Tchad : la ville de N’Djamena est déconfinée dès ce 22 janvier 2021

C’est une décision du président de la république, Idriss Deby Itno. Il invite par ailleurs les différents responsables impliqués dans la lutte contre le covid-19 à faire respecter les mesures de protection contre la pandémie

Après évaluation et sur recommandation du Comité de gestion de la crise sanitaire, la ville de N’Djamena est déconfinée à partir de ce vendredi 22 janvier 2021 à partir de 00heure. Toutefois le couvre-feu est maintenu de 20h à 5heures

La reprise des activités autrefois restreintes ainsi que des autres activités se feront dans le strict respect des protocoles élaborés par la Coordination de riposte sanitaire. Chaque ministère concerné devrait déterminer par arrêté les modalités d’application de la mesure tendant au respect des mesures barrières et de la distanciation

Le couvre-feu instauré dans la capitale reste en vigueur de 20 heures à 5 heures du matin. Ce, jusqu’au 27 janvier 2021. Le président de la république, Idriss Deby Itno met en garde tout contrevenant à ces nouvelles mesures qui abrogent les précédentes.

Tchad : le Comité de gestion annonce le déconfinement de N’Djamena

Au cours de sa réunion d’évaluation de ce 20 janvier 2021, le comité de gestion de crise sanitaire (CGCS) a estimé que la situation est globalement stable. Un déconfinement de la ville de N’Djamena est envisagé

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Mahamat Orozi a présidé la traditionnelle réunion du CGCS. Il en ressort que la situation est globalement stable par rapport à la dernière évaluation, et reste entièrement sous contrôle, explique le ministre de la Communication Cherif Mahamat Zene.

Toutefois, le comité pense qu’il est nécessaire de renforcer davantage les capacités de dépistage et de prise en charge des patients de tous les services de santé dans l’ensemble du pays en les dotant des équipements et matériels de lutte contre la pandémie.

Aussi, les autorités sanitaires, au regard  de la tendance d’augmentation des cas positifs liés à la deuxième vague de la pandémie, enregistrée à travers le monde, insistent sur l’urgence de la mise en place d’une stratégie de lutte s’inscrivant dans la durée, sans compromettre les impératifs socio-économiques du développement au Tchad.

Tenant compte de la nécessité d’apprendre à vivre avec le virus dans la durée, le Comité a décidé de proposer le déconfinement de N’Djamena dans les tout prochains jours. Il a insisté sur les dispositions urgentes à faire prendre pour le respect des mesures barrières. Egalement, des protocoles établis pour les aéroports, les corporations, lieux de culte, les transports en commun, les marchés et les établissements scolaires et universitaires entre autres.

Tchad : 34,6 cas de covid-19 sont enregistrés par jour à N’Djamena

L’information a été donnée ce lundi 11 janvier 2021 par le coordonnateur national de riposte sanitaire, Pr Choua Ouchemi au cours de la conférence de presse sur l’évolution de la pandémie de Covid-19.

Le ministre de la Santé publique, et le coordonnateur national de riposte sanitaire ont conjointement animé ce jour, la deuxième conférence de presse sur l’évolution de la Covid-19 depuis l’annonce du confinement de N’Djamena. Au cours de cette communication, le Pr Choua Ouchemi a fait savoir que la moyenne de cas d’infection pendant les deux dernières semaines de décembre était de 20 cas par jour. « Maintenant, nous sommes dans les 34,6 cas par jour en moyenne du 1er au 10 janvier à N’Djamena », note-t-il.

Le coordonnateur national de riposte sanitaire indique que le foyer de N’Djamena est actuellement le point de départ du virus. « Il y’a plus de cas à N’Djamena ». Il fait également savoir qu’il y’a plusieurs cas qui arrivent de la maison vers l’hôpital présentant des signes, difficultés respiratoires, courbatures et fièvre persistance entre autres.

Le Pr Choua Ouchemi regrette également que ces personnes arrivent à l’hôpital très tardivement. « C’est pourquoi nous recommandons à tous, surtout ceux qui ont des pathologies associés que quand il y’a des symptômes avec une fièvre persistante, des courbatures, il faut acheminer ces personnes à l’hôpital pour lancer les examens », invite-t-il.

Les provinces du Logone oriental, du Logone occidental et du Mayo Kebbi Ouest sont les foyers un petit nombre de cas ont été récemment enregistrés, note le Pr Choua Ouchemi.

Tchad : voici les orientations du reconfinement de N’Djamena

La ville de N’Djamena a de nouveau été confinée pour sept jours à travers le décret 0002/PR/2021 du 07 janvier 2021. Des nouvelles mesures ont été adoptées dont le passage du couvre-feu de 18h à 19h jusqu’à 5h du matin

En reconduisant le confinement de la ville de N’Djamena pour une semaine, le président de la République. Les commerces essentiels, la presse et les établissements sanitaires sont autorisés à exercer dans le respect des mesures de lutte contre la propagation du covid-19. Les nouvelles dispositions sont entre autres :

  • la fermeture des frontières aériennes jusqu’au 14 janvier inclus ;
  • Les frontières terrestres de la ville de N’Djamena ;
  • Les établissements scolaires et universitaires publics et privés ;
  • Les lieux de culte ;
  • Tout regroupement public ou privé de plus de 50 personnes ;
  • Les bars, restaurants, les boites de nuit et commerce non alimentaires ;
  • Les transports urbains et interurbains ;
  • Les services publics et privés non essentiels ;
  • Les attroupements à l’occasion des baptêmes, mariages ; décès et enterrement.

Par dérogation, les services et activités suivantes sont autorisés à ouvrir

  • Les centres de santé ;
  • Les cliniques privées ;
  • Les hôpitaux ;
  • Les boulangeries ;
  • Les pharmacies ;
  • Les vols cargos ;
  • Les étals, les centres commerciaux, commerces et transports des produits alimentaires ;
  • Le service d’eau et d’électricité ;
  • La distribution du gaz et des produits pétroliers ;
  • La presse publique et privée ;
  • Les hôtels

Le gouvernement met en garde tous les contrevenants aux dispositions de ce décret.

Tchad : les enseignants de N’Djamena pourraient entrer en grève après le confinement

Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena annonce des actions d’envergure, suite au discours du chef de l’Etat du 31 décembre 2020. Dans un communiqué du 6 janvier 2021, il dénonce un mensonge gouvernemental

Le secrétaire général de la section provinciale de N’Djamena du Syndicat des enseignants du Tchad, Mbayana Laoukoura a dénoncé à travers un communiqué de presse, le caractère mensonger et démagogique des autorités administratives. Cette sortie fait suite au discours de fin d’année du président de la République qui n’apporte pas de solutions à leurs revendications.

Ils reviennent sur les revendications qui ont entrainé aux mots d’ordres des grèves précédents. Notamment, le rétablissement complet des AGS à tous les travailleurs ; le rétablissement à 35% des indemnités ; la paie partielle du titre de transport 2016. Aussi, la levée du gel des effets financiers des actes de carrière ; la paie du titre de transport de 2019 ; les reliquats des titres de transport 2017, 2018, 2020, sont entiers.

Suite à cela, le syndicat dénonce le mensonge et la démagogie dans le discours du Maréchal, quand il déclare que tous les termes du protocole d’accord signé avec la plateforme syndicale revendicative sont traduits en actes.

Le bureau exécutif  provincial du SET, regrette également le fait que le gouvernement ait confiné la ville de N’Djamena, sans apporter les mesures d’accompagnement. Il estime que cette décision vise à contrecarrer l’éventuel grève des enseignants. Les enseignants mettent en garde contre des perturbations des activités pédagogiques, scolaires et académiques de l’année en cours.

Tchad-coronavirus : la situation épidémiologique à N’Djamena inquiète le CGCS

Le Comité de gestion de crise sanitaire (CGCS) s’est réuni le 06 janvier 2021, pour évaluer la situation épidémiologique liée à la pandémie à coronavirus. Les travaux ont été menés par l’Amb. Amine Abba Siddick, ministre des Affaires étrangères

Après évaluation des entités en charge de situation sanitaire : « une situation extrêmement préoccupante », est déplorée à N’Djamena. La capitale politique du pays est isolée du reste du reste du pays et de l’extérieur, respectivement depuis le 1er et le 04 janvier 2021. Le CGCS fait savoir 90% de cas positifs au coronavirus ont été enregistrés pendant cette période d’une semaine.

Le comité regrette que cette flambée de la maladie à coronavirus est essentiellement due au non-respect de différents protocoles établis par la Coordination nationale de riposte sanitaire et des gestes barrières édictés par le gouvernement. D’autres mesures ont de ce fait été préconisées pour endiguer la propagation du virus à partir de N’Djamena vers les autres provinces du pays afin de faire fléchir la courbe

Le comité de gestion de crise a également décidé d’examiner les mesures citées plus haut, à l’effet de leur adaptation et leur amélioration pour compter du 08 janvier 2021, après avis du comité scientifique de la coordination nationale de riposte sanitaire

Il entend renforcer le contrôle de ces mesures et leur application sur toute l’étendue du territoire national en général, et dans la ville de N’Djamena en particulier.

 

Tchad : la ligue des droits de l’Homme dénonce une cacophonie dans le décret qui confine N’Djamena

La ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH) dit non à la prolongation de la mesure fixant, confinement de la ville de N’Djamena. Elle estime que le décret est osé et un frein à l’épanouissement des populations

Les termes du décret 2585/PR/2020 du 31 décembre 2020, portant confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires fait l’objet de plusieurs contestations depuis sa publication. Après certaines organisations de la société civile et les partis politiques, c’est autour de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH). Elle trouve les mobiles du décret infondés et en inconformité avec la réalité sociale des habitants de la capitale. La ligue s’oppose aux termes de ce décret et demande au gouvernement de ne pas le prolonger.

Dans un communiqué, le président de la LTDH, Me Max Lalngar, dénonce une cacophonie dans l’interprétation du décret par les autorités administratives et sanitaires. Notamment, entre le Secrétaire général à la présidence et le ministre de la Santé publique. Il exhorte le chef d’Etat à ne plus proroger cette mesure plus qu’injustifiée et antipopulaire. D’après le président de la Ligue, ledit décret violerait le principe de séparation des pouvoirs.

Rappelons que cette décision a un rendu public le 31 décembre 2020. Elle fixe le confinement de la ville de N’Djamena du 1er au 07 janvier renouvelable. Depuis lors, des contestations fusent de tout bord.

Tchad : « c’est la ville de N’Djamena qui est confiné et non la population » ministre de la santé

Le ministre de la Santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a fait ce lundi 04 janvier 2021, une communication relative au confinement de la ville de N’Djamena. Objet à polémique depuis la publication du décret

Le décret 2585/PR/2020 portant confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires, fait l’objet des polémiques depuis sa publication le 31 décembre 2020. Plusieurs tchadiens ont vu en cette mesure, la restriction des libertés individuelles et d’exercer. Le ministre de la Santé publique a fait une communication ce jour pour lever les zones d’ombre. D’après Abdoulaye Sabre Fadoul, « Il s’agit d’un confinement de la ville de N’Djamena, son isolement avec le reste du monde. Il ne s’agit pas du confinement des populations de N’Djamena »

« Ce décret doit être appliqué dans son intégralité, sans restriction et sans extrapolation », a-t-il précisé. Il ajoute que ce décret ne comporte aucune mesure inédite, car s’inscrivant dans la continuité. Du bouclage des frontières après l’enregistrement du premier cas de covid-19, le 19 mars 2020, en passant par la fermeture des lieux de culte, des regroupements. « Toutes ces mesures ont été décidées et appliquées. Certaines ont été révisées à l’instar du couvre-feu et des regroupements », argumente le ministre de la Santé publique.

« N’Djamena c’est un grand centre urbain, c’est un environnement propice à la circulation du virus, les objets de rassemblement sont nombreux à N’Djamena, tant de chose qui facilitent la circulation du virus », renchérit le ministre de la santé. Ce sont des mesures provisoires, prises pour une semaine, elles sont difficiles et inévitables pour le moment. Elles doivent être proportionnelles au risque, poursuit-il.

Tchad : la marche pour la justice des transformateurs interdite pour cause de covid19

Un  arrêté signé du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Mahamat Tahir Orozi, interdit la marche pour la justice des transformateurs annoncée le 23 décembre 2020

Une note du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration rendue publique hier interdit strictement la marche des transformateurs à N’Djamena. Prévue le 23 décembre 2020, la marche est interdite pour des raisons de sécurité sanitaire fait savoir l’arrêté.

Mahamat Tahir Orozi indique qu’en raison de la pandémie de Covid-19 qui ne cesse de se propager ces derniers temps à N’Djamena, la tenue d’une marche qui rassemblerait un grand nombre de participants ne saurait respecter les mesures sanitaires édictées par le gouvernement.

Cette marche pour la justice des transformateurs, initié par son leaders, Succès Masra est de ce fait strictement interdit dans la capitale.

Tchad : le corps inerte d’un sexagénaire retrouvé à N’Djamena

Un corps sans vie d’un homme de 60 ans révolu a été localisé ce mercredi 2 décembre 2020 au quartier Ndjari Blama Tom, dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djamena

D’après les premières informations recueillies auprès des riverains, le monsieur est tombé au petit mati. Son corps aurait été repéré quelques temps après. Il aurait quitté son domicile aux environs de 5h du matin pour se rendre comme il est de coutume prier à la mosquée. Il tenait entre ses mains son chapelet. Les mêmes sources indiquent le sexagénaire a du faire un malaise.

Alerté, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux. Ils ont emporté la dépouille en présence des membres de la famille. Le cadavre était positionné en direction de la Mecque avant son déplacement par la police.

Au constat de cet incident, le site a été submergé par des dizaines de personnes venues par curiosité.

 

Tchad : plusieurs partenaires financent le projet d’adduction d’eau de N’Djamena

Des conventions de financement ont été signées le 26 novembre par le Tchad, l’UE et l’AFD pour la réhabilitation et l’extension de l’adduction en eau potable (EAP) de la ville de N’Djamena.

Dans l’optique de parvenir à un meilleur accès à l’eau potable dans les zones urbaines et périurbaine et améliorer les conditions d’accès à une eau de qualité à N’Djamena, un projet de financement est lancé. Le document a été paraphé par le ministre tchadien en charge des finances, l’Ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et le directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), Olivier Cador.  Ce projet vise à renforcer les infrastructures d’approvisionnement en eau potable afin de de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 30 % actuellement à 80 % à l’horizon 2030. Le projet AEP est la 1ère phase d’un programme de réhabilitation et d’extension du réseau d’eau potable de la capitale

Ce projet se matérialise par la création d’un nouveau champ captant avec 3 forages au Nord-Ouest de la capitale, la construction de 2 châteaux d’eau, l’aménagement de 205 km de conduites de distribution, la réhabilitation de 12 châteaux d’eau, de 33 forages et de 52 km de conduites défaillantes, ainsi que l’aménagement et la réhabilitation de plusieurs milliers de branchements et compteurs pour les particuliers.

Pour y parvenir, l’AFD  a mis à disposition une subvention de 15 millions d’euros,  et 14 millions d’euros de l’Union européenne en gestion délégué de l’AFD. Les Pays-Bas ont également financé à hauteur de 30 millions d’euros. La contribution du Tchad s’élève à 15,9 millions d’euros.

Tchad : un enfant de 12 ans meurt égorgé par 3 personnes dont une femme

Le porte-parole de la police nationale, Paul Manga a présenté ce jeudi 19 novembre 2020, 3 présumés assassins d’un enfant de 12 ans . La victime est un jeune vulnérable inscrit dans une école coranique de la capitale

Un groupe de présumés assassins est tombé dans les mailles de la police nationale. Ils sont soupçonnés d’avoir égorgé Hamdan Ali, un enfant un jeune muhadjirine de 12 ans au quartier Diguel Dinguessou le 9 novembre dernier. Les yeux de la victime ont été arrachés, laisse entendre le porte-parole de la police qui ajoute que c’est un « crime crapuleux ».  

La dépouille en cours de décomposition a été retrouvée Achta Igregua Mahamat, la seule femme de l’équipe et chef de de gang. C’est elle qui aurait demandé qu’on retire les yeux. Les deux autres membres de l’équipe sont, Ahmat Hissein Aguid et Mahamat Saleh. Le commissaire de police Paul Manga  fait savoir que c’est le prétendu marabout de la bande, Ahmat Hissein Aguid qui aurait égorgé le petit.

Le porte-parole de la police précise que ces arrestations sont le fruit d’une enquête engagée par la police après réception des premières informations.

Le 9ème substitut du procureur, Wambel Assoucia Ngueli de procéder immédiatement aux auditions afin que les mis en cause soient déférés au parquet.

Tchad : des présumés brigands et des produits prohibés ont été présentés par la gendarmerie

Une vingtaine de présumés hors la loi, des armes à feu, des engins volés et des substances nocives ont été présenté ce mercredi 11 novembre par la gendarmerie national à Klessoum.

C’est au total 13 armes à feu, 18 présumés brigands, des cartons de whisky frelatés et une quantité importante de drogue qui ont été saisis par les agents de la gendarmerie nationale. Le tout a été présenté à la presse ce jour sous le regard du général de division, Djontan Marcel Hoinati.  Le 6ème substitut du procureur de la République fait savoir que, ces drogues sont à l’origine des grands crimes, des délits abjects et des accidents.

Présentant les mis en cause et les matériels saisis, le porte-parole de la gendarmerie nationale, colonel Abakar Abderamane Haggar rapporte que les armes ont été interceptées par les services de renseignement de les légions de la capitale. Il a également présenté les motos volés qui ont été récupérées par les éléments de son unité.

Les 18 personnes seraient à l’origine des braquages, extorsions, trafics, arnauques et vole de motos entre autres.

 

Tchad : le ministre de l’éducation national condamne la perturbation des cours

Le ministre en charge de l’Education national, Aboubacar Assidick Choroma a fait une communication le 9 novembre pour condamner les perturbations des cours dans certains établissements de la capitale

Quelques jours après la levée de grève d’avertissement, les cours ont repris sur le 9 novembre sur l’ensemble du territoire national, suite à l’appel du syndicat des enseignants. Toutefois, des mouvements d’humeur ont été entendus dans certains établissements de N’Djamena. Lesquelles ont engendré la perturbation des cours, des cas de blessures ont égalent été enregistrés.

Suite à cet incident, le ministre l’éducation nationale, Aboubacar Assidick Choroma a tenu un point de presse dans son département pour dénoncer ces actes. Il a mis en garde les auteurs de ces agissements. Le ministre regrette que des gens s’amusent à perturber les cours qui reprennent six mois après l’interruption due à la covid-19.

Aboubacar Assidick Chorima invite les délégués provinciaux, les inspecteurs départementaux et les chefs d’établissement à prendre les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement des activités pédagogiques dans les établissements scolaires.

Tchad : les enseignants de N’Djamena refusent de lever le mot d’ordre de grève

Les fonctionnaires du Tchad ont repris les activités ce vendredi 30 octobre après trois jours de grève d’avertissement. Les enseignants des établissements publics de N’Djamena ont décidé de rester à la maison

Tant disque les autres fonctionnaires du pays ont repris les activités, le syndicat des enseignants de N’Djamena a refusé de répondre au mot d’ordre de levée de grève lancé par la plateforme syndicale revendicative. Il compte poursuivre la grève jusqu’à satisfaction totale à ses revendications. Les instituteurs de la cité capitale ont décidé de battre en brèche le mot d’ordre de la plateforme syndicale revendicative.

Ce refus du SET N’Djamena marque une désunion avec la plateforme syndicale revendicative et le SET national. Dans une déclaration sur les ondes de la F.M Liberté, le secrétaire général du syndicat des enseignants, section provinciale de N’Djamena, Bayana Laoukoura a précisé que la grève de sa corporation a démarré le 26 octobre et celle des autres travailleurs du secteur public le 27. Il fait savoir que le SET devrait d’abord se retrouver avec la base pour évaluer et statuer sur la décision finale.

Il sied de rappeler que le SET, N’Djamena à l’instar des autres fonctionnaires du Tchad revendiquent, le dégel des effets financiers, des effets financiers des avancements et reclassements et le payement des titres de transport de 2016 et 2019.

Tchad : les enseignants entrent en grève à N’Djamena

Les signes de grève sont perceptibles ce lundi 26 octobre dans les établissements publics de la ville de N’Djamena. Les enseignants de la capitale ont décidé de déposer la craie pour se faire entendre

Le syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena a entamé ce jour la grève. Un préavis avait été lancé au gouvernement pour répondre aux revendications des seigneurs de la craie.

Cette grève fait suite à la non-prise en compte de leurs revendications qui sont entre autres, le gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019 et l’établissement de la carte professionnelle de l’enseignant. Les enseignants ont indiqué qu’ils reprendront les activités après satisfaction totale des revendications

Cette trêve a poussé les élèves à manifester. Ils estiment qu’après plus de six mois de vacances ils doivent normalement fait cours. Au Lycée Félix Eboué, les voix des apprenants se font entendre malgré la forte présence du groupement mobile d’intervention de la police (GMIP). Ces derniers ont été déployés quelques minutes après le déclenchement des manifestations.

Précisons que les enseignants des autres provinces ont également lancé des préavis. Il pourrait avoir une grève d’avertissement de six jours dans le pays si le problème n’est pas résolu dans les prochains jours, elle se poursuivra jusqu’à satisfaction.

Tchad : Idriss Deby Itno reçoit Samuel Eto’o Fils

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby a reçu e audience au Palais présidentiel ce jeudi 15 octobre 2020, l’ancien international camerounais, Samuel Eto’o. Il a été invité à N’Djamena dans le cadre du programme ‘’L’Ecole des Champions’’

L’emblématique footballeur camerounais, quatre fois ballon d’or Africain, séjourne à N’Djamena depuis le 15 octobre 2020. L’ancienne gloire du Fc Barcelone a été invitée par le conseiller jeunesse de l’Union africaine, Naîr Abakar pour prendre part à la finale du programme de football dénommé: « l’Ecole des champions ». A l’issue duquel 15 jeunes talents ont été détectés pour suivre une formation de deux ans à la  Kadji Sport Académie au Cameroun. Le centre de formation qui a moulé la légende africaine du ballon rond.

Avant le lancement des activités pour lesquelles il est arrivé au Tchad, l’ancien capitaine des lions indomptables a été reçu par le numéro 1 tchadien, le Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno. Les échanges entre le chef d’Etat et l’icône du football africain  étaient axés sur le développement du football au Tchad.

D’après une source, un partenariat en vue de la construction d’une école de football à N’Djamena a été évoqué au cours de l’entretien. La rencontre a eu lieu en présence du ministre de la Jeunesse et des sports et du Conseiller jeunesse de l’Union africaine.

Tchad : la Cascidho a relancé ses activités sociales

Samedi dernier, 10 octobre 2020, la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’Homme (Cascidho) a officiellement lancé  ses activités sociales à N’Djamena

La rentrée sociale de la Cascidho est placée sous le thème : « la société civile au service de la paix, la défense des droits de l’Homme, de la démocratie et la préservation de l’Etat de droit ». Le coordonnateur, Mahamat Dingadimbaye a expliqué cette rentrée permettra de faire un flash-back sur les activités menées, analyser les réalisations et ménager le terrain pour les activités avenirs. Il a par ailleurs décrié le tableau sombre qu’a connu le monde du fait de la pandémie à coronavirus. Il indique que cette maladie constitue un obstacle dans la mise en œuvre du plan d’action annuel de l’association qu’il coordonne.

Quant aux préparatifs des échéances électorales qui se pointent à l’horizon, la Cascidho invite la communauté internationale à soutenir l’organe en charge des élections. La coordination demande d’aider la Céni afin qu’elle organise des élections libres, transparentes et démocratiques. Aussi, d’accompagner la société civile dans l’observation électorale des prochains scrutins.

Le coordonnateur, Mahamat Dingadimbaye, invite également les jeunes en âge de voter et les citoyens déplacés à se faire enrôler massivement pour exprimer leur droit civique. Il demande ministère de la justice et à la commission nationale des droits de l’Homme d’accompagner les victimes de guerre en RCA dans leurs procédures judiciaires.

Coronavirus : N’Djamena est le principal foyer de contamination du Tchad

Le Comité de gestion de crise réuni le 30 septembre pour évaluer la situation épidémiologique liée au coronavirus a indiqué que les cas de contamination enregistrés dans les provinces ont pour point de départ la ville de N’djamena

Sous la coordination du ministre des affaires étrangères Amb. Amine Abba Siddick, le Comité de gestion de la crise sanitaire a tenu sa réunion hebdomadaire ce mercredi pour évaluer la situation épidémiologique liée à la pandémie à coronavirus. Il en ressort que N’Djamena constitue la source de propagation du virus.

Le CGCS s’inquiète de la propagation de manière insidieuse du virus à travers le pays. Il évoque pour cause, le relâchement des mesures barrières avec pour point de départ la capitale. « Les vagues de contamination décelées dans quelques provinces du pays ont pour source la capital », regrette le comité de gestion de crise

Les autorités appellent une fois de plus la population à la discipline pour conjurer ce mal. Pour cette semaine, le nombre de cas confirmé est en baisse par rapport à la semaine précédente ou près de 70 cas ont été enregistrés.

Quant aux malades sous traitement, le coordonnateur de la crise sanitaire, Pr Choua Ouche mi assure que leurs états de santé est sous contrôle.

Tchad : Affaire champs de fil, condamné à 5 ans le colonel crée un incident

Condamné ce 17 septembre à 5 ans de prison, le colonel impliqué dans l’affaire du marché Champs de  fil a disparu du tribunal de N’Djamena incognito. Malgré la force présence des forces de l’ordre et de sécurité

Condamné ce 17 septembre à 5 ans de prison, le colonel impliqué dans l’affaire du marché Champs de  fil a disparu du tribunal de N’Djamena incognito. Malgré la force présence des forces de l’ordre et de sécurité

Dès la prononciation du verdict par le magistrat, des femmes ont pris d’assaut la salle d’audience et ont commencé faire du bruit pour s’opposer à la sentence prononcée. C’est alors que le mis en cause a profité pour disparaitre, rapporte une source. Il aurait bénéficié de l’aide de ses proches présents sur les lieux pour déjouer la vigilance des gendarmes

En effet, le colonel d’armée est impliqué dans un incident survenu le 14 juillet dernier au marché champs de fil de N’Djamena. Au cours d’une confrontation avec un groupe de jeunes il a ouvert le feu sur ces derniers. Grièvement blessé, un de ces jeunes est passé de vie à trépas à l’hôpital

C’est dans le cadre de cette affaire que le colonel concerné a été condamné ce jour à 5 ans de prison. Mais avec la complicité de ses proches dont les femmes à l’origine du remue-ménage,  dans la salle, l’intéressé s’est éclipsé

Précisons qu’un avion transportant l’intéressé en direction de l’Egypte a été rappelé le 9 août dernier par les autorités tchadiennes. Le motif de son voyage était l’évacuation sanitaire.

 

 

Football : le Tchad organise la première édition du championnat U15

Ce mardi 1er septembre 2020, démarre première édition du championnat national de football des U15 à N’Djamena. L’annonce a été faite hier par Ben Moctar Ahmat Imam, vice-président du comité directeur dudit championnat

Six équipes repartis en deux poules participent à ce tournoi. Notamment Djasrabé de Sarh, Abeilles du Guéra, les U15 de la Ta,ndjilé, Ambassa d’Abéché et deux équipes de N’Djamena. Celles du 1er et du 7e arrondissement de la capitale. La compétition se joue du 1er au 16 septembre 2020 dans le respect des mesures prescrites pour éviter la propagation de la Covid-19.  Le match d’ouverture oppose les deux équipes de N’Djamena cet après-midi à l’académie de football de Milezi

Le vice-président du comité directeur du championnat national de football des U15, Ben Moctar Ahmat Imam a fait savoir au cours de sa communication que : « l’avenir de notre football est lié à la base d’où la nécessité de commencer la formation des plus jeunes pour avoir les résultats escomptés d’ici 4 à 5 ans ».  Il ajoute que cette édition a : « pour objectif de faire participer cette catégorie à une compétition pour peaufiner la formation reçue dans leurs centres de formation respectifs », ce en vue de réaliser leur rêve de jouer à un haut niveau dans les prochaines années.

Toutes les mesures et dispositions de lutte contre la propagation de la covid-19 ont été prises, informe le comité. Les joueurs et les acteurs directement impliqués feront l’objet de test, rassure, Ben Moctar Ahmat Imam. Les premiers de chaque groupe joueront les demi-finales.

La catégorie A est composée des deux équipes de N’Djamena et par les Abeilles du Guéra et la poule B, E.F Djasrabé de Sarh, Ambassa d’Abéché et les U15 de la Tandjilé.

 

 

 

Tchad : des kits de secours pour les sinistrés des inondations

L’annonce de l’assistance aux sinistrés a été faite le 27 août par le ministre de la santé publique et la solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul. Dans le cadre de la présentation au siège de l’Onasa de l’assistance prévue pour les victimes des inondations

Suite aux inondations qui ont causé d’énormes dégâts cette saison, le sous-comité assistance du Comité de gestion de la crise sanitaire a décidé de porter assistance aux sinistrés. Les kits prévus à cet effet ont été présentés hier au siège de l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire (ONASA), par le ministre en charge de la solidarité nationale.

Ces matériels sont un secours d’urgence aux sinistrés des inondations des provinces du Logone occidental, du Salamat, du Batha, de la Tandjilé, du Mayo Kebbi Est et des centres sociaux de N’Djamena. Lesquels sont victimes de la forte pluviométrie de cette saison de pluies.

Abdoulaye Sabre Fadoul a fait savoir que 2000 ménages ont déjà été servis par les équipes de terrain dans les localités affectées. Les kits de base ont été renforcés par les matériels de non-vivre a souligné le patron du comité, assistance aux démunis.

« Trois sites ont été identifiés pour installer les compatriotes qui se retrouvent sans abris à la suite de ce sinistre », a conclu le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale

Tchad : la CONAPO exige la cessation des opérations de contrôle de véhicules

Depuis le 24 août dernier, une opération de contrôle des taxes de pièces de véhicules se tient à N’Djamena. Les voitures dont les documents ne sont pas à jour sont saisies par l’équipe mixte, composée de la douane et des forces de l’ordre et de sécurité

Le parti convention nationale populaire (CONAPO) s’insurge contre ces opérations inopinées de contrôle des pièces de véhicules. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction le 26 août, le parti constate avec beaucoup de stupéfactions depuis quelques jours que la douane se livre à une opération. Laquelle réclame aux usagers la mise à jour du dédouanement. Sous prétexte que les véhicules sons sous-évalués.

La convention s’insurge et indique que : « c’est la même douane qui a évalué lesdits véhicules et délivrer le dédouanement et  les certificats d’immatriculations ». Elle estime que ces opérations ne sont pas justes au regard des textes douaniers et aux lois de finances. D’après le communiqué cela est inopportune compte tenu de la crise économique et la pauvreté ambiante que traverse le pays. « A l’évidence, elle vient accentuer la pression sociale et économique », souligne la note

La convention nationale populaire demanda au ministre des finances et du budget d’ordonner : « purement et simplement la cessation de ces opérations et de privilégier d’autres pistes de recettes pour renflouer le trésor public ».

Tchad : des actions d’urgence pour sauver N’Djamena des inondations

Hier jeudi 20 août 2020, le ministre secrétaire général de la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a organisé une séance de travail pour trouver des voies et moyens pour mettre la capital à l’abri des inondations

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet a dirigé ce matin une réunion consacrée aux inondations dans la capitale. La rencontre à laquelle ont participé Ministres et Maires des communes, a débouché sur plusieurs décisions. « Il faut sauver N’Djamena », c’est le maitre mot de la rencontre au cours de laquelle l’accent a été mis sur ce qui est à faire dans l’immédiat pour empêcher que la situation ne se dégrade davantage. « L’on ne peut rester les bras croisés », a rappelé dès l’entame de la réunion, le Ministre d’Etat Kalzeubé Payimi Deubet qui a donné la parole aux Ministres concernés et aux Maires. Chacun en fonction de l’appréciation de la situation, a fait valoir ses propositions. Ce qui est entrepris sur le terrain, à en croire le Maire de la Ville de N’Djamena, M. Oumar Boukar n’a pas suffi pour contenir les inondations

Source: Présidence de la République

Tchad-covid19 : les usagers de N’Djamena se conforment au port de masque

La  commission mixte de sécurité et de contrôle du port de masque a fait le tour de la ville de N’Djamena ce lundi  pour faire appliquer la mesure relative au port de masque de protection

Cette opération de contrôle de la commission mixte fait suite à la déclaration du ministre des armées Mahamat Abali Salah, par ailleurs président de la commission défense et sécurité du Comité de gestion de la crise sanitaire. Il a instruit le port obligatoire des masques dès ce 17 août. Le membre du gouvernement s’est opposé à l’utilisation des turbans et des pagnes : « toute personne doit porter le masque de protection. Le turban ou le pagne ne sont pas autorisés parce que nous constatons qu’ils les mettent seulement quand ils voient les forces de défenses et de sécurité », avait-il indiqué.

Pour s’assurer de l’application de cette décision, la commission mixte de sécurité a fait des tours des quartiers des 7 ème et 8 ème   arrondissements de la ville de N’Djamena. Les contrevenants s’exposent à une amende, 2000 FCFA pour les piétons et 20.000 FCFA pour les conducteurs d’engins.

A l’approche des véhicules de la commission de vérification du port de masque, certains passagers ont pris la poudre d’escampette, de peur de se faire arrêter

Tchad-énergie : vers la construction d’une centrale photovoltaïque de 200MW à N’Djamena

Les investisseurs angolais du groupe Alcaal et les autorités tchadiennes en charge des finances et de l’énergie ont signé hier 6 août, un protocole d’accord visant à installer une centrale photovoltaïque d’une capacité de 200MW autour de N’Djamena

Le document a été paraphé par le ministre des finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin et la ministre de l’énergie Ramatou Mahamat Hountouin avec Alcaal Group, un protocole d’accord relatif  aux études de faisabilité visant à la construction, l’exploitation et la maintenance d’une centrale de production à énergie photovoltaïque d’une capacité de 200MW, autour de la ville de N’Djamena, avec pour point d’injection Gassi

La ministre de l’énergie, Ramatou Mahamat Hountouin fait savoir que : « ce protocole d’accord s’inscrit dans notre plan d’urgence d’accès à l’électricité, fruit d’un travail de longues haleines ». Elle indique que le président d’Alcaal Group, Jorge Do Amara et son équipe sont apte à le faire : « nous avons ce partenaire Alcaal qui voudrait vraiment intervenir pour qu’on puisse réaliser 200MW de plus qui nous permettra de couvrir notre accès à l’énergie au Tchad ». La ministre de l’énergie a précisé que cet apport est une conséquence directe du Plan d’urgence d’accès à l’électricité.

Tchad : le marché Champ de fil de N’Djamena en cours de déguerpissement

Les opérations de déguerpissement des garages et logements au marché Champ de fil a débuté cette matinée de mardi 21 juillet. Les cris des usagers de ce marché ont cédé place aux cris d’alarme des sinistrés

Ce 21 juillet 2020, les engins de destruction ont débarqué au marché Champ de fil. Non pas pour se faire dépanner ou se procurer les pièces, mais pour déguerpir les maisons de fortune et les garages jugés non conformes par les autorités. Les militaires sont présents pour assurer le bon déroulement des travaux de destruction. Les usagers font systématiques l’objet de fouilles. Sur les visages des occupants de ces maisons, c’est la tristesse. Les uns s’activent à ramasser les ustensiles, les sacs d’habits et les meubles pour éviter les répressions policières, tant dis que pour d’autres, c’est le désespoir. Ils ne savent ou se rendre. Toutefois, rien à faire, les autorités ont donné l’ordre de nettoyer pour rétablir la sécurité dans ce lieu, devenu foyer d’insécurité et de commerce de substances prohibés.

En effet, Le délégué général du gouvernement près de la commune de N’Djamena Mahamat Zen Elhadji Yaya et le maire de la ville de N’Djamena, Oumar Boukar ont fait une descente sont allés s’enquérir de la situation sécuritaire hier. L’opération intervient moins de 24h après leur passage. Ils ont annoncé qu’ils rétabliraient « l’autorité de l’Etat » en détruisant les taudis et garages construits anarchiquement autour de Grédia.

Il sied de rappeler que ces agissements sont la résultante de l’altercation entre un militaire et un mécanicien, lequel différend avait engendré une perte en vie humaine.

Tchad : les garages, maisons de fortune anarchiquement construit à Grédia seront déguerpis

La déclaration a été faite le 20 juillet par Le délégué général du gouvernement près de la commune de N’Djamena Mahamat Zen Elhadji Yaya. Il est allé s’enquérir de la situation en compagnie du maire de la ville

Suite aux altercations observées au marché Champ fil la semaine dernière, le délégué général du gouvernement près de la commune de N’Djamena a fait une descente sur le site pour constater de son propre chef. Il explique : « Quand on a analysé la situation au fond, on s’est rendu compte qu’en réalité il n’y avait pas une altercation directe entre le militaire et la victime. Il y’avait plutôt une interférence des gens qui étaient venus d’ailleurs. Ce sont ces derniers, les personnes droguées qui ont envenimé la situation ». D’après lui, ce sont des personnes de mauvaise foi qui seraient à l’origine de l’incident ayant causé la mort de la victime du militaire. Il ajoute que ces derniers se livrent à la pratique des activités illicites dont la vente de drogues qui concourent à l’instauration d’un climat d’insécurité

Mahamat Zen Elhadji Yaya fait savoir qu’il va restaurer l’autorité de l’Etat : « toutes les mesures sécuritaires seront prises pour que la situation soit rétablie et que les gens soient dégagés dans les meilleurs délais », déclare-t-il. Il a indiqué que cet espace appartenant à l’Etat sera récupéré dans de brefs délais. Les garages, et les taudis anarchiquement installés autour de Grédia seront déguerpis, a clamé le délégué.

Dans un communiqué parallèle, le maire de N’Djamena, Oumar Boukar a instruit les garagistes, mécaniciens, propriétaires des maisons de fortune, commerçants « qui occupent anarchiquement et exercent illégalement des activités aux abords de la route du côté Est du marché Champ de fil, Gredia, de libérer immédiatement les lieux. « Tout contrevenant s’exposera à la rigueur de la loi », précise la note

Tchad-mort par noyade: 4 jeunes filles perdent la vie en essayant de traverser le fleuve Chari à bord d’une pirogue

L’incident s’est produit dans cette matinée de mardi 14 juillet. Une pirogue transportant 12 vendeuses de maniocs a chaviré dans les eaux du Chari, 4 d’entres elles sont mortes sur le coup, 3 en ont survécu, les recherches se poursuivent pour retrouver les 5 autres

Ce matin, à bord d’une pirogue, 12 filles, des vendeuses de manioc ont été victimes de noyades. Le drame s’est produit dans la commune du 7ème arrondissement. Sur les douze, il y’a trois survivantes dont deux dans un état critique. 4 corps ont été retirés des eaux. Les pécheurs et les autorités municipales sont à pieds dans les recherches d’œuvre pour retrouver les autres.

L’une des rescapées a eu la force et le courage de témoigner. Elle explique qu’elle a essayé de convaincre sans cesse le piroguier de faire deux vagues de six. Mais celui-ci aurait refusé sous prétexte qu’il connait sa pirogue. Elle a la capacité d’embarquer 12 personnes. N’ayant de choix  les 12 commerçantes ont embarqué. C’est alors qu’arrivé au milieu du fleuve, la barque a commencé par recueillir de l’eau, se noyer et ensuite elle a chaviré au milieu du cours d’eau.

« Je me suis battue pour sortir, mais mes camarades étaient toutes sous l’eau », témoigne la survivante. Elle regrette qu’au lieu chercher à sauver les filles, le piroguier a plutôt voulu protéger sa pirogue. Ce sont d’autres piroguiers qui sont venus au secours et ont pu sortir les dépouilles des eaux, confie-t-elle.  Celles dont le diagnostic vital était avancé ont été d’urgence conduites à l’hôpital.

Tchad : Miss Tchad 2020 veut aider les commerçantes à promouvoir l’entrepreneuriat de subsistance

Au cours de la conférence de presse qu’elle a animé Ce mercredi 8 juillet, Ronelyam Syam Grace, Miss Tchad 2020 a présenté un projet qui pourrait aider les femmes à se relancer et amortir les effets de la Covid-19

La plus belle fille du Tchad de l’année en cours, a fait savoir que son projet consiste à recenser 50 commerçantes dans chacun des arrondissements de N’Djamena qu’elle appuiera techniquement et financièrement. Ceci dans le souci d’atténuer les effets de la pandémie sur les activités que mènent ces dernières. Elle indique que ce sera à la fois une stratégie de gestion, d’adaptabilité aux circonstances, également de la gestion-post-crise. « Cela conduira les entrepreneuses informelles à se tourner vers l’entrepreneuriat de subsistance », explique la Miss Tchad.

Toutefois, a-t-elle fait savoir, les dames seront sensibilisés au préalable sur les risques de la covid-19 et au respect des mesures barrières. Les kits d’hygiène seront par la suite offerts aux entrepreneuses. Ronelyam Syam invite toutes les forces vives à se joindre à elle pour l’implémentation dudit projet.