Côte d’Ivoire: 10 milliards FCFA des Etats-Unis pour lutter contre l’extrémisme violent

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a octroyé 19,5 millions de dollars, soit environ 10 milliards FCFA sur cinq ans à Equal Access International (EAI), une Ong internationale, pour renforcer la résilience des communautés contre l’extrémisme violent dans le nord de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Selon un communiqué de la représentation diplomatique américaine en Côte d’Ivoire, ce projet dénommé  « Resilience for Peace ( R4P)  aidera les communautés frontalières ivoiriennes à risque à mieux lutter contre l’extrémisme violent.

 «  Les auteurs de l’extrémisme violent s’attaquent souvent aux communautés faibles et marginalisées », a déclaré dans ce communiqué, l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

Selon  le diplomate américain, avec le projet R4P et l’appui des partenariats locaux, les États-Unis visent  « à renforcer la cohésion sociale, civique et économique pour rendre les communautés à risque résilientes face à la menace de l’extrémisme violent ».

Le projet R4P, a conclu le communiqué, créera des opportunités d’autonomisation économique et civique, en se concentrant sur les jeunes et les femmes, grâce à des améliorations de la gestion des ressources naturelles, de la prestation et de la réactivité des services gouvernementaux.

Côte d’Ivoire: deux blessés dont une chinoise dans un braquage au Plateau

Des individus à moto ont braqué mardi un véhicule avec à son bord des chinois devant l’immeuble Hévéa Petroci, au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan faisant deux blessés dont une chinoise, a appris APA de source sécurité sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon les faits rapportés par des témoins, une chinoise a été blessée à l’abdomen et le chauffeur du véhicule, un homme de couleur noire, a reçu deux balles dans les cuisses.

La police ivoirienne et le Groupe des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) ont rallié le lieu du drame pour secourir les victimes, a ajouté la même source.

Une fausse alerte à la bombe sème la panique à Abidjan

Une fausse alerte à la bombe a semé, mardi, la panique à la Cité administrative du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.

Des informations persistantes faisant état dans l’après-midi, de la découverte d’une bombe à la Tour D, ont créé la panique au sein  de la Cité administrative où des plusieurs unités des forces de l’ordre ont été déployées, notamment des unités spécialisées dans le déminage.  

« Après vérification, nous nous sommes rendus compte que c’est une fausse alerte à la bombe », a déclaré à APA un agent des forces de l’ordre, mais, a-t-il précisé, «par mesure de prudence, nous avons évacué les occupants de la Tour».

Sénégal : suspension des enseignements

Les cours vaqueront, du 8 au 13 mars, sur toute l’étendue du territoire national pour des raisons sécuritaires.Depuis quelques jours, le Sénégal est secoué par des violences déclenchées par l’arrestation, mercredi dernier, d’Ousmane Sonko pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée ».

Le ministère de l’Education nationale ainsi que celui de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, « dans le but d’assurer la protection de l’ensemble des élèves, enseignants et personnels administratifs et de service », ont décidé de fermer toutes les écoles et universités.

Maroc : Saisie de près de 2 tonnes de résine de cannabis à Laâyoune

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune, au sud du Maroc, ont procédé, dimanche soir, à la saisie de près de deux tonnes de résine de cannabis, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon le communiqué, un individu, soupçonné d’avoir des liens avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogue et de psychotropes, a été arrêté. Le mis en cause a été arrêté à Laâyoune, a précisé la même source, ajoutant que les investigations et les enquêtes ont permis de repérer l’emplacement de la cargaison de drogue, qui était cachée dans une zone désertique, à environ 10 km de la ville de Smara.

Les opérations de fouilles se sont soldées par la découverte de 56 paquets de haschisch d’environ deux tonnes, ensevelis dans le sable, a ajouté la DGSN, indiquant qu’un véhicule qui serait utilisé à des fins liées au trafic de drogue a été saisi.

Le suspect a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars 2020 et prolongé jusqu’au 10 avril prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.

Mali : la justice annule les procédures dans l’affaire du « complot contre l’État »

La Cour d’appel de Bamako a également prononcé la levée des mandats de dépôts dans cette affaire où étaient cités l’ex Premier ministre Boubou Cissé, l’activiste Ras Bath et cinq autres personnalités.Les prévenus sortiront de prison dès ce soir selon les avocats de la défense. L’ex-Premier ministre Boubou Cissé et plusieurs hauts cadres d’institutions maliennes étaient poursuivis pour leur participation à un présumé complot contre l’Etat.

Fin décembre, plusieurs personnalités dont le chroniqueur radio Ras Bath ont été arrêtées par la sécurité d’Etat, les services de renseignement maliens. Ils sont en détention depuis, la justice malienne ayant lancé une procédure à leur encontre.

Tchad : la tension monte d’un cran à la veille de la présidentielle

A N’Djamena, la capitale tchadienne, la tentative d’arrestation au char d’assaut de l’opposant Yaya Dillo a fait plusieurs morts.La scène de l’entreprise d’interpellation est digne d’un film hollywoodien. Pour mettre la main sur Yaya Dillo, l’artillerie lourde a été utilisée le dimanche 28 février dernier par les policiers. Véhicules blindés, camionnettes… ont quadrillé le quartier où vit l’ex-rebelle. Mais ce dernier, avec ses proches, a opposé une farouche résistance. Bilan officiel : deux morts et cinq blessés dont trois parmi les forces de l’ordre.

Dans un communiqué, Cherif Mahamat Zene, ministre de la Communication, a souligné que « les forces de défense et de sécurité, (qui ont) essuyé des tirs d’armes provenant du domicile où il s’est retranché, n’ont pas eu d’autres choix que de riposter en légitime défense ». Poursuivant, le Porte-parole du gouvernement a condamné « avec la dernière énergie cette rébellion armée au cœur de la capitale. (Ce n’est) qu’une tentative de déstabilisation des institutions de l’Etat fomentée de longue date ».

Selon la version de Yaya Dillo, qui a pu s’échapper, il y aurait plutôt cinq personnes tuées dont sa mère et son neveu. Le candidat du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), à l’élection présidentielle du 11 avril prochain, est sous le coup de deux mandats d’arrêt résultant d’une plainte déposée en mai 2020 par Hinda Déby Itno, la première dame du Tchad.

En effet, M. Dillo a dénoncé l’implication de la fondation Grand Cœur de l’épouse du président Idriss Déby Itno dans la gestion des fonds destinés à la lutte contre le nouveau coronavirus. Après quoi, il a été poursuivi pour « diffamation et injures ».

C’est le début des ennuis pour ce membre de la communauté Zaghawa et neveu du chef de l’Etat tchadien devenu maréchal. Car, le 6 juillet 2020, l’ancien chef du groupe rebelle Socle pour le changement, l’unité et la démocratie (Scud), ayant tenté de renverser par les armes le pouvoir d’Idriss Déby, a perdu son poste d’ambassadeur du Tchad auprès de la Commission économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) pour « manque de neutralité et violation du droit de réserve ».

A la faveur de la signature d’un accord de paix avec N’Djamena, Yaya Dillo a auparavant été nommé Secrétaire d’Etat, ministre des Mines et de l’Énergie puis Conseiller à la présidence.

Convaincu que « l’heure du changement a sonné », le porte-étendard du PSF a déjà reçu, selon la presse locale, le soutien pour la présidentielle de treize partis de l’opposition réunis dans le Front Nouveau pour le Changement (FNC). Yaya Dillo, qui craint pour sa vie, a lancé à l’endroit de ses concitoyens un appel à l’insurrection.

En tout cas, ces évènements tragiques ont déjà poussé le leader de l’opposition, Saleh Kebzabo, à se retirer de la course au palais : « Le martyre d’une vielle dame de 80 ans et de son petit-fils de 11 ans viennent de me renforcer dans cette conviction. J’ai décidé de suspendre ma participation au processus électoral », a-t-il tweeté lundi. De son côté, Succès Masra, candidat à la présidentielle, a déclaré que le président de la République « doit démissionner immédiatement ».

Idriss Déby Itno (68 ans), qui dirige d’une main de fer le Tchad depuis 30 ans, brigue un sixième mandat le 11 avril prochain. Les résultats définitifs du scrutin devraient être proclamés le 15 mai et un éventuel second tour est prévu le 23 mai.

Affaire Dillo : Amnesty International pour l’ouverture d’une enquête

L’Organisation Non Gouvernementale veut que les circonstances de la tentative d’arrestation de l’opposant Yaya Dillo, au cours de laquelle plusieurs personnes sont mortes, soient tirées au clair.C’est un coup de pression pour le gouvernement tchadien. Abdoulaye Diarra, le spécialiste de l’Afrique centrale à Amnesty International a déclaré, dans un communiqué reçu ce mardi à APA, que « les autorités doivent ouvrir de toute urgence une enquête indépendante, impartiale et efficace sur le recours à la force meurtrière lors d’une descente au domicile de Yaya Dillo, candidat de l’opposition à l’élection présidentielle et sur l’homicide de proches de cet homme ».

Cinq membres de la famille de Yaya Dillo, dont sa mère et son neveu, auraient perdu la vie à son domicile dans des échanges de tirs avec les forces de l’ordre. Selon le gouvernement, la police tentait d’exécuter deux mandats judiciaires visant le candidat à la présidentielle du 11 avril prochain.

« Face à cette instabilité et craignant une escalade de la violence », M. Diarra a demandé « aux autorités tchadiennes de diligenter une enquête indépendante et efficace afin d’établir les faits et de veiller à ce que toute personne soupçonnée d’être pénalement responsable soit amenée à rendre des comptes dans le cadre d’un procès équitable ».

Pour Amnesty International, « ces homicides illustrent les fortes tensions auxquelles le Tchad est en proie à l’approche du scrutin du mois prochain ». D’ores et déjà, cette ONG active dans la promotion des droits de l’Homme « déplore des violations qui prennent la forme d’une interdiction de manifester et d’arrestations arbitraires ».

En outre, regrette-t-elle, certaines informations font état de coupures d’Internet relevant d’une attaque injustifiée contre la liberté des médias et la liberté d’expression. En définitive, Amnesty International invite l’Etat à « rétablir l’espace politique et civique au Tchad, qui se réduit à grande vitesse actuellement, en garantissant le droit à la liberté d’expression et de réunion, et en assurant que la connexion Internet ne connaisse aucune interruption ».

Washington équipe la gendarmerie sénégalaise

Le département d’État américain a offert du matériel scientifique à la Section de Recherches de la gendarmerie sénégalaise et à l’unité conjointe de contrôle des conteneurs du Port de Dakar.Le don a été remis en présence de Tulinabo S. Mushingi, ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal, et du général Jean Baptiste Tine, Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la Justice militaire, rapporte un communiqué de la représentation diplomatique américaine. 

Le lot de matériels, d’une valeur de plus de 15 millions FCFA (28,000 dollars US), est composé, entre autres, d’ordinateurs portables, d’appareils photo, de clés USB, et de sacs à dos.

« Ce soutien logistique vise à augmenter la capacité de la Section de Recherches de la gendarmerie nationale et de l’unité conjointe de contrôle des conteneurs du Port à collecter des preuves numériques dans la lutte contre les stupéfiants et faire avancer leurs enquêtes. Une formation devait accompagner ce don, mais elle a été repoussée à cause de la Covid-19 », poursuit le document.

Il souligne que l’ambassadeur Mushingi et le général Tine ont, tous les deux, salué les efforts mutuels de Dakar et Washington dans la lutte contre le trafic transnational de stupéfiants, ainsi que l’engagement continu de la mission américaine à Dakar pour soutenir les efforts de la gendarmerie sénégalaise dans cette lutte contre le narcotrafic.

Nigeria : énième libération d’otages

Les autorités locales ont annoncé, ce samedi 27 février, la libération de 42 personnes enlevées il y a plus d’une semaine dans un établissement scolaire.L’histoire bégaie au Nigeria. Dans cette puissance de l’Afrique de l’Ouest, des groupes armés font souvent irruption dans des écoles pour kidnapper élèves et enseignants.

En 2014, l’enlèvement par la secte islamiste Boko Haram de plus de 200 filles dans un lycée de Chibok (nord) avait ému le monde entier. A travers le slogan « Bring back our girls » (Ramenez nos filles, en anglais), la planète s’était mobilisée pour leur libération.

Le phénomène s’intensifie depuis lors. Dans la nuit du 16 au 17 février, 27 élèves, 3 professeurs et 12 membres du personnel du pensionnat public d’enseignement secondaire de Kagara (centre-ouest) en ont fait les frais.

Si les otages de Kagara ont pu recouvrer la liberté, d’autres attendent d’être secourus. En effet, 317 jeunes filles de l’État de Zamfara (nord) ont disparu le 26 février. Selon la presse locale, une opération de sauvetage est en cours.

Critiqué pour sa gestion de la situation sécuritaire dans le nord, Muhammadu Buhari n’entend pas céder face aux « bandits ». Mais le président nigérian s’est-il donné les moyens d’endiguer ce phénomène ? Rien n’est moins sûr.

Pour les bandes armées qui sévissent dans cette partie du pays, les rapts sont un moyen rapide d’avoir de l’argent. Certains d’entre eux seraient même devenus les pourvoyeurs d’otages à des groupes jihadistes présents dans le nord-est.

Mali : huit gendarmes périssent dans deux attaques armées

Cinq autres membres des Forces armées maliennes ont été gravement blessés lors de cet assaut simultané contre la brigade, l’escadron et le détachement de Gendarmerie de la ville de Bandiagara (centre).L’attaque meurtrière perpétrée par des individus non encore identifiés a eu lieu dans la nuit du jeudi 25 février 2021 aux environs 21h20, lit-on sur le compte Twitter officiel des Forces Armées Maliennes (FAMa).

Niger : quels défis pour le nouveau président

Ibrahim Moussa, Rédacteur en chef du journal nigérien La Roue de l’Histoire, analyse pour APA les principaux chantiers de Mohamed Bazoum.Comment appréciez-vous le déroulement du scrutin présidentiel de dimanche dernier ?

En dépit de quelques irrégularités, notamment la saisie de faux bulletins de vote à Dogondoutchi (Sud-Ouest) par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et l’attaque terroriste qui a fait sept morts à Dorgol, dans la région de Tillabéri (Extrême-Ouest), le vote s’est globalement déroulé dans le calme et la sérénité.

L’élection de Mohamed Bazoum à la tête du Niger ouvre une nouvelle page dans l’Histoire du pays. Car, pour la première fois depuis l’indépendance en 1960, un président démocratiquement élu passe le témoin à un autre par le même procédé.

Quels sont les principaux défis du nouveau président ?

Le chef de l’Etat sera confronté à des défis de plusieurs ordres. C’est d’abord la lutte contre le jihadisme. Cinq des huit régions que compte le Niger sont touchés par ce phénomène. Il s’agit de Diffa, Tillabéri, Tahoua, Agadez et Maradi.

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Le Niger est entouré de foyers d’insécurité au niveau de quatre de ses frontières. Au Nord, depuis la chute en Libye de Mouammar Kadhafi, la situation s’est détériorée.

Dans sa frontière Sud-Est avec le Nigeria, la région Diffa proche des Etats fédérés de Borno et Yobé, est notamment la cible d’attaques terroristes depuis février 2015.

A l’Ouest du pays, les localités situées le long des frontières entre le Mali et le Burkina Faso subissent des attaques quasi-quotidiennes. C’est d’ailleurs dans ce territoire appelé la zone des trois frontières que les agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués le 21 février dernier, jour même du scrutin.

Hormis le défi sécuritaire, il y a la question de l’emploi et de l’employabilité des jeunes, la sécurité alimentaire, la santé et l’éducation. Bazoum a réservé une part belle à l’éducation des jeunes filles dans son programme de campagne. 

Pour que celles-ci étudient jusqu’à la classe de 3e au moins, il a évoqué la création de cantines scolaires surtout dans les zones nomades et dans les localités où les populations sont extrêmement vulnérables.

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Sur le plan politique, le successeur de Mahamadou Issoufou a du pain sur la planche. Avec une classe politique que tout oppose. Dans son premier discours, après la proclamation des résultats provisoires, l’ancien ministre de l’Intérieur a lancé un appel à l’endroit de son challenger, Mahamane Ousmane, et de toute la classe politique en vue de s’unir et travailler pour le développement du Niger.

Mouhamadou Issoufou a décidé de respecter la Constitution en ne se présentant pas à la présidentielle. Quel sens donnez-vous à cet acte du président sortant ?

Cette décision de ne pas briguer un 3e mandat, dans une sous-région où la tentation est très forte, a été saluée par tout le continent africain voire la communauté internationale. A travers cette attitude, Issoufou inscrit son nom en lettres d’or dans les annales de l’Histoire politique du Niger. En outre, il peut servir de modèle à Mohamed Bazoum en matière du respect de la Constitution.

La RDC accuse les rebelles hutus rwandais d’avoir tué l’ambassadeur italien

Les autorités congolaises soupçonnent les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) d’être derrière l’attaque qui a coûté la vie lundi matin à l’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo (RDC).Les FDLR sont un groupe rebelle armé actif dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué parvenu à APA, les autorités de Kinshasa ont promis d’ouvrir une enquête pour débusquer les assassins.

« Un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) a été la cible d’une embuscade tendue par des bandes armées, composées de combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), sur la route de Rutshuru, dans le territoire de Nyiragongo », peut-on lire dans une partie du communiqué gouvernemental.

L’ambassadeur d’Italie au Congo, Luca Attanasio et un officier de la police italienne, les Carabiniers ont été tués lundi alors qu’ils voyageaient au Congo dans un convoi de l’ONU, a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères dans un autre communiqué.

Le convoi a été attaqué près de la ville de Kanyamahoro vers 10 h 15 (8 h 15 GMT) ; il était la cible d’une tentative d’enlèvement, a déclaré le parc national des Virunga.

Le diplomate Luca Attanasio, « est décédé des suites de ses blessures » après qu’un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a été pris pour cible près de Goma, a indiqué la même source à Kinshasa.

Deux autres personnes sont également mortes dans l’attaque, a déclaré le major Guillaume Djike, porte-parole de l’armée dans la province du Nord-Kivu, sans identifier les victimes.

Depuis 1994, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est en proie à des violences attribuées à plusieurs dizaines de groupes armés.

Présidentielle nigérienne: sept membres de la Céni tués dans une explosion

Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués dimanche dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine.Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso.

« J’ai eu l’information vers midi (11h GMT), il y a eu sept morts lorsque le véhicule a sauté sur une mine. Il s’agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires », recrutés par la Céni, a expliqué à l’AFP Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri. L’accident a également fait trois blessés graves selon lui.

En dépit de l’insécurité provoquée par les jihadistes, les électeurs ont voté ce dimanche globalement dans le calme afin de choisir entre le favori Mohamed Bazoum candidat du pouvoir, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien président de la république.

Bazoum avait récolté 39,3 % des suffrages au premier tour, contre 17% pour Ousmane.  Le taux de participation au premier tour était de 69,7 %.

Le TPLF détruit le réseau électrique du Tigré

Une panne de courant s’est produite au Tigré après que des rebelles du Front de libération du peuple rebelle du Tigré (TPLF) ont détruit, ce jeudi, le réseau électrique de l’Etat, a indiqué l’Ethiopian Electric Power (EEP, publique).La panne d’électricité est le résultat d’attaques délibérées contre un grand réseau électrique qui fournit du courant à plusieurs villes, dont Alamata, Mehoni et Mekelle, a déclaré l’EEP dans un communiqué.

Le TPLF en déroute avait détruit le même réseau électrique en novembre 2020 alors que les troupes fédérales avançaient vers la capitale de l’Etat, Mekelle, la dernière destination pour mettre fin à ce que le gouvernement a décrit comme une « opération d’application de la loi » dans l’Etat.

L’EEP a déclaré qu’il était en train de réparer le réseau électrique endommagé pour restaurer le service d’électricité dans le Tigré.

La semaine dernière, l’EEP a déclaré que le TPLF avait causé plus de 240 millions de Birr de dommages sur les infrastructures électriques dans l’Etat régional du Tigré pendant l’opération pour le retour de la loi et de l’ordre.

Maroc : saisie de plus de 900 kg de résine de cannabis

Les services sécuritaires de la ville de Casablanca ont arrêté, lundi et mardi derniers, six individus dont une femme pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans le trafic international de drogue et de psychotropes, indique mercredi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les opérations de fouille effectuées dans le cadre de cette affaire ont permis la saisie de 912 kg de résine de cannabis dans le domicile de l’un des prévenus au quartier Sidi Moumen à Casablanca, outre un véhicule 4×4 qui se trouvait dans un entrepôt dans la zone rurale de Had Soualem, précise la même source.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars dernier et prolongé jusqu’au 10 mars prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.

Sommet de N’Djamena : la Force conjointe au centre de toutes les attentions

Le G5 Sahel a lancé un appel international pour doter sa Force conjointe de moyens suffisants à travers un « financement pérenne » afin de gagner la bataille contre les groupes jihadistes.« L’argent est le nerf de la guerre ». Un truisme qui ne se dément presque jamais. Réunis les 15 et 16 février à N’Djamena, au Tchad, pour la 7e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État, les cinq pays membres du G5 Sahel ont sollicité « un soutien conséquent » de la communauté internationale.

Le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont, en effet, exhorté le Conseil de Sécurité des Nations unies à placer la Force conjointe sous le Chapitre VII de la Charte de l’Organisation des nations unies (Onu). En outre, les Sahéliens ont exprimé « le souhait de la création d’un Bureau des Nations unies (qui lui soit) spécialement dédié ».

Le G5 Sahel, dans le communiqué final de cette rencontre, s’est félicité de l’approbation, par l’Union africaine (UA), de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions d’euros via la Facilité africaine de paix (APF).

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D’ailleurs, un Fonds fiduciaire de la Force conjointe a été mis en place pour renflouer les caisses. Sa gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Le Rwanda, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont contribué à l’alimentation de ce fonds.

Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Roch Marc Christian Kaboré, Bah N’Daw, Mahamadou Issoufou et Idriss Déby Itno, respectivement présidents de la Mauritanie, du Burkina, du Mali, du Niger et du Tchad, ont salué « les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel », avant de souligner « le rôle essentiel joué par la force Barkhane ».

Au contact des troupes françaises, 5100 soldats déployés au Sahel, la maturation de la Force conjointe est « progressive » d’après ces chefs de l’Etat. Ces derniers ont également bien accueilli « les succès opérationnels (récemment) enregistrés ».

Pour davantage de résultats sur le terrain, le G5 Sahel a appelé à « une meilleure coordination entre la Force conjointe et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad ». Le diagnostic de N’Djamena a montré que les groupes jihadistes « constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes ».

Ainsi, les présidents des pays concernés ont fait part de leurs « préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel ». Dans le dessein de barrer la route aux mouvements jihadistes, le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation a été identifié comme étant un point essentiel.

Avec un dispositif de défense et de sécurité comme suit : le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie), le Collège sahélien de sécurité à Bamako (Mali) et l’Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey (Niger), l’analyse stratégique et l’alerte précoce avec le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce à Ouagadougou (Burkina).

Sur initiative de la Mauritanie, la création d’un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » a été décidée dans la capitale tchadienne. Cette récompense sera décernée « aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés ».

Dans l’espace sahélien, la paupérisation d’une importante frange des populations facilite aux jihadistes le recrutement de combattants. À cet égard, les chefs d’État ont particulièrement apprécié « la conclusion ou la finalisation au cours de l’année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid-19, les conflits, les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes ».

Poursuivant, ils se sont réjouis de la réalisation, sur fonds propres, de l’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (Le transsahélien). Dans cette dynamique, le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif G5 Sahel ont été invités « à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques ».

Au niveau international, l’Alliance Sahel qui regroupe 24 partenaires compte débourser 50 millions d’euros en 2021 pour financer des projets de développement avec le soutien du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement.

Une réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel est à l’étude pour plus d’efficacité dans le travail. Les présidents sahéliens « ont pris note de l’évolution du processus » et « réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination ».

Sur la situation au Mali, la Conférence des chefs d’État a salué la tenue, le 11 février dernier à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle a réaffirmé son « attachement à l’unité et à l’intégrité du Mali », non sans se satisfaire de « la mise en place de l’ensemble des organes de la transition » censée durer dix-huit mois.

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Outre les pays membres du G5 Sahel, Nana Akufo-Addo (Ghana), Macky Sall (Sénégal), le Général de Corps d’Armées, Brahim Gabir Ibrahim, membre du Conseil souverain de la transition au Soudan et Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement marocain, ont participé au Sommet de N’Djamena.

C’est maintenant le président tchadien, Idriss Déby Itno, qui assure la présidence en exercice du G5 Sahel. Et le prochain sommet ordinaire est prévu en février 2022 à Bamako, au Mali.

Ethiopie : le chef rebelle du Tigré annonce la poursuite du conflit

Le conflit entre les troupes fédérales éthiopiennes et les combattants rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), se poursuivra sur différents fronts, a déclaré l’un des dirigeants fugitifs du mouvement.Dans un entretien accordé mardi au Tigray Media House, Getachew Reda, ancien ministre des Communications du gouvernement fédéral, a déclaré qu’il y a eu dans ce conflit des pertes importantes des deux côtés, avec 100.000 victimes.

Il a déclaré que les forces fédérales et celles de leurs alliés érythréens ont subi davantage de pertes depuis que le conflit a éclaté en novembre de l’année dernière.

« Au moment où je vous parle, les combats se poursuivent et les forces ennemies sont en déroute sur différents fronts de guerre » a-t-il déclaré, ajoutant que les combattants du TPLF ont détruit deux régiments appartenant à l’ennemi il y a quelques jours.

Addis-Abeba s’est lancée dans ce qu’elle a qualifié d’opération de maintien de l’ordre en novembre, dont le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré le succès un mois plus tard, après que les troupes fédérales ont capturé la capitale régionale Mekelle aux mains des combattants du TPLF.

Cependant, en réponse aux affirmations d’Abiy, M. Reda a décrit cette opération comme un vœu pieux de la part du premier ministre éthiopien, car selon lui, le TPLF est loin d’être vaincu.

« Il ne s’est pas passé un seul jour sans que des milliers de jeunes gens ne soient tués dans des combats », a-t-il ajouté.

« En fait, plus de troupes fédérales ont été tuées depuis qu’Abiy a revendiqué la fin de la guerre. De très jeunes soldats Amhara âgés de 17 ans seulement ont été tués par des tirs de mortier des forces du TPLF », a affirmé Geda.

Il a accusé une brigade de l’armée érythréenne d’être entièrement engagée dans des activités de vol.

Nigeria : une centaine d’élèves et leurs professeurs enlevés

Des hommes armés ont envahi mardi soir un pensionnat situé dans l’Etat du Niger, dans le centre-ouest du Nigeria, où ils ont enlevé « des centaines d’élèves et plusieurs professeurs. »Une scène de terreur, pour le millier d’élèves nigérians de ce lycée. « Des bandits sont entrés dans le collège gouvernemental de Kagara la nuit dernière et ont enlevé des centaines d’élèves et leurs professeurs », a déclaré un responsable local de la zone à l’AFP.

Un rapt massif qui pose encore la lancinante question de la sécurité dans les écoles au Nigeria. Il intervient deux mois après l’enlèvement de 344 adolescents dans un pensionnat de l’Etat voisin de Katsina par des groupes criminels. Pour l’instant, il est difficile de connaitre le nombre exact de personnes enlevées dans cet établissement d’enseignement secondaire qui compte environ 1.000 élèves.

« Un des membres du personnel et certains élèves ont réussi à s’échapper. Le personnel a confirmé qu’un étudiant avait été abattu » lors de l’attaque, a ajouté cet officiel.

Des militaires avec un soutien aérien étaient à la recherche des ravisseurs et des otages, en vue d’une éventuelle opération de sauvetage, a précisé cette source.

Depuis près de dix ans, le nord-ouest et le centre du Nigeria sont en proie aux violences de groupes criminels qualifiés localement de « bandits », qui multiplient les enlèvements contre rançon et les vols de bétail.

Les habitants ont mis sur pied des groupes d’autodéfense pour se protéger sans parvenir à mettre un terme aux violences, qui ont causé la mort de quelque 8 000 personnes depuis 2011.

Sahel: Macron annonce le maintien des forces françaises

Pour Emmanuel Macron, un retrait prématuré des troupes françaises du Sahel « serait une erreur ».Une éventuelle baisse des troupes françaises au Sahel était récemment sur toutes les lèvres. Ça ne sera pas le cas. Le président français Emmanuel Macron a annoncé, mardi à Ndjamena (Tchad), lors du sommet G5 Sahel, que « la France
ne réduirait pas dans l’immédiat » ses effectifs militaires dans la région. 

Lors de son intervention par visioconférence depuis Paris, le locataire de l’Elysée a toutefois souligné que « des évolutions sans doute significatives seront apportées à notre dispositif militaire au Sahel en temps voulu (…) », ajoutant qu’« il
serait paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs ».

D’ailleurs il a promis une « action renforcée » pour « essayer d’aller décapiter » les organisations terroristes.Car même si de « véritables résultats ont été obtenus dans la zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, et le principal groupe visé, l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS), « a perdu son emprise et subit de nombreuses pertes », les organisations terroristes y sont toujours très actives. 

Emmanuel Macron a par la même occasion salué la décision du président tchadien Idriss Déby Itno d’envoyer 1200 soldats dans la zone des trois frontières. « Une décision forte et courageuse qui viendra conforter la force du G5 Sahel », a-t-il indiqué. 

De même, il a remercié les pays européens et les autres partenaires internationaux participant au nouveau groupement de forces spéciales Takuba, « qui acceptent ainsi de mutualiser le risque du sacrifice ultime que prennent nos soldats ». 

Pour venir à bout des groupes jihadistes, l’action militaire devra être conjuguée avec celle du développement. C’est pourquoi Emmanuel Macron a invité ses homologues du G5 Sahel à « donner une perspective aux populations du Sahel », un « deuxième sursaut : celui du retour de la sécurité et des services aux populations » et « une impulsion au plus niveau de l’État » pour réinvestir les territoires délaissés de la région.

Dans cette perspective, chacun des pays membres du G5 Sahel a signé une convention de financement avec le Fonds international de développement agricole (Fida).

Au cours du sommet de Ndjamena, le Tchad a par ailleurs été désigné pour assurer, pour la deuxième fois, la présidence tournante du G5 Sahel. Djimet Adoum du même pays a en outre été nommé nouveau haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

« Nous avons beaucoup parlé au cours de ces rencontres de N’Djamena et nous savons tous ce qui nous attend : l’action et le concret », a écrit sur son compte Twitter le président tchadien, Idriss Déby Itno.

Stratégies antiterroristes : le Maroc pour un partage accru d’expériences

Dans un entretien accordé à APA News, Habboub Cherkaoui, directeur du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ) du Maroc, a plaidé pour un renforcement de la coopération interafricaine afin d’endiguer le jihadisme.Quelles sont les performances des services sécuritaires marocains en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier ?

Depuis les attentats du 16 mai 2003, le Maroc est devenu extrêmement conscient du danger que représente le phénomène terroriste. De ce fait, le Royaume a mis en place, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, une stratégie sécuritaire cohérente, intégrée et multidimensionnelle. Celle-ci fait de l’anticipation et de la protection son credo.

A la faveur de cette stratégie, les services sécuritaires et notamment le Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), créé en mars 2015, en tant qu’aile judiciaire de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), ont enregistré des résultats importants. Ces derniers consistent au démantèlement de 82 cellules terroristes, dont 76 liées à Daech et 6 autres actives dans le groupe appelé « Al Istihlal et Al Faye » qui mènent des activités illicites pour financer des activités terroristes. Au total, il a été procédé depuis 2002 au démantèlement de 209 cellules terroristes.

Y-a-t-il une collaboration entre le BCIJ et ses voisins sahéliens ?

Oui ! A côté des efforts consentis en matière de coopération internationale de lutte anti-terroriste et du crime organisé, le Maroc accorde une importance primordiale à la coopération avec tous les partenaires internationaux qu’ils soient européens, africains ou arabes. Cette politique fait du Royaume un partenaire crucial dans ce domaine et lui fait jouir d’une reconnaissance mondiale.

Dans ce contexte, le Maroc se trouve souvent aux premiers rangs dans la coopération internationale contre le terrorisme et il est perçu comme un partenaire écouté et respecté. La coopération avec les pays africains, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération sud-sud, porte sur trois volets essentiels.

Il s’agit de la formation, de l’échange d’informations ou encore du partage d’expériences et d’expertise. Parmi les pays concernés, on peut citer la Mauritanie, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Burkina Faso.

Par contre, avec l’Algérie voisine, la coopération sécuritaire est totalement inexistante. Cela constitue un réel danger et sape les efforts déployés dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier.

L’exemple marocain peut-il être exporté dans les pays africains ?

Sans nul doute ! Le Maroc met son expérience en matière sécuritaire à la disposition des pays africains comme le prône le Souverain. Le Royaume est disposé à partager les informations avec autant de pays que possible pour faire face aux défis liés à la menace terroriste grandissante et au crime transfrontalier en Afrique.

Le Maroc œuvre de façon continue pour combattre le phénomène terroriste qui n’a ni religion particulière, ni race, ni patrie et qui constitue un ennemi pour tous. Notre pays est ouvert à la coopération avec les pays africains pour l’élimination des dangers imminents, la stabilisation du voisinage immédiat, la consolidation de sa sécurité et la promotion du bien-être et du développement durable en Afrique.

Le Maroc continuera à former les officiers originaires des pays du Sahel (chef de gouvernement)

Le Maroc continuera à apporter son soutien à la mise en place du collège de Défense du G5-Sahel à Nouakchott, et à former les officiers originaires des pays frères du Sahel dans ses instituts de formation militaire, a affirmé le chef du gouvernement marocain, Saad Dine El Otmani, à l’ouverture lundi du 7e sommet des chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel, qui se tient dans la capitale tchadienne, Ndjamena.La lutte contre le terrorisme est également un combat sur le terrain des idées. Le Roi Mohammed VI, veille à ce que le Maroc continue à former des imams issus de la région au sein de l’Institut Mohammed VI de formation des imams, rappelant que 937 inscrits des pays de la CEDEAO ont pris part aux cycles de formation au titre de l’année 2018-2019. Plusieurs centaines exercent déjà dans leurs pays d’origine, contribuant ainsi à contrer l’extrémisme religieux, a-t-il relevé.

Evoquant le combat contre le terrorisme, le responsable gouvernemental marocain a souligné que la victoire durable contre le terrorisme sera sur le terrain du développement humain et la lutte contre ce fléau se poursuivra sur les fronts politique, économique, social, intellectuel et humain.

« Nous ne sommes pas et nous n’avons jamais été spectateurs de ce qui se passe au Sahel », a dit El Otmani. « Comme vous, nous ne nous le permettons pas. Nous sommes solidaires de nos amis, les pays de la région, pour contrer cette menace qui nous touche directement », a-t-il affirmé.

« nous nous réunissons encore pour redire toute notre détermination à vaincre l’ennemi qui, regardons la réalité en face, n’est pas encore hors d’état de nuire », a-t-il insisté, faisant observer que bien que 2020 ait connu moins d’attaques que 2019, elle a aussi connu quelques-unes des pires attaques jamais enregistrées.

Dans certains pays, le nombre des victimes a été multiplié par 5, alors que plus de 3,5 millions de personnes sont aujourd’hui réfugiés et déplacés internes. Et l’ « Etat islamique », moribond ailleurs, continue de sévir au Sahel, où 41% des attaques entre 2019 et 2020 lui sont imputables, a-t-il noté.

Et de souligner qu’au moment où le G5 réussit à étrangler la franchise terroriste dans son espace d’intervention, ces groupes armés cherchent à s’implanter dans des zones jusque-là épargnées et avancent jusqu’au Golfe de Guinée.

Pour le chef du gouvernement, la frontière entre terrorisme, séparatisme et criminalités transnationales organisées se fait encore plus ténue, les interconnexions sont lucratives, et donc grandissantes et le butin se chiffre en centaines de millions de dollars.

G5 Sahel : le Tchad envoie 1200 soldats dans la zone des trois frontières

Pour combattre le terrorisme dans les pays du Sahel, 1200 soldats tchadiens ont été déployés dans la zone des trois frontières, Mali, Niger et Burkina. L’information a été donnée le 15 février 2021 par le Maréchal du Tchad

En marge de la septième conférence des chefs d’Etat organisée à N’Djamena, le chef d’Etat tchadien, Idriss Deby Itno a annoncé le déploiement de 1200 militaires tchadiens pour combattre le terrorisme dans les zones des trois frontières. Notamment, le Niger, du Mali et du Burkina Faso.

Le ministre tchadien en charge des armées, Mahamat Abali  Salah a déclaré : « nous sommes déjà sur le terrain », pour confirmer que les soldats sont déjà sur le terrain. Il a fait la déclaration à N’Guini, au Niger, près de la frontière avec le Tchad, en présence des ministres de la défense du G5 Sahel (Tchad, Niger, Mauritanie, Burkina Faso). Les soldats présents à la frontière Tchad-Niger seront déployés dans la région du Liptako-gourma dans le cadre de la lutte anti-djihadiste.

L’envoi des troupes tchadiennes avait été annoncé un an plus tôt, au Sommet de Pau en France. Il visait à renforcer les troupes compte tenu du retrait progressif de l’armée française du sahel. Les soldats tchadiens n’ont finalement pas été envoyés dans la zone des trois frontières en 2020 parce qu’ils devaient combattre les terroristes qui sévissaient à Bohoma, dans la province du Lac au Tchad. La présence militaire a été saluée par les ministres de la défense des pays membres du G5 Sahel.

G5 Sahel: « Barkhane est devenue un risque politique »

Analyste politique réputé et expert respecté de l’actualité du Sahel, le journaliste et écrivain, Seidik Abba décortique pour APA News les enjeux du sommet du G5 Sahel qui se tient lundi 15 et mardi 16 février 2021 à N’Djamena, au Tchad.Que peut-on attendre de ce nouveau sommet du G5 Sahel ?

Ce sommet statutaire va être l’occasion de faire le bilan de la situation sécuritaire au Sahel depuis le sommet qui a réuni en janvier 2020 à Pau, dans le Sud de la France, le président Emmanuel Macron et ses homologues de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad et qui a été suivi en juillet par une Conférence des chefs d’État du G5 Sahel en juillet 2020 à Nouakchott, en Mauritanie.

À N’Djamena, on s’attend à une évaluation concrète de la stratégie adoptée à Pau qui avait décidé d’une concentration des efforts militaires sur la zone des trois frontières commune au Burkina, au Niger et au Mali. A Pau, il a avait été décidé de cibler particulièrement l’État islamique au Grand Sahara qui multipliait alors les opérations souvent sanglantes et spectaculaires dans cette zone.

A N’Djamena, cette réorientation stratégique va faire l’objet d’une évaluation complète, en présence virtuelle du président français Emmanuel Macron qui participe au sommet par vidéoconférence. Les activités du Secrétariat exécutif, tout comme la mise en œuvre des projets, seront également examinées.

Cela dit, une des particularités du sommet de N’Djamena, c’est qu’il intervient alors que la France a fait part de son intention de « réajuster » son opération militaire au Sahel. Enfin, nous aurons à N’Djamena le passage de témoin entre le président sortant du G5 Sahel, le Mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et le président entrant, le Tchadien Idriss Déby Itno.

Vous venez de publier aux éditions L’harmattan à Paris, « Pour comprendre Boko Haram », un livre très remarqué sur les jihadistes actifs dans le bassin du Lac Tchad. Pensez-vous que cette région bénéficie de la même attention que le Sahel ?

Clairement non. Le bassin du Lac Tchad ne bénéficie pas de la même attention que le Sahel. Quelques raisons peuvent être avancées pour expliquer ce désintérêt. Pour les pays occidentaux, Boko Haram, à la différence des groupes terroristes installés au Sahel, notamment dans le Nord du Mali, ne représente pas une menace directe.

Pour eux, il y a peu de chance que des jihadistes partent des rangs de Boko Haram pour attaquer l’Europe. Deuxièmement, dans le bassin du Lac Tchad, il n’y a pas de présence militaire occidentale directe qui aurait pu susciter l’intérêt des médias internationaux et des opinions publiques occidentales.

Enfin, dans le bassin du Lac, les victimes du terrorisme sont principalement des locaux, pas des ressortissants étrangers. Pourtant, il faut prendre garde à ne pas négliger la situation sécuritaire au Sahel. Il serait faux de penser qu’on peut résoudre la crise au Sahel sans associer le bassin du Lac Tchad. Les groupes jihadistes ont, de leur côté, déjà compris l’intérêt qu’il y a à agir ensemble. Nous avons pu documenter de très nombreux exemples de « coopération » entre les groupes jihadistes du Nord Mali et Boko Haram.

Cela fait huit ans que la France a envoyé son armée au Mali et dans le Sahel. Les groupes jihadistes continuent pourtant d’être actifs au Mali et leur présence s’étend à d’autres pays de la région ?Faut-il un réajustement de la stratégie française dans la région ?

La décision d’ajuster on non la présence militaire française appartient à la France. Elle a décidé de le faire non que la situation sécuritaire au Sahel soit redevenue normale.

J’y vois plutôt des considérations de politique intérieure. Dans ce contexte de crise sanitaire avec ses conséquences économiques pour l’État français, certains milieux, y compris au plus haut sommet de l’État, ont pu penser que Barkhane avec un budget annuel compris entre 900 millions et un milliard d’euros coûte chère.

A cette considération économique, s’ajoute un argument de politique intérieure française : la présidentielle de 2022 à laquelle Macron se présente. Disons les choses comme elles sont : avec le retournement de l’opinion contre la présence militaire au Sahel, l’opération Barkhane est devenue un risque politique, surtout dans une période pré-électorale sensible.

Mais pour moi, le plus important n’est pas que la France parte ou reste au Sahel. En effet, ce qui me semble important, c’est comment les pays sahéliens s’organisent pour assurer leur sécurité, y compris en faisant appel à la solidarité africaine.

Certains pays du continent sont de grandes puissances militaires qui peuvent apporter leur contribution sous différentes formes à la lutte contre le terrorisme au Sahel. En tout état de cause, sur la durée, la sécurité au Sahel ne sera assurée que par les Sahéliens. Cela vaut d’ailleurs pour le reste du continent.

Dans certains pays du Sahel, notamment le Mali, la possibilité d’un dialogue avec les jihadistes est désormais publiquement évoquée. Qu’est-ce qui explique ce changement ?

Je constate qu’il y a une évolution de la position malienne de négocier avec les groupes jihadistes. Il y a quelques années, ce sujet était tabou. Aujourd’hui, il est débattu publiquement y compris dans les allées du pouvoir à Bamako. J’estime que cette évolution repose sur des considérations pragmatiques que les Maliens connaissent mieux que leurs partenaires, dont la France, qui défendent eux des principes généraux.

A titre personnel, l’expérience du programme nigérien « Repentir contre pardon » qui a permis de récupérer sans un coup de feu plus de 500 ex-combattants de Boko Haram m’amène à penser que les discussions avec les groupes jihadistes et certains de leurs dirigeants est une option à ne pas écarter. Le débat ne doit plus être faut-il discuter avec les jihadistes mais avec qui, sous quelle forme et où discuter avec les groupes jihadistes.

Des experts et des officiels du renseignement parlent aujourd’hui d’une volonté des groupes jihadistes sahéliens de s’étendre vers les pays du Golfe de Guinée. Est-ce logique ?

Ce n’est pas nouveau. Les groupes jihadistes ont toujours pour agenda l’élargissement de la Willaya d’Afrique de l’Ouest. Ils ont déjà posé des actes en Côte d’Ivoire par deux fois : mars 2016 à Grand Bassam et en juillet dernier à Kafalo sur la frontière ivoiro-burkinabè. Ils ont frappé le Bénin deux fois et ont attaqué sur la frontière entre le Burkina et le Togo. En dépit de sa persistance, cette menace pourra être contenue par une bonne coordination entre les États du Sahel et les pays du Golfe de Guinée. En revanche, le plus inquiétant c’est l’endogénisation du terrorisme au Sahel. Les nouveaux chefs de katibas et les combattants sont des locaux et cela ne peut être combattu par les moyens militaires uniquement.

Le Rwanda et la RDC discutent de sécurité d’accords bilatéraux

Le Rwanda est prêt à renforcer ses liens de sécurité avec la République démocratique du Congo (RDC) voisine, pour éradiquer les milices terroristes armées dans la région.Selon l’une des résolutions d’une réunion bilatérale de deux jours qui s’est ouverte dimanche à Kigali, les responsables de la sécurité des deux pays ont évoqué les questions de sécurité d’intérêts communs, indique un communiqué partagé dimanche par APA à Kigali.

La délégation du Rwanda est dirigée par le chef d’état-major de la défense (CEMD), le général Jean-Bosco Kazura, tandis que la délégation congolaise est dirigée par François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi pour les affaires de sécurité.

 S’exprimant à cette occasion, le général Kazura a fait remarquer que les chefs d’État des deux pays, les présidents Paul Kagame et Felic Tshisekedi, nous ont « mandatés » pour nous rencontrer régulièrement, discuter et trouver des moyens de faire tout ce qui est nécessaire « pour que nos pays travaillent ensemble et se développent ensemble ».

 « Et quand les gens collaborent et travaillent ensemble, il n’y a rien d’impossible à réaliser », a déclaré l’officier supérieur rwandais.

 Le président de la RD Congo, Félix Tshisekedi, s’est engagé à aborder un large éventail de questions dans son pays, y compris la guerre et l’insécurité.

 Dans un effort pour apporter la paix, la sérénité et le calme à l’est de la RD Congo, l’armée congolaise s’est déplacée ces deux dernières années de manière indécise et a combattu les milices anti-rwandaises basées là-bas.

 Commentant ces opérations militaires, Jean-Claude Kamb, un officier supérieur du renseignement congolais a déclaré : « nous sommes très optimistes quant aux opérations militaires visant à neutraliser toutes ces forces négatives ».

 « Nous sommes ici sous la direction de nos deux chefs d’État. Nous sommes réunis pour échanger sur la menace commune qui affecte les deux Etats ; en termes de terroristes, de propagande négative », a-t-il déclaré.

G5 Sahel : le Sénégal invité au sommet

Le Sénégal prendra part mardi, en qualité de pays invité, à la séance élargie du Sommet du G5 Sahel qui s’ouvre ce lundi à N’Djamena, capitale du Tchad.La séance élargie, à laquelle le président Macky Sall assistera, vise à associer les pays et institutions partenaires du G5 Sahel à la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, souligne le communiqué de la présidence parvenu à APA. 

Avec un effectif de 1305 soldats, le Sénégal est le deuxième pays contributeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). 

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité créé en février 2014 par cinq États du Sahel. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

Frontières Côte d’Ivoire-Burkina: la Commission mixte installée vendredi

Les membres de la Commission mixte paritaire de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso pour la matérialisation des frontières entre les deux pays seront installés officiellement, vendredi.

Ces membres seront installés à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé et son homologue du Burkina, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation M. Sawadogo Pengdwendé Clément.

Cette cérémonie marquera par ailleurs, le lancement officiel des activités de cette commission dans un contexte de récurrence de la menace terroriste et de velléités d’annexion du territoire ivoirien.

Elle sera précédée les 17 et 18 février 2021 des travaux de la première rencontre des membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cette première rencontre permettra  de définir la méthodologie de travail  et d’adopter le plan d’actions  de la Commission pour les trois prochaines années.

Les membres de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au nombre de huit pour la Côte d’Ivoire ont été nommés le 13 novembre 2020, par l’arrêté du premier ministre Hamed Bakayoko, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Depuis la nomination de ses membres, la Commission a mené plusieurs activités, notamment le renforcement des capacités de ses membres, la visite de travail dans des centres d’archives nationaux et tenu des réunions préparatoires de la CMPM à la première rencontre de travail avec la partie burkinabé.

Maroc : Incinération de plus de 20 tonnes de résine de cannabis

Une quantité de 20,19 tonnes de résine de cannabis, et de produits illicites et de contrebande, dont la valeur marchande est estimée à 20,3 millions d’euros (220,18 millions de dirhams), a été incinérée samedi à Dakhla au sud du Maroc.L’incinération a concerné 12,62 tonnes de tabac parfumé (maassel), 276.070 de paquets de cigarettes, 57,9 kg de tabac moulu et 1,2 Kg de cannabis (Kif), fait savoir la direction inter-régionale de Sud des douanes.

La destruction a porté également sur 10.000 capsules de café, 4.013 flacons de médicaments vétérinaires, 11.250 boites de comprimés médicaux et 8.300 boites de produits aphrodisiaques, précise la même source.

Ces produits, qui ont été saisis au cours des deux derniers mois par les différents services de sécurité de la région Dakhla-Oued Eddahab, ont été détruits en présence des représentants des autorités locales et des différents services de sécurité, sous le contrôle du parquet compétent.

Maroc : Arrestation d’une ressortissante guinéenne en possession de plus de 1,5 kg de cocaïne

Les services sécuritaires de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca ont procédé, dimanche, à la saisie d’une quantité de 1,577 kg de cocaïne chez une ressortissante guinéenne en provenance de Conakry, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).La drogue dure a été découverte sous les vêtements de la passagère, dissimilée à plusieurs endroits au niveau de son corps, à son arrivée à bord d’un vol en provenance de l’aéroport de Conakry, précise-t-on de même source.

La mise en cause a été soumise à une enquête judiciaire par le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca, sous la supervision du parquet compétent, en vue de déterminer la source et la destination de la drogue saisie en sa possession et d’élucider les ramifications régionales et internationales de cette activité criminelle, conclut le communiqué.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars 2020 et prolongé jusqu’au 10 mars prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.

Rwanda: décès du chef de l’Armée

Le chef d’Etat-major de l’armée rwandaise, le lieutenant général Jacques Musemakweli est décédé de causes naturelles, a confirmé jeudi un communiqué des forces de défense du pays.Selon un tweet des Forces de défense rwandaises, le général Musemakweli est décédé jeudi à l’hôpital militaire de Kanombe. Le général Musemakweli, qui dirigeait l’Inspection générale des Forces de défense rwandaises depuis novembre 2019, a également occupé plusieurs postes au sein de l’armée.

Il s’agit notamment du poste de chef de la garde présidentielle et du poste de commandant des réservistes militaires rwandais. Il était un membre dirigeant du Front patriotique rwandais (FPR), le mouvement rebelle de Paul Kagamé pendant le génocide du pays.