La 7ème édition du festival littéraire ‘’souffle de l’harmatan a ouvert ses portes ce mercredi 9 décembre 2020 centre Al-mouna. Les invités d’honneur burkinabés sont absents pour cause de covid-19
La grande de messe de la littérature, le festival le souffle de l’harmatan rassemble ses fidèles du 09 au 12 décembre au centre culturel Al-mouna de N’Djamena. Cette 7ème édition est placé sous le thème : « écrivain en temps de crise ». Le directeur artistique de l’évènement, Sosthène Mbernodji regrette l’absence des burkinabés, invités d’honneur à ce festival et des camerounais. Ils ne sont pas venus en raison de a crise sanitaire imposée par la pandémie à coronavirus.
D’après Sosthène Mbernodji, le choix du thème n’est pas anodin. Il explique la crise sanitaire devrait amener l’écrivain à produire des œuvres pour conscientiser. Il regrette que la pandémie de covid-19 ait affecté les activités de plusieurs écrivains du fait du confinement continu. Le directeur artistique du festival le souffle de l’harmatan invite les écrivains à s’engager.
Le directeur artistique a dénoncé l’incompétence du ministère de tutelle et des responsables du domaine culturel au Tchad. « Nous dénonçons ici l’attitude incompréhensible de Pataler Géo, ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, l’homme qui ne sait rien de son cahier de charge », déclare Sosthène Mbernodji. Il estime que le membre du gouvernement a minimisé le livre malgré les nombreuses correspondances envoyées.
Toutefois : « nous vous promettons des beaux voyages au pays des livres, les panels, les ateliers et les lecteurs qui vous donneront espoir et vous combleront tout au long de ce festival », conclut-il.