N’Djamena : les étudiants non inscrits ont deux semaines pour se rattraper

Après des plaintes au rectorat de l’Université de N’Djamena et l’interpellation des étudiants, une solution est trouvée.

En effet, les étudiants non inscrits ou réinscrits ont un délai de deux semaines pour se conformer. Ainsi, dans une note circulaire, le secrétaire général de l’Université de N’Djamena informe qu’un délai est accordé du 20 février au 5 mars 2019.

Au cours du le Conseil rectoral, le ministre de l’Enseignement supérieur, Houdeingar David Ngarimaden s’exprime. Il fustige le comportement des responsables du service des scolarités de l’Université de N’Djamena. Mais si tous les étudiants arrivent à se conformer, ce sera un atout. Ainsi, l’Université de N’Djamena aura une entrée financière de plus de 10 millions de FCFA.

 

Tchad : L’association Voix de la Femme (AVOF) sensibilise les couches féminines rurales et nomades sur l’éducation

C’est dans cette optique qu’elle a lancé une campagne de sensibilisation sur la scolarisation des filles et l’alphabétisation fonctionnelle des femmes le 16 février dernier, à Toukra.

 La campagne de sensibilisation en faveur de la scolarisation des filles et l’alphabétisation fonctionnelle des femmes s’inscrit dans le cadre des activités de l’AVOF. En effet, les objectifs de la « Voix de la femme » viennent en complément aux efforts fournis par le gouvernement dans le cadre de la scolarisation des filles et leur maintien dans le système éducatif.

« Construire une école c’est fermer une prison », c’est sous cet extrait de Victor Hugo que la présidente de l’AVOF, Mme Amina Bichara Yaya, a appuyé ses propos et a lancé un grand appel à tous les groupements des nomades du Tchad de scolariser leurs jeunes enfants et les maintenir sur cet élan. L’AVOF par sa voix « lance cette campagne pour mobiliser tous les citoyens et les communautés internationales dans la lutte contre cette injustice et pour que tout le monde puisse contribuer à l’échelle de la scolarisation des filles. »

Pour mieux faire comprendre le message aux ruraux, le groupe théâtral de Mandargué a fait un sketch sur la scolarisation afin que cette population puisse comprendre l’importance du thème. La secrétaire d’Etat, Achta Saleh Damane, a salué les réformes que le Gouvernement met en œuvre pour le bien du système éducatif tchadien, particulièrement dans les zones sous scolarisées notamment en zone nomade. De même, par sa voix, le ministère de l’Education soutient toutes initiatives visant à l’amélioration des conditions de vie et de l’éducation de la petite fille.

Œuvrant à travers la formation et la sensibilisation de la femme et de la jeunesse en vue d’appuyer le processus de développement et la promotion de la démocratie. L’AVOF fête en cette année son premier anniversaire. Elle a donné sa pleine énergie pour la réussite et le passage de son message.

Tchad : réunion sur le système éducatif tchadien

La rencontre a eu lieu hier 09 janvier et a été présidé par le ministre Secrétaire général de la présidence Kalzeubé Payimi Deubet en présence des acteurs du secteur de l’éducation.

 

 

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a réuni autour de lui le 09 janvier dernier ministres et cadres des départements ministériels concernant l’éducation, Conseillers du Chef de l’Etat, représentants des partenaires techniques, financiers et sociaux. Il était question au cours de cette rencontre de parler du système éducatif.

Ces acteurs de l’éducation tchadienne ont ainsi pu faire le point du secteur, au terme du 1er trimestre de l’année scolaire. Il en ressort que la machine de l’éducation est bien en marche, en dépit des contraintes récurrentes. Le ministre Aboubakar Assidick Tchoroma a d’ailleurs appelé à voir ces contraintes comme des défis à relever.

Selon le site de la présidence, pour ce qui est « des mesures à appliquer dans l’immédiat, les efforts sont également mobilisés pour la bonne conduite des reformes dont certaines ont abouti à la création des académies. Académies qui, aux yeux du ministre d’Etat Kalzeubet Payimi Deubet, exigent beaucoup de sacrifice en vue de leur opérationnalisation pour le grand bien de l’école tchadienne. De ces réformes, les partenaires attendent aussi une décentralisation du système éducatif. Hans Rudolf Felber de la coopération suisse, y voit un moyen de faire évoluer les indicateurs de performances dans le sens souhaité ».

Kalzeubet Payimi Deubet s’est dit disposé à une rencontre avec les syndicalistes afin de faire la lumière sur le problème de « l’interminable recensement de l’Inspection générale d’Etat ». Pour le ministre ce dialogue est la solution qui pourrait conduire « à un pacte social durable sans lequel il serait difficile de consolider les acquis et de relever les défis liés au changement de paradigme qu’exige une école de qualité ».

 

 

Tchad : l’éducation sur la table des parlementaires

Le rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif tchadien a été adopté vendredi dernier par les députés.

 

L’Assemblée nationale a adopté le vendredi 22 juin 2018, le rapport de l’enquête parlementaire sur le système éducatif tchadien, à l’issue de plusieurs jours de débats et de discussions. Tous les maux qui handicapent le système éducatif tchadien ont été abordés. Du nombre pléthorique des enseignants, en passant par le manque de volonté politique et autres, les députés et les membres du gouvernement ont discuté sans ambages sur l’éducation nationale.

Des propositions pertinentes ont été faites et si elles sont mises en œuvre, l’école tchadienne retrouvera ses lettres de noblesse. Globalement, en tout cas, il ressort que l’école tchadienne est malade et très malade, si des remèdes appropriés ne lui sont pas administrés, elle risque de connaitre une fin très fatale.

Dans les vagues des propositions et d’observations des membres du Gouvernement, le ministre du Pétrole et de l’Energie, M. Boukar Michel a relevé une problématique que les autorités doivent prendre au sérieux. C’est la question des matières scientifiques. Il révèle qu’en 1990, le nombre des candidats au baccalauréat série C était de 33 personnes. Et qu’en 2017, ils sont à peu près 300 candidats sur plus de 75 000 candidats au baccalauréat. Soit une progression géométrique de 11,3% en 27 ans.

Pour pallier à ce problème, il propose qu’on crée un Institut des Mathématiques et Sciences Fondamentales. Cet institut, selon lui doit être confié à un ancien professeur de mathématiques.