Tchad – Covid-19 : l’UNFPA offre du matériel médical au ministère de la santé

Il est composé de 100 dispositifs de lavage de mains avec support métallique, 100 fûts de 100 litres avec robinets…

Le ministre de la Santé publique a réceptionné ce mardi 31 mars, un don du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Une offre qui s’inscrit dans le cadre de l’appui au gouvernement face à la pandémie du coronavirus.

Il est composé de 100 dispositifs de lavage de mains avec support métallique, 100 fûts de 100 litres avec robinets, des sceaux de 21 litres, 12 tentes de 12m², six tentes de 24 m², 10 cartons de savons et d’autres matériels, précise le ministère de la Santé publique.

Le coût du don est estimé à plus de 16 millions de Francs CFA.

Tchad : Mahamat Nouri en liberté provisoire

Le général Mahamat Nouri, considéré comme l’un des plus influents chefs rebelles tchadiens, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire en France pour raisons sanitaires.

Âgé de 73 ans, Mahamat Nouri, chef de file de l’Union des forces pour la démocratie et le développement, a été libéré provisoirement comme d’autres prisonniers français par mesure de précaution en raison du Covid-19

« Pour la justice, son maintien en détention, étant donné son âge, l’exposait à un risque trop important en cas de contamination par le virus Covid-19. » A expliqué son avocate.

Opposant au président Idriss Déby Itno, le général Mahamat Nouri a été inculpé à Paris dans le cadre d’une enquête pour crimes contre l’humanité concernant des opérations de recrutement d’enfants-soldats au Tchad et au Soudan.

Covid-19 : 07 cas confirmés au Tchad

Deux nouveaux cas de coronavirus ont été annoncés en république tchadienne ce lundi 30 mars 2020.

Les autorités médicales tchadiennes ont confirmé lundi, deux autres cas de COVID-19, en plus de cinq cas précédemment enregistrés.

II s’agit d’un tchadien, âgé de 43 ans arrivé à N’Djaména le 20 mars dernier en provenance de Douala via Toubouro – Kouteré – Moundou – Kélo – Bongor, à bord d’un bus de transport en commun.

Le second cas est de nationalité suisse, âgé de 54 ans, en provenance de Bruxelles via Paris – Addis-Abeba. En ce jour le Tchad compte sept cas de COVID-19.

Covid-19 : la fermeture des aéroports prolongée au Tchad

Cette décision de prorogation concerne aussi bien les avions cargos et les vols passagers étrangers.

Le gouvernement a décidé dès le 1er avril 2020, date de la fin de la première période de fermeture des aéroports du Tchad, de proroger ladite mesure jusqu’au 10 avril 2020. L’annonce a été faite par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence, Kalzeube Payimi Deubet, le lundi 30 mars dernier. Selon Kalzeube Payimi Deubet, cette mesure arrive après une évaluation objective de la situation sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus dont le premier cas a été enregistré le 19 mars dernier

« Le ministère de l’Aviation civile, les entités sous tutelle dudit ministère, les Agences de voyage et les Compagnies aériennes sont tenus de respecter scrupuleusement cette mesure gouvernementale », précise le ministre d’Etat.

Tchad : trois morts dans un accident de la circulation

Trois personnes sont mortes tandis que deux autres ont grièvement été blessées ce samedi 28 mars dans un accident de circulation sur l’axe Kélo-Moundou.

L’accident a eu lieu aux environs de 22 heures à Manga Dimsé, à 7 kilomètres de la ville de Kélo. Un gros porteur en provenance du Cameroun a percuté une charrette transportant cinq membres d’une même famille. Ils ont quitté Bologo pour se rendre à Kélo.

Les victimes sont décédées sur place. Il s’agit de deux femmes et d’un enfant de 12 mois. Le cheval qui tirait la charrette a également été tué.

Les deux blessés quant à eux ont été transférés à l »hôpital de district de Kélo.

Informé de la situation, le préfet du département de la Tandjilé-Ouest, Dout Souleyman Ousman, accompagné de son staff de sécurité, s’est rendu sur les lieux de l’accident.

Une équipe de la brigade de circulation routière a procédé au constat.

Ce terrible accident pousse les autorités départementales à réagir. Elles entendent prendre des dispositions afin de limiter les incessants accidents de circulation.

Tchad : deux cadavres retrouvés dans un puits

Les corps d’une femme et de son enfant de trois ans ont été retrouvés dans un puits à Dissoua par des passants.

La femme présentait des traces d’étranglements tandis que la fillette a été amputée de deux doigts (le majeur et l’annulaire). Selon des informations recueillies sur les lieux, la victime Maroum Bousso aurait été enlevée avec sa fille de chez elle à Miré Dissoua, canton Lélé par un certain Jonathan Tchoungre, le 18 mars dernier 2020.

Une enquête a été diligentée sur instruction du procureur de la République, près le Tribunal de grande instance de Kélo, Charles Nehemie, après avoir constaté les faits. Les forces de sécurité sont à la recherche du présumé criminel, Jonathan Tchoungre qui serait l’auteur de ce double meurtre. Il est en fuite.

Tchad: le lac Tchad sous état d’urgence

Une mesure prise quatre jours après l’attaque d’un camp de l’armée par les éléments de Boko Haram.

Au Tchad, la province du lac Tchad est déclarée sous état d’urgence. Une mesure prise quatre jours après l’attaque d’un camp de l’armée par les éléments de Boko Haram. Une attaque qui a causé près d’une centaine de morts et que le président tchadien a décidé de venger.

En décidant de s’installer à Baga Sola pour conduire lui-même les opérations contre Boko Haram, Idriss Déby a demandé que le terrain soit dégagé pour permettre aux troupes de ratisser les marécages du lac Tchad, où se cachent les jihadistes.

Ainsi, dès jeudi, un communiqué du gouvernement annonçait que cette partie du territoire tchadien est zone d’opérations militaires. Vendredi, le gouvernement est passé à la vitesse supérieure en décrétant l’état d’urgence qui donne les pleins pouvoirs aux administrateurs et aux postes de sécurité.

Les civils sont priés de quitter les lieux du lac Tchad pour éviter d’être confondus aux éléments de Boko Haram. Une décision qui sera difficile à mettre en œuvre, surtout que les mouvements sont limités sur tout le territoire tchadien, à cause de la pandémie du Covid-19.

Pendant ce temps, des consultations ont eu lieu entre partenaires de la force multinationale conjointe, en charge de la lutte contre Boko Haram, pour convenir de la meilleure façon de répondre à la plus meurtrière attaques de la secte islamiste contre l’armée tchadienne. Lundi 23 mars de violents affrontements ont opposé l’armée tchadienne à Boko Haram près de Bouma, dans la province du lac Tchad faisant plus de 90 morts parmi les soldats.

Lac Tchad : Deby lance l’opération « colère Bomo » contre Boko Haram

Cette opération intervient après l’attaque des insurgés de Boko Haram, de la base militaire de Bomo, dans la province du Lac.

Dimanche 29 mars, le chef de l’Etat Idriss Déby annonce le lancement de l’opération « Colère de Bomo » contre Boko Haram. « Nous devons vaincre le terrorisme pour permettre à nos populations et surtout celles du Lac Tchad de vivre dans la paix », a déclaré Idriss Déby.
 « Tout est prêt, fin prêt pour lancer l’opération. D’ici deux heures, le premier engagement va avoir lieu. L’aviation va venir soutenir le secteur n°2. Les autres s’engageront au fur à mesure. Les cinq secteurs sont là. Nous allons en finir avec Boko Haram dans cette zone là. Le moral est très haut, les préparations sont très avancées. Il ne reste plus qu’à se lancer contre Boko Haram, l’attraper et le détruire », a souligné le chef de l’Etat.

Le président Déby, également chef suprême des armées, apparait désormais en tenue militaire, arborant son grade de général d’armées. Il a décidé de coordonner personnellement les opérations militaires qui vont suivre.

Un déplacement dans les postes avancés

Au cours de la journée de dimanche, Déby a effectué une visite de supervision des postes avancés des forces de défense et de sécurité aux confins du Lac-Tchad.

En treillis militaire, il a tenu une réunion de guerre à Kaïga-Kindjiria, zone située à 5 km de la position ennemie, sous une case en paille.

Après la zone de Kaïga-Kindjiria, le président de la République, s’est rendu à Nguiguini où les mêmes instructions et plan de guerre ont été fournis aux chefs militaires tchadiens.

Le lancement de cette opération intervient après l’attaque lundi par des insurgés de Boko Haram, de la base militaire de Bomo, dans la province du Lac. L’attaque a fait 98 morts et 47 blessés au sein de l’armée tchadienne.

Etat d’urgence et zone de guerre 

En prévision des offensives à venir, le chef de l’Etat Idriss Déby a placé deux départements de la province du Lac (Foulli et Kaya) sous état d’urgence et en zone de guerre.

« Nous partons à la guerre contre Boko Haram. Il y aura des morts, il y aura des blessés. Mais c’est à ce prix que nous pourrons nous protéger et préserver notre stabilité », a déclaré vendredi le chef de l’Etat Idriss Déby depuis son nouveau centre d’opérations militaires dans la province du Lac.

« Nous avons foi en l’avenir et nous devions tout faire pour débarrasser cette secte Boko Haram de notre pays », a ajouté le chef de l’Etat, exprimant le souhait « de tout cœur » que le peuple tchadien « soutienne cette action ».

Il a expliqué que toutes les populations situées à la frontière vers le Niger et le Nigeria seront déplacées vers l’intérieur du territoire tchadien, dans un lieu qui sera déterminé par le Gouvernement.

Tchad – COVID-19 : 2 nouveaux cas infectés

Le gouvernement tchadien confirme avoir détecté deux nouveaux cas positifs au coronavirus ce jeudi 26 mars 2020.

Il s’agit d’un tchadien âgé de 48 ans et d’un camerounais de 55 ans passagers du vol Ethiopian AirLines du 17 mars 2020 en provenance respectivement de Dubai et de Bruxelles via Addis-Abeba. Le camerounais lors du voyage était le voisin de siège du ressortissant indien, lui aussi déclaré positif au test du Covid-19.

Les patients ont été aussitôt pris en charge par l’équipe médicale de l’Hôpital de Farcha. Leur état clinique est stable. Les personnes qui étaient en contact avec ces derniers ont été identifiées et confinées pour un suivi médical. En ce jour, la république du Tchad compte désormais 5 cas positifs au coronavirus.

Le Gouvernement se veut rassurant et demande aux tchadiens de respecter de toutes les mesures prises notamment le respect des règles d’hygiène et d’assainissement.

Tchad-covid 19 : certains députés dispensés des séances à l’Assemblée nationale

Il s’agit de ceux qui auraient effectués un séjour en dehors du Tchad et qui seraient rentrés avant la date du 21 mars dernier.

Le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, député Yobombé Madjitoloum Théophile, a informé lundi que des députés ou membres du personnel du Palais de la démocratie  sont dispensés de présence à l’Assemblée nationale pendant 15 jours.

Par précaution, il leur est demandé d’éviter des contacts sociaux physiques avec les membres de leur famille, de proches et leur communauté, précise le député Yobombé Madjitoloum Théophile qui est également à la tête d’un comité de veille sur le coronavirus à l’Assemblée nationale.

S’agissant de ceux qui se trouveraient actuellement à l’intérieur du territoire national, ils sont invités à maintenir leur position jusqu’à la levée des mesures prises par le Gouvernement pour faire face à la pandémie du coronavirus.

« Les travaux en commission se poursuivent avec l’observation strictes des gestes barrières, une désinfection systématique des salles de réunion », a indiqué Yobombé Madjitoloum Théophile, tandis que la présence du personnel dans les bureaux doit être réduite.