Tchad-tabaski: le ministère de l’élevage offrira de la viande aux nécessiteux

La communauté musulmane à l’instar du monde s’apprête à célébrer la fête de la tabaski le 31 juillet prochain. Dans le souci d’impliquer toutes les couches, le ministère de l’élevage et des productions animales a jugé utile d’offrir de la viande aux couches vulnérables

De sources du ministère, nous avons appris que plusieurs têtes de bétail ont été conduites à l’Abattoir frigorifique de Farcha pour être abattus. La distribution aura lieu le 31 juillet 2020, date de célébration. La viande sera partagée à cet effet.

Le ministère de l’élevage a pris pour cible les personnes vulnérables parce que ces derniers n’ont pas les moyens pour se procurer du bétail qui servira de sacrifice pour la purification.

Il est également important de préciser que le gouvernement a pris des mesures pour éviter la flambée des prix des bétails dans les marchés. Une brigade mixte de contrôle a été instruite pour contrôler les prix des moutons.

Tchad-justice : Les audiences publiques reprennent le 3 août prochain

Le ministre de la justice, Djimet Arabi instruit la reprise des audiences publiques dans tout le pays. L’information est contenue dans une circulaire signée ce jeudi 30 juillet.

La note indique que cette décision fait suite à l’amélioration de la situation de la covid-19. « Suite à l’amélioration de la situation sanitaire du Tchad liée à la pandémie de Covid-19, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice après concertation avec les acteurs judiciaires ordonne la reprise des audiences publiques tant civiles, correctionnelles, commerciales et sociales sur l’ensemble du territoire national à compter de lundi 03 Aout 2020 », apprend-on

Toutefois, le déroulement de ces audiences est conditionné et soumis au respect des mesures barrières imposées pour lutter contre la pandémie de la Covid-19. Il a également été mentionné que les dossiers à traiter à chaque audience ne doivent pas dépasser vingt.

Tchad-covid19 : la BAD accorde plus de 36 milliards de FCFA pour atténuer les effets de la pandémie

Le ministre de l’économie, Issa Doubragne  et le représentent de la Banque africaine de développement, Ali Lamine Zeine ont paraphé le 29 juillet, des conventions de financement permettant de faire face aux effets de la covid-19 dans l’espace G5 Sahel

Il s’agit précisément d’un don de la BAD aux pays membres du G5 Sahel, dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus. Elle permettra d’amortir les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. L’offre à hauteur 36 milliards, 263 millions entre dans le cadre du programme d’appui en réponse à la crise de la Covid-19 dans les G5 Sahel.

Le ministre de l’économie, de la planification du développement et de la coopération international, Issa Doubragne a indiqué que cette offre de plus permettra aux pays du G5 Sahel de faire face aux effets de la pandémie. Il rassure les donateurs quant à l’utilisation efficiente du don.  Ce malgré les diverses conséquences imposées par la Covid-19.

Tchad : Abdoulaye Sabre Fadoul instruit les agents de santé récemment intégrés à rejoindre leurs postes d’affectation d’urgence

L’injonction a été donnée le 29 juillet à travers la note circulaire n° 22, signée du ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul

A travers une note circulaire, signé par le ministre de la santé publique, et publié le 29 juillet 2020, Abdoulaye Sabre Fadoul indique : « Il m’a été donné de constater qu’un grand nombre d’agents nouvellement intégrés et affectés dans les provinces n’ont pas rejoint leurs lieux de service. D’autres ne sont plus retournés à leurs postes après l’obtention de leurs notes de prise de service et de présence effective ». Il met en garde les réfractaires et appelle au respect des textes en vigueur. « Par conséquent, il est urgemment demandé à tous ces agents de regagner impérativement leurs postes d’affectation respectifs, sous peine de sanction, conformément aux textes en vigueur ».

Les responsables de la santé en fonction dans les provinces sont invités à rendre compte à la haute hiérarchie dans un délai précis : « Par ailleurs les délégués sanitaires provinciaux sont tenus de faire la situation du personnel et de transmettre au niveau central avant le vendredi, 7 août 2020 », ordonne le ministre de la santé. Il précise qu’il : « attache du prix à l’exécution stricte de la présente note circulaire » qui ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.

Tchad : le ministre de la santé instruit la restitution des engins détenus par certains agents

Dans une note de service, signé du ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Aboulaye Sabre Fadoul et publié le 29 juillet, il est demandé aux agents et ex agents dudit département de restituer les engins détenus sans motif valable

La note du patron du département de la santé publique se comporte comme suit : « Il est demandé aux agents et ex agents du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale détenant sans aucun titre valable, soit des véhicules, soit des engins à deux roues, appartenant au ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale, de bien vouloir les restituer à l’Inspection Général, au plus tard le 7 août 2020 à 12h très précises ».

A l’expiration de ce délai, précise le ministre, « toutes les voies de recours légales seront utilisées pour réintégrer les biens publics dans le parc du ministère »

Tchad : l’ADHET dénonce la violation des droits pétroliers et miniers par Glencore

L’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement du Tchad (ADHET), invite le gouvernement à recadrer le groupe pétrolier Glencore dans la gestion de ses déchets. Dans le cas contraire, elle passera à la vitesse supérieure.

Dans son communiqué parvenu à notre rédaction, l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement du Tchad dénonce avec ferveur la mauvaise gestion des déchets pétroliers par les entreprises extractives présents au Tchad. Elle en veut pour illustration, le cas  Glencore. L’ADHET fait savoir que cette dernière déverse les substances toxiques dans le village Mellom. Ces déchets sont extraits du site pétrolier de Badjila, dans le département de la Nya, province du Logone oriental.

L’ADHET indique dans son communiqué que, les déchets déversés par Glencore contaminent les champs agricoles, polluent les puits d’abreuvage et les eaux du fleuve Nya. Condamnant les comportements irrespectueux, scandaleux et récidivistes des industries extractives, l’alliance invite les ministères concernés, notamment le ministère du pétrole et des mines et celui de l’environnement à plus de rigueur dans l’application des lois de la République. « cette rigueur doit s’imposer sans complaisance, ni corruption habituelle des agents dans l’application du code pétrolier et du code minier », précise le communiqué.

L’ADHET regrette toutefois qu’un pays comme le Tchad couvre les intérêts des multinationales comme Glencore au détriment du bien-être de la population. « Dans d’autres pays la responsabilité sociale et environnementale des industries sont strictement respectées ainsi que la mise en œuvre du contenu local et du développement communautaire font partie intégrante des contrats et concessions pétroliers ou minier », souligne le communiqué.

« Si une évaluation objective et indépendante des dégâts sociaux et environnementaux n’est pas effectuée en vue de réparation juste et équitable, l’alliance connaitre une expertise d’impact environnemental avec les cabinets internationaux spécialisés », met en garde le communiqué.

Enfin, l’alliance appelle les organisations de la société civile œuvrant dans l’environnement à constituer avec elle, un coup large pour les activités de sensibilisation et de veille sur la question minière, pétrolière et leurs conséquences environnementales en direction des populations, ainsi que sur la protection des droits communautaires sur l’ensemble des sites pétroliers et miniers

 

Tchad : le CNDH et le PNUD s’unissent pour promouvoir les droits de l’Homme

Dans l’optique de promouvoir les droits humains, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont tenu une réunion ce 29 juillet à N’Djamena.

Laquelle réunion permet de nouer une coopération entre les deux institutions. La délégation du PNUD a été reçue dans les locaux de la Commission nationale des droits de l’Homme. Justifiant le mobile de la rencontre, le rapporteur de la CNDH explique que la rencontre avec les émissaires du PNUD vise à explorer les possibilités d’une collaboration entre les deux institutions. Notamment sur la promotion et la protection des droits de l’Homme dans la communauté et dans les zones reculées du Tchad. La collaboration permettra à la commission de renforcer ses capacités, précise le rapporteur. D’après lui, l’apport du PNUD permettra d’amortir les défis importants qui attendent la CNDH pour l’accomplissement de la mission à elle assignée.

Le représentant du PNUD au Tchad, Stephen Kinloch pense que la promotion des droits de l’Homme nécessite un travail ardu et continu. La CNDH a besoin du soutien des institutions internationales dont le PNUD pour soutenir ses réformes. « Les défis sont assez importants pour promouvoir les droits de l’homme », a-t’ il déclaré. Il ajoute que son institution est engagé aux côtés du gouvernement, des autorités provinciales et dans la province du Lac Tchad pour la promotion des droits de l’Homme.

 

G5 Sahel : Bruxelles a été désigné pour abriter le siège de la coalition

Les ministres des affaires étrangères du G5 Sahel et celui de la France se sont réunis hier mardi 28 juillet par visio-conférence pour discuter de la mise en place des structures de gouvernance de la coalition pour le Sahel

Le Tchad a été représenté à cette rencontre par Amine Abba Siddick, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration et des tchadiens de l’extérieur. Au terme de la réunion il a été décidé qu’un haut Représentant dirigera la Coalition pour un mandat de deux ans. Le siège de la coalition sera à Bruxelles en Belgique. L’idée de création d’une coalition a été décidée au sommet de Pau de janvier 2020.

Ce sont les chefs d’Etats de l’espace qui désigneront le haut représentant. Toutefois, il y’aura rotation entre le partenaire européen et les pays du G5 Sahel après 2 ans.

La coalition pour le Sahel est en effet une structure de soutien au G5 Sahel. Sa mission essentielle est la mobilisation des ressources chez les partenaires.

Tchad : le ministre de la santé présente le protocole à observer dès la réouverture de l’espace aérien

Au cours de sa rencontre du 28 juillet avec les entités impliquées dans la lutte contre la covid-19, le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul a présenté les conditions à remplir pour franchir le sol tchadien

A partir du 1er août prochain, le Tchad entamera une nouvelle étape d’assouplissement des mesures barrières, dont la réouverture des frontières aériennes. Pour cela, les passagers en direction et au départ du Tchad devront se conformer à un certain nombre de préalables pour éviter un rebondissement de la maladie.  C’est alors que le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale a convoqué les différentes entités impliquées dans la lutte contre la maladie à coronavirus pour présenter le contenu des programmes des activités qui permettra de gérer les voyageurs.

Il s’agit entre autres  de la Direction Générale du Ministère de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale, de la Coordination Nationale de Riposte sanitaire, de l’Autorité de l’Aviation Civile, la Direction de la Police Nationale et la Direction de Protocole d’Etat. Selon le protocole, le passager venant de l’étranger doit présenter  le test de biologie moléculaire qui démontre que l’intéressé est déclaré négatif de la maladie covid-19 et qui date de moins de 7 jours. Le passeport sera consigné le temps de faire le test de contrôle après le septième jour de confinement

Tchad : L’APEF et l’ECOFAC font le suivi des programmes sur la gestion de l’écosystème

Le comité de pilotage du programme d’appui à la gestion concertée des aires protégés et écosystème fragile (APEF) et le Programme d’appui pour la préservation de la biodiversité et les écosystèmes fragiles (ECOFAC) ont fait le point de leurs activités le 28 juillet dernier

Cette première réunion avait pour objectif de présenter l’état d’avancement des activités dans les faunes de Wadi Rimi et celle du Ouadi Achim. Les travaux se sont déroulés en présence de trois ministres dont les départements sont concernés. Il était question de faire la mise à jour des activités et l’état d’avancement de mise en œuvre des programmes réalisés.

Le projet vise à promouvoir la conservation durable et concertée des faunes,  de la biodiversité et des patrimoines du Tchad. Il est financé à hauteur de 33 millions d’euros par l’union européenne par l’union européenne et implémenter dans 7 provinces dont N’Djamena.

Le ministre l’environnement, Brahim Mahamat Djamaladine  explique que ce projet est d’une grande importance. Il précise que les projets financés dans le cadre de l’APEF sont très avancés. Il a également encouragé les coordinations de Zakouma, de la réserve de faune du Wadi Rimi, du Ouadi Achim et de la réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi. Il exhorte ces derniers à continuer à travailler dans la même lancée pour que « ces projets qui déjà nous laisse dessiner une réussite de la conservation de nos écosystèmes puissent nous permettre de trouver des fonds additionnels », souligne le ministre.

Le ministre de l’économie, Issa Doubragne a émis quelques recommandations favorables à l’accélération de la réalisation des composantes. Il est à préciser que l’ECOFAC est un projet régional qui vient en appui à l’APEF.