Tchad : les dix candidats et les électeurs se rendent aux urnes pour choisir le futur président

Une forte mobilisation est observée dans les différents bureaux de vote ce lundi 6 mai 2024. Les 10 candidats en lice et des millions d’électeurs sont en train d’accomplir leur devoir citoyen.

 

Au Tchad et dans la diaspora, ce sont plus de 8 millions d’électeurs qui se rendent aux urnes pour désigner, celui qui aura la responsabilité de gouverner le pays pendant les cinq prochaines années. Ce scrutin marque la fin de la transition entamée en avril 2021, suite à la mort d’Idriss Deby Itno au front. Le Maréchal avait été atteint au lendemain d’une présidentielle qui lui donnait vainqueur.

Ce jour les Tchadiens se rendent de nouveau aux urnes, mais cette fois avec des candidats différents qui ont su imposer leurs marques pendant la campagne. Pendant 21 jours, chacun des 10 candidats a sillonné plusieurs circonscriptions du pays pour présenter son projet de société.

D’après certains observateurs, c’est la première fois, depuis 1960, que les Tchadiens s’intéressent à la politique avec un tel engouement.

Dans les bureaux de vote ce 6 mai, des gens se bousculent pour se rendre à l’isoloir. Dans les bureaux ou des dispositions ont été prises, des longues files d’attente sont observées. Non sans oublier les cordons de sécurités que forment les éléments de maintien de l’ordre avec l’appui des forces de défense et de sécurité.

Les candidaits en lice pour cette présidentielle qui va marquer un tournant décisif pour le Tchad sont entre autres, Mahamat Idriss Deby ; Succès Masra ; Albert Pahimi Padacke ;  Alladoum Djarma Baltazar ;  Lydie Beassemda ; Théophile Bongoro Bebzouné ; Brice Mbaïmon Guedmbaye ; Nasra Djimasngar ; Mansiri Lopsikreo et Yacine Abdramane Sakine.

 

Le Tchad progresse dans la Liberté de la presse selon Reporters Sans Frontières (RSF)

Dans son classement mondial de la liberté de la presse 2024, l’organisation Reporters Sans Frontières indique que le Tchad a progressé dans la promotion de la liberté de la presse.

« Alors qu’en 2024, plus de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes, RSF alerte sur un phénomène d’ampleur révélé par le Classement de la liberté de la presse 2024 : la baisse de l’indicateur politique, un des cinq de l’Index. Les États et des forces politiques, quel que soit leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. Le journalisme digne de ce nom est au contraire la condition d’un système démocratique et de l’exercice des libertés politiques. », souligne RSF.

Toutefois, l’organisation note une progression au Tchad. Le pays de Toumai occupe la 96ème place en matière de liberté de la presse dans le classement 2024 contre 109 en 2023.

Le classement a été fait à l’occasion de la célébration, ce 3 mai 2024, de la Journée mondiale de liberté de la presse.

Tchad : validation du plan stratégique national de lutte contre le paludisme

Les travaux de l’atelier de validation du plan stratégique national de lutte contre le paludisme pour la période 2024-2028 se sont tenus le 02 mai 2023.

 

Ce plan a été évalué en 2023 dont les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces ont été dégagées et des recommandations formulées. Il a été recommandé, l’élaboration d’un nouveau plan stratégique national 2024-2028 prenant en compte les insuffisances et les leçons apprises du précédent plan et l’intégration des stratégies novatrices de lutte contre le paludisme.

La première copie dudit plan est soumise à l’appréciation des participants en vue d’améliorer le contenu, de compléter les informations et d’apporter leur contribution pour rendre plus concis le document.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou a rappelé que le paludisme demeure la première cause de mortalité au Tchad et constitue un important obstacle dans la croissance économique et sociale. C’est à ce titre que le gouvernement déploie des efforts dans la lutte contre cette maladie a-t-il fait remarquer.

Il a mentionné que le Gouvernement sous l’impulsion du président de Transition Général Mahamat Idriss Deby Itno, a inscrit la santé parmi les priorités de développement du pays. Pendant cette phase, un accent particulier est mis sur la prévention et la lutte contre les maladies.

Dabsou Guidaoussou de dire que malgré tous les efforts engagés, la lutte contre le paludisme reste un défi de taille ainsi que l’insuffisance des ressources et le manque d’un mécanisme efficace de collecte et d’analyse des données à tous les niveaux.

Échéance électorale au Tchad, le barreau apporte quelques précisions sur le plan juridique

Au sujet de l’actualité liée à l’élection présidentielle du 6 mai prochain et ses corollaires, le Barreau du Tchad appelle au respect du droit et des droits humains dans leur ensemble.

Dans ce moment crucial de la vie de la nation marquée par la campagne électorale en cours et les échéances qui se pointent, le Barreau du Tchad rappelle à tous les acteurs et à la population, le respect du droit et des droits humains dans leur ensemble. Le Barreau dans son communiqué du 2 mai 2024, fait rappelle que dans le préambule de la Constitution, le peuple tchadien a réaffirmé son attachement aux principes des droits de l’Homme tels que définis par la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples. Aussi, la loi fondamentale reconnait, la primauté des instruments juridiques internationaux ratifiés par le Tchad.

« La Constitution prône l’indépendance, l’impartialité, l’intégrité, la transparence et le professionnalisme de l’ANGE dans l’exercice de sa mission et que cette institution n’entretient aucun lien hiérarchique avec les autres institutions de l’Etat. »

A l’organe en charge des élections, le Barreau l’exhorte, y compris chacun de ses membres, à se conformer à sa mission et de l’exercer en toute indépendance, impartialité, transparence, intégrité et professionnalisme comme lui recommande la loi.

Aussi, le Barreau du Tchad souligne que les interdits doivent être ceux cités expressément par la loi électorale et non des suppositions.

Tchad : la Banque mondiale débloque 150 millions de dollars pour soutenir les agro-entrepreneurs

La Banque mondiale a approuvé un financement de l’Association Internationale de Développement (IDA), de 150 millions de dollars pour soutenir le Tchad à améliorer la résilience, la compétitivité et l’inclusion des chaines de valeur agricoles.

 

Le Projet d’agrobusiness et de transformation rurale inclusive au Tchad (ProAGRI) financera le renforcement institutionnel des agences gouvernementales clefs en vue d’un soutien efficace aux agro-entrepreneurs. Il s’agit notamment de l’appui à la mise en œuvre de réformes pour améliorer l’environnement des affaires, le renforcement des capacités techniques. Il s’agira également de la construction, la réhabilitation et l’accréditation d’infrastructures résilientes au climat avec notamment des laboratoires pour le contrôle de la qualité des semences de variétés améliorées, sanitaire et phytosanitaire des produits agricoles et agro-alimentaires afin d’améliorer la compétitivité des produits agricoles tchadiens sur le marché national et international.

Il est prévu le renforcement des capacités des acteurs du secteur privé et de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat (CCIAMA) pour favoriser et accélérer la création et la croissance des agro-entreprises ; et l’appui à la création et la capitalisation d’un Fonds National Semencier pour une gestion plus durable du secteur semencier tchadien.

La BM indique que ce projet va aussi soutenir le renforcement du conseil agricole à travers la diffusion et l’adoption des technologies agricoles améliorées et intelligente face au climat.

 « Le projet va bénéficier à la fois aux réfugiés et leurs communautés d’accueil en réduisant l’ampleur et les coûts futurs de la distribution de l’aide alimentaire et en améliorant la sécurité alimentaire locale par le renforcement de la production agricole locale », dit Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad. « L’intégration des communautés d’accueil en tant qu’agents économiques dans le développement des chaînes de valeur agricoles réduira le fardeau des agences humanitaires et les frictions potentielles entre les populations locales et les réfugiées sur l’accès aux ressources naturelles de production », ajoute-t-elle.

« Ce projet maximisera les synergies avec le portefeuille de la Banque mondiale au Tchad, en s’appuyant sur les réalisations dans la diffusion des technologies agricoles améliorées résilientes au climat des chaînes de valeur des oléagineux (sésame et arachide), du maïs, et du poisson. Le projet appuiera également les chaines de valeur de la volaille, de la mangue et des dattes », a ajouté pour sa part, Rasit Pertev, Représentant Résident de la Banque Mondiale au Tchad.

 

Une délégation tchadienne participe à la 57e session de la Commission Population et Développement

La mission est pilotée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Mahamat Assouyouti Abakar.

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, Mahamat Assouyouti Abakar, conduit une délégation à la 57e session de la Commission Population et Développement qui se tient du 29 avril au 03 mai 2024 à New York au siège des Nations unies.

Cette rencontre coïncide avec le 30e anniversaire de la Conférence Internationale sur la Population et Développement tenue en 1994 en Egypte.

L’objectif de cette session est d’évaluer et mettre en œuvre le programme d’action de la Conférence Internationale sur la population et le Développement et de sa contribution au suivi et à l’examen de l’Agenda 2030 pour le développement durable au cours de la décennie d’actions et de résultats en faveur du développement durable.

Tchad : le candidat Yacine Abdaramane Sakine marque son passage dans la Kabbia

En tournée dans le cadre de la campagne présidentielle en vue du scrutin du 6 mai 2024, le candidat du Parti Réformiste, Yacine Abdaramane Sakina attire l’attention de nombreuses personnes dans le département de la Kabbia.

 

Le 1er mai 2024, Yacine Abdaramane Sakine et son équipe de campagne ont installé leurs valises dans la Sous-prefecture de Djodo Gassa dans le Département de la Kabbia, Province du Mayo-kebbi Est. Il a déroulé son programme de société devant des personnes sorties nombreuses pour la circonstance. Le fils du Ouaddaï entend réduire considérablement le chômage des jeunes. Il estime qu’il n’y a pas de raisons de former les jeunes et les abandonner ensuite sans leur donner la possibilité de travailler.

Le candidat numéro 2 sur le bulletin de vote entend également mettre un point d’orgue, sur les questions d’éducation, l’alimentation et de santé. L’économiste et homme politique, dans ses différentes sorties, laisse entendre qu’il travaillera à alléger la souffrance des tchadiens, reformer les Institutions de la République pour espérer voir le pays se développer.

Yacine Abdaramane Sakine se présente pour la première fois à l’élection présidentielle au Tchad. Ses militants le présentent comme ‘’vrai’’ démocrate, « celui qui n’a pas trempé dans les écarts de langage en s’attaquant à d’autres candidats depuis le début de la campagne. » Le Parti Réformiste, dont il est le leader demande voter leur candidat parce qu’il ne traine aucune casserole et ne s’est jamais servi dans les caisses de l’Etat.

Pour mémoire, le dossier de candidature de Yacine Abdaramane Sakine pour la présidentielle du 6 mai 2024, a été validé le 24 mars 2024, le Conseil constitutionnel.

 

Des dirigeants africains et la Banque mondiale s’engagent à mener des réformes économiques ambitieuses

 

19 chefs d’État africains se sont réunis à l’occasion d’un grand sommet avec des responsables de la Banque mondiale au Kenya pour discuter des opportunités à créer en Afrique.

 

Des dirigeants d’Afrique s’engagent à mener des réformes économiques ambitieuses, avec l’IDA de la Banque mondiale au cœur de la stratégie, fait savoir la BM dans un communiqué du 29 avril 2024. Ledit programme : « vise à améliorer considérablement les conditions de vie ainsi qu’à créer de nouvelles opportunités, positionne l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale comme un élément essentiel du succès ».

A l’issue du sommet au Kenya, la naissance d’un partenariat, une coalition réunissant la société civile, les fondations, le secteur privé et les jeunes a vu le jour : « pour alimenter le moteur de développement de l’Afrique. »

Les parties prenantes on sommet, ont pris l’engagement renforcer la gouvernance, libérer le potentiel du secteur privé pour la création d’emplois, mobiliser les ressources nationales et tenir les promesses en matière de changement climatique. L’accroissement de l’accès à l’énergie et au numérique, ainsi que l’amélioration de la résilience au changement climatique et aux conflits étant également au nombre des priorités.

Dr. William Ruto, président de la République du Kenya, a souligné l’urgence du changement pour le continent et son désir de capitaliser sur l’opportunité de ce moment charnière. Défendant avec ardeur le renforcement des contributions des donateurs à l’IDA-21. Il a aussi souligné son rôle dans les changements transformateurs en Afrique, et dans le monde entier. « Notre peuple et nous, les dirigeants de l’Afrique, sommes impatients de voir le changement s’opérer et nous voulons transformer le continent en ce moment de formidables opportunités », a déclaré le président Ruto.

Faisant écho à ces propos, Ajay Banga, le président du Groupe de la Banque mondiale, a souligné la nécessité d’un soutien mondial indéfectible, en particulier de la part de l’IDA, alors que l’Afrique trace sa voie vers un avenir prospère et progressiste. « Nous sommes unis par une vision commune pour l’avenir de l’Afrique – un continent riche en diversité, en culture et en potentiel, grâce à ses jeunes et à ses ressources naturelles », a déclaré Ajay Banga. « Ce sont les ingrédients qui peuvent alimenter notre avenir. L’Association internationale de développement a été un partenaire indéfectible dans le parcours du développement de l’Afrique, et ce sommet symbolise notre engagement collectif à accélérer les progrès. Ce qui exigera davantage de l’IDA, du Groupe de la Banque mondiale, des gouvernements et du secteur privé. »

Sellah Bogonko, directrice générale de Jacob’s Ladder, qui représentait un échantillon représentatif de la jeunesse africaine, déclare : « Le véritable leadership ne concerne pas seulement les personnes en place, mais chacun d’entre nous qui fait l’impossible, chaque jour, à sa manière. Nous, les jeunes, ne nous contentons pas de demander ce que vous pouvez faire pour nous. Nous sommes prêts à créer conjointement des solutions avec vous, nos dirigeants élus, avec le soutien de l’IDA ».

 

Beac : les billets de type 1992 n’auront plus de valeur d’ici un mois

La décision des autorités monétaires concerne toutes les coupures de 10 000, 5000, 2000, 1000 et 500 FCFA.

Les billets de type 1992 seront démonétisés d’ici un moisCes coupures seront également privées du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Dès le 1er juin, ces billets n’auront donc plus de valeur.

Autrement dit, jusqu’au 31 mai prochain, les détenteurs de ces billets pourront les échanger aux guichets des banques et dans les services de la BEAC, l’institut d’émission commun aux six États de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, la Guinée équatoriale et Tchad).

L’annonce du gouverneur de la BEAC concernant la démonétisation des billets de la gamme BEAC Type 1992 est vérifiée et correspond à la décision prise par le comité ministériel de l’UMAC.

Cette démarche vise à assurer la stabilité monétaire et à promouvoir l’utilisation des billets en circulation, conformément aux normes et pratiques monétaires en vigueur dans la région.

À terme, seuls les billets des gammes de 2002 et 2020 seront valables dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). « Les modalités pratiques d’échanges seront fixées, par note de service, par chaque banque commerciale et par chaque agence de la BEAC. La Banque centrale rappelle, en outre, que les billets de la gamme 2002 conservent leur cours légal et continuent de circuler conjointement avec les billets de la gamme 2020. Les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », a précisé la BEAC.

Il faut souligner que, le processus de retrait de la circulation des billets de banque de la gamme 1992 avait débuté le 1er mars 2023 dans la zone Cémac, selon une résolution de la réunion du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale prise le 7 novembre 2022.

Tchad : relance du processus électoral à la fédération de football

La FTFA lance un appel à candidature pour l’élection des membres de la Commission Electorale, de la Commission de Recours Electoral, et de la Commission de Discipline et d’Ethique

 

Placée sous normalisation en décembre 2021 par la FIFA, la Fédération tchadienne de football association s’active pour mettre sur pied un nouvel exécutif par voie élective. En prélude, un appel à candidature pour l’élection des membres de la Commission Electorale, de la Commission de Recours Electoral, et de la Commission de Discipline et d’Ethique conformément aux dispositions statutaires est lancé.

Les commissions électorales sont chargées d’organiser et de superviser la procédure électorale conformément au Code électoral de la FTFA. Elles sont constituées de la Commission Electorale, organe de première instance en matière d’élection, et de la Commission de Recours Electoral, organe de recours en matière électorale.

La Commission Electorale est composée de 7 membres et la commission de recours électorale de 3 membres.

La Commission d’Ethique et de Discipline est un organe juridictionnel chargé de mener les enquêtes d’éligibilité et d’habilitation des candidats au Conseil de la FTFA. Elle est composée de 5 membres. Les candidats à ces différents organes seront élus par l’Assemblée Générale de la FTFA pour un mandat de 4 ans renouvelables.

 

Critères d’éligibilités

Les candidats intéressés pour faire partie de de la Commission électorale doivent remplir quelques critères d’éligibilités. Ils ne doivent être membres d’aucun autre organe de la FTFA et ne peuvent exercer aucune fonction gouvernementale. Ils ne peuvent être candidat à aucun des autres postes à pourvoir au sein de la FTFA tant qu’ils sont sous mandat. Le président et les rapporteurs de la Commission électorale doivent être des juristes qualifiés.

Pour la Commission de Discipline et d’Ethique, le président et le vice-président doivent être des juristes qualifiés et satisfaire aux critères d’indépendance stipulé à l’article 58 alinéa 5 des statuts FTFA.

Par ailleurs, il est à noter que selon l’article 24 alinéa 9 des statuts FTFA tout membre d’une commission de la FTFA, y compris les commissions électorales et la Commission de Discipline et d’Ethique, doit se récuser – c’est à dire ne pas participer aux débats ni à la prise de décisions lorsqu’il existe un risque ou un éventuel conflit d’intérêts.