Tchad : le gouvernement et le PNUD discutent des systèmes d’alertes précoces

La ministre des Transports, Fatima Goukouni Weddeye a reçu le 07 octobre 2024, Abddoulaye Harou Expert International du PNUD, chargé du Projet Climate Risks and Early Warning System (CREWS).

Les échanges ont porté sur les systèmes d’alertes précoces, une initiative mondiale dont le Tchad est l’un des pays sélectionnés visant à garantir que tous les habitants de la planète soient protégés d’ici 2027 par des alertes précoces de manière à réduire les risques de catastrophe et d’adaptation au climat.

L’étude de faisabilité et la proposition finale sont en développement à travers le fonds vert climat d’un montant de 11 millions de dollars.

La ministre a rappelé que le Tchad subit de plein fouet les effets néfastes du Changement climatique et que le Département appuiera toutes les initiatives visant à réduire cet impact tout en plaidant sur la nécessité de mettre en œuvre les mesures d’adaptation et d’atténuation en tenant compte de notre spécificité.

Aussitôt , elle a instruit l’équipe de son département ministériel et celle de l’agence Nationale de la Météorologie (ANAM) de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’implémentation des projets en cours financés par l’OMM, la Banque Mondiale et le PNUD, sur la base d’une feuille de route et d’un plan d’action actualisés à l’effet d’atteindre le niveau de standard international dans le domaine de la prévision météorologique.

 

Tchad : le ministère des Armées et la PNUD se mobilisent pour lancer le Projet Pré-DDR

Le 30 mars 2024, le PNUD et ses partenaires ont organisé une rencontre  pour le lancement du projet de désarmement et la réintégration des politico-militaire.

 

Le ministre des Armées, Dago Yacoub, par ailleurs président du comité pilotage du Projet Pré-DDR, intitulé “Vers un Environnement Propice au Désarmement, Démobilisation, et Réintégration des membres des Mouvements Politico-Militaires au Tchad, sous la houlette du Ministre des armées, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre’’, a présidé une réunion de travail à N’Djaména.

Ce projet est financé par le Fonds des Nations unies pour la consolidation de la paix (PBF) et mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il vise  à faciliter le désarmement, la démobilisation et la réintégration des anciens combattants afin de favoriser la stabilité et le développement durable et contribuer à la consolidation de la paix et de la sécurité au Tchad.

Le ministre en charge des armés se dit déterminer à travailler pour assurer la réussite de ce projet et favoriser une transition pacifique et inclusive

 

Tchad : une quarantaine de personnes se forment au respect des droits de l’Homme à Moundou

Depuis mardi dernier 27 octobre, un atelier de renforcement de capacités sur le respect des droits de l’Homme au niveau communal et communautaire s’est ouvert à Moundou, province du Logone occidental

C’est une initiative du PNUD en faveur d’une quarantaine de personnes de la circonscription. Notamment, des membres de l’administration, les leaders religieux, des jeunes et femmes. Cette formation entre dans le cadre du projet d’appui à la participation citoyenne des citoyens à la consolidation de la paix au Tchad. Les participants sont édifiés sur la connaissance de la justice traditionnelle et sur le rôle des instances de juridictions coutumières et l’éducation à la promotion de la femme entre autres.

Le secrétaire général de la province du Logone occidental a signifié à l’ouverture des travaux que ledit projet s’inscrit dans la politique de développement du gouvernement. Cela permet de faciliter l’inclusion des jeunes, des femmes  et des groupes marginalisés dans la gestion des affaires de la communauté, renchérit-il.

Au nom du PNUD, le chef de mission Narré Ngamada a expliqué que le rôle de son organisation consiste à œuvrer aux côtés du gouvernement pour concourir au bien-être des populations.

Tchad : le CNDH et le PNUD s’unissent pour promouvoir les droits de l’Homme

Dans l’optique de promouvoir les droits humains, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont tenu une réunion ce 29 juillet à N’Djamena.

Laquelle réunion permet de nouer une coopération entre les deux institutions. La délégation du PNUD a été reçue dans les locaux de la Commission nationale des droits de l’Homme. Justifiant le mobile de la rencontre, le rapporteur de la CNDH explique que la rencontre avec les émissaires du PNUD vise à explorer les possibilités d’une collaboration entre les deux institutions. Notamment sur la promotion et la protection des droits de l’Homme dans la communauté et dans les zones reculées du Tchad. La collaboration permettra à la commission de renforcer ses capacités, précise le rapporteur. D’après lui, l’apport du PNUD permettra d’amortir les défis importants qui attendent la CNDH pour l’accomplissement de la mission à elle assignée.

Le représentant du PNUD au Tchad, Stephen Kinloch pense que la promotion des droits de l’Homme nécessite un travail ardu et continu. La CNDH a besoin du soutien des institutions internationales dont le PNUD pour soutenir ses réformes. « Les défis sont assez importants pour promouvoir les droits de l’homme », a-t’ il déclaré. Il ajoute que son institution est engagé aux côtés du gouvernement, des autorités provinciales et dans la province du Lac Tchad pour la promotion des droits de l’Homme.

 

Tchad : 150 centres de santé, publics et confessionnels seront alimentés en énergie par les panneaux solaire

A travers le projet « santé soleil » initié par le Programme des Nations des pour le Développement (PNUD), 150 centres de santé bénéficieront des équipements en énergie solaire

Le montant de la réalisation est estimé à 1,7 milliards de FCFA. Les centres de santé concernés ont déjà été identifiés a fait savoir le ministre de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal. Il a indiqué le projet concerne tous les délégations sanitaires provinciales du Tchad. Le ministre explique que tous les éclairages, la ventilation, et les instruments médico-techniques seront alimentés par l’énergie solaire, ainsi que les châteaux d’eau des centres de santé respectifs. Mahamat Youssouf Khayal a précisé que c’est la première phase du projet

Le patron du district sanitaire Gouang Zoua a ajouté que l’installation des panneaux solaires dans les centres de santé va contribuer à la baisse du taux de mortalité des femmes pendant l’accouchement à des heures indues.

Tchad : le PNUD fait un don d’équipement à la plateforme des maisons de culture de N’Djamena

Cette offre s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la participation citoyenne des jeunes et des femmes à la gouvernance locale et à la consolidation de la paix.

Du matériel bureautique et de communication, c’est cet ensemble qui constituait le don remis par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), à la plateforme des maisons de culture N’Djamena. La cérémonie de remise a eu lieu le 02 mars au Centre culturel Baba Moustapha.

Ces équipements ont été réceptionnés par le directeur général du ministère de la Culture Deye Wakalo Adoum et le coordonnateur de la plateforme des maisons de quartier de N’Djamena, Abdelkadre Amine Mahamat.

« Ce don va renforcer la capacité de cette frange importante de la population que sont les jeunes et les femmes. À travers ces matériels, ces derniers vont pouvoir communiquer et échanger des expériences en vue de contribuer au développement de leur pays », a indiqué Dr Aimé Robeye Rirangar, représentant le PNUD.

Tchad : vers un programme de développement local et de finance inclusive

Ledit programme concerne deux millions de ménages au Tchad et est une initiative du gouvernement en collaboration avec le programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, a annoncé le lancement d’un programme d’appui au développement local et à la finance inclusive. L’annonce a été faite mercredi 29 janvier, à N’Djamena, au cours d’une rencontre avec des membres du Gouvernement, des techniciens et des partenaires.

Le lancement prévu en février prochain, ledit programme a été initié avec le PNUD. Il entre dans le cadre du PND 2017-2021 et concerne deux millions de ménages dans tout le pays.

Le ministre de l’Economie qui est également le président du comité de pilotage du programme, a tenu a préciser que ce programme traduira sur le terrain des engagements des autorités.

« L’étape de Laï pour laquelle nous, nous préparons au lancement officiel par le président de la République Idriss Déby lui-même d’ici le 28 février, marquera le départ des prochaines étapes dans cinq autres provinces du Tchad sur les 23. Ce qui va permettre progressivement d’aller vers les 23 provinces du pays, montrant la dimension et l’envergure de cet important programme », a expliqué Issa Doubragne.

Il y aura « une composante développement local destinée à créer et développer des infrastructures de base pour susciter l’économie locale dans les 23 provinces du Tchad. », a souligné Anicet Ahouissou Brice, conseiller technique principal du PADELFIT.

Indice sur le développement humain 2019 : l’espérance de vie augmente de 7 ans au Tchad

Dans le rapport sur le développement humain de 2018, l’espérance de vie était de 47ans. Mais, pour cette 26e édition de ce document annuel du PNUD, elle a évolué jusqu’à 54 ans.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) a lancé le lundi 09 décembre son rapport annuel sur le développement humain. Le Tchad est classé parmi les pays à faible développement humain. Par contre, l’espérance de vie chez un Tchadien passe de 47 ans à 54 ans soit une augmentation de 7 ans.

La représentante résidente du PNUD au Tchad, Carole Flore-Smerecnziak, explique que ces dernières années, le pays a fourni d’énormes avancées en matière l’accès aux soins et aussi au renforcement des capacités du personnel soignant.  C’est pour cette raison que l’espérance de vie au Tchad connait une hausse de 7 ans.

Différence homme/femme

Par ailleurs, les hommes ont une espérance de vie réduite de deux ans en comparaison à celle des femmes. En outre, le problème d’inégalité du genre reste toujours un défi majeur à relever par les gouvernants selon le rapport.

Publié le lundi 9 décembre ce rapport délivre le message suivant :

« Un grand nombre des inégalités de développement humain les plus pernicieuses n’ont rien d’inévitable. Tel est le principal message de ce Rapport. »

Zones transfrontalières du Tchad et du Cameroun : le PNUD et l’Unicef présentent les résultats du projet de paix

A l’issue de la 3ème réunion du comité de pilotage, un point de presse a été fait pour présenter l’état actuel de la dynamique transfrontalière, des résultats et impacts du projet ainsi que des  perspectives futures.

Le projet transfrontalier Tchad-Cameroun du Peace Building Support Office (P.B.S O) est un projet qui vise principalement l’appui aux mécanismes de consolidation de la paix au niveau communautaire et à l’inclusion des jeunes dans les zones frontalières entre le Tchad et le Cameroun affectées par les violences extrémistes.

Prenant la parole, Kulanya Bajege, sous-préfet de Goulfey, localité camerounaise, a fait savoir que la dynamique transfrontalière qui existe depuis l’exécution du projet de renforcement des mécanismes de consolidation de la paix dans les zones frontalières du  Tchad et du Cameroun peut être qualifiée de satisfaisante parce que ce dernier a contribué à fortifier la cohabitation pacifique et la cohésion sociale entre les communautés cibles.

Pour lui, durant les 22 mois de la mise en œuvre du projet, la communication entre les deux communautés frères des deux rives Tchad-Cameroun a été rendue facile, grâce à ce projet et cela a contribué au maintien de la paix entre les communautés. Il ajoute que le projet a également rendu facile les échanges commerciaux.

Parlant des impacts et résultats du projet, la représentante résidente du PNUD, Carole Flore-Smereczniak a relevé que « ce projet financé par le fonds pour la consolidation de la paix a une durée de 18 mois et a été prolongé de 4 mois donc 22 mois. » Et qu’ « à ce moment, il est difficile de parler d’impacts mais on a quand même vu un certain nombres de résultats  à travers l’évaluation indépendante qui a été faite sur le projet. » Carole de poursuivre qu’ « au niveau de la cohabitation pacifique, de l’insertion socio-économique et la cohésion sociale, on a relevé quand même un renforcement et des efforts qui ont été faits, de sorte qu’on peut parler de progrès. » Elle a relevé ces efforts en quelques lignes :

L’organisation des dialogues intergénérationnels pour essayer de comprendre un peu les dynamiques des conflits intracommunautaires entre les jeunes et les moins jeunes et essayer de voir comment avancer ensemble ;

L’organisation des discussions par rapport à un système d’alerte précoce des conflits pour détecter très tôt des signaux des conflits qui peuvent pousser les jeunes vers la radicalisation ;

L’organisation des colloques entre chercheurs et universitaires du Tchad et du Cameroun ;

L’organisation des formations en faveur des femmes, des jeunes et des forces de défense pour favoriser la cohésion sociale et la réinsertion socio-économique.

Elle a conclu que vu la durée très courte du projet, même si on ne peut pas parler des impacts à long terme, il y a quand même quelques indicateurs de résultats positifs qu’on peut relever.

Parlant des perspectives futures en termes de pérennisation du Projet, la représentante résidente de l’Unicef Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem a, quant à elle, fait savoir qu’on ne peut pas vraiment parler de la pérennisation du projet mais surtout celle des acquis. Et donc qu’à l’issue de cette dernière réunion du comité de pilotage, des évaluations et des directions à prendre sont attendues pour voir comment pérenniser les acquis.

Elle a terminé en rappelant à ses collègues que : « c’est un projet qui se veut catalytique donc il ne doit pas nécessairement se terminer comme ça. D’où la nécessité de continuer à chercher des moyens pour continuer à travailler avec ces communautés afin de pérenniser et préserver les acquis de cet investissement de 22 mois, pour pouvoir appuyer la région du Hadjer-Lamis et les deux sous-préfectures concernées. »

Tchad : des dons pour les sinistrés des localités d’Ati, Fada et Kalaït

C’est un don composé d’un kit de produits de prévention de choléra, plus de 150 cartons de médicaments anti-malaria, et plus de 400 moustiquaires.

Le don est de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD). Ce don est une réponse à l’appel émis par les autorités tchadiennes, pour soutenir les populations sinistrées du Nord.

Ce sont plus de 400 moustiquaires, un kit de produits de prévention de choléra, plus de 150 cartons de médicaments anti-malaria, qui ont été remis au ministère de la Santé publique.

Selon le représentant résident de l’OMS, Jean-Bosco Ndihokubwayo, ce geste vise à soulager les populations sinistrées et aussi pour lutter contre la recrudescence du paludisme.

Le ministre de la santé publique, Mahamoud Youssouf Khayar a déclaré que des mesures nécessaires seront prises pour une bonne gestion de ces produits. Il promet que le don arriverons le plus rapidement possible aux populations inondés dans les régions du Fada, Kalaït et Ati.

Tchad : le Pnud lance un avis de recrutement pour trois postes jusqu’au 14 mars

Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a lancé un appel à candidature pour le recrutement à trois postes de responsabilité, ce 04 mars 2019.

En effet, les postes concernés sont divers. Ainsi, il s’agit de : responsable de l’expérimentation, responsable de l’exploration, responsable de l’ethnographie. Le lieu d’affection est N’Djamena pour un contrat de 12 mois. La date limite de soumission des candidatures est fixée au 14 mars 2019.

 

Une mission Pnud – Ocha est attendue au Tchad

Les deux ONG effectueront également une visite dans le pays voisin le Niger. Cette visite conjointe dans les deux pays se déroulera les 6 et 7 octobre prochains.

 

Les 6 et 7 octobre, l’administrateur du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Achim Steiner, et le responsable du Bureau de la Coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Mark Lowcock, effectueront une visite de travail  au Tchad et au Niger.

La mission est destinée à renforcer la politique de secours d’urgence et à appuyer les efforts humanitaires et de développement communs au Nigeria et au Tchad. Selon le dernier indice de développement humain du Pnud publié le 20 septembre, les deux pays occupent respectivement la 157e et la 186e place sur cent quatre-vingt-neuf pays recensés.

En ce qui concerne le Nigeria, les responsables du Pnud et d’Ocha se rendront dans la ville de Borno, notamment dans le nord-est du pays où ils visiteront un site qui accueille en masse des personnes déplacées ainsi qu’un centre de transition.

Quant au Tchad, les deux personnalités se rendront dans un centre de nutrition situé à N’Djamena, où des ONG internationales et des agences onusiennes soignent des enfants souffrant de malnutrition. Actuellement, ce centre constitue l’une des structures où sévit la crise nutritionnelle.

Par ailleurs, dans l’agenda de leur mission, les deux hauts responsables onusiens doivent également rencontrer des représentants des gouvernements nigérians et tchadiens.

Soulignant l’importance de leur mission de travail, l’administrateur du Pnud a précisé que la population de la région du bassin du lac Tchad, notamment le Cameroun, le Nigeria, le Niger et le Tchad est confrontée à une crise humanitaire de grande ampleur. Ceci, à cause de l’extrême pauvreté, des conflits violents et du changement climatique.

Ainsi, pour faire face à cela, la communauté internationale a promis un financement pour encourager les activités à caractère humanitaire, de développement et de consolidation de la paix dans la région. Cette promesse a été faite lors de la Conférence internationale sur le lac Tchad, organisée en septembre dernier à Berlin, en Allemagne.

 

 

 

 

Législatives au Tchad : le PACET plaide pour une autre prorogation

Le Comité de pilotage du Projet d’appui au cycle électoral au Tchad (PACET) s’est réuni le 13 août 2018 à N’Djamena.

 

Mis en place en 2016, le PACET n’a été opérationnel qu’après les élections présidentielles d’avril 2016. L’objectif de la réunion est la mobilisation autour des prochaines élections législatives et municipales. Compte tenu du retard accusé pour sa mise en œuvre, le PACET a connu une prorogation jusqu’au 30 juin 2018. Dans la perspective des élections législatives et municipales prochaines, les membres du comité de pilotage se réunis afin de proposer une prorogation du PACET jusqu’au 30/09/2018.

Ce qui permettra de réfléchir à un autre projet qui prendra sa relève, « avec l’espoir que l’opérationnalisation de ce nouveau projet permettra d’atteindre effectivement les objectifs qui lui sont assignés », selon le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Ahmat Mahamat Bachir. Il faut le préciser, l’un des objectifs principaux du PACET est un appui conséquent pour l’organisation des élections législatives et communales.

La directrice pays du PNUD au Tchad, Carol Flore Smerzmak a tenu à rappeler le rôle du comité de pilotage : « le comité de pilotage définit les grandes orientations du projet élections et assure la coordination des partenaires extérieurs à travers le Basket Fun ou d’autres mécanismes de financement équivalents, gérés par le PNUD ». Selon elle,  même s’il n’y a pas eu de Basket Fun dans le cadre du PACET, pour le PNUD, les exigences d’information, de transparence et de redevabilité demeurent les mêmes.

Le Tchad s’apprête à organiser les élections législatives avant la fin de cette année. Ces élections qui devraient avoir lieu depuis 2015 devraient permettre de renouveler l’Assemblée nationale en exercice. Pour organiser ce scrutin, le président de la République a demandé l’appui des partenaires techniques et financiers. La réunion du comité de pilotage du PACET s’inscrit donc dans ce contexte général de préparation des prochaines élections et d’appel aux concours des partenaires par les plus hautes autorités du pays.

Lac Tchad : le PNUD pour la sauvegarde des écosystèmes

L’ONG apporte son appui technique dans un projet coordonné par le  ministère de l’environnement du Tchad en partenariat avec la France.

 

Le Projet de Réhabilitation et de Restauration des Écosystèmes du Lac Tchad (PRRE-LT) est élaboré sous la coordination du ministère de l’environnement, de l’eau et de la pèche. C’est en partenariat avec le Gouvernement de la République française avec l’appui technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Dans ce cadre, plusieurs activités sont menées en 2018 : des plants sont mis en terre sur une superficie de 30 hectares sur les sites de Méléa, Liwa et Tataferom ; 71 groupements dont 42 groupements féminins sont identifiés et recensés ; environ 100 000 pots des plants sont produits à Baga-Sola etc.

Ce projet de réhabilitation et de restauration des écosystèmes du Lac Tchad a permis de stopper la dégradation des sols sur les différents sites du Lac Tchad, de préserver les cuvettes hydrauliques, d’adopter les techniques innovantes renforçant la productivité agricole des populations. Aussi, il a permis aux femmes et jeunes d’accéder à des moyens d’existence durables et à des emplois créés dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables.

Le projet de réhabilitation et de restauration des écosystèmes du Lac Tchad (PRRELT) vise à reboiser et restaurer les zones dégradées sur une superficie de 4000 hectares. Ce projet intervient pour améliorer l’adaptation et la résilience des systèmes de production agricoles. Pour ce faire, une série d’initiatives locales à valeur socio-économique et environnementale en faveur des femmes et des jeunes est également en vue.

Élaboré sous la coordination du ministère de l’environnement, de l’eau et de la pèche, en partenariat avec le Gouvernement de la République de France avec l’appui technique du Programme des Nations Unies pour le développement, le PRRELT vise à la fois les services techniques déconcentrés, les organisations communautaires à la base et les unités de production familiales. C’est dans la région du Lac Tchad précisément dans les localités de Melea, Baga-Sola, Liwa, Tataferom que le projet est mis en œuvre, avec la possibilité d’étendre des petites actions au niveau des localités voisines.

Le projet prend en compte entre autres les objectifs de développement durable, le Plan National de Développement 2017-2021.