Tchad : l’AFD accorde 328 millions au Kanem pour lutter contre la covid-19

L’Agence française de développement (AFD) a accordé ce 26 août 2020, un montant de 328 millions de FCFA pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans la province du Kanem

Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la covid-19 dans la province du Kanem, la France a accordé un financement qui permettra de renforcer la qualité des services sanitaires de la circonscription. Plus de 1300 ménages seront directement concernés dans le cadre de ce projet.

Il sera question d’améliorer l’accueil des patients à travers la réhabilitation et la construction des forages et des latrines pour près de 30 000 personnes, doter les formations sanitaires des matériels de protection et produits de désinfection, améliorer les conditions de prise en charge des patients via la distribution des kits alimentaires et des produits d’hygiène.

Le projet implique également, la promotion des mesures barrières et des bonnes pratiques de santé, d’hygiène et d’assainissement. Il sera piloté par l’ONG ACTED et s’étendra sur une période de 9 mois. Ce financement contribuera  également à l’amélioration de la résilience des ménages les plus vulnérables aux impacts sociaux-économiques dus à la covid-19 et au renforcement des structures de santé pour assurer le maintien des services de santé essentiels en période sanitaire.

Le Tchad se prépare à affronter une 2e vague de la pandémie de la Covid-19

Le ministre de l’Economie, Issa Doubragne a annoncé que 10 millions de masques sont en train d’être fabriqué en prévision à une deuxième de la pandémie de la maladie à coronavirus

Les masques de protection sont en cours de fabrication par la Manufacture des équipements militaires (MANEM) et la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) de Sarh. Ce sont au total 10 millions de masques communautaires qui seront fabriqués.

Le ministre explique que cette mesure de prévention a été prise pour éviter d’être confronté au manque de masques si jamais une jamais vague survient. D’où, la nécessité de stocker une quantité importante : « s’il y’a une deuxième vague, chaque tchadien doit avoir au moins un masque », pour se protéger, fait savoir le membre du gouvernement.

Le financement de cette production a connu une participation de neuf milliards de FCFA de la banque arabe pour le développement économique en Afrique. Issa Doubragne a fait savoir que ces maques seront également distribuées aux élèves dans le cadre de l’année scolaire avenir. Il souhaite que chaque élève ait un masque étant donné qu’il n’y aura pas les séquences de matin et soir.

Tchad : les agents du ministère de la femme mène une visite d’inspection dans les centres sociaux

Des responsables du ministère de la Femme et de la protection de la petite enfance se sont rendus dans 3 centres sociaux hier lundi 25 août 2020 pour s’enquérir des difficultés auxquelles ces structures font face.

La délégation était conduite par Mahamat Soungui, directeur général adjoint du ministère de la Femme et de la protection de la petite enfance. L’équipe d’inspection s’est tour à tour rendue au centre social n°8 du quartier Diguel, le centre n°6 au quartier Farcha et enfin au centre n°1. Ils ont également visité un centre de formation.

Dans l’ensemble, il a été constaté que tous ces centres font face aux mêmes problèmes. Notamment les inondations en saisons de pluies, le manque d’électricité, la vétusté des bâtiments. Toutes choses qui empêchent entre autres l’épanouissement de ces instances.

Le mobile de cette visite étant de s’enquérir des difficultés et d’appuyer ces établissements d’un grand apport social et sociétal,  le directeur général adjoint du ministère de tutelle a précisé que « la survie de l’enfant est un devoir national ». Il a assuré les responsables que le ministère a pris acte de la situation et pense améliorer les conditions.

Quatre centres sociaux ont précédemment été visités par la même délégation, pour prendre acte des conséquences matériels causées par les inondations.

Tchad : Haroun Kabadi exhorte le gouvernement à sévir contre la hausse de prix des denrées

Face à l’augmentation sans cesse des prix des denrées alimentaires sur le marché, le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi a demandé ce 25 août 2020, au gouvernement de réagir

« Les prix des denrées ne font qu’augmenter », malgré une série de mesures d’allègements fiscaux, s’est exclamé le président de la chambre des représentant au cours de la plénière de ce mardi accordée à l’examen de la loi de finances rectificative. Il regrette que tous les efforts consentis dans le cadre de la lutte contre la vie chère au Tchad soient foulés aux pieds par les opérateurs économiques. Haroun Kabadi estime qu’on ne peut pas décider d’exonérer les taxes et faire face à une augmentation continue des produits sur le marché. Il invite le gouvernement à prendre ses responsabilités et à réagir. D’après le député, les prix de ces produits devraient diminuer compte tenu des mesures d’allègement.

Il indique que la responsabilité du gouvernement est totale. S’adressant particulièrement au ministre des finances et du budget et celui du commerce, l’honorable souligne que si les commerçants veulent continuer à augmenter les prix, les mesures de défiscalisation doivent être levées. « Si le gouvernement veut alléger les souffrances de la population, il n’appartient pas aux opérateurs économiques d’en augmenter ». Il invite le gouvernement à inciter les commerçants à la diminution des prix.

Les commerçants ne devrait pas faire le contraire des normes prescrites par le gouvernement : « il est inadmissible que les opérateurs économiques vont dans le sens contraire de ce que le gouvernement est en train de faire », s’insurge le président de l’Assemblée nationale.

Tchad : l’éradication du poliovirus sauvage au centre de la 70e session l’OMS en zone Afrique

Ce 25 août 2020 s’est tenu la 70e session virtuelle de l’Organisation mondiale de la santé de la zone Afrique. Au centre des discussions, la riposte contre la Covid-19 dans la région et la célébration de la certification de l’éradication du poliovirus sauvage.

Le Ministre de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a pris part ce matin à la soixante-dixième session virtuelle de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la région Afrique. Deux points importants ont constitué l’essentiel des discussions de la première journée de cette session. Il s’agit tout d’abord de la riposte contre la Covid-19 dans la région, puis de la célébration de la certification de l’éradication du poliovirus sauvage.

La Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti a présenté à cette circonstance le rapport annuel 2019-2020. Ce rapport est, selon elle, une occasion spéciale de mettre en exergue le travail collectif qui a été accompli dans ce domaine important surtout la couverture santé universelle et l’atteinte des objectifs de développement durable. La pandémie de la covid19 a fait des ravages au sein de la population, affectant les économies dans la région africaine comme dans le reste du monde. Elle a ajouté aussi qu’il revient à chaque pays africain de se préparer à une longue bataille. L’année 2020 constitue une année charnière dans la région Afrique avec la certification de l’éradication du poliovirus sauvage, ce qui représente l’aboutissement des efforts consentis à la fois par des milliers d’agents de santé en première ligne et par les gouvernements et les partenaires.

Faire de la bonne santé une réalité pour toute la population en Afrique est un effort collectif des Etats membres, des partenaires, des communautés et de ses collègues de l’OMS a souligné Dr Matshidiso Moeti.

Source: ministère de la santé publique

Coopération : l’ancien ambassadeur du Tchad en France fait ses adieux

Hier lundi 24 août 2020, l’ancien ambassadeur du Tchad en France, Amine Abba Sidick et nouvel ministre des affaires étrangères s’est rendu à Paris pour dire ses au-revoirs.

L’actuel ministre tchadien des affaires étrangères s’est entretenu avec son homologue français, Jean-Yves le Drian. Les deux personnalités ont évoqué des questions relatives à la relation bilatérale entre le Tchad et la France. Ils ont également exprimé la volonté de renforcer davantage cette relation.

La situation politico-sécuritaire qui sévit au Mali n’a pas été perdue de vue par les deux personnalités. Ils se sont penchés sur la lutte contre le terrorisme et la formation des cadres tchadiens.

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves le Drian a souhaité plein succès au patron de la diplomatie tchadienne dans l’exercice de ses nouvelles fonctions. Il a également exprimé toute sa gratitude pour le travail abattu dans le cadre de ses fonctions précédentes à l’ambassade du Tchad à Paris.

Amine Abba  Sidick a fait la promesse d’œuvre davantage au renforcement des liens de fraternité et de partenariat qui unissent les deux pays.

Tchad : les effets de la covid-19 sur le calendrier budgétaire

La pandémie de la covid-19 a changé l’ordre des choses au Tchad et entraîné la modification du calendrier budgétaire par le gouvernement. Ce pour faire face aux effets de la maladie

Le ministre des finances et du budget, Tahir Hamid Nguilin a présenté ce 25 août, les efforts entrepris par le gouvernement pour faire face à la pandémie à coronavirus. Il explique que la pandémie a eu des incidences économiques directes sur le budget du pays, son département a débloqué des fonds pour plusieurs raisons.

Il a procédé aux payements du capital décès au profit des ayants droits, des agents civils et militaires décédés, ainsi que les accessoires des primes de retraite et des services rendus pour les retraités. Des frais médicaux à hauteur de 5 milliards ont été débloqués pour les frais médicaux pour les militaires blessés. La somme de 25 milliards a été déchargée dans le cadre de la sécurité sociale et au soutien au plus vulnérables, plus les allocations budgétaires traditionnelles dont 5 milliards par le Trésor public.

Le gouvernement sous instruction du président de la république, Idriss Deby Itno a procédé au recrutement de 1638 agents de santé dans la fonction publique. Des primes spéciales aux personnels de santé mobilisés dans la lutte contre la Covid-19.

Les prises en charge des factures d’eau pour une période de 6 mois et et 3 mois pour l’électricité ont également été adoptées au profit des ménages sur toute l’étendue du territoire. Ainsi que l’exonération des droits de douane et taxes sur tous les produits et matériels médicaux entrant dans la lutte contre le coronavirus et les exonérations douanières relatives aux produits de premières nécessités. La réduction de 50% des contributions au titre de l’impôt libératoire et de la patente au frofit de toutes les entreprises et agents immobiliers

Un montant de 30 millions a été mis à disposition pour la mise en place du fonds pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. La mise en payement les crédits aux fournisseurs par la mobilisation de l’épargne tchadienne à hauteur de 110 milliards.

Un accent particulier a également été mis sur la campagne agricole 2020-2021 et l’augmentation des financements déjà prévus dans le budget d’un montant additionnel de 17 milliards, en vue de la distribution de 1000 tracteurs, 5000 chariots, de l’achat et la distribution des kits maraîchères, de l’acquisition  7000 tonnes d’engrais, des semences pluviales et maraîchères et du recrutement de 300 agents d’encadrement supplémentaires.

Tchad : examen du projet de loi de finances rectificative à l’Assemblée nationale

Ce 25 août 2020, s’est ouverte à l’Assemblée nationale une plénière pour analyser le projet de loi de finances rectificative, adopté le 3 août dernier en conseil de ministres

Le ministre des finances et du budget, Tahir Hamid Nguilin est devant les élus pour apporter des précisions sur le chamboulement survenu après le 31 décembre 2019, date de promulgation de ladite loi par le président de la République. Le membre du gouvernement a dans son allocution indiqué qu’il y’a eu un accroissement de dépenses et une baisse de recettes. Les causes qu’il a présenté sont en perspectives, la pandémie de la Covid-19 qui a entrainé la chute des cours des matières premières, des conséquences socio-économiques et la lutte contre le terrorisme.

Au plan macro-économique, les hypothèses ayant servi à marquer ce projet de loi de finances rectificatif sont les suivants explique le ministre en charge des finances. Le taux de croissance du PIB, « nous passons de moins 0,5% au lieu de 3,5% », la production du baril de pétrole passe de 147 408 barils par jour à 150 953 barils, informe-t-il. Le cours moyen du Brent aussi a connu un coup dur.

« les recettes budgétaires baissent de 1209 milliards à 1136 milliards alors que les dépenses augmentent de 1052 milliards à 1196 milliards occasionnant un déficit budgétaire de 60 milliards non compris les arriérés intérieurs à hauteur de 165 milliards la recapitalisation des banques à hauteur de 14 milliards, l’amortissement de la dette intérieure et extérieur pour 97 milliards et l’abondement du compte de dressage  du pays et de la production pétrolière à hauteur de 10 milliards ainsi que l’allègement du service de la dette à hauteur 27 milliards », souligne Tahir Hamid Nguilin.

Des allègements fiscaux ont été apportés aux personnes physiques et morales pour atténuer les effets de la pandémie à coronavirus. La révision du texte de loi a pour objectif d’évaluer à la hausse l’enveloppe budgétaire et voir les points à réviser.

 

Tchad : le ministère de la santé organise un plan de riposte contre les décès maternels et périnatals

Un atelier de renforcement de capacités en faveur des agents de santé de N’Djamena, du Ouaddaï et du Logone Occidental s’est ouvert le 24 août 2020 à N’Djamena, avec pour objectif de trouver des solutions pour faire mettre fin aux décès maternels et périnatals.

La surveillance des décès maternels périnatals et riposte est une stratégie qui allie la notification de tous les décès maternels et périnatals, la systématisation des revues de tous ces décès pour en dégager les causes et surtout les facteurs ayant contribué à ces décès et enfin la riposte qui consiste à dresser ces facteurs pour éviter que d’autres décès ne surviennent.

Depuis 2010, le Tchad a adhéré à cette stratégie et avec ses partenaires techniques et financiers a pris de nombreuses initiatives.

L’objectif de cet atelier est de renforcer les compétences des équipes des hôpitaux des provinces de Ndjamena, de Ouaddaï, et du Logone occidental en relisant les revues des décès maternels et périnatals. Il sera aussi question d’identifier les causes principales des facteurs et réalisés un plan de riposte, faire le suivi de la mise en œuvre du plan de résolution des problèmes et enfin élaborer les rapports des revues des décès maternels au Tchad.

Le représentant intérimaire de Fonds des Nations Unies pour la population Dr Ndjiki Rostand a relevé que ces assises permettront de renforcement les capacités des professionnels de la santé. Il a rassuré de la disponibilité de son institution à accompagner le Tchad à lutter contre la mortalité maternelle et néonatale afin de réduire le taux des décès.

Au Tchad, le taux de la mortalité maternelle demeure à un niveau encore élevé 860 décès pour 100 000 naissances vivantes.

La mortalité néonatale à 39% et la mortalité infantile à 72% a fait remarquer le Directeur General Adjoint du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Mahamat Hamit Ahmat. Pour lui, la plupart de ces décès peuvent être évité même quand les ressources sont limitées. Dr Mahamat Hamit Ahmat demande aux participants de suivre la formation avec plus d’attention et d’être participatifs afin de bénéficier des connaissances qui leur seront transmises.

Cette formation est organisée par le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale avec l’appui financier des partenaires techniques et financiers.

Source: Ministère de la santé publique et de la solidarité nationale

 

Tchad-football: le fonds d’aide Covid de la FIFA s’élève à 275 millions de FCFA

Dans le souci d’amortir les effets de la covid-19 dans la sphère footballistique au Tchad, la Fédération internationale de football association (FIFA) a remis une enveloppe de 275 millions de FCFA aux acteurs du football tchadiens hier lundi 24 août.

L’aide de la FIFA s’inscrit dans le plan d’aide Covid, accordé à toutes les fédérations du football qui font face à la pandémie. Comme il a été précedemment annoncé, c’est la première phase de cette aide financière.  Au Tchad, il a été distribué aux présidents en charge des 23 ligues provinciales dans l’ensemble du pays. Le chèque a été remis au siège de la Fédération tchadienne de football association à N’Djamena.

La répartition a été faite sur la base de trois catégories, les ligues provinciales ont bénéficié de 64 millions de Francs CFA. Les  clubs ont reçu une enveloppe de 164 millions de FCFA et 47 millions ont été destinés à la communauté de football.  La communauté de football regorge, les écoles de football, les entraineurs, les arbitres voire les anciennes gloires du football tchadien en incapacité financière.

Il a été précisé que la deuxième tranche sera déposée au mois de janvier 2021. Le secrétaire général de la FTFA, Mahamat Dembele a indiqué que la deuxième phase sera soumise à l’organisation régulière des championnats