Tchad : une assistance d’une valeur de 7 millions FCFA en faveur des vulnérables d’Adde

La Fondation grand cœur a fait un don de matériels devant aider les populations du département d’Adde, province du Sila dans l’exercice de leurs activités champêtres. Le don a été fait le 30 novembre 2020

Un don de matériels dont le montant de financement est estimé à 7 millions de FCFA a été remis à Adde, dans la province du Sila. Les kits offerts par la fondation Grand Cœur sont destinés aux personnes vulnérables et aux femmes rurales. Le donateur explique que cet appui vise à améliorer la qualité du rendement dans le cadre des travaux.

Les matériels sont composés entre autres, des vivres, des moyens de déplacement, des groupes électrogènes, des couvertures, des décortiqueuses, des râteaux, des kits scolaires et du matériel roulant. La cérémonie s’est déroulée en présence du préfet dudit département, Mahamat Kory Goudja. Des leaders religieux et d’autres responsables de cette circonscription étaient également présents.

Le point focal de la Fondation Grand Cœur à Adde, Abdoud Abdoud a salué l’engagement des autorités en faveur des personnes démunies de la province du Sila. C’est un geste louable, fait-il savoir.

 

Tchad : le mois du livre et de la lecture récompense les meilleurs littéraires

Trois prix ont été remis aux littéraires tchadiens qui se sont distingués à travers leurs productions au Grand prix de la littérature du Tchad le 30 novembre 2020 à N’Djamena

Les rideaux se sont refermés sur la quatrième édition du mois du livre et de la lecture. 14 provinces ont envoyé des ambassadeurs à ce rendez-vous de la culture au Tchad. Dans le cadre de la reconnaissance des mérites, un accent a été mis sur les écrivent résidants sur le territoire pour valoriser la plume locale. Les trois lauréats du Grand prix littéraire du Tchad sont entre autres :

  • le Dr Ali Abdel-Rhamane Haggar, il reçoit la plume d’or 2020 et un chèque d’un montant de deux millions de FCFA du Grand prix littéraire. C’est sur la base de ses productions qu’il a été distingué. Il en ressort que le vainqueur de la plume d’or produit des œuvres littéraires de qualité. Lesquelles ont requis l’intérêt et l’approbation des jurys.
  • Le prix jeune talent a été remis à Renaud Dinguemnayal, une figure montante de la littérature tchadienne. Il s’est également distingué par la qualité de sa plume et la pertinence des thèmes. Il bénéficie d’un montant de 500.000FCFA et d’une plume en argent
  • Me Clarisse Nomaye s’est vue décernée, le prix de la plume féministe. Elle a également reçu une enveloppe de 500.000FCFA et une plume en argent.

Le coordonnateur général de la Maison des Patrimoines Culturels du Tchad, Armand Digammadji note que l’innovation dans cette édition a été l’ouverture à la littérature tchadienne d’expression arabe. Ensuite le baptême de quatre lycées de N’Djamena des littéraires qui ont l’histoire de la culture tchadienne.

 

 

Le Tchad prolonge de deux semaines le couvre-feu

A partir de ce mardi 1er décembre 2020, le couvre-feu institué dans certaines provinces du pays est prorogé de deux semaines. C’est la substance d’un communiqué de la présidence de la République

Couvre-feu: les horaires ont été maintenus, les circonscriptions dans lesquelles la mesure a été prise sont restées inchangées. Il s’agit notamment des Provinces du Guéra, du Kanem, du Logone Occidental, du Logone Oriental, du Mayo-Kebbi Ouest, du Mayo-Kebbi Est, dans la ville de N’Djamena, à Mandelia, au Logone-Gana et de N’Djamena-Farah à Guitté

Les horaires sont repartis comme suit :

– Mayo-Kebbi-Ouest et Moyen Chari: de 19 heures 00 à 05 heures 00 du matin;

– N’Djamena et les autres localités susmentionnées: de 21 heures 00 à 05 heures 00 du matin.

La décision qui porte prorogation de cette mesure pour éviter la propagation du coronavirus est le Décret N°2422/PR/2020 du 30 Novembre 2020.

 

 

Tchad : journée sans radios, le ministère de la communication rappelle au dialogue

Le ministre de la communication, l’Amb Cherif Mahamat Zene a rendu a publié un communiqué de presse ce lundi 30 novembre pour dénoncer la tentative de l’URPT d’organiser une « journée sans radios » le 1er décembre.

Ci-dessous l’intégralité du ministère de la communication.

Le ministre de la communication a appris avec étonnement et incompréhension la décision unilatérale de l’union des radios privés du Tchad (URPT), diffusée sur les antennes de certaines radios de la place les réseaux sociaux, relative à l’organisation d’une : « journée sans radios », le mardi 1er décembre 2020.

Le ministère de la communication dénonce cette décision qui rien ne justifie, et prise sans aucune concertation préalable sur les motifs la sous-tendant. Elle constitue sans doute un choix délibéré de ses auteurs pour s’inscrire dans la logique de certains journalistes-activistes servant de relais aux organisateurs du soi-disant : « forum citoyen », interdit par un acte des autorités compétentes de la République

Le ministère tient à rappeler que les radios et les télévisions privées ont une obligation de neutralité, et non pas vocation à encourager ou d’abriter les manifestations interdites par le gouvernement

Dans cette optique, le ministère de la communication en appelle au sens de responsabilité de l’union des radios privées du Tchad (URPT), et en conséquence invite ses membres à poursuive leurs activités comme il se doit, le 1er décembre, journée de la liberté et de la démocratie

Par ailleurs, dans un esprit de partenariat et de dialogue, le ministère de la communication exprime sa disponibilité à examiner avec l’URPT, les voies et moyens susceptibles d’apporter des solutions durables aux difficultés que les radios privées dans l’exercice de leurs activités, conformément aux textes en vigueur et à leurs cahiers de charges respectifs.

Tchad : 300 associations s’unissent pour des intérêts citoyens

Un collectif composé de 300 associations s’est réuni ce lundi 30 novembre 2020. Cette plateforme pilotée par le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid dit qu’elle s’inscrit en faux contre les messages de haine

Un regroupement de 300 associations de la société civile a organisé un point de presse à N’Djamena. Cette corporation annonce qu’elle vient lutter pour les préservations des valeurs citoyennes et démocratiques.  La communication des leaders des 300 associations est une riposte  à certains partis d’opposition qui invite la population à organiser des manifestations en guise de protestation contre l’interdiction du Forum citoyen.

Prenons la parole au nom des 300,  président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid déclare que : « la vraie société civile s’inscrit en faux contre ces types d’appels ». D’après lui, l’appel à manifester émise par les partis d’oppositions pousserait les tchadiens à verser du sang et rentrer dans les années sombres. « Les tchadiens ont connu des difficultés de toute sorte et ne sont pas à même de revenir aux années ténèbres » raisonne-t-il.  Il invite à prendre des responsabilités pour mettre la barrière sur des messages de haines véhiculés.

Les personnes qui appellent à la manifestation sont luttent pour des intérêts mercantiles, pour détruire l’ordre établi, argue le représentant des 300 associations.

Tchad : la HAMA s’insurge contre la journée sans radio prévue le 1er décembre

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) condamne la décision de l’union des radios privés du Tchad (URPT) fixant le 1er décembre 2020 comme journée sans radio

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye a signé ce lundi 30 novembre un communiqué qui rejette l’intention d’organiser une journée sans radio le 1er décembre. La HAMA dit qu’elle exprime son profond regret face à la décision de l’union des radios privés du Tchad (URPT) d’organiser le 1er décembre 2020, ‘’une journée sans radio.

Le président de la HAMA estime que à certaines normes en la matière : « Cette décision extrémiste est contraire à l’esprit de coopération qui a toujours prévalu. Par conséquent, elle en appelle  à l’esprit de sagesse de l’URPT et l’exhorte vivement à surseoir à cette décision qui va plutôt desservir les intérêts de ses membres. Elle invite ainsi les radios privés à vaquer normalement à leurs activités »

« Par ailleurs, la HAMA tient à rappeler qu’il n’est pas de la compétence d’une radio ou d’une télévision d’accueillir une manifestation interdite par le gouvernement », met en garde la HAMA

« Enfin, la HAMA rappelle aux responsables des médias audiovisuels le respect des dispositions de leurs cahiers de charges de la loi n°020/PR/2019 du 10 janvier 2019 relative à la communication audiovisuelle », conclut le communiqué.

Rappelons que la décision de l’URPT vient en réponse à la bavure policière du 27 novembre 2020 sur des journalistes.

 

Tchad : le patronat de la presse condamne les bavures exercées sur les hommes de médias

Plusieurs journalistes  ont fait l’objet des bavures policières le 27 novembre 2020. Certaines radios ont également été prises d’assaut. A ce titre, le patronat de la presse a fait une sortie pour dénoncer une tentative de musèlement

Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général, Allafi Amadou Nganansou, le patronat de la presse tchadienne (Ppt) s’insurge fermement contre les atteintes physiques sur certains journalistes, leur interpellation et l’encerclement des locaux de certaines radios dans la ville de N’Djamena. Notamment la radio associative F.M Liberté, la radio Arc-en-ciel FM et la radio Vision FM. Des journalistes en formation dans l’enceinte de la radio FM Liberté ont subi des coups avant d’être amené par les éléments du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP), dénonce le communiqué.

Le patronat de la presse tchadienne, estime que ces agissements sont le symbole du recul de la démocratie et de la liberté d’expression au Tchad. « Il est regrettable d’observer qu’après trente années de démocratie, las bastonnades, les arrestations arbitraires et les séquestrations accompagnent encore les journalistes dans l’exercice de leur métier » s’indigne le patronat qui rappelle que, «la liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression

 

Tchad : la CASAC invite la justice à se saisir des initiateurs du Forum citoyen

La coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (CASAC) a organisé un point de presse le 29 novembre 2020 pour dénoncer l’intention d’organiser un Forum citoyen

Au cours de sa communication relative du Forum citoyen prévu du 27 au 29 novembre, le président de la CASAC, Mahamoud Ali Seid a traité les initiateurs de ce rassemblement de « vendeurs d’illusions ». Il demande au gouvernement d’engager des poursuites judiciaires contre ces derniers. La CASAC déclare que le Forum citoyen vient s’opposer au Forum national inclusif dont les résolutions sont cours d’adoption. Mahamoud Ali Seid a noté que tous les tchadiens épris de paix ont émis des propositions en vue de la reforme institutionnel au deuxième Forum national inclusif.

Estimant que les intentions des promoteurs du Forum citoyen sont anticonstitutionnelles, le président du CASAC demande au gouvernement de traquer les initiateurs de ce forum devant la juridiction afin de préserver la paix. Il fait usage de : « pseudos chefs de minuscules partis politiques, prétendus responsables d’organisations de la société civile affiliés à des mouvements armés et des personnes en mal de popularité » pour désigner les initiateurs du Forum citoyen. Pour Mahamoud Ali Seid, ce sont des hors-la-loi.

« Le Tchad est un pays démocratique. Mais cette démocratie n’est pas un synonyme de désordre. Ces hors-la-loi doivent être appréhendés, traqués et traduits devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent de leurs actes. Car notre pays vient de loin. Nous devons préserver les acquis que nous avons aujourd’hui. Notre pays le Tchad aspire depuis une décennie à la paix et il devient alors conséquemment impératif de protéger, voire de chérir cette paix retrouvée », conclut-il.

Précisons, le Forum citoyen prévu du 27 au 29 novembre, est une initiative de certains partis politiques et mouvements de la société civile pour mettre autour d’une table les tchadiens léser au Forum national inclusif. »

Tchad : la STE vient à appui aux sinistrés des inondations logés à Walia

La Société tchadienne des eaux (STE) a fait un don de cinq bornes fontaines et des denrées alimentaires et d’autres aux sinistrés des inondations du site Tradex à Walia, commune du 9e arrondissement de N’Djamena

Les matériels ont été remis le DG de la STE, Koubra Hissein Itno au maire de la commune du 9e arrondissement, Hassana Hamid Mahamat. En plus des 5 bornes fontaines, 100 sacs de riz, 100 cartons de pâtes alimentaires et 100 cartons d’huiles de 10 litres. Cette offre de la STE s’inscrit dans le cadre de la politique citoyenne en vue d’aider les vulnérables.

Remettant les kits, la directrice générale de la STE indique que, les bornes fontaines permettront d’assouvir les besoins en eau des sinistrés.  Elle explique que son institution va accompagner ces personnes vulnérables jusqu’à ce qu’ils recouvrent leur situation normale. Les points d’eau devant abriter les bornes fontaines ont été livrés.

Le maire de la commune du 9e arrondissement, Hassana Hamit Mahamat, remercie les donateurs en ces termes : « vous êtes venus donner la vie à nos concitoyens en installant des points d’eaux potables, allégeant ainsi les souffrances des couches les plus vulnérables que sont, les femmes, enfants, handicapés et les personnes du 3ème âge. Merci parce que cet élan de générosité ne vient pas seulement de votre culture intellectuelle, mais, elle est beaucoup plus familiale, sinon ancestral ». La réception de ces dont s’est faite en présence des sinistrés des inondations.

 

Tchad : la police a pris d’assaut le siège de la radio FM Liberté

Les éléments de la police nationale ont brutalisé les journalistes de la Radio FM Liberté ce vendredi 27 novembre a appris journaldutchad.com de sources concordantes. Plusieurs personnes ont été arrêtées et des gaz lacrymogènes jetés

Le  siège de la radio FM Liberté à Chagoua, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena a fait l’objet d’une incursion policière ce jour. Sur sa page Facebook, le journaliste Blaise Dariuston écrit : « Nos collègues Djikoloum Manassé, Mbaihilamin Zephyrin, Djebe Roland et Idja Mahamat ainsi que les jeunes stagiaires Toumla Roger, Dorkemnodji Béatrice sont toujours à la police ». Il ajoute qu’une : « vingtaine de jeunes journalistes qui étaient en formation depuis hier dans les locaux de la Radio sont également arrêtés ».

Une journaliste stagiaire dans ce média serait également tombé en syncope suite à la bastonnade et au jet des gaz lacrymogènes par le groupement mobile d’intervention de la police. Cette dernière a été admise en réanimation dans un établissement hospitalier de la capitale, signale la même source.

Indigné par cette situation, le président de l’Union Sacré pour la République, François Djékombé a réagi : « En permettant que la police assiège et tire des grenades lacrymogènes sur la Radio FM Liberté, le régime pourri d’Idriss Déby, aux abois joue les prolongations. La mangue est mûre, donc secouée ou pas, elle va bientôt tomber ».

Des hommes politiques, acteurs de la société civile, promoteurs de médias ont condamné cette incursion de la police.