Adré

La société soudano-tchadienne vient de signer un accord avec le gouvernement de N’Djamena.

 

Un accord a été signé, mardi 28 août, entre le gouvernement tchadien et une société tchado-soudanaise pour l’exploitation de la fibre optique sur l’axe N’Djaména-Adré. L’un des objectifs est de rendre l’accès à l’internet fluide et à moindre coût à la population tchadienne.

Cet accord a été signé entre le ministère des postes et des nouvelles technologies, de l’information et de la communication et « Souda-Tchad », une société tchado-soudanaise. Il résulte d’une convention de concession qui a fait l’objet d’une rencontre technique provisoire en juillet dernier.

« Selon nos estimations et nos prévisions, d’ici la fin de l’année, donc au courant du quatrième trimestre de l’année, ce sera un projet qui va devenir beaucoup plus palpable pour l’ensemble de la population », déclare Ndolonodji Alixe, porte-parole du gouvernement au micro de la Radio Tchad, avant d’ajouter que « Le partenaire s’est mis déjà au travail depuis quelques jours pour accélérer cette mise à niveau ».

C’est dans le constant souci de réduire le coût d’accès à l’internet au Tchad, qui reste malgré tout, le plus cher au monde que ce projet dont les négociations ont duré 45 jours pour aboutir à un accord, a été initié.

Tchad : vers une loi sur la couverture santé universelle

La Cellule interministérielle de coordination et de couverture santé universelle a organisé un atelier le 28 aout dernier au cours duquel un avant-projet de loi a été adopté.

 

La Cellule interministérielle de coordination et de couverture santé universelle vient d’adopter un avant-projet de loi pour sur une assurance santé universelle au Tchad. Cet avant-projet porte six principaux points et se base sur trois régimes : l’assurance santé des salariés du privé et du public, pour le secteur formel ; de l’assurance santé des indépendants, pour le secteur semi-informel et la prise en charge des personnes vulnérables.

Les différents axes sur lesquels porte cet avant-projet de loi permettent de déterminer : les conditions de prise en charge, les bénéficiaires de prestations, le contrôle médical, les organes de gestion et de régulation, les ressources de la gestion financière, les contentieux, les prescriptions et les dispositions pénales.

L’atelier national qui s’est tenu à N’Djamena a permis de recueillir les avis et amendements des participants sur le contenu de cet avant-projet. Pour Tchadinfos il s’agit également « de s’accorder sur  une vision commune des éléments à prendre en compte dans la loi de dispositif d’assurance santé au Tchad et enfin de dégager un consensus sur les options stratégiques contenu dans l’avant-projet de cette loi ».

Selon Ibrahim Hamid, inspecteur chargé de programme et projets au ministère de la santé publique « Il s’agit d’une étape cruciale que la cellule interministérielle de la coordination de la couverture santé universelle entend aborder avec l’implication des acteurs qui auront un rôle à jouer dans le fonctionnement du dispositif qui sera mis en place ».

 

 

Tchad : bientôt une ambassade d’Angleterre à N’Djamena

C’est la Cheffe du gouvernement anglais Theresa May qui en a fait l’annonce alors qu’elle effectue actuellement une tournée africaine.

 

L’Angleterre vient de l’annoncer. Bientôt le pays ouvrira deux représentations au Tchad et au Niger. Selon son chef de gouvernement, Theresa May, ceci a pour but de combattre « l’instabilité » dans « l’une des régions les plus fragiles » du continent.

En effet, le Tchad ne possède qu’un bureau comme représentation anglaise sur son territoire. Il devait renvoyer les demandes vers l’ambassade du Cameroun.

Pour le ministre britannique des Affaires étrangères, il est question ainsi de renforcer « notre soutien aux efforts déployés par les pays africains pour lutter contre les facteurs sous-jacents de l’instabilité et des conflits ».

Il continue en déclarant que cette expansion du réseau diplomatique doit permettre de « réduire les menaces potentielles posées à la sécurité britannique et européenne », selon le ministère.

Suivant la même logique, le secrétaire d’État britannique pour l’Afrique, Harriett Baldwin pense : « Nous ne devons pas permettre que l’instabilité au Sahel, exacerbée par les conflits régionaux, continue de freiner le développement et de s’étendre au reste de l’Afrique ou à l’Europe ».

La cheffe du gouvernement britannique a également informé du renforcement des effectifs dans l’ambassade britannique au Mali.

 

 

Tchad : le ministre allemand du Développement a rencontré Deby

Le sujet au centre de la discussion portait sur l’aide bilatérale allemande au développement en faveur de N’Djamena.

 

Plus ou moins une 1h 30 min. c’est le temps qu’a duré la rencontre entre le Président tchadien Idriss Deby Itno et le ministre allemand du Développement, Gerd Müller. Accompagné d’une forte délégation, le ministre allemand était venu voir dans quelles mesures l’aide bilatérale allemande au développement en faveur du Tchad, suspendue en raison de la « détérioration des droits de l’homme » dans le pays, peut reprendre.

Un autre point important de la discussion est l’organisation des prochaines législatives. Faute de moyens, le pays a dû repousser la tenue de ces élections. Et pour cause, il a besoin d’un financement de 70 milliards de francs CFA pour les organiser et les caisses sont vides.

Selon la présidence, les Allemands « a évoqué avec le Chef de l’Etat des questions liées au développement économique, à la bonne gouvernance, à la migration et au partenariat avec l’Allemagne. Il s’agit surtout de doper une coopération ancienne et  multiforme ».

Il y a donc de bons espoirs de voir revenir dans les prochains jours l’aide allemande. Surtout que « Le ministre allemand a apprécié le rôle joué par le Tchad dans la lutte contre le terrorisme, les efforts des autorités tchadiennes pour relancer l’économie nationale ».

De plus, l’Allemagne avait annoncé que le Tchad devait accepter certaines réformes démocratiques, avant de se voir octroyer de nouveau cette aide. En effet, le pays d’Angela Merkel estime que la nouvelle constitution adopté en mai dernier fait du pouvoir de N’Djamena un système présidentiel fort qui n’est pas à son goût.

Aussi, L’opposition tchadienne accuse les dirigeants de détournement. « Il faut aider le Tchad à avancer rapidement vers la démocratie en appuyant le processus politique dans le pays. Car sans démocratie, les Tchadiens ne vont pas connaître le développement ou la paix », a affirmé Saleh Kebzabo.

 

Tchad : l’Ordre des médecins prend connaissance des textes 2018-2021

C’était au cours d’une Assemblée extraordinaire tenue hier 28 aout à la maison de la femme de N’Djamena.

 

L’Ordre national des médecins du Tchad (ONMT) tient sa première session extraordinaire ce mardi 28 aout  2018 à la maison de la femme. Ceci pour examiner les textes de Base et les projets de loi dans le cadre l’assainissement et l’amélioration des conditions de travail des médecins pour l’exercice 2018-2021.

Mis sur pied à l’issue du deuxième congrès de l’ordre national des médecins du Tchad en juillet dernier, le nouveau bureau a élaboré un plan d’action 2018- 2021 qui servira de feuille de route pour l’accomplissement de sa mission. La validation de ce document contribuera à la redynamisation et l’amélioration de la profession médicale et la situation sanitaire au Tchad.

Selon Dr Mbaiguinam  Djionadji, président de l’ordre national des médecins du Tchad, « l’ordre national de médecins du Tchad est le garant des principes de moralité, du dévouement nécessaire à la profession médicale du Tchad et le moteur de développement  sanitaire du pays. Il doit prendre sa place  dans la sphère de décessions liées au secteur de la santé». Pour cela, il interpelle ses collègues à une prise de conscience du danger qui guette le secteur de la santé. « L’ordre national des médecins se voie dans l’obligation, d’être dynamique et plus ambitieux », incite Dr Mbaiguinam Dionadji.

En conclusion, l’ordre national des médecins estime que les médecins ne peuvent pas jouer efficacement leurs rôles si les partenaires nationaux et internationaux n’appuient pas l’institution. De ce fait,  Dr Mbaiguinam Dionadji invite les médecins à s’acquitter de leurs droits au cas contraire, les textes statués seront simplement appliqués.

Tchad : Un camion de Glencore explose et fait des blessés

Cet accident a entraîné la fermeture du champ de Mangara, dans le Bassin de Doba à l’est du pays.

 

Au Tchad, Glencore a affirmé, mardi, que l’un de ses camions de transport du pétrole brut extrait sur le champ de Mangara a pris feu, blessant « légèrement » trois de ses employés.

Cette situation a entraîné la suspension immédiate des activités de production sur le site. Plus tard dans la soirée, la société suisse a déclaré que les employés blessés sont hors de danger.

Glencore a indiqué que des enquêteurs ont été déployés sur les lieux de l’accident et que ceux-ci travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales afin de déterminer les circonstances dans lesquelles l’incident s’est produit.

Le champ de Mangara est logé dans le principal bassin de production du pays, le bassin de Doba, dans le sud. Il est adjacent au champ de Badila, l’un des plus importants du bassin. En 2017, Glencore y a produit 2,5 millions de barils.

Glencore opère ces actifs avec une participation de 85%. Le reste des parts est détenu par la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT).

Tchad : un ressortissant sud-africain tué par son garde-corps

Le crime a été commis la semaine dernière à Baga-Sola, chef-lieu du département de Kaya, dans la province du Lac.

 

L’auteur du crime se nomme Mahamat Bachar Alfadil. Ce gendarme radié de son corps a tué le mardi 21 août Vantike, un ressortissant sud-africain, employé dans une ONG humanitaire internationale, à Baga-Sola, dans le département de Kaya, dans la partie ouest du Tchad, selon des témoins. Après son forfait, il a tenté de prendre la poudre d’escampette. Mais, il est actuellement entre les mains de la justice à Bol, chef-lieu de la province du Lac.

Plusieurs témoignages rapportent que tout est parti d’une simple dispute entre les deux hommes. Une phrase – “Je t’ai embauché, sois humble avec les autres employés” – prononcé par Vantike aurait agacé son garde du corps, ex-béret bleu à la gâchette facile et interprète au sein de l’ONG, qui a tiré à bout portant sur lui. La victime a succombé de ses blessures.

D’autres sources renseignent que les hommes avaient passé une folle soirée dans un maquis et que c’est sous l’effet de l’alcool que la dispute a mal tourné. Ce serait alors un cas d’homicide involontaire. La charge revient désormais au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Bol d’enquêter et de déterminer si l’acte de Mahamat Bachar Alfadil était prémédité, ou non.

 

 

Tchad : l’UDP demande le retrait de la nouvelle constitution

Le parti de l’opposition tchadienne, l’Union démocratique pour le développement et le progrès vient de lancer une pétition dans ce sens.

 

Au Tchad, un parti d’opposition, l’Union démocratique pour le développement et le progrès (UDP), a lancé une pétition le 27 août pour exiger le retrait de la nouvelle Constitution promulguée en mai dernier. Le mouvement politique estime qu’elle a été imposée par le chef de l’Etat Idriss Deby et qu’elle constitue une atteinte au multipartisme et au libre exercice des droits et libertés. L’UDP se donne un mois pour obtenir deux millions de signatures pour en demander le retrait.

En cherchant à obtenir deux millions de signatures pour sa pétition, l’Union démocratique pour le développement et le progrès (UDP), un parti tchadien d’opposition, entend démontrer que la nouvelle Constitution adoptée par un forum de 300 participants et validée par le Parlement ne bénéficie pas de la légitimité populaire comme le prétend le pouvoir.

« Il faut avoir deux millions, explique le président du mouvement, Max Kemkoye. Contre les 300, on nous dira : est-ce que ce sont les 300 qui sont représentatifs des 12 millions de Tchadiens ? » Pour lui, la nouvelle Constitution, en plus d’instaurer un serment confessionnel contraire au principe républicain, brise l’équilibre des pouvoirs.

« On a cassé la justice, on a réduit l’Assemblée nationale, à travers cette Constitution, à ce que l’on appelle ‘la fonction de production législative’ pour faire des lois, poursuit Max Kemkoye. Puisque Idriss Déby, en tant que chef de l’Etat, est aussi chef du gouvernement, il est seul contre les parlementaires. En plus, il a une immunité juridictionnelle pour lui et pour son entourage. On ne peut pas permettre ça ».

Après avoir collecté les deux millions de signatures, les contestataires entendent saisir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) afin d’obtenir que la nouvelle Constitution soit débarrassée des dispositions qui portent atteinte aux droits de l’Homme et ferment le jeu politique.

Nénodji Mbairo : une médaille pour sa lutte pour la santé

La jeune Tchadienne vient de recevoir une distinction de l’Organisation mondiale de la santé pour son engagement dans la lutte contre le tabagisme.

 

Elle a consacré l’essentiel de sa vie à la santé des Tchadiens. Son engagement à sauver la jeunesse de la consommation des excitants lui a valu la récompense de l’organisation mondiale de la Santé (OMS) le 20 août dernier. Qui est cette « dame de fer » ?

Elle, c’est Nénodji Mbairo, née en 1978, dans la ville de N’Djamena dont le nom alimente les articles de presse depuis fin août 2018. A la différence des autres filles ou femmes du Tchad, elle n’a que d’yeux et la pensée pour les études.

Cette détermination  a fait d’elle une titulaire de bac D en 1998, bac qu’elle obtient avec la mention Assez- Bien. Puis le doctorat en médecine en 2009, avec la mention honorable à l’université de N’Djamena.

Juste après l’obtention du doctorat, elle intègre le ministère de la Santé publique et travaille aux urgences de l’hôpital général de référence nationale pendant  plus de trois ans. Grâce à une bourse d’études offerte par l’OMS, elle quitte son Tchad natal pour le Bénin où elle s’inscrit en santé publique, option polyvalente à l’institut régional de santé publique de Wida. Ce n’est qu’en 2013, l’année où elle finit sa spécialisation qu’elle revient au pays, nantie d’un diplôme en santé publique avec la mention très bien.

Un an après sa spécialisation, c’est-à-dire en 2014, Nénodji Mbairo est nommée coordinatrice au Programme national de lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues. Depuis lors, elle ne se lasse pas de faire réduire le taux de la consommation de ces produits aux Tchad et surtout en milieu jeune. « La Jeunesse constitue l’avenir de ce pays.  Cette jeunesse, dans l’ignorance est en train de se détruire avec ces Substances qui ne leur apportent rien que des maladies », affirme-t-elle dans son bureau, au ministère de la santé publique. Cet engagement lui a valu une médaille décernée par l’OMS pour sa contribution exceptionnelle à la lutte antitabac.

Hormis ses actions pour la lutte contre le tabac, l’alcool et les drogues, Nénodji Mbairo est aussi enseignante-chercheuse à l’Université de N’Djamena, notamment à la Faculté des Sciences de la Santé Humaine (FSSH), depuis 2016.