Le Maroc et la Colombie déterminés à poursuivre la dynamique de coopération sectorielle

Le Maroc et la Colombie, ont réaffirmé, mardi, la volonté de poursuivre la consolidation du partenariat multidimensionnel existant entre les deux pays notamment dans le cadre d’une coopération Sud-Sud agissante et mutuellement avantageuse.Lors d’une réunion de travail, sous format virtuel, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et la ministre des Relations extérieures de Colombie, Claudia Blum, ont procédé à un échange de vues quant aux relations stratégiques et exemplaires unissant les deux pays et ont examiné les nouvelles perspectives liées au partenariat bilatéral, indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette visioconférence.

Les deux ministres se sont félicités de la dynamique positive et soutenue caractérisant les relations entre la Colombie et le Maroc aussi bien au niveau politique, économique que culturel, reflétée par un dialogue politique fluide et constructif, et appuyée par une convergence de vues sur plusieurs questions d’ordre régional et international.

Ils ont salué, à cet égard, l’échange fructueux ayant caractérisé la troisième réunion des consultations politiques, organisée à Rabat, le 14 février 2020.

Par ailleurs, les deux responsables se sont engagés à poursuivre mutuellement la dynamique de coopération sectorielle avantageuse et diversifiée entre Bogotá et Rabat, consacrée par la deuxième session de la Commission mixte Colombie-Maroc, tenue à Rabat, le 13 février 2020, en tirant pleinement profit du grand potentiel dont disposent les deux pays dans différents domaines prioritaires, tels que l’agriculture, le tourisme, l’artisanat, la sécurité, la culture et le sport.

A l’issue de cette rencontre, les deux ministres se sont réjouis de la volonté commune de renforcer le cadre juridique bilatéral et ont relevé les perspectives positives qu’il offrira dans divers domaines d’intérêt commun.

Le Maroc et la Colombie déterminés à poursuivre la dynamique de coopération sectorielle

Le Maroc et la Colombie, ont réaffirmé, mardi, la volonté de poursuivre la consolidation du partenariat multidimensionnel existant entre les deux pays notamment dans le cadre d’une coopération Sud-Sud agissante et mutuellement avantageuse.Lors d’une réunion de travail, sous format virtuel, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et la ministre des Relations extérieures de Colombie, Claudia Blum, ont procédé à un échange de vues quant aux relations stratégiques et exemplaires unissant les deux pays et ont examiné les nouvelles perspectives liées au partenariat bilatéral, indique un communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette visioconférence.

Les deux ministres se sont félicités de la dynamique positive et soutenue caractérisant les relations entre la Colombie et le Maroc aussi bien au niveau politique, économique que culturel, reflétée par un dialogue politique fluide et constructif, et appuyée par une convergence de vues sur plusieurs questions d’ordre régional et international.

Ils ont salué, à cet égard, l’échange fructueux ayant caractérisé la troisième réunion des consultations politiques, organisée à Rabat, le 14 février 2020.

Par ailleurs, les deux responsables se sont engagés à poursuivre mutuellement la dynamique de coopération sectorielle avantageuse et diversifiée entre Bogotá et Rabat, consacrée par la deuxième session de la Commission mixte Colombie-Maroc, tenue à Rabat, le 13 février 2020, en tirant pleinement profit du grand potentiel dont disposent les deux pays dans différents domaines prioritaires, tels que l’agriculture, le tourisme, l’artisanat, la sécurité, la culture et le sport.

A l’issue de cette rencontre, les deux ministres se sont réjouis de la volonté commune de renforcer le cadre juridique bilatéral et ont relevé les perspectives positives qu’il offrira dans divers domaines d’intérêt commun.

Présidentielle congolaise : la victoire de Denis Sassou Nguesso confirmée

La Cour constitutionnelle a rejeté les recours de l’opposition et validé la réélection du président sortant.« L’empereur » va allonger son règne sur le Congo. En effet, Denis Sassou Nguesso « qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40 % des suffrages valablement exprimés, est déclaré élu », annonce ce mardi 6 avril Auguste Iloki, le président de la Cour constitutionnelle.

En outre, cette juridiction fait savoir qu’elle a néanmoins « procédé aux rectifications et ajustements nécessaires » sur les résultats de l’élection présidentielle tenue le 21 mars dernier.

Le candidat du Parti congolais du Travail (PCT), au pouvoir depuis 36 ans, arrache un quatrième mandat. Il pourrait même présider aux destinées de ce pays de l’Afrique centrale jusqu’en 2031 grâce à une modification de la Constitution effectuée en 2015.

Présidentielle congolaise : la victoire de Denis Sassou Nguesso confirmée

La Cour constitutionnelle a rejeté les recours de l’opposition et validé la réélection du président sortant.« L’empereur » va allonger son règne sur le Congo. En effet, Denis Sassou Nguesso « qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40 % des suffrages valablement exprimés, est déclaré élu », annonce ce mardi 6 avril Auguste Iloki, le président de la Cour constitutionnelle.

En outre, cette juridiction fait savoir qu’elle a néanmoins « procédé aux rectifications et ajustements nécessaires » sur les résultats de l’élection présidentielle tenue le 21 mars dernier.

Le candidat du Parti congolais du Travail (PCT), au pouvoir depuis 36 ans, arrache un quatrième mandat. Il pourrait même présider aux destinées de ce pays de l’Afrique centrale jusqu’en 2031 grâce à une modification de la Constitution effectuée en 2015.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé mardi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres dont 37 ministres et quatre secrétaires d’Etat, rapporte le ministre-secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

Cette nouvelle équipe gouvernementale a été composée sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. Elle compte 13 ministres entrants, tandis 18 ministres dans l’ancienne équipe sont sortis du Cabinet ministériel.

Voici la liste du nouveau gouvernement 

1-Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora: Kandia Camara

2-Ministre d’État, ministre de la Défense : Téné Birahima Ouattara

3-Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural: Kobenan Adjoumani

4-Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme : Sansan Kambilé

5-Ministre de l’Intérieur et de la sécurité : Général Vagondo Diomandé 

6-Ministre des Eaux et Forêts : Alain Richard Donwahi

7-Ministre du Plan et du développement : Nialé Kaba

8-Ministre des Transports : Amadou Koné

9-Ministre de l’Économie et des finances: Adama Coulibaly

10-Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration: Anne Désirée Ouloto

11-Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme: Bruno Koné

12-Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat: Moussa Sanogo

13-Ministre de l’Hydraulique : Laurent Tchagba

14-Ministre de l’Équipement et de l’entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15-Ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation: Mariatou Koné

16-Ministre de la Réconciliation et de la cohésion sociale : Bertin Kouadio Konan

17-Ministre du Commerce et de l’industrie : Souleymane Diarrassouba

18-Ministre des Sports et du développement de l’économie sportive: Paulin Danho

19-Ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du Gouvernement : Amadou Coulibaly

20-Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique,  porte-parole adjoint du gouvernement : Mamadou Touré

21-Ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé : Emmanuel Esmel Essis

22-Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la transformation du sefteur informel: Félix Anoblé

23-Ministre des Ressources animales : Sidi Tiémoko Touré

24-Ministre du Tourisme et des loisirs: Siandou Fofana

25-Ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption: Epiphane Zoro Bi Ballo

26-Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation: Roger Félix Adom

27-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Adama Diawara

28-Ministre de la Santé,  de l’hygiène  publique et de la couverture maladie universelle : Pierre Dimba

29-Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie: Thomas Camara

30-Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Bouaké Fofana

31-Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté : Myss Belmonde Dogo

32-Ministre de l’Emploi et de la protection sociale: Adama Kamara

33-Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Nassénéba Touré

34-Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage: Koffi N’Guessan

35-Ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle : Arlette Badou N’Guessan Kouamé

36-Ministre de l’Environnement et du développement durable: Jean Luc Assi

37-Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration Africaine : Alcide Djédjé 

 Secrétaires d’Etat 

1-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social: N’Guessan Lataille Koffi

2-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration 

3-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Transports, chargé des Affaires maritimes : Célestin Serey Doh

4-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargé de la Protection sociale: Clarisse Kayo Mahi

Au titre de la présidence de la République 

– Abdourahmane Cissé : ministre, Secrétaire général de la présidence 

– Gilbert Koné Kafana : ministre auprès du président de la République, chargé des relations avec les institutions de la République 

– Fidèle Sarassoro:  Ministre, directeur de Cabinet du président de la République 

Côte d’Ivoire : Aka Aouélé nommé président du Conseil économique

Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé, mardi, Eugène Aka Aouélé en qualité de président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), un poste qui était vacant depuis le décès de son ex-président Charles Koffi Diby le 07 décembre 2019.

Dans un communiqué, le Secrétaire général de la présidence ivoirienne, Abdourahmane Cissé, a annoncé que le chef de l’Etat ivoirien a procédé à la signature de deux décrets au titre du Conseil économique, social, environnemental et culturel. 

« Le premier décret porte nomination de M. Eugène Aka Aouélé en qualité de membre du Conseil économique, social et environnemental. Au terme du deuxième décret, M. Eugène Aka Aouélé est nommé président du Conseil économique, social, environnemental et culturel», a ajouté M. Cissé.

Avant cette nomination, M. Aka Aouélé occupait les fonctions de ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel est une institution consultative qui assure la représentation des principales activités économiques et sociales.

Elle donne également son avis sur les projets de lois, d’ordonnance ou de décret ainsi que les propositions de lois.

Conflit au Palma : la Tanzanie refoule des réfugiés mozambicains

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a accusé la Tanzanie d’avoir repoussé des demandeurs d’asile fuyant les attaques d’insurgés liés à l’Etat islamique dans la ville de PalmaLe HCR a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait reçu des informations selon lesquelles plusieurs familles de Palma avaient tenté de demander l’asile en Tanzanie en raison de la proximité de la frontière.

« Le 4 avril, le HCR a été informé qu’environ 600 demandeurs d’asile mozambicains avaient traversé la frontière tanzanienne, mais ont été refoulés via Negomano jusqu’à Cabo Delgado », a indiqué l’Agence onusienne pour les réfugiés, ajoutant qu’elle était en contact avec les responsables mozambicains et tanzaniens sur la question.

Selon le HCR, près de 10.000 personnes ont fui Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, entre le 24 mars, date du début des attaques, et le 2 avril.

Le HCR a indiqué que les familles de déplacés fuyaient par terre et par mer vers les districts de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba, et que la majorité d’entre elles étaient hébergées par des parents et des amis.

En raison de l’insécurité dans la ville côtière, les évacuations humanitaires par air et par mer ont été suspendues depuis le 2 avril, laissant des milliers de personnes bloquées dans la région.

Plus de 700.000 personnes ont été déplacées de force par les violences à Cabo Delgado et dans les provinces voisines depuis le début de l’insurrection armée en 2017.

Conflit au Palma : la Tanzanie refoule des réfugiés mozambicains

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a accusé la Tanzanie d’avoir repoussé des demandeurs d’asile fuyant les attaques d’insurgés liés à l’Etat islamique dans la ville de PalmaLe HCR a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait reçu des informations selon lesquelles plusieurs familles de Palma avaient tenté de demander l’asile en Tanzanie en raison de la proximité de la frontière.

« Le 4 avril, le HCR a été informé qu’environ 600 demandeurs d’asile mozambicains avaient traversé la frontière tanzanienne, mais ont été refoulés via Negomano jusqu’à Cabo Delgado », a indiqué l’Agence onusienne pour les réfugiés, ajoutant qu’elle était en contact avec les responsables mozambicains et tanzaniens sur la question.

Selon le HCR, près de 10.000 personnes ont fui Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, entre le 24 mars, date du début des attaques, et le 2 avril.

Le HCR a indiqué que les familles de déplacés fuyaient par terre et par mer vers les districts de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba, et que la majorité d’entre elles étaient hébergées par des parents et des amis.

En raison de l’insécurité dans la ville côtière, les évacuations humanitaires par air et par mer ont été suspendues depuis le 2 avril, laissant des milliers de personnes bloquées dans la région.

Plus de 700.000 personnes ont été déplacées de force par les violences à Cabo Delgado et dans les provinces voisines depuis le début de l’insurrection armée en 2017.

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Le travail des femmes, le secteur de l’immobilier et la situation sanitaire au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le travail des femmes, écrit que plus du tiers des femmes qui accèdent à l’emploi au Maroc exercent une activité sans aucune rémunération, alors que ces millions de femmes créent de la valeur et pour l’économie et pour la société.

Le journal, qui met l’accent sur la valorisation du travail des femmes au foyer, estime que la non rémunération de leur travail est une « grande injustice », tout en admettant que « même dans les pays les plus avancés, États-Unis, Canada entre autres, le débat sur la valorisation du travail des femmes au foyer n’est toujours pas tranché ».

« La seule petite marque de reconnaissance qu’a pu leur témoigner la communauté internationale, à travers l’ONU notamment, est d’instaurer le 6 avril de chaque année une journée mondiale du travail invisible, appellation académique trouvée pour désigner cette grande injustice humaine », fait-il remarquer.

+L’Economiste+, qui revient sur le secteur immobilier, écrit que ce secteur, qui « ne rassure pas beaucoup sur sa capacité à rebondir », « se retrouve encore une fois au cœur des préoccupations légitimes du régulateur bancaire ».

En donnant corps aux engagements, pris depuis un moment, de renforcer la pondération sur les risques immobiliers, mesures qui se traduiront par de nouvelles exigences de liquidité, la Banque centrale « cherche à mieux maîtriser la situation », explique le journal.

Même si la plupart des banques ne peuvent être prises en défaut sur la qualité de leurs systèmes de monitoring du marché immobilier, elles sont en revanche incitées à mettre plus de fonds propres en face de ces crédits pour ne pas se retrouver en déficit de couverture, relève-t-il.

Si le principe est acté, les autorités de régulation semblent soucieuses de la forme, pour ne pas induire des biais de comportements qui pourraient être préjudiciables à la fois pour la santé financière des banques et pour la reprise économique, ajoute-t-il.

+Libération+ relève que si la pollution de l’air a fait trois fois plus de morts dans le monde que la Covid-19 sur les 15 derniers mois, ce n’est pas demain la veille que nos préoccupations sanitaires risquent de changer de centres d’intérêt. Le nouveau coronavirus continue de rythmer nos journées au gré de l’évolution de la situation sanitaire. Au Maroc, elle demeure instable pour ne pas dire inquiétante.

Vieux comme le monde, les artifices de communication utilisés par l’Exécutif laissent peu de place au doute au sujet des hypothétiques restrictions à venir, qui vont certainement replonger les citoyens, dans un passé récent, un an en arrière, lorsque les mosquées et les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Une décision accompagnée par l’instauration d’un couvre-feu pour éviter les rassemblements post-rupture du jeûne et donc la propagation du Covid-19, souligne la publication.

Comparée au reste du monde, la situation épidémiologique dans le pays n’a jamais atteint des extrémités. Pour continuer sur cette lancée, il va falloir retrouver une forme de responsabilité collective pour que les gestes barrières soient remis au goût du jour. D’autant que ça urge. Le bilan épidémiologique hebdomadaire fait état d’une hausse des cas de l’ordre de 20%. En détail, 3.538 nouveaux cas ont été décelés la semaine dernière contre 2.950 auparavant, note le quotidien.

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des messages forts du président Macky Sall lors du discours à la nation du 3 avril dernier.« Macky sort de sa bulle », titre Sud Quotidien, notant que le chef de l’Etat a axé son discours pour la fête d’indépendance du 4 avril sur l’unité nationale et la jeunesse. « Dans ce Sénégal que nous aimons, il ne saurait y avoir de place pour le particularisme », a-t-il dit samedi.

Le président Sall a aussi parlé de l’emploi, de la justice sociale et de la sécurité entre autres, selon Le Soleil qui met en exergue « les réponses concrètes de Macky Sall ». D’ailleurs, un Conseil présidentiel sur l’emploi est prévu le 22 avril là où 80 milliards de FCFA pour le recrutement de 65.000 jeunes dès le mois prochain sont déjà dégagés, informe le quotidien national.

« Un message et des convictions », a noté L’Observateur à propos du discours de Macky Sall. L’AS indique que ce dernier « sort la calculette pour les jeunes ». Vox Populi ajoute qu’il « délie les cordons de la bourse » en passant de 300 à 450 milliards pour l’emploi de cette frange de la société.

Ainsi, Le Quotidien s’attend à « un mai délicieux » après ces annonces présidentielles sur l’emploi, les infrastructures, etc.

Walf Quotidien voit un Macky Sall en « taille patron » qui « absorbe les propositions du secteur privé ». Son ancien Premier ministre et actuel opposant pointe de son côté « un aveu d’échec ».

Sur un autre sujet, le journal titre sur la commémoration de la résurrection du Christ. A l’occasion, l’Eglise sénégalaise a « dénoncé la crise des valeurs ». Le Soleil rapporte pour sa part « les enseignements de Mgr Benjamin Ndiaye », l’archevêque de Dakar, lors de la célébration de Pâques.

En football, Record informe que le ministre sénégalais des Sports Matar Bâ « convoque Me Senghor », le président de la fédération nationale de la discipline, pour parler de l’avenir du sélectionneur Aliou Cissé sur le banc des Lions.

En lutte sénégalaise avec frappe, Record note que le choc de l’Indépendance entre Eumeu Sène et Lac de Gueirs 2 était « sans saveur ». Le second a été déclaré vainqueur pour avoir obtenu le moins d’avertissements que son adversaire, à la fin du temps réglementaire.

Mais Walf Quotidien et plusieurs amateurs retiennent que les deux lutteurs « observent la distanciation physique ».

Mozambique : la ville de Palma reprise aux jihadistes

L’armée mozambicaine a repris le contrôle d’une de ses villes côtières qui a été prise par des militants affiliés à l’Etat islamique il y a environ deux semaines.Le porte-parole de l’armée, Chongo Vidigal, a déclaré que les forces de défense et de sécurité du Mozambique avaient tué un certain nombre de militants appartenant à un groupe connu localement sous le nom d’Al Shabaab et en avaient chassé plusieurs autres de la ville de Palma.

« Nous avons terminé le nettoyage (de la ville). C’était la seule zone sensible que nous devions nettoyer (…) c’est totalement sûr », a déclaré Vidigal à la chaîne de télévision publique TVM.

Palma a été envahie par les insurgés à la suite d’une attaque qui a commencé le 24 mars, entraînant la fuite de milliers de personnes vers Pemba, la capitale provinciale.

Cependant, des dizaines d’autres ont été tués dans les attaques. L’annonce de l’armée mozambicaine intervient quelques jours avant que l’organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sur la coopération politique, défense et sécurité ne se réunisse pour discuter de l’insurrection qui constitue une menace majeure pour la sous-région.

Un sommet extraordinaire de la double Troïka de la SADC est prévu jeudi dans la capitale mozambicaine, Maputo, pour discuter d’une réponse régionale à la crise sécuritaire dans le pays.

La Troïka de la SADC regroupe le Botswana, le Malawi, le Mozambique, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Zimbabwe.

Maroc-Sahara: Le Sénégal ouvre un consulat à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Avocat majeur de la marocanité du Sahara, le Sénégal ouvre un consulat général à Dakhla. Récit.C’était attendu. Le Sénégal, un des meilleurs alliés du Maroc en Afrique, a inauguré, lundi, son consulat général à Dakhla, la perle des provinces du sud marocain.

La cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall en présence du corps diplomatique sénégalais accrédités dans le Royaume et des membres de la communauté sénégalaise établie dans la ville.

Il s’agit de la 10ème représentation diplomatique inaugurée à Dakhla après celles de Djibouti, de la Gambie, la Guinée, le Liberia, la Guinée Equatoriale, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, Haïti et la République Démocratique du Congo. A cela s’ajoutent onze consulats généraux ouverts à Laayoune, chef-lieu des provinces du sud marocain : L’Union des Comores, le Gabon, la République centrafricaine, le Burundi, la Zambie, Sao Tomé et Principe, la Côté d’Ivoire, Eswatini, la Jordanie, Bahreïn et les Emirats Arabes Unis.

Selon le représentant du Consul général du Sénégal à Laayoune, Cheikhou Sidy Lamine Diakhaté, son « confirme la marocanité du Sahara », ajoutant que le consulat du Sénégal à Dakhla « est tout proche des frontières et il va faciliter l’octroi des documents administratifs ».

« Cette structure diplomatique réconforte les relations séculaires entre les deux pays. On est très fier que le Sénégal confirme la marocanité du Sahara », a-t-il affirmé dans une déclaration à APA.

Pour Mame Gora, un ressortissant sénégalais basé à Dakhla, « ce consulat représente beaucoup de choses pour nous dans la mesure où elle va faciliter la régularisation des documents administratifs ».

Se disant très « content » pour l’inauguration de cette représentation diplomatique, il a souligné que les membres de la communauté sénégalaise vivent dans un climat de convivialité avec les Marocains qui sont très « accueillants ».

Même son de cloche chez Adama Diack, présidente des femmes sénégalaises installées à Dakhla. Elle a remercié le Roi Mohammed VI et le président sénégalais Macky Sall pour l’ouverture de ce consulat général qui va fluidifier les procédures administratives.

« Dakhla est la porte vers l’Afrique et pour les Sénégalais devant se rendre au Maroc par voie terrestre, c’est une ville marocaine qui va leur permettre de régler leurs affaires administratives et faciliter les conditions de leur séjour ».

Légère hausse des prix de l’essence et du gasoil en Côte d’Ivoire

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, connaissent une légère hausse passant de 600 à 615 FCFA le litre sur la période du 6 au 30 avril 2021.

Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 6 au 30 avril 2021 indique pour l’essence super sans plomb à l’ambiant un coût à 615 Fcfa/litre contre 600 Fcfa/litre les mois précédents, de même que celui du gasoil, selon une note de la direction générale des hydrocarbures reçue à APA, mardi.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste également stable à 2.000 Fcfa. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages dans le pays, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

La bouteille de 15 Kg est fixée à 6 965 Fcfa et celle de 17,5 Kg à 8125 Fcfa. Quant à la bouteille de 25 Kg elle est cédée à 11 610 Fcfa et celle de 28 Kg à 13.000 Fcfa. 

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.  

Gbagbo assure rentrer en Côte d’Ivoire « incessamment »

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo assure qu’il sera parmi les siens en Côte d’Ivoire « incessamment », a rapporté Assoa Adou, secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) après un échange avec l’ex-chef d’Etat à Bruxelles les 3 et 4 avril 2021, dans un communiqué.

« M. Laurent Gbagbo assure ses compatriotes qu’il sera parmi eux incessamment », a indiqué M. Assoa Adou, qui a eu les samedi 03 et dimanche 04 avril 2021 « des séances de travail » avec l’ancien-président à Bruxelles (Belgique). 

Au menu des échanges, les deux personnalités ont évoqué outre les sujets liés à l’actualité nationale et à la vie du parti, « la question du retour, en Côte d’Ivoire, de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », après la confirmation de leur acquittement par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), le mercredi 31 mars 2021.

A l’issue des discussions, M. Gbagbo et son secrétaire général ont « convenu de s’en remettre aux dispositions que le greffe de la CPI est entrain de prendre en vue du retour sécurisé » de l’ex-président et son co-accusé en Côte d’Ivoire, tel qu’il en a été instruit par les juges de la Chambre d’appel. 

« Dans cette attente, M. Laurent Gbagbo tient à renouveler ses vifs remerciements et son infinie gratitude aux militantes et militants, sympathisantes et sympathisants du FPI, au peuple de Côte d’Ivoire, aux membres de la diaspora ivoirienne et africaine », poursuit le texte. 

Il témoigne en outre sa reconnaissance « aux dirigeants africains, aux démocrates ivoiriens et africains, aux intellectuels ivoiriens, africains, français et du monde entier, aux organisations politiques et de défense de droit de l’Homme (…) qui se sont constamment mobilisés pour le triomphe de la vérité et du droit ». 

M. Gbagbo a été condamné par la justice ivoirienne dans l’affaire de « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest  (Bceao), à 20 ans de prison ferme. Il devra négocier en vue d’une grâce du pouvoir d’Abidjan pour un retour serein en Côte d’Ivoire. 

Assurance: l’Ivoirien Karim Diarrassouba prend fonction à la tête de la CICA-RE

L’Ivoirien Karim Diarrassouba, nouveau directeur général de la Compagnie de réassurance des Etats membres de la Conférence Interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE), a officiellement pris fonction le 1er avril 2021 à Lomé, à l’issue d’une passation de charges avec son compatriote Jean Baptiste Kouamé.

Elu directeur général de la CICA-RE, lors de la 134è session du Conseil d’administration de cette compagnie, le 13 août 2020 pour un mandat de cinq ans, l’Ivoirien Karim Diarrassouba conduit désormais la destinée de l’organisation régionale basée à Lomé, au Togo.  

M. Diarrassouba succède à M. Jean Baptiste Kouamé qui est arrivé à la fin de son deuxième mandat à la tête de la CICA-RE. Sa prise de fonction intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19.  

« J’ai la ferme conviction que les qualités humaines de M. Diarrassouba et sa détermination à poursuivre le développement de la CICA-RE et seront des atouts majeurs pour le succès de la compagnie », a déclaré M. Jean-Baptiste Kouamé. 

M. Kouamé lui a ensuite réitéré ses « vives et chaleureuses félicitations pour la confiance que lui témoignent ainsi conjointement les autorités de tutelle de la Côte d’Ivoire et les dirigeants institutionnels de la compagnie». 

Le directeur général sortant, Jean-Baptiste Kouamé affiche des résultats probants en treize ans de service. De 06 milliards de FCFA en 2008, le capital de la CICA-RE est passé à 48,76 milliards de FCFA en 2020 avec un chiffre d’Affaires de 90 milliards contre 14 milliards en 2008, indique une note de l’organisation transmise à APA, lundi.  

Selon le bilan financier, « la trésorerie active est passée de 2,4 milliards Fcfa en 2008 à 52 milliards en 2020, avec un résultat net de 5 milliards en 2020 contre 526 millions en 2008 ».

Le nouveau directeur général, Karim Diarrassouba, s’est engagé à consolider les acquis tout en jouant sa partition pour relever des défis nouveaux auxquels fera face la CICA-RE. 

«Notre principal objectif est de hisser la CICA-RE au rang des plus grands réassureurs régionaux de l’Afrique à travers la consolidation des acquis de la compagnie et la mise en place d’un nouveau plan stratégique de développement», a déclaré M. Karim Diarrassouba, lors de la passation de service. 

Il entend décliner sa vision dans un Plan stratégique de développement autour des axes dont le respect de l’adéquation du ratio des fonds propres sur chiffre d’Affaires à travers une nouvelle augmentation du capital de 50 à 100 milliards de FCFA.

M. Diarrassouba veut également poursuivre la mise en œuvre de la cession légale au premier franc conformément au réaménagement négocié avec la FANAF, ainsi que la finalisation du processus de filialisation du bureau de contact de Nairobi.

L’amélioration continue de la notation financière de la Compagnie auprès des agences de renoms fait partie de ses objectifs,  de même que le renforcement du cadre de gestion des risques de la compagnie et l’amélioration du dispositif de contrôle interne. 

Avisé sur les questions de ce secteur, il envisage d’améliorer le système d’information et de reporting de la compagnie ; de renforcer les relations d’affaires avec les partenaires, ainsi que la situation financière de la CICA-RE, tout en optimisant les opérations à travers la distribution continue des dividendes aux actionnaires et la promotion de l’éthique et de la bonne gouvernance. 

La passation de service a été présidée par le Président du Conseil d’administration de la CICA-RE, Olivier Mebiame, lors d’une cérémonie qui a vue la participation de plusieurs personnalités dont l’actuel directeur des assurances, Issouf Traoré qui représentait le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances.

Côte d’Ivoire: 08 personnes mortes calcinées dans un accident de la circulation

Une collision entre un mini-car de transport et un véhicule de particulier survenue aux environs de 15h18 ( heure locale et GMT), a fait lundi sur l’autoroute du nord PK 149, 35 victimes dont 08 personnes mortes calcinées dans le feu causé par ce choc, a appris APA de source sécuritaire.

Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) qui a conduit les opérations de secours, 18 blessés de ce drame ont été évacués à l’hôpital de Bodo et 09 autres ont refusé de se faire évacuer.

Plus tôt dans la matinée de ce lundi aux environs de 09h55 (Heure locale et GMT), un autre accident de la circulation sur la même autoroute du Nord (PK 205) impliquant un autocar transportant des fidèles chrétiens, avait fait un bilan définitif de 33 victimes dont 06 morts certains.

 Le gouvernement ivoirien explique que la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

Le Maroc et le Sénégal signent trois accords de coopération

Par Hicham Alaoui — Le Maroc et le Sénégal ont signé, lundi à Dakhla, trois accords de coopération en marge de l’inauguration du Consulat général du Sénégal dans cette ville du sud marocain.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall, ces accords portent sur la coopération en matière de décentralisation, des Technologies de l’Information et de la Communication et l’Aviation Civile.

Le premier accord définit le cadre de coopération entre les deux pays dans le domaine de la décentralisation. Cette coopération va se concrétiser à travers la redynamisation entre les Collectivités territoriales marocaines et sénégalaises des relations de jumelage, la mise en œuvre effective des conventions de coopération et de partenariat, l’échange d’expériences et de connaissances en matière de gouvernance locale et de gestion de proximité des entités décentralisées.

Le deuxième accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication en vue d’un développement économique, social et culturel des deux pays.

Les deux parties conviennent de développer, de renforcer et d’approfondir une coopération mutuellement avantageuse en la matière et ce, à travers l’échange d’informations, de compétences et d’expertise notamment en ce qui concerne les stratégies nationales et la réglementation des TIC, le développement de l’industrie TI et du contenu numérique éducatif, le domaine de l’université numérique et d’enseignement à distance, le transfert des technologies et des meilleures pratiques dans le domaine de l’e-gouvernement.

Quant au troisième accord, il a pour objectif de renforcer la coopération technique entre les deux pays dans le domaine de l’aviation civile.

A travers ce mémorandum d’accord, les deux parties prennent les mesures nécessaires pour réaliser un programme d’actions de partenariat articulés autour de plusieurs axes afférents entre autres à l’assistance technique en matière de sécurité et de sureté de l’aviation civile ainsi que l’assistance en matière de développement du transport aérien.

Cette coopération sera concrétisée par l’échange d’expertises et d’informations en la matière, de visites d’études et de formations spécifiques.

La question du Sahara trouvera son chemin vers un règlement par le dialogue entre les deux véritables parties (ministre AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que la question du Sahara trouvera son chemin vers un règlement par le dialogue entre les deux véritables parties à savoir le Maroc et l’Algérie.« Je suis tout à fait d’accord avec le ministre algérien des Affaires étrangères qui a considéré que la solution à la question du Sahara trouvera son chemin vers un règlement par le dialogue entre les deux véritables parties à savoir le Maroc et l’Algérie, lequel règlement que nous avons toujours réclamé, en s’asseyant autour de la même table de dialogue », a-t-il dit lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall, à l’issue de l’inauguration du Consulat général du Sénégal à Dakhla dans les provinces du sud marocain.

Selon lui, l’Algérie « doit assumer sa responsabilité dans la question du Sahara en s’asseyant à la table du dialogue pour défendre son point de vue, car elle est une partie essentielle dans le conflit en raison de son rôle historique dans la création et la perduration de ce différend ».

Et de relever que l’Algérie reconnaît publiquement qu’elle est un acteur majeur dans la question du Sahara eu égard de la grande mobilisation que la diplomatie algérienne attache à cette question.

« Le Maroc affirme qu’une solution internationale à la question du Sahara est nécessaire et elle est impossible sans la présence de l’Algérie à la table du dialogue », a-t-il encore insisté.

Le ministre a affirmé que la diplomatie marocaine se caractérise par sa « clarté, chose qui est confirmé par notre approbation de la nomination de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara, ajoutant que « nos actions ne contredisent pas nos déclarations et la partie qui cherche à faire obstacle à cette nomination est clairement visible ».

« La seule solution au conflit repose sur l’initiative de l’autonomie », a rappelé le chef de la diplomatie marocaine.

« S’il y a une volonté sérieuse de la part de la vraie partie au conflit (ndlr : le régime algérien), le Maroc est disposé à l’ouverture des négociations, mais, si ces manœuvres persistaient, a-t-il dit, le Royaume continuerait dans la même approche ». « La marocanité du Sahara est non négociable », a réaffirmé le chef de la diplomatie du Royaume. Et d’ajouter que le Maroc encourage et s’en tient au seul processus onusien.

Maroc : Le Sénégal ouvre un consulat général à Dakhla

Par Hicham Alaoui — C’était attendu. Le Sénégal avec lequel le Maroc entretient des relations séculaires bien ancrées dans l’histoire, a inauguré, lundi, son consulat général à Dakhla, la perle des provinces du sud marocain.La cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall en présence du corps diplomatique sénégalais accrédités dans le Royaume et des membres de la communauté sénégalaise établie dans la ville.

Il s’agit de la 10ème représentation diplomatique inaugurée à Dakhla après celles de Djibouti, de la Gambie, la Guinée, le Liberia, la Guinée Equatoriale, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, Haïti et la République Démocratique du Congo.

A cela s’ajoutent onze consulats généraux ouverts à Laayoune, chef-lieu des provinces du sud marocain : L’Union des Comores, le Gabon, la République centrafricaine, le Burundi, la Zambie, Sao Tomé et Principe, la Côté d’Ivoire, Eswatini, la Jordanie, Bahreïn et les Emirats Arabes Unis.

Selon le représentant du Consul général du Sénégal à Laayoune et président des Immigrants des provinces du Sud du Maroc, Cheikhou Sidy Lamine Diakhaté, le Sénégal « confirme la marocanité du Sahara », ajoutant que le consulat du Sénégal à Dakhla « est tout proche des frontières et il va faciliter l’octroi des documents administratifs ».

« Cette structure diplomatique réconforte les relations séculaires entre les deux pays. On est très fier que le Sénégal confirme la marocanité du Sahara », a-t-il affirmé dans une déclaration à APA.

Pour Mamgour, un ressortissant sénégalais basé à Dakhla, « ce consulat représente beaucoup de choses pour nous dans la mesure où elle va faciliter la régularisation des documents administratifs ».

Se disant très « content » pour l’inauguration de cette représentation diplomatique, il a souligné que les membres de la communauté sénégalaise vivent dans un climat de convivialité avec les Marocains qui sont très « accueillants ».

Même son de cloche chez Adama Diack, présidente des femmes sénégalaises installées à Dakhla, qui a remercié le Roi Mohammed VI et le président sénégalais Macky Sall pour l’ouverture de ce consulat général qui va fluidifier les procédures administratives.

« Dakhla est la porte vers l’Afrique et pour les Sénégalais devant se rendre au Maroc par voie terrestre, c’est une ville marocaine qui va leur permettre de régler leurs affaires administratives et faciliter les conditions de leur séjour ».

Côte d’Ivoire: un accident de la circulation fait 6 morts sur l’autoroute du nord

Un accident de la circulation survenu lundi aux environs de 09h55 (Heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord PK 205 à hauteur du village de Kahankro (Centre ivoirien), a fait un bilan provisoire de 35 victimes dont 06 morts «certains» , a annoncé le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 Les  « soldats du feu» précisent que les opérations de secours sont en cours. Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Régionalisation, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la mise en œuvre de la régionalisation, la croissance économique et les mesures sanitaires préventives sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux de la mise en œuvre de la régionalisation, écrit que l’un des principes de base de la régionalisation est la démocratie locale dans le sens où cette dernière est le meilleur moyen pour assurer une adéquation entre les attentes et les besoins des populations d’un territoire et les politiques publiques à l’échelle territoriale.

Les gestionnaires des territoires, en particulier des régions, sont censés, voire condamnés à terme, à développer des politiques faisant appel aux ressources propres des régions, note-t-il, soulignant l’importance majeure de « travailler l’attractivité des régions pour attirer plus d’opérateurs économiques qui génèrent plus d’investissements, plus d’emplois et plus de ressources financières ».

L’attractivité d’un territoire est basée sur des leviers comme la connectivité, y compris au sens numérique, les infrastructures de base, la disponibilité d’offres immobilières, le cadre de vie, mais pour que ces leviers soient identifiés, exploités et activés, les territoires doivent avant tout être attractifs pour des compétences capables d’apporter de la valeur ajoutée, de développer des visions et de les déployer correctement sur le terrain, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui s’intéresse à la croissance de l’économie nationale, évoque des perspectives de croissance revues à la hausse à l’issue du dernier Comité de veille économique, grâce aux acquis des deux déterminants décisifs pour la résilience face à la pandémie: la campagne agricole et la campagne de vaccination.

Certes, il est trop tôt pour se prononcer avec certitude sur le calendrier d’une « vraie reprise » et aux « effets idéalement perceptibles partout », mais « un petit frémissement d’optimisme est toujours bon à prendre », note le quotidien.

« Sans vouloir faire injure à plusieurs entreprises, secteurs et ménages en situation de détresse absolue, il ne s’agit pas ici tellement de se gargariser que de rester mobilisé contre le risque de défaitisme », relève-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que le spectre d’un couvre-feu nocturne pendant le mois de Ramadan se précise. Le couvre-feu prendra effet juste avant la rupture du jeûne et se prolongera jusqu’à l’aube, rapporte le quotidien, qui cite des sources bien informées, affirme que les forces de l’ordre, tous corps confondus, s’apprêtent à descendre dans la rue pour faire respecter cette mesure. Une décision qui s’impose de plus en plus à mesure que le nombre de nouveaux cas augmente et que les cas d’infection aux nouveaux variants se multiplient, au même titre que les foyers de contamination.

D’après le journal, les autorités sanitaires craignent une situation similaire à celle du lendemain de l’Aïd Al-Adha, lorsque le Maroc a connu sa deuxième vague de contamination au Covid-19. Concrètement, précise la publication, il sera interdit de circuler la nuit, de l’heure de la rupture du jeûne, soit aux alentours de 19h00, à l’heure de la prière de l’aube, soit aux environs de 05h00. L’interdiction de circuler concernera tous les citoyens, sauf ceux dont l’activité professionnelle exige des déplacements durant la nuit ou en cas d’urgence.

+Al Massae+ rapporte que la délégation du Wydad de Casablanca, qui est rentrée samedi d’Afrique du sud où elle a joué contre les Kaiser chiefs pour le compte de la cinquième journée de la phase de poules de la Ligue des champions africaine, s’est immédiatement rendu à l’hôtel pour respecter une quarantaine stricte d’une durée de cinq jours.

Malgré les tests qu’ils doivent effectuer dès leur entrée sur le territoire marocain, les joueurs du Wydad devront tout de même s’isoler pour une durée de 5 jours, renouvelable si un membre de la délégation des Rouge est diagnostiqué positif au Covid-19, précise le journal. Ces restrictions serviront notamment à empêcher que le variant sud-africain du Covid, l’un des plus dangereux, ne fasse son entrée sur le territoire national.

Covid19: Pourquoi le Maroc se barricade

Par Hicham Alaoui – Le Maroc a fermé progressivement son espace aérien à 39 pays. Une mesure, parmi d’autres, qui vise à renforcer le dispositif de riposte contre l’épidémie du nouveau coronavirus. Éclairage.Par Hicham Alaoui — 

 La liste était déjà longue. Mais depuis le 30 mars à minuit, elle s’est élargie de nouveau. Avec l’ajout de la France et l’Espagne, ce sont désormais trente neufs pays avec lesquels le Maroc a décidé de suspendre toute maison aérienne. Cette mesure qui vise à protéger le territoire chérifien contre la circulation de nouveaux variants du coronavirus (Covid19) concerne plusieurs pays européens comme la Belgique, le Portugal, l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne et africains comme

l’Afrique du Sud, la République démocratique du Congo (RDC), le Mali, la Guinée-Conakry, l’Algérie et l’Egypte. Les vols sont aussi suspendus avec l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Brésil.

Selon la Direction générale de l’aviation civile, relevant du ministère marocain du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, « les vols spéciaux » de passagers en provenance des aéroports français et espagnols seront soumis à des contrôles renforcés, « conformément au protocole sanitaire défini par les autorités marocaines compétentes »,

Ces « vols spéciaux » sont organisés pour des circonstances particulières, comme les rapatriements d’urgence.

Rabat n’a pas indiqué la durée de cette nouvelle mesure ni les conditions qui pourraient y mettre fin, se contentant de mentionner qu’elle sera en vigueur « jusqu’à nouvel ordre ».

Présenté  comme un modèle dans la lutte contre l’épidémie, le royaume chérifien ajoute cette nouvelle mesure à plusieurs autres prises depuis l’apparition des premiers cas de Covid19 au Maroc.

Un des premiers au monde à avoir lancé une vaste campagne de vaccination démarrée le 28 janvier dernier, le royaume compte 3,8 millions d’habitants, soit 10% environ de la population totale, ayant reçu les deux doses nécessaires  du vaccin appliqué dans le pays et 4,3 ayant reçu une première injection. Rabat qui mobilise d’énormes moyens publics et privés vise à terme à immuniser 80% de la population.

Un couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 a aussi été instauré jusqu’à la mi-avril. Des mesures de prévention portant sur la fermeture à partir de 20h des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces ont été adoptées également ainsi que l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Ces décisions interviennent sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique qui conseille les autorités dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Elles répondent aux critères établis par le ministère marocain de la Santé qui a déclaré la détection de 73 cas d’infection par le nouveau variant britannique du Covid-19, réputé plus mortel que les premières souches du virus

 Le secteur touristique en souffrance

Dans un pays où le tourisme qui représente près de 7% du PIB et emploie plus d’un demi million de personnes, soit 5% des travailleurs du pays, ces nouvelles mesures de suspension de vols en provenance de l’étranger ne risquent-elles pas d’impacter sur ce secteur déjà malmené par les effets des premières vagues du virus?

Selon les chiffres du ministère marocain du Tourisme, la France, avec ses 1,9 million de touristes arrive en tête des pays pourvoyeurs de touristes au Maroc. L’Espagne arrive en deuxième position avec près de 815.000 touristes par an. Les deux Etats européens comptent aussi de fortes communautés marocaines binationales.

À la veille de l’apparition du nouveau coronavirus l’année dernière, le tourisme marocain se portait bien et ses perspectives s’annonçaient intéressantes. L’année 2019 était d’ailleurs une année record pour le secteur, avec 13 millions de touristes et 25 millions de nuitées (contre 24 millions en 2018) et des recettes d’environ 76 milliards (DH 7 millards d’euros environ).

En 2020, l’industrie touristique du pays a perdu 18,3 milliards DH (1,8 milliard d’euros) avec 69% en termes de baisse des arrivées, 60% en baisse estimée des recettes en devises pour l’année et 50% de perte d’emploi.

Ramadan :

Dans un communiqué publié à l’issue du Conseil de gouvernement tenu jeudi 1er avril dernier, le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani a déclaré poursuivre les consultations avec le Comité scientifique national et avec tous les secteurs concernés afin de prendre les mesures sanitaires nécessaires, notamment pendant le mois du Ramadan qui pourrait commencer le 12 avril.

Ces consultations interviennent au moment où le pays connaît une hausse des cas de contamination par les nouveaux variants du Covid-19, ainsi qu’une légère augmentation du nombre de cas critiques.

D’après le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb,  une hausse des cas de contamination touche  particulièrement la région de Casablanca-Settat, où le nombre de cas représente 50 % du total au niveau national. Le pourcentage de cas positifs dans cette même région a atteint 12 %, contre 4,2 % au niveau national. Le ministre assure aussi que le nombre de cas contaminés par un variant du Covid-19 a augmenté de manière significative : 73 cas ont été recensés jusqu’à cette date dans le pays.

Selon les autorités, en fonction de l’évolution de la situation, de nouvelles mesures pourraient être décidées « au moment opportun ».

Maroc : Le Roi Mohammed VI exprime sa solidarité entière avec la Jordanie

Le Roi Mohammed VI a eu dimanche tôt le matin un entretien téléphonique avec le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein, Souverain du Royaume Hachémite de Jordanie, annonce dimanche un communiqué du Cabinet royal.Cet entretien téléphonique a été l’occasion de rassurer sa majesté le Roi de la situation sur la base des données que le Souverain jordanien a partagées avec lui, souligne la même source.

A cette occasion, le Souverain a réitéré « sa solidarité entière et naturelle avec la Jordanie » et son soutien total à toutes les décisions prises par le Roi Abdallah II pour « consolider la sécurité et la stabilité », ajoute-t-on.

Les autorités jordaniennes ont procédé à une vague d’arrestations pour « raisons de sécurité », notamment de proches de la famille royale, accusés de porter atteinte à la sécurité du pays.

L’ancien prince héritier et demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie a annoncé samedi avoir été « assigné à résidence » dans son palais d’Amman, après avoir été accusé par l’armée d’activités contre « la sécurité du royaume ».

Dans un communiqué, le chef d’état-major jordanien, le général Youssef Huneiti, avait précisé que le prince Hamza avait été « appelé à arrêter des activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume », mais avait démenti son arrestation.

L’agence de presse jordanienne « Petra » a indiqué que les autorités avaient arrêté un ancien conseiller du roi, Bassem Awadallah, et un nombre indéterminé d’autres personnes pour « des raisons de sécurité ».