Moundou : un homme viole une fille de 8 ans

La scène s’est déroulée au quartier Doumbeur 1 dans la commune de Moundou, province du Logone occidental.

Un lundi sombre pour une famille au quartier Doumbeur. Une fille âgée de 8 ans a été violée par un homme d’une trentaine d’année.  Ce jour du 27 janvier 2020, ce sont les pleurs et le saignement de la jeune fille qui ont alerté les parents et les voisins. La victime a immédiatement été conduite dans les locaux de la municipalité du 4ème arrondissement.  Après constat de la gravité de la situation, il a été conseillé aux parents de conduire leur fille à l’hôpital.

Alertés, les membres du comité de protection de l’enfant se sont rendus à l’hôpital où se trouvait la victime. Selon leur constat, la victime a perdu beaucoup de sang et a besoin d’être prise rapidement en charge. Le présumé auteur du viol s’est enfuit.

La famille de la victime manque de moyen pour supporter les frais de prise en charge de leur fille de 8 ans qui a été violée. Le comité de protection de l’enfance a plaidé auprès des autorités sanitaires afin que la vie de l’enfant soit sauvée en attendant la suite de l’affaire.

La police a arrêté la mère du présumé violeur et l’a ensuite libéré. Son fils étant majeur, elle ne peut pas assumer les conséquences de ses actes.

Session criminelle de la Cour d’appel : 75 dossiers sur la table

Ces dossiers seront traités prioritairement au cours de la session criminelle de la cour d’appel qui s’est ouverte lundi 27 janvier, à N’Djamena.

Quarante-cinq (45) dossiers relatifs au viols, sept (07) dossiers sur les assassinats, neuf (09) dossiers sont liés à des associations de malfaiteurs, un dossier de vol aggravé, et un dossier d’infraction liée au terrorisme. C’est l’ensemble des affaires inscrites au cours de la session criminelle de la cour d’appel qui se tiendra jusqu’au 14 février 2020.

Ces assisses sont organisées par le ministère de la justice chargé des droits humains travers la phase II du Projet d’Appui à la justice au Tchad.

Sur les 75 dossiers, 45 concernant les viols «  seront traités en priorité avec une attention particulière », c’est du moins ce qu’a précisé le procureur général, Mouhtar Abdelhakim Doutoum.

Coronavirus : des mesures préventives prises au Tchad

Le ministre tchadien de la santé publique, Mahamoud Youssouf  Khayal, a annoncé lundi 27 janvier, des mesures de prévention contre cette maladie qui sévit en Chine depuis quelques semaines.

Port des masques et des gants pour le personnel de l’aéroport, prise systématique de température frontale des passagers en provenance des pays affectés, sont entre autres de mesures prises par le ministère de la santé et collaboration avec l’autorité de l’aviation civile (ADAC).

Ces mesures de prévention ont été décidées après le ministre de la santé ait reçu les informations sur les symptômes de ladite maladie. « Des symptômes respiratoires et une fièvre brusque, une toux, un essoufflement et d’autres symptômes semblables au rhume. D’autres signes sont le mal de gorge, l’écoulement nasal, une fatigue, des maux de tête, une douleur musculaire ».

Le ministère de la santé publique a mis à la disposition de la population un numéro vert au cas où des symptômes similaires seraient détectés chez certaines personnes.

Tchad : les jeunes filles sensibilisées sur les avortements clandestins en milieu scolaire

Le sujet a été au centre d’une conférence débat initiée lundi 27 janvier 2020, par la maison de la femme du Tchad.

« Les gestions des règles, les grossesses et avortements clandestins en milieu scolaire », c’est le thème autour duquel s’est tenue la conférence débat qui a eu lieu à la maison de la femme. C’était une initiative de cette structure qui s’inscrivait dans le cadre de la mission de lutte pour l’autonomisation de la femme.

« Nous avons l’obligation d’offrir ce cadre d’échange aux jeunes filles pour discuter avec des experts de la question intime afin de pouvoir les accompagner à bien surpasser leur période de puberté. Pour avoir des futures femmes leaders, il faut investir dans le capital humain actuel, et ça c’est notre responsabilité. », affirme Amina Priscille Longoh, direcrice de la maison nationale de la femme.

Puisqu’elles étaient les actrices principales de ce moment d’échange, les jeunes sont venues de plusieurs lycées de la capitale N’Djamena pour y prendre part. Cette rencontre a permis à ces adolescentes d’être enseignées sur la gestion de leur période menstruel et du danger des avortements clandestins.

Il faut le dire, l’initiative a été appréciée par ces jeunes filles qui sont désormais averties.

Six morts dans une nouvelle attaque de Boko Haram

Tous des soldats tchadiens, ils ont été tués dans l’après-midi de lundi 27 janvier, dans une attaque attribué à la secte jihadiste Boko Haram dans la zone de l’île Tétawa.

Lundi 27 janvier, autour de l’île de Tétawa, le groupe Boko Haram frappe à nouveau après un accrochage avec les forces armées. Le bilan provisoire fait état de six soldats tués et il pourrait avoir des blessés.

« Nos hommes étaient en patrouille quand ils ont été attaqué par les éléments de Boko haram. Nous déplorons six morts et dix blessés. », a indiqué le général Taher Erda, chef de l’état-major des armées.

Depuis déjà plusieurs mois, dans cette région, les attaques se sont intensifiées.

Tchad : lancement du projet Al Bouzhour

Ce projet vise à améliorer l’employabilité des jeunes et des femmes pour leur intégration durable dans le métier de la filière semence de qualité.

Ce lundi 27 janvier, a été lancé à N’Djamena, le projet de développement agricole et de formation, dénommé Al Bouzhour. Ledit projet s’inscrit dans le cadre du programme de l’Union européenne « ARCHIPELAGO ». L’initiative est une collaboration africaine et européenne pour la formation professionnelle.

La Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et de l’artisanat (CCIAMA) du Tchad et la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire en France, ont répondu à l’appel à projets ARCHIPELAGO.

Athlétisme : Ali Foudet prend la tête de la présidence de la fédération

Le nouveau président de la ligue d’athlétisme a été désigné à l’issue du congrès électif de la Fédération, le samedi 25 janvier 2020, à N’Djamena.

Ali Foudet est le nouveau président la ligue nationale d’athlétisme. Il vient remplacer à ce poste Maître Hissein Ngaro, qui restera néanmoins conseiller à la Fédération. C’est au cours du congrès électif de la fédération que le président et son bureau ont été désignés pour un mandat de 4 ans. Dix ligues sur 14 ont été représentées à ce congrès électif.

Dans sa mission, cet ancien athlète sera assisté par Al Anny Tourgoudi et Djimet Moundjo, les deux vice-présidents.

Qui est Ali Faudet le nouveau président de la Ligue d’Athlétisme?

Ali Faudet est un athlète de sprint qui a représenté le Tchad aux Jeux olympiques d’été de 1988 à Séoul et aux Jeux olympiques d’été de 1992 à Barcelone. À Séoul, il était l’un des six athlètes en compétition pour le Tchad. Il a participé au 400 mètres, réalisant un temps de 48,69 secondes.

Ligue Mayo Kebbi Ouest : le budget de la saison 2019-2020 s’élève à 1.880.000 Francs CFA

Un budget encore prévisionnel qui a été arrêté au cours de l’Assemblée général extraordinaire de la ligue provinciale du football de Mayo Kebbi.

Un million huit cent-quatre-vingt-huit (1.880.000) Francs CFA, c’est le montant qui été arrêté par la ligue provinciale de football de Mayo Kebbi ce samedi au cours de l’Assemblée générale extraordinaire de la structure. Ces assisses ont été marquées par l’adoption du planning des activités de cette nouvelle année.

Plusieurs résolutions ont été prises pendant cette Assemblée générale notamment la non installation de la Ligue départementale de football de Mayo-Dallah. Ceci pour éviter les conflits de compétence avec la provinciale. Cependant, il sera mis en place des commissions pour la gestion des activités courantes.

Autre décision, les championnats U15 et U17 seront organisés selon les calendriers des ligues départementales avec des rapports d’activités produits en bonne et due forme.

Ont pris part à cette réunion, des présidents et secrétaires généraux des ligues départementales, des sous-ligues sous-préfectorales et des commissions spécialisées.

Etat d’urgence levé à Abeché : la classe politique divisée

Un état d’urgence mis en place le 20 août et renouvelé par vote de l’Assemblée nationale pour faire face aux conflits intercommunautaires dans l’est et le nord du pays.

A Abéché, l’état d’urgence a été officiellement levé par les autorités lors d’une cérémonie, samedi, 25 janvier, dans l’est du Tchad. Du côté de la classe politique, la majorité présidentielle salue ce retour au calme dans les trois provinces concernées alors qu’une partie de l’opposition dénonce toujours des exactions.

Cela faisait cinq mois que les habitants du Ouaddaï, du Sila, et du Tibesti vivaient sous état d’urgence. L’un des objectifs était notamment le désarmement des civils et le bilan est positif pour Jean-Bernard Padaré, porte-parole du MPS, le parti au pouvoir.

« Il y a eu plus de 10 000 armes à feu récupérées et la sécurité est totalement rétablie. Je crois que le comité qui a été mis en place doit continuer, appuyé par les autorités administratives et traditionnelles, pour continuer le travail de façon à ce que l’insécurité ne revienne plus ».

Le comité de désarmement poursuivra ses opérations et sera renforcé en hommes. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Défense, Mahamat Abali Salah, sans préciser le nombre de militaires déployés sur le terrain.

Mais pour l’opposant Mahamat Ahmat Alhabo, président du Parti pour les libertés et le développement, le désarmement est sélectif.

« Le désarmement, tout simplement, a ciblé essentiellement deux communautés. Plusieurs autres communautés qui habitent dans ces régions-là n’ont pas été désarmées et on a peur que les mêmes causes vont reproduire les mêmes effets ».

De son côté, la société civile parle d’une levée fictive de l’état d’urgence à l’approche des élections législatives et dénonce des exactions commises envers les populations. Des accusations démenties par les autorités.

Tchad : une mission de la Banque mondiale dans la province de Hadjer Lamis

L’objectif de cette visite est de s’enquérir des différentes réalisations du projet SWEED 1, des progrès phares enregistrés et d’échanger avec les bénéficiaires.

Une mission de terrain a été effectuée ce jeudi 23 janvier 2020 dans la localité de Mani, province de Hadjer Lamis, par le directeur général au ministère de l’Économie et de la Planification du développement, Bahar Mahamat Itno, accompagné du vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem et du représentant de la Banque Mondiale au Tchad, François Nankobogo.

L’objectif de cette visite est de s’enquérir des différentes réalisations du projet SWEED 1, des progrès phares enregistrés et d’échanger avec les bénéficiaires afin de permettre au vice-président de la Banque mondiale région Afrique d’apprécier le niveau de satisfaction des populations.

La localité de Mani a été choisie pour la visite du terrain. Située à 90 km de N’Djamena, Mani abrite un ensemble d’activités intégrées du projet SWEDD.

Au cours de la visite, les différents acquis du SWEED 1 ont été présentés, notamment les activités du centre d’accueil, du centre de santé, de l’espace sûr scolaire et des groupements féminins. Il s’en est suivi des échanges avec les bénéficiaires dans l’objectif d’identifier les difficultés et les solutions à envisager.

Le secrétaire général de la province, Djingar Aspare, a salué les efforts du Gouvernement à travers le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, et de ses partenaires Techniques et financiers.

Pour le Sultan de Mani, Sa Majesté Haroun Bahar Brahim, « cette visite du vice-président de la Banque mondiale région Afrique, constitue une grande fierté pour la région. C’est pour cette raison qu’il mérite le titre de chef de canton. »

Selon la présidente du groupement des femmes agricoles de Mani, Mme. Hababa Sultan Brahim, « la Banque mondiale à travers le ministère de l’Economie et de la Planification du développement, et le Projet SWEDD 1 n’ont jamais cessez de nous soutenir dans nos projets pour un développement durable. »

Mme. Hababa Sultan Brahim a demandé au vice-président de la Banque mondiale de continuer à aider les femmes vulnérables dans ce sens. Elle a souhaité plus de renforcement des capacités dans leurs activités agricoles.

Le gestionnaire du centre Ahmat Rozi a remercié l’équipe de la Banque mondiale pour son implication dans le cadre de l’amélioration de la santé des femmes vulnérables dans la région.