Tchad-pourparlers de Doha : le parti Tchad Uni appelle à la responsabilité des acteurs

Le parti Tchad Uni, à travers un communiqué du 21 juin 2022, regrette qu’il n’y ait aucune volonté réelle de parvenir à un accord entre le gouvernement et les rebelles en pourparlers à Doha.

Pour la formation politique, l’absence d’un chronogramme précis et les manœuvres dilatoires tendant à empêcher la signature d’un accord dans un délai court, entrainant le prolongement de fait de la période de transition sont la parfaite illustration de cette absence manifeste de volonté. C’est un objectif inavoué pour certains.

Le président du parti Tchad Uni, Mahamat Zene Cherif constate que depuis plusieurs mois : « il n’y a aucune volonté réelle de parvenir à un accord entre les parties pour parvenir à une Paix durable et un Dialogue véritablement inclusif. »

Le parti TCHAD UNI interpelle les politico-armés et le gouvernement tchadien de transition : quant à leur responsabilité historique devant le peuple tchadien et leur devoir moral de parvenir à un accord de paix avec objectivité, sincérité et en privilégiant intérêt supérieur de la nation.

Mahamat Zene Cherif exige une transparence totale dans le processus en cours et demande à ce que les pourparlers encours ne deviennent pas un cadre d’échanges infinis et des discussions inopportunes.

Déclaration et l’enregistrement des naissances : les acteurs en formation

Le secrétaire général provincial du Guera, Djirembété Dingamadji a présidé lundi matin à Mongo, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des acteurs intervenant dans la déclaration et l’enregistrement des naissances.

Pendant trois jours de formation, les acteurs sont formés sur les procédures légales en vigueur, en présence des responsables administratives, civils, militaires, traditionnels et religieux de la province.

L’atelier a lieu en partenariat avec l’unicef. Un enregistrement des naissances assez faible Selon l’Unicef, le Tchad a une population jeune, qui voit sa protection et son accès à des opportunités compromis par le manque d’un document primordial : un acte de naissance. Chaque année, un grand nombre de nouveau-nés viennent grossir les rangs des personnes invisibles aux yeux de la loi.

D’après Florina Pirlea, statisticienne au sein du Groupe de gestion des données sur le développement de la Banque mondiale, l’enregistrement d’une naissance par les autorités administratives d’un pays fournit une preuve permanente et officielle de l’existence d’un enfant. En Afrique subsaharienne, le taux d’enregistrement des naissances en milieu rural est très faible. Selon les enquêtes disponibles les plus récentes, moins de 10 % des enfants de moins de cinq ans en Éthiopie, au Tchad et en Zambie avaient été déclarés à l’état civil au moment de l’enquête.  Dans ces trois pays, ainsi que dans quelques autres, l’enregistrement des naissances en milieu urbain est également inférieur à 50 %.

Tchad : les acteurs de la chaine agropastorale du Safagri reçoivent des disctinctions

Après la clôture du Salon africain de l’agriculture (Safagri), des acteurs de la chaine agropastorale ont été primés le weekend dernier.

Dans le cadre su Salon africain de l’agriculture (Safagri) des éleveurs et agriculteurs ont été primés. Ils sont plus 40 associations, groupements, coopératives et institutions publiques et privées à être distingués au Palais du 15 janvier, le samedi 16 mars 2019.

Le prix de Stand Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a été attribué respectivement au Burkina Faso et au Niger. Les délégations camerounaise, rwandaise et soudanaise obtiennent chacun le prix de représentant non membre du CILSS. Les institutions honorées sont le FAO, le projet Pastor et le CILSS. Sur cette distinction, figure la ferme Artine, entreprise Gayel, de la province de Mandoul, et Sodefika de Koumra, considérées comme meilleurs transformateurs.

L’initiative de la jeunesse a été primée à travers l’entreprise Global service, la fédération des jeunes agriculteurs. Doigts vert, Bio kadi et Sodefika sont inscrits sur cette liste de distinction dans la catégorie féminine.

Selon la ministre en charge de l’agriculture, Lydie Beassemda , cette distinction vise à encourager les participants à mieux se préparer pour la deuxième édition du Safagri, prévue en 2020.

Les récipiendaires ont exprimé que ces prix sont perçus comme une source de galvanisation et de compliment pour créer la surprise à la prochaine édition du Salon africain de l’agriculture.