Sport : le CHAN reporté en 2021 et la CAN en 2022

L’information fait suite à la réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football  tenue par visioconférence ce mardi 30 juin

Le Championnat d’Afrique des nations (Chan) et la Coupe d’Afrique des nations ont été respectivement reportés par la CAF. Le 1er se jouera en 2021 et le second en 2022. En outre, la CAF a décidé d’annuler la prochaine édition de la CAN féminine prévue au mois de décembre prochain. Toutes ces décisions ont été prises au cours de la réunion virtuelle du Comité exécutif  de la Confédération africaine de football de ce jour

Le 22 juin la CAF a annoncé que plusieurs décisions sur ses tournois seront prises le 30 juin. « Le comité exécutif se réunira et fera des déclarations sur les recommandations des commissions permanentes respectives » avait-elle prévenu. L’issue de la réunion renseignera si le Championnat d’Afrique des nations – reporté sine die- va encore se jouer. Et si la Coupe d’Afrique des nations se disputera en janvier-février 2021 comme prévue.Les deux compétitions se dérouleront au Cameroun

Tchad : plus de 8000 militaires déployés au Lac

 Ces hommes de l’armée tchadienne devront assurer la sécurité dans cette partie du pays.

Lundi 29 juin, le président Idriss Déby a déclaré que plus de 8000 militaires ont été déployés dans la province du Lac Tchad. Ladite déclaration a été faite lors de la rencontre entre le chef de l’Etat et les parlementaires, au Palais présidentiel.

« Depuis la fin des opérations, il n’y a pas eu une seule incursion de Boko Haram sur notre territoire. Les soldats patrouillent nuit et jour. Et vous avez un effectif important de plus de 8000 hommes qui sont au Lac Tchad », a souligné le président.

« Vous avez une armée d’excellence, vous avez des soldats, des vrais qui ont sacrifié et qui sont prêts à sacrifier aussi leur vie pour la défense de la souveraineté du Tchad, pour la défense du peuple tchadien et de leurs biens », a affirmé Déby.

Selon lui, cette armée fait la fierté du Tchad. Il a indiqué que « dans toute société, vous avez des brebis galeuses. Mais la particularité de votre armée, elle n’a jamais reculée. J’ai suivi cette armée. (…) Je sais ce qu’elle est, je sais ce qu’elle a fait, je sais ce qu’elle a consenti comme sacrifice, et je sais ce qu’elle est prête aujourd’hui à faire. »

« Les soldats n’ont pas failli. Ils ont fait leur boulot correctement. Ils se sont distingués sur tous les théâtres où ils ont eu à prendre part. (…) C’est grâce à cette armée que notre pays est épargné comparativement aux autres pays du Sahel. C’est grâce à cette armée que le Tchad a secouru les pays frères du Sahel », a conclu le chef de l’Etat.

Tchad : le maire de la ville de N’Djamena Saleh Abdel-Aziz Damane a été suspendu

Il est reproché des faits de « manquements graves » dans l’exercice de sa fonction. L’arrêté de suspension a été signé ce mardi 30 juin par le ministre de l’Administration du territoire, Mahamat Ismail Chaibo

Le ministre de l’Administration du territoire et des collectivités territoriales décentralisées, Mahamat Ismail Chaibo a signé ce jour une note qui met fin à la fonction de Saleh Abdel-Aziz Damane à la tête de l’exécutif de la commune de N’Djamena. Selon l’arrêté, le patron suspendu de la commune a mal géré la somme de 208 millions de FCFA alloué à la lutte contre le coronavirus. L’argent remis par le Comité de gestion de la crise sanitaire à la mairie était destiné à l’organisation des activités de sensibilisation et d’autres activités y afférents pour contrecarrer la pandémie de la covid-19

C’est la deuxième fois que Saleh Abdel-Aziz  Damane est démis de ses fonctions à la tête de la mairie. La première fois il avait été suspendu par l’ancien délégué du gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena, Djibert Younous. Le délégué lui reprochait les faits d’ « insubordination.

Sommet des chefs d’Etats du G5 Sahel : Idriss Deby s’est envolé pour Nouakchott

Le président de la République du Tchad a quitté la N’Djamena ce 30 juin à bord d’un avion. Il se rend à la capitale mauritanienne, Nouakcchott pour une rencontre avec ses homologues du G5 Sahel

L’annonce a été faite ce jour sur le site web de la présidence de la République. Le chef de l’Etat prendra part aux travaux du Sommet des chefs d’Etats du G5 Sahel et de la France consacré à la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, quelques membres du gouvernement, les membres du Cabinet civil de la présidence et le maire de la ville de N’Djamena ont accompagné le n°1 tchadien à l’aéroport Hassan Djamous de N’Djamena.

Tchad : Deby accepte le titre de maréchal

Le chef d’Etat tchadien, Idriss Deby Itno a dit oui au titre honorifique à lui décerné par les députés le 26 juin dernier. La nouvelle lui a été officiellement annoncée le 29 juin par les élus du peuple

Vendredi dernier 26 juin 2020, les députés ont unanimement élevé le général Idriss Deby Itno au titre de maréchal, c’est la première fois au Tchad.  Le président de l’Assemblée nationale Haroun Kabadi et les présidents des groupes parlementaires sont allés annoncés la nouvelle hier au concerné. Après avoir écouté le président de l’Assemblée nationale qui a officiellement annoncé la nouvelle, Idriss Deby Itno déclare « j’accepte cette distinction ». Il a fait savoir que la nouvelle l’honore, honore sa famille et honore le Tchad. Le premier maréchal du Tchad confie que les propositions dans ce sens lui ont été faites plusieurs fois, mais il a refusé de signer un décret qui le consacre à la dignité de maréchal. Mais étant donné que ce sont les élus du peuple qui en ont décidé de l’ériger, il accepte car cela émane du peuple qui est reconnaissant de sa bravoure, a-t-il indiqué

« Je n’ai imaginé un seul instant que j’aurai ou j’accepterai cette désignation qui porterait ma signature…Maintenant que c’est l’Assemblé nationale, c’est donc le peuple qui a décidé », a-t-il confié en précisant qu’il s’est opposé à la proposition lui demandant de signer un décret qui l’érige à ce titre. Ça restera une première dans l’histoire du Tchad a déclaré le maréchal Deby.

Tchad-Cameroun : l’accord de financement du projet d’interconnexion en énergie électrique entre les deux pays a été signé

Le projet est financé à hauteur de 54 milliards de FCFA par la Banque mondiale. Il a été paraphé hier lundi 29 juin par le ministre de l’économie et le représentant de la Banque mondiale au Tchad

Le projet d’interconnexion Tchad Cameroun vise à relier les réseaux électriques entre les deux pays afin de permettre les échanges en énergie électrique. Il permettra d’élargir le champ d’accès à l’électricité dans tout le pays. L’accord de financement du projet régional d’interconnexion a été signé par le ministre de l’Economie et de la planification du développement Issa Doubragne et le représentant de la Banque mondiale au Tchad, François Nankobogo

Le transfert d’énergie hydraulique se fera du Cameroun vers le Tchad, Par le biais d’une d’ouvrages de transport d’énergie électrique de haute tension de 225 kilovolts, d’une longueur 124 kilimotrères. Les villes par lesquelles le dispositif va transiter sont Ngaoundéré, Garoua Maroua, Kousseri, N’Djamena, Bongor, Ngueldeng, Yagoua et Maroua. Cette initiative permettra également de réduire les couts d’accès à l’électricité au Tchad et ravitailler plusieurs ménages.

Selon le représentant de la Banque mondiale, François Nankobogo, les ouvrages financés sur le territoire tchadien seront structurants pour le développement du service électrique moderne, fiable et durable dans le pays et permettront en effet d’étendre massivement l’accès au service d’électricité à N’Djamena et dans les localités secondaires du pays par l’extension de réseau et maillages successifs à partir de la ligne de haute tension. Il permettra aussi de développer les ressources alternatives en énergie renouvelable dont le Tchad est doté.

Le ministre en charge de l’Energie Hamid Koua explique que « le projet d’interconnexion Tchad-Cameroun vient à point nommé».Il fait savoir que le projet est un facteur essentiel pour la mutualisation des investissements publics au niveau du continent afin de soulager la souffrance des populations. Il ajoute que les initiatives d’interconnexions ont permis à plusieurs pays moins équipés de soulager leurs populations à travers la mutualisation des efforts

D’après le ministre de l’économie et de la planification du développement, Issa Doubragne fait savoir que le projet interconnexion électrique Tchad-Cameroun permettra au pays de bénéficier de l’apport direct de l’énergie électrique à partir du Cameroun de transférer au Cameroun ce que le Tchad a de particulier « l’énergie solaire ». Le membre du gouvernement a déclaré que l’énergie électrique « desservir toutes les villes, tous les villages » et permettra d’amorcer la diversification à travers le plan directeur d’industrialisation et de la diversification économique.

 

Tchad : la garde forestière interpelle trois braconniers

Ils sont accusés d’empoisonner, de tuer des animaux sauvages et de les vendre dans les marchés.

La Garde forestière et faunique du Tchad a annoncé lundi l’interpellation à la sortie sud de N’Djamena, de trois présumés individus qui empoisonnent et tuent des animaux sauvages pour les revendre dans les marchés.

Les présumés malfrats et 12 varans -capturés au bord du fleuve à Walia- ont été présentés ce matin au commandement de la Garde forestière et faunique, dans le 1er arrondissement de N’Djamena.

« Ces animaux sauvages ont été empoisonnés par des braconniers, lâchement, dans des marres, marigots, puis capturés et tués. Ces poisons que les gens commencent à utiliser de nos jours sont des produits très dangereux. Ils sont aussi dangereux pour l’être humain. Ils veulent venir vendre la viande dans les marchés de la place », a expliqué Hamid Hissein Itno, commandant de la Garde forestière et faunique du Tchad.

Il a ajouté que « ces viandes sont empoisonnées. En cette période de Covid-19, on a écouté que même la Covid est venue par la viande d’animaux de brousse. C’est dans cette optique que nous, en tant que protecteurs de l’environnement on les a arrêtés. Maintenant, on va les mettre entre les mains de la justice. Ces délinquants vont répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes. »

Hamid Hissein Itno a lancé un appel à la vigilance de la population et a mis en garde contre ce genre de pratiques.

Tchad-gratuité de l’eau : le sujet est au cœur des débats à l’Assemblée nationale

C’est mesure d’accompagnement avait été annoncée par le président Idriss Déby Itno pour lutter contre le coronavirus, en avril 2020.

Interpellé à l’Assemblée nationale ce 29 juin, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine, a fait un état de lieu de la gratuité de l’eau. Une mesure d’accompagnement annoncée par le président Idriss Déby Itno pour lutter contre la Covid-19, en avril 2020

La gratuité de l’eau, une mesure sociale prise par le président de la République dans le cadre de la riposte à la pandémie du coronavirus, a été au cœur des débats à l’Assemblée nationale aujourd’hui. C’est lors de l’interpellation du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Brahim Mahamat Djamaladine, suite à une question du député Issa Baba Hassan.

Le ministre Brahim Mahamat Djamaldine, a affirmé que cette gratuité d’eau potable « est un pari gagné, car le taux d’accès à l’eau est de nos jours à plus 61% ». Il y a donc lieu de se féliciter des efforts louables du gouvernement et de ses partenaires, a-t-il commenté. Il a aussi informé que plusieurs actions ont été élaborées et se poursuivent sur le terrain.

Pour la gratuité de l’eau dans les provinces, le ministre a laissé entendre que son département a fait une situation exhaustive de deux sous-secteurs dans les zones concédées par la Société tchadienne des eaux et celles gérées par les sociétés privées. « Au total 564 minis addictions d’eau potable ont été recensées dans les sous-secteurs non considérés pour un montant mensuel de 658 17 908 millions francs CFA, avec un coût total semestriel d’exploitation relevant à 3 948 107 448».

Au titre de la zone concédée à la Société tchadienne des eaux (STE), le ministre en charge de l’Eau fait savoir que des travaux de renforcements de réseaux sont engagés par étape. Compte tenu de moyens limités, à N’Djamena, plusieurs quartiers ont vu leurs réseaux renforcés, améliorant ainsi leur desserte des travaux d’extension. Des réseaux se poursuivent dans d’autres à l’image de Goudji, Diguel-Est ainsi que dans d’autres centres des provinces «  pour apporter des réponses idoines au problème de l’eau » a-t-il expliqué.

Le ministre de poursuivre que la STE travaille inlassablement pour que tous les abonnés reçoivent le meilleur service. Pour lui, depuis l’annonce des mesures, des dispositions pratiques et utiles ont été prises de concert avec le ministère des Finances et du Budget, et les communes d’arrondissement de la province de N’Djamena pour rendre effective cette mesure. Donc « cette gratuité n’a souffert d’aucune ambiguïté, et a été appliquée à la lettre », a conclu Brahim Mahamat Djamaladine.

Tchad : des officiers sur le banc des accusés

Ces hommes de l’armée tchadienne sont mêlés à une affaire de trafic de drogue.

Depuis vendredi 26 juin, à N’Djamena, personnes, tous des officiers de l’armée tchadienne et des services de renseignement sont face à la justice pour un trafic de drogue vers la Libye.

« Il y a des officiers, haut gradés de l’armée tchadienne et un responsable de l’Agence nationale de sécurité (ANS, services de renseignement) qui ont trempé dans cette affaire de trafic de drogue », a expliqué le ministre Djimet Arabi, sans préciser leur nombre.

Trois officiers – un général et deux colonels – figurent parmi les accusés, a affirmé une source judiciaire qui a réclamé l’anonymat. En janvier, 246 cartons de Tramadol, un puissant antidouleur, avaient été découverts dans un véhicule et plusieurs personnes arrêtées, selon cette même source, qui estime la valeur du chargement à environ 12,3 milliards de francs CFA (18,8 millions d’euros). « Un autre véhicule transportant la même valeur a réussi à partir sans qu’on puisse l’arrêter », a ajouté la même source.

Tchad-mort des personnes en détention : la CCDDH dénonce une bavure

C’est ce qui en ressort du rapport d’enquête menée par la convention tchadienne pour le droit humains (CCDDH), un rapport publié dimanche 28 juin 2020.

En avril dernier, 44 prisonniers avaient été présentés par les autorités tchadiennes comme étant des membres du groupe djihadiste Boko Haram. Ils avaient été arrêtés au cours des opérations militaires qui ont eu lieu fin mars dans la région du lac Tchad. Ces présumés membres de Boko Haram avaient quelques temps été retrouvés morts dans leur cellule.

Les autorités tchadiennes ont évoqué la piste d’un suicide collectif par empoisonnement. Une information pas convaincante pour la CCDDH. Cette convention a décidé de mener sa propre enquête. Les résultats de cette enquête ont été publiés dimanche 18 juin 2020. La CCDDH parle de bavure. Selon elle, ces 44 prisonniers sont morts par suffocation, de faim et déshydratés, bref à cause de leurs mauvaises conditions de détention. Elle conclut aussi que ces prisonniers n’étaient pas des combattants de Boko Haram capturés au cours d’opération militaires.

« Nous avons la certitude que ces prisonniers n’ont pas été capturés sur un champ de bataille. Ces gens avaient été arrêtés cinq jours après la fin de l’opération «Colère de Bohoma». Et le porte-parole de l’armée avait donné un bilan officiel. Il avait parlé de 1000 morts, il n’avait pas parlé de prisonniers. Donc, après cinq jours, il a été demandé aux responsables administratifs locaux de la province du lac de trouver des prisonniers, parce qu’il ne parait concevable qu’une armée qui tue 1000 ennemis ne puisse pas faire de prisonniers. Il faut des prisonniers afin de faire croire que l’armée tchadienne est également capable de préserver la vie des prisonniers. Alors qu’en réalité, les vrais éléments de Boko Haram pris sur le champ de bataille sont systématiquement exécutés. Ces gens sont en fait des gens arrêtés sur dénonciation d’un comité d’autodéfense, dévié de sa mission quand le nouveau gouverneur est arrivé, transformé quasiment en une véritable agence de renseignements qui a outrepassé ses prérogatives en désignant des gens au hasard comme étant de Boko Haram. », confirme Mahamat Nour Ibedou, président de la Convention tchadienne pour les droits humains.