L’épineuse question de l’éligibilité ou l’inéligibilité des instances en charge de la transition au Tchad, fera l’objet d’un débat public aux assises du Dialogue national inclusif et souverain.
La charte et les organes de transition ont attiré l’attention des membres du présidium du DNIS ce 06 septembre 2022. Une préoccupation qui plane depuis le pré-dialogue des mouvements rebelles à Doha. Elle intervient également sans cesse dans le débat national. Les Tchadiens veulent être situés sur la question de l’inéligibilité des autorités de la transition post-dialogue national.
Il s’agit notamment de savoir si les membres du Conseil militaire de transition (CMT), Conseil national de transition (CNT) et ceux du gouvernement de transition, peuvent se présenter aux élections générales qui vont intervenir après le retour à l’ordre constitutionnel.
A ce sujet, le présidium se veut rassurant. « Nous avons estimé par rapport à ces préoccupations d’intérêt national que la question de l’inéligibilité des autorités de la transition post-dialogue national doit faire l’objet d’une commission ad-hoc qui va travailler. » A l’issue des travaux, la commission ad-hoc va présenter son rapport plénière qui fera l’objet d’un débat public.
Les résolutions issues des débats détermineront la position des instances en charge de la transition, après le dialogue.
Il est important de préciser que certains groupements armés et civiles ont refusé de participer au dialogue parce que cette problématique n’a pas bien été débattu.