Tchad : la CTDDH contre l’agression et le pillage des prisonniers de guerre par des policiers

Dans un communiqué du 1er décembre, la CTDDH s’offusque contre l’agression des prisonniers de guerre par les policiers. D’après la convention, plusieurs prisonniers du FACT sont victimes d’agressions.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme est profondément atterrée par l’incursion, sauvage et brutale des policiers du GMIP à la maison d’arrêt de Klessoum, incursion ayant provoqué les pertes de connaissance de plusieurs détenus et leur étouffement par un usage immodéré de gaz lacrymogènes.

Cette intervention est d’autant plus injustifiée qu’elle s’est déroulée dans le quartier des prisonniers de guerre du FACT.

La raison principale de ces brutalités est l’organisation d’une énième séance de fouilles des cellules de ces prisonniers de guerre par des policiers. Ces fouilles brutales qui sont organisées à dessein sont des occasions pour ces policiers véreux de voler l’argent, les téléphones et les maigres biens de ces détenus protégés en principe par la Convention de Genève.

C’est ainsi que fatigués par ces vols répétitifs et lâches de leurs biens, les détenus se sont légitimement opposés à ces pillages organisés, provoquant ainsi l’intervention du GMIP.

Ces prisonniers sont en ce moment enfermés dans leurs cellules ou une partie d’entre eux est privée d’eau.

La CTDDH exige l’arrêt immédiat des fouilles destinées à piller le bien de ces prisonniers de guerre et l’ouverture sans délais des portes de leurs prisons; une enquête doit être diligentée pour situer les responsabilités et sanctionner les auteurs de ces pseudos fouilles qui ne sont d’autre que du brigandage.

Tchad : 596 cas de Covid-19 diagnostiqués au mois de novembre et 6 décès

La Coordination nationale de riposte sanitaire vient de présenter le bilan de la situation épidémiologique de covid19 du mois de novembre 2021.

Sur  9153 échantillons analysés dans l’ensemble du pays, 596 cas sont confirmés. La ville de N’Djamena compte 517 cas.  Le reste est reparti ainsi, Ouaddaï 11, Moyen-Chari 15, Logone Occidental 5, Logone Oriental 18, Guéra 6; Chari Baguirmi 20; Sila 1, Batha 2, Hadjar Lamis 1.

 Six cas de  décès ont été enregistrés, ce qui porte à 181 le nombre de victime. 343 malades sont actuellement sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 (date de détection du 1er cas) est de 5701 répartis dans vingt (20) provinces.

Tchad-Covid19 : le port de masque redevient obligatoire dans tous les lieux publics

Le nombre de  vaccinées depuis le 04 juin 2021 est de 258 618 dont 92 684 durant le mois de novembre. La Coordination Nationale des Actions de Lutte contre la covid-19 invite la population à se faire vacciner et à respecter les mesures barrières.

Tchad : la prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020

Les autorités sanitaires annoncent une baisse considérable du taux de prévalence au VIH-Sida. La déclaration intervient dans le cadre de la commémoration de Journée mondial de lutte contre le Sida.

 

Cette année la Journée mondial de lutte contre le Sida est place sous le thème : « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA, mettre fin aux pandémies ». Une déclaration a été faite par le secrétaire général adjointe du ministère de la Santé publique. Dr Dekandji Francine a laissé entendre qu’une avancée considérable est observée dans la prise en charge du VIH et d’autres pandémies.

Elle révèle que La tendance de la maladie est en régression. La prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020.  Les nouvelles infections et décès sont réduits respectivement de 31% et 47% entre 2010 et 2020. Tandis que la stigmatisation et la discrimination envers le PVV sont réduites à de 42% entre 2013 et 2021. Chez  les jeunes et adolescents la tendance est restée constante depuis 10 ans, autour de 1.1%, informe  Dr Dekandji Francine.

la prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020

« En ce qui concerne la prise en charge et le traitement, le gouvernement a rendu gratuites, l’ensemble de toutes ces prestations aux personnes vivant avec le VIH. »

Le Tchad compte actuellement 80220 personnes sous traitement antirétroviral. Dès lors, le ministère de la Santé publique entend collaborer davantage avec le ministère de la Justice et celui de la Femme.

D’après la SGA, cette collaboration doit concourir à la protection de la petite enfance, afin d’améliorer l’environnement social, juridique et économique, des populations infectées et affectées par le VIH, mais aussi par le Covid-19. Renforcer l’offre de services de protection et de de promotion de droit pour les victimes de stigmatisation et ou discrimination et aux violences basées sur le genre.

Tchad : grève au Syndicat national du personnel des Greffes

Les greffiers du Tchad ont décidé d’observer une grève du 30 novembre au 3 décembre inclus. C’est une grève d’avertissement qui consiste à interpeller le gouvernement de transition sur leurs revendications.

Dans un communiqué, le Syndicat national du personnel des Greffes (SYNAPGREF) annonce l’entame d’une grève. Laquelle grève fait suite à une assemblée générale extraordinaire. Les greffiers dans leur note disent avoir, évalué le préavis de grève de deux semaines allant du 10 au 24 novembre 2021.

Pour  le SYNAPGREF, le gouvernement de transition a fait fi des revendications, des corporations judiciaires et de la leur y compris. Cela ne facilite pas, selon le syndicat, l’adoption du projet de loi portant Statut des greffiers du Tchad.

À ses militants, le syndicat demande de rester soudés, vigilants et mobilisés pour le triomphe de leurs revendications qui sont nobles. Le SYNAPGREF souhaite également la participation massive à l’assemblée générale extraordinaire prévue le lundi 6 décembre.

Tchad : le maire de N’Djamena interpelle les conducteurs de camions citernes

Dans un communiqué de ce 30 novembre, le maire de la ville de N’Djamena interpelle les gros porteurs qui circulent en journée. Il met les conducteurs en garde contre des éventuelles sanctions.

Le Maire de la Commune de la Ville de N’Djaména constate avec amertume que, malgré plusieurs rappels à l’ordre, les camions citernes de plus de 15 000 litres, les bennes transportant du sable, graviers, de plus de 15 tonnes, les camions transportant divers articles et marchandises de plus de 10 tonnes, circulent allégrement en journée, foulant au pied l’interdiction de circuler en journée.

Ali Haroun rappelle aux propriétaires de ces véhicules de transport dont les caractéristiques sont susmentionnées, de respecter scrupuleusement les termes de l’arrêté 98/CVNDJ/SG/DUATU/2021 portant réglementation de la circulation des véhicules gros porteurs, citernes et bennes dans le périmètre urbain.

Toutefois, les véhicules gros porteurs transportant des produits alimentaires et pharmaceutiques ou autres marchandises périssables, obligés de circuler en journée doivent avoir au préalable une autorisation délivrée par le Maire de la Commune de la Ville après une demande introduite indiquant l’itinéraire et le point final. Une unité de la police municipale se chargera de les escorter.

Tchad : violences en milieux scolaires, le ministre de l’Education monte au créneau

Le ministre de l’Education nationale, s’indigne de la montée de la violence en milieux scolaire. Kosmadji Merci s’est exprimé via une note circulaire du 29 novembre 2021.

Dans son document, le ministre précise que l’année scolaire en cours est placé sous le thème : un esprit de cohésion pour une éducation de qualité. » Il regrette qu’à l’ « l’amorce de l’année, nous assistons au festival d’agressions occasionnant quelques fois, la perte en vie humain.»

Kosmadji Merci rappelle que, l’école   est un creuset de l’unité nationale. Et donc, « tout genre de violence y est banni ». Le patron de l’Education nationale met en garde, « tout coupable d’agression verbale ou physique encourt des sanctions administratives et judiciaires graves ».

Aux chefs d’établissements, il demande de procéder au contrôle systématique et de dénoncer tout comportement déviant.

Tchad : la journée du 1er décembre est déclarée fériée chômée et payée

A l’occasion de la célébration, de la journée de la liberté et de la démocratie le 1er décembre 2021, ladite journée est déclarée fériée chômée et payée dans tout le pays.

En application de l’article 2 du Décret N°273/PR/MFPTDS/2019, du 07 mars 2019, modifiant l’article 2 du décret N’413/PR/PM/MFPTEM/97 du 30 septembre 1997, portant révision de la liste et du régime des jours fériés et chômés, le Ministre de la Fonction Publique, de l’Emploi et de la Concertation Sociale a l’honneur de porter à la connaissance des travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé que la journée du mercredi 1er décembre 2021, journée de la liberté et de la démocratie, est déclarée fériée, chômée et payée sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, le Ministre tient à informer les travailleuses et travailleurs que la journée du jeudi 2 décembre 2021 est ouvrable.

Tchad : A N’Djamena le maire demande de déguerpir les hangars des voies bitumées

Le maire de la ville de N’Djamena dénonce prolifération de hangars et containers transformés en boutique, placées, pour la plupart, aux abords des voies bitumées et non bitumées. Il s’est exprimé à travers un communiqué du 29 novembre 2021.

« L’emplacement de ces hangars et containers contribue à la réduction des chaussés », regrette Ali Haoun. Pour le patron de la ville de N’Djamena, cette pratique empêche la fluidité de la circulation. Il précise que toutes les autorisations d’occupation du sol et de la voirie ne sont délivrées que par la Commune de la ville. Ceci après introduction d’une demande qui étudiée par les services techniques

A cet effet, il invite les propriétaires de ces hangars et boutiques containers à les enlever immédiatement.  « Un délai de dix jours est accordé ». Pansé ce délai, une commission, mise en place à cet effet, procèdera á leur dégagement.

Par ailleurs, les marchandises exposées aux abords des rues tels que les matériaux de construction, les groupes électrogènes, les motos, les matelas, les tapis, les sacs et valises ainsi que d’autres articles doivent être réintégrés dans les boutiques

Tchad : vers l’amnistie des terroristes et leurs complices

A l’issue du Conseil des ministres du lundi 29 novembre 2021, deux projets de loi d’amnistie ont été adoptés. L’un porte sur l’amnistie des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans.

Le premier projet, porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 de personnes ayant subi une condamnation principalement en application des dispositions du Titre I du Livre II du code pénal.

Le second projet de loi, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Ce projet vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro en date du 22 août 2019.

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Ces informations sont contenues dans le compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres. Compte-rendu rédigé par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah. Les deux projets de loi ont été proposés par le ministre en charge de la Justice.

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Il s’est tenu ce jour du lundi 29 novembre 2021 un Conseil Extraordinaire des Ministres sous la présidence du Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’État, Président du Conseil des Ministres.

À cette occasion, le Conseil a eu à examiner deux (2) projets de loi présentés par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chargé des droits humains.

Le premier projet, adopté par le Conseil des Ministres, porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 de nos compatriotes qui ont subi une condamnation principalement en application des dispositions du Titre I du Livre II du code pénal.

Le second projet de loi, également adopté par le Conseil, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Ce projet vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro en date du 22 août 2019.

Ces deux projets de loi sont la traduction concrète de l’engagement exprimé par le Président du Conseil Militaire de Transition lors de son adresse à la Nation à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance de notre pays.

En effet, en raison des circonstances particulières que vit notre pays depuis la disparition aussi brutale que tragique du Maréchal du Tchad, le Président du Conseil Militaire de Transition avait fait part de son irrésistible volonté de bâtir un Tchad de paix, de stabilité et de sécurité en associant toutes les Tchadiennes et tous les Tchadiens, d’où qu’ils viennent et où qu’ils soient. C’est dans cette logique que s’inscrivait l’appel lancé, par le Chef de l’État, à destination de nos frères et sœurs appartenant à des groupes politico-militaires en vue de revenir se joindre à cette noble œuvre de construction d’un Tchad nouveau.

En application de cet engagement et afin de parachever les conditions d’une réconciliation sincère et intégrale des filles et fils du Tchad, il est apparu indispensable de faire table rase des vestiges hérités des périodes sombres de notre pays en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, avaient choisi la voie de l’exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques.

Au cours du Conseil des Ministres, le Président de la République et le Premier Ministre de Transition ont réitéré le message d’unité, d’inclusivité et de sincérité dans le pilotage du processus de réconciliation dont le point d’orgue sera le Dialogue National Inclusif attendu dans les semaines ou mois à venir.

Le Chef de l’État a une nouvelle fois appelé tous les acteurs à leur devoir de patriotisme et de responsabilité pour saisir cette extraordinaire opportunité de remettre notre pays sur des solides rails de la paix et du progrès.

Le Conseil a ensuite suivi une communication du Président du Conseil Militaire de Transition portant sur les critères de nomination aux postes de responsabilité dans les différents ministères. Le Président dit avoir constaté, qu’en dépit de la note circulaire du Premier Ministre de Transition du 08 Septembre 2021, certains ministres continuent de proposer pour les nominations aux postes de responsabilités des profils qui ne respectent pas les critères de compétence, d’expérience et d’équité.

Dorénavant, toute proposition de nomination doit strictement respecter les critères suivant:

– La compétence

– L’expérience

– L’équité

Tous les ministres ont été appelés à assumer pleinement leurs fonctions et à prendre entièrement leur responsabilité dans le strict respect de leurs prérogatives et attributions.

Commencé à 10h00, le Conseil a pris fin à 11h00.

Le Ministre de la Communication,

Porte-parole du Gouvernement,

ABDERAMAN KOULAMALLAH