Tchad : Wakit Tamma reporte sa marche du 16 avril prochain

La coordination des actions citoyennes Wakit Tamma a fait une communication ce lundi 11 avril pour annoncer le report de la marche du samedi 16 avril, pour protester contre l’insécurité.

La date de la prochaine marche n’a pas été indiquée. Mais il est évident que ce ne sera pas avant la fin du mois du ramadan. Car pendant le point de presse de ce jour, le coordonnateur de la plateforme, Max Loalngard, a évoqué les raisons liées aux deux fêtes religieuses en cours. Le leader de Wakit Tamma n’entend pas perturber les chrétiens en période de carême et les musulmans en période de ramadan.

« C’est pour permettre aux fidèles musulmans en ramadan actuellement de finir ce mois de Saint avant de lancer les marches pacifiques », a laissé entendre le leader de Wakit Tamma.  La marche initialement prévue le 16 avril avait pour objectif, de protester contre l’insécurité dans le pays et s’opposer à la prolongation du délai de transition.

La coordination des actions citoyennes exhorte tous les tchadiens à rester débout pour des actions d’envergures.

Tchad : les conseillers nationaux évaluent la situation des salariés tchadiens du secteur pétrolier

A l’issue de la session plénière de ce lundi 11 avril 2022, une commission d’enquête parlementaire composée de 17 membres a été mise sur pied pour évaluer la situation des travailleurs tchadiens du secteur pétrolier.

Les conseiller nationaux ont décidé de se saisir de la situation des employés tchadiens sur les sites pétroliers. C’est alors que le projet de résolution  portant création d’une commission d’enquête parlementaire chargée d’évaluer la situation des salariés tchadiens dans les entreprises à dans le secteur pétrolier et Esso au Tchad a été adopté. Les parlementaires pensent que : « En sus de mauvais traitements infligés aux travailleurs tchadiens, l’environnement prend un coup à travers des atteintes notoires du secteur.» Ainsi, les conseillers de la nation s’intéresseront également au déversement du brut dans la nature.

La commission d’enquête parlementaire est composée de 17 membres. Un délai limite de trois mois leur a accordé pour scruter les conditions de travail dans le secteur pétrolier tchadien. C’est sur la base du rapport qu’ils produiront que des solutions aux conditions des travailleurs tchadiens des assurances de la protection de l’environnement seront trouvées.

Sur les 93 conseillers que compte le CNT, l’on note 59 présents, 16 excusés et 18 absents. Sur les 59 présents, l’on observe 55 voix pour, 2 abstentions, zéro contre et 3 non votants.

Tchad : le prix de la barre de glace passe de 750 à 4000 Fcfa

Après l’augmentation du prix de la baguette de pain et bien de produits de première nécessité,  c’est au tour du prix de la barre de glace qui augmente de façon exponentielle.

Ça devient une tradition sur le marché tchadien. A chaque période de canicule et de mois de ramadan, le prix de plusieurs produits de consommation, dont la glace augmentent. Sauf que cette fois, la surenchère semble avoir dépassé les limites. La barre de glace qui se vendait autrefois entre 750 et 1000 FCFA coûtent désormais 4000FCFA. Une forte hausse qui ne favorise pas l’épanouissement des usagers qui ont besoin de se déshydrater. Le plus regrettable est que malgré cette surenchère, une rareté est observée.

D’après les commerçants, la situation est due aux coupures intempestives d’électricité. Ils expliquent qu’ils ont obligés de démarrer les groupes électrogènes pour faire tourner les machines à glace. Ce qui nécessite plus de moyens financiers et matériels et surtout assez de carburant.

Toutes les justifications ne sont pas du gout des consommateurs. Les clients pensent que les commerçants sont de mauvaise foi. Ils accusent la SNE pour rien. C’est eux le problème. Comme les gens ne peuvent s’en passer des glaces pendant cette période, ils profitent pour augmenter le prix parce qu’ils savent que malgré tout on acheter », déclare une femme en colère.

Au Tchad, la glace alimentaire, permet de rafraichir de l’eau et d’autres boissons et de conserver les aliments.

Tchad : l’UNET exhorte les étudiants de la Faculté des Sciences à reprendre les cours

Au cours d’un point de presse du 10 avril 2022, le secrétaire exécutif de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET), section de N’Djamena a invité les étudiants de la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées à reprendre les cours.

Le 04 avril dernier, un étudiant de N’Djamena a grièvement été blessé par un conducteur de bus, sur le campus d’Ardep Djoumal. Suite à cet incident, les étudiants de la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées a décidé d’observer une grève. La communication du secrétaire exécutif de l’UNET vise à repartir les responsabilités à différents niveaux. Yaya Barkai Mahamat a déploré la violation des textes de l’Union des étudiants. Pour le SG, la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées, en décidant d’entrer en grève (03 jours) viole les textes de base. Il estime que ladite faculté n’a pas compétence à décider de la suspension des activités académiques.

Le SG de l’UNET invite dès lors, les étudiants à regagner les amphithéâtres ce lundi 11 avril.  « L’UNET usera de tout son pouvoir pour satisfaire les besoins des étudiants en ce qui concerne les requêtes et autres revendications dans les trois sites universitaires », promet Yaya Barkai Mahamat.

Dans le même ordre, il condamne le comportement du conducteur de bus qui a blessé l’étudiant à l’aide d’un couteau. Il déplore également la falacieuse raison, de pannes et manque de carburant de bus. « Nous avons un souci majeur par apport à nos bus universitaires. Surtout le dysfonctionnement sous prétexte que tantôt il n’y a pas de carburant, tantôt les bus sont en panne », s’est-t-il plaint.

Enfin, le patron de l’UNET, section de N’Djamena, exhorte tous les chauffeurs et billettistes à respecter scrupuleusement les horaires de travail.

Tchad : la CTDDH condamne la mauvaise gestion des ressources halieutiques

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), dans un communiqué du 8 avril 2022, déplore la coupure abusive et intempestive de l’eau et de l’électricité à N’Djamena et dans certaines grandes villes du Tchad.

En effet, dès l’entame de cet été, les Sociétés Tchadiennes d’eaux et d’électricité se sont permis le droit de restreindre le libre accès à l’eau et à l’électricité aux consommateurs Tchadiens aussi bien à N’Djamena la capitale qu’en provinces en violation flagrante avec les textes de la République. Cette coupure intempestive survient à un moment extrêmement chaud où il fait régulièrement 46° et pendant que les besoins d’accès à l’eau potable et à l’électricité permanente sont augmentés, les deux Sociétés Tchadiennes d’eaux et d’électricité réduisent drastiquement leur prestation plongeant ainsi les usagers dans un calvaire sans précédent.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), s’indigne contre cette violation des droits fondamentaux de base d’un peuple meurtri et assoiffé depuis belles lurettes et qui continue d’en payer le fort prix. Elle souligne que ces deux Sociétés Nationales ont par leur fait porté atteinte aux droits fondamentaux de l’homme notamment les droits sociaux de base tel que le droit à la vie, à l’épanouissement de sa personne.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), consciente de l’existence suffisante d’eaux sous la surface condamne cette mauvaise gestion des ressources halieutiques depuis plus de trois décennies sans qu’une solution définitive soit trouvée.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle aux autorités en charge de l’hydraulique que l’accès à l’eau ne devrait pas être posé au Tchad du fait de sa disponibilité quantitative et surtout à ce 21eme siècle où les peuples du monde consacrent ses énergies au développement des nouvelles technologies de l’information et de la Communication, celui du Tchad cherche encore à mettre termes à sa soif.

La CTDDH, demande aux autorités de la Transition de mettre le double paquet afin de remédier à ces problématiques récurrentes vécues au quotidien par nos concitoyens sous une température très élevée.

Tchad : les magistrats lèvent le mot d’ordre de grève

Après trois semaines de grève, les magistrats du Tchad annoncent la reprise des activités. Le bureau exécutif demande aux magistrats de reprendre le travail sur toute l’étendue du territoire.

Les bureaux du Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT) se sont réunis en assemblée générale ce vendredi 08 avril 2022. A l’issue des travaux, ils ont décidé de lever le mot d’ordre de grève. Cette suspension s’étend jusqu’au 6 mai prochain. Si toutes les revendications ne sont pas prises en compte, les magistrats pourraient de nouveau fermer les salles d’audiences. C’est du moins ce qu’a laissé entendre, le SG Djouga Arbi.

La grève suspendue ce jour a débuté le 21 mars. Les hommes de justice ont mis un terme aux activités pour, protester contre l’insécurité dont ils font face depuis quelques mois dans l’exercice de leur fonction.

Cette reprise des activités intervient quelques jours après la rencontre avec le président du Conseil militaire de transition, le 05 avril dernier.

En marge des travaux avec les magistrats, Mahamat Idriss Deby a noté que : « L’occasion a été toute indiquée pour examiner tout ce qui contribue à rendre l’accès à la justice complexe et difficile pour les citoyens tchadiens, qui finissent quelquefois par se faire justice, eux-mêmes.

Tchad : les magistrats entament une grève sèche et illimitée

Tout en admettant les conditions difficiles de travail et répondant au mieux possible pour l’amélioration des celles-ci, j’ai insisté sur la nécessité impérative de la restauration de la confiance du peuple tchadien sur le système judiciaire. Notre système judiciaire doit se débarrasser de toutes les pratiques décriées en vue de donner à la justice qui représente le cœur d’un État de droit, ses lettres de noblesse ».

Tchad : restitution du rapport national d’évaluation PASEC2019

La restitution du rapport national d’évaluation PASEC2019 s’est déroulée le jeudi 7 avril 2022, au CEFOD. Le ministère de l’Education entend redoubler les efforts pour rehausser le niveau des élèves.

C’est le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Mog-nan Djimounta, qui a procédé à l’ouverture de cette activité, en présence du secrétaire général de la Confemen

, Prof. Abdel Rahamane Baba Moussa, des techniciens de l’Education, des partenaires techniques et financiers, etc.

Le rapport relève que malgré les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la qualité de l’éducation, les efforts importants restent encore à faire. Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique note que «Dans l’ensemble et par rapport aux innovations, l’évaluation PASEC 2019 permet au Tchad de reconnaitre sa position exacte à travers la compétence de nos élèves et enseignants ». Il poursuit que son département redoublera d’efforts pour relever les défis.

Le secrétaire général de la Confemen, Prof. Abdel Rahamane Baba Moussa, souligne que le rapport national de l’évaluation constitue une base et un cadre stratégique pour améliorer la qualité de l’école. C’est pour répondre aux soucis majeurs que les ministres de l’éducation des Etats membres de la CONFEMEN ont créé le Programme d’Analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC).

Tchad : l’ONG AHA lance un SOS pour la préservation de la réserve de Mourdi

La réserve de Mourdi dans le Nord/Est du Tchad est en train de subir un braconnage sans limite. La situation de la faune sur place est inquiétante, et même alarmante au regard de l’ampleur des dégâts.

En effet des braconniers opèrent à l’arme lourde parfois, ils abattent nos différentes espèces animales sans que la garde forestière et faunique ne puisse intervenir à temps.

Des incursions répétées des braconniers libyens aidés souvent par des locaux en territoire tchadien mettent en danger la survie de la faune de l’Erdi Magan aux environs de la dépression de Mourdi.

Il est impératif que les autorités se bougent pour trouver urgemment des solutions idoines à ces dérives sur notre sublime écosystème.

Tchad : Abdoulaye Sabre Fadoul dit avoir fait trembler tous les délinquants financiers du pays

A moins de 72 heures de sa démission du cabinet civil de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul fait déjà des révélations. Il avoue avoir fait inspecter de centaines d’institutions publiques avec l’Operation « Cobra ».

Au petit matin du vendredi 08 avril 2022, le désormais, ex directeur de Cabinet civil de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul a fait de fortes révélations. Cette sortie fait suite à des rumeurs l’associant à des malversations financières. Pour l’ancien ministre de la Santé, ces accusations sont distillées par des ennemies qui cherchent à ternir son image et à l’intimider. « Je suis inattaquable dans ma gestion », a déclaré Abdoulaye Sabre Fadoul. Il exhorte par ailleurs tous ceux qui ont cherché à le nuire à travers des fake news à intégrer ses faits d’armes.

 « J’ai été Ministre de l’Assainissement Public et j’ai fait inspecter des centaines d’institutions publiques avec l’Opération « Cobra » qui avait fait trembler tous les délinquants financiers. », révèle l’ancien directeur de cabinet civil. Il confie avoir : « diligenté plus de 120 missions de contrôle par l’Inspection Générale du Ministère avec des résultats éblouissants en termes d’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité. » Tous les Ministères que j’ai dirigés ont été passés au peigne fin à un moment ou à un autre sans que mon nom ne soit associé à un quelconque scandale financier, justifie-t-il.

Tchad : le ministre directeur de Cabinet civil à la présidence démissionne

Quant à la gestion des fonds Covid, Abdoulaye Sabre Fadoul, fait savoir que, « 95% des fonds covid sont gérés par les Finances et non la Santé ». Il a également laissé 837 millions FCFA dans un compte bloqué dédié aux recettes issues des tests covid. « En raison des difficultés de traçabilité des 15000F payés à l’aéroport pour les tests rapides, j’avais décidé de rendre ces tests gratuits. », conclu-t-il.

Le Tchad est représenté à la onzième conférence francophone sur le VIH Sida

Le Dr Abderrazzak Adoum Fouda prend part, aux travaux de la onzième conférence francophone sur le VIH SIDA et les Hépatites, ouverts le mercredi 06 avril 2022 à Marseille en France.

Cette conférence est un congrès international qui est organisé tous les deux ans dans un pays francophone. Le Tchad est représenté à cette grande messe par Docteur Abderrazzak Adoum Fouda, Coordonnateur du Programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites et les infections sexuellement transmissibles (PSLSH/IST) et le Professeur Adawaye Chatté, Coordonnateur de l’Unité de Gestion des Projets.

Le présent congrès vise à renforcer la mobilisation des acteurs francophones engagés dans l’action internationale à travers le développement des actions de formation, renforcer les bonnes pratiques, le partage de l’expertise scientifique, la promotion de la recherche clinique et le développement d’un réseau francophone d’acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH et les infections virales chroniques.

Au cours des assises, plusieurs thématiques seront présentées à l’assistance par les différents pays francophones invités à ce congrès. La communication orale pour le Tchad portera sur : « Stratégie innovante pour l’accessibilité et l’efficacité de l’examen de charge virale aux clients sous Traitement Antirétroviral au Tchad » et « Développement d’algorithmes de dépistage VIH performants : Résultats des études de vérification au Tchad et au Cameroun”