Côte d’Ivoire: « Mabri Toikeusse et l’Udpci ont décidé de revenir au Rhdp » (Ouattara)

Le Rhdp, le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, dirigé par Alassane Ouattara, a investi lundi à Abidjan 350 secrétaires départementaux et espère avec le ralliement de l’opposant Albert Mabri Toikeusse « gagner » les prochaines joutes électorales. « Nous avons entrepris de bâtir ensemble un grand parti qui sera un modèle de rassemblement au service de la collectivité; et je dois dire que ce travail continue et aboutit, car vous avez noté (…) mon jeune frère Abdallah Mabri Toikeusse et l’Udpci (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire) ont décidé de revenir au Rhdp  », a déclaré M. Alassane Ouattara, lors d’un Conseil politique. 

« J’ai lu sur les réseaux sociaux que ce n’était pas une mission facile pour lui non plus, mais je le félicite d’avoir pris cette décision parce que ce qui est important, c’est le rassemblement », a ajouté le président du Rhdp, souhaitant « bâtir le plus grand parti qui existe en Côte d’Ivoire depuis la dissolution du parti unique ». 

Il a appelé à ce que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) soit « véritablement un parti unifié et un parti de rassemblement qui va du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, au Centre, et qui ne fait aucune discrimination, qui rassemble tous les Ivoiriens de toutes les confessions et qui se projette sur le futur pour l’avenir de notre beau pays ». 

Lors de la dernière réunion du Conseil politique, le 28 février 2022, le président du Rhdp a donné des instructions en vue de la restructuration du parti. M. Ouattara a invité le secrétaire exécutif et le président du directoire à consolider les fichiers des militants pour avoir « des militants réels et non des militants virtuels » comme il a eu l’occasion de le constater lors de certaines élections. 

« Nous devons également procéder au lancement de la carte d’adhésion, car un parti doit pouvoir avoir des membres identifiés », a-t-il soutenu, demandant la mise en place des organes spécialisés chez les femmes et les jeunes pour « renforcer le statut du Rhdp comme le premier parti de Côte d’Ivoire à l’issue des prochaines élections locales et je suis certain que nous allons les gagner ». 

« L’élection des secrétaires départementaux n’était pas une chose facile, mais je tenais à le faire, parce que quand on parle de démocratie, il faut aller à la base: démocratie veut dire le choix et le vote de chacun des militants et c’est ce que vous avez fait (…) et j’attends que les autres partis en fassent de même », a lancé le président du Rhdp. 

Le président du directoire du Rhdp, M. Kafana Koné, a fait observer que dans le cadre de la réorganisation du parti, après la réactivation du directoire du parti, un secrétariat exécutif, quatre secrétariats exécutifs adjoints et 17 secrétariats nationaux ont été créés. En outre, de mars à mai 2022, le parti s’est attelé à installer tous les organes et à veiller au démarrage effectif de leur fonctionnement.

Pour sa part, le nouveau secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo qui remplace Adama Bictogo, devenu président de l’Assemblée nationale, a assuré de son engagement, de sa fidélité et de sa loyauté à M. Ouattara. C’est la première réunion d’un Conseil politique auquel M. Bictogo prend part en qualité de chef du secrétariat exécutif du Rhdp, dont il est l’auteur des statuts,    

Le président de la République, Alassane Ouattara, a échangé jeudi à son domicile avec M. Mabri Toikeusse. A sa sortie d’audience, le chef de l’Updci a déclaré « nous avons connu dans notre parcours au Rhdp des moments d’incompréhension. Au niveau de l’Udpci, nous avons dû nous retirer en août 2020 de la maison à laquelle nous avons contribué à poser les piliers ». 

M. Mabri Toikeusse a dit être venu rassurer le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de la décision de tous les cadres et lui, en vue de reprendre leur place à ses côtés afin de le soutenir dans le grand chantier de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Cette posture de l’opposant ivoirien a surpris plusieurs personnes au sein de la population, suscitant des réactions diverses sur les réseaux sociaux. 

Invasion de la RDC par l’Ouganda : début des indemnisations

Le premier des trois paiements de l’amende est crédité de 65 millions de dollars.En février 2022, la Cour internationale de justice avait condamné l’Ouganda à payer des dommages à titre de réparations pour son invasion de la République démocratique du Congo voisine au début des années 2000.

Sur les 325 millions de dollars de l’amende, 225 millions seront versés à titre de dommages et intérêts aux personnes affectées par l’invasion, 40 millions de dollars pour les dommages matériels et 60 millions de dollars pour les ressources pillées.

Les paiements sont censés être effectués selon un calendrier fixé par la Cour internationale de justice, qui s’étend de 2022 à 2026.

Sénégal: des experts formés à la prévision des vagues de chaleur

Au sortir de cette formation, les bénéficiaires devraient pouvoir mieux anticiper les périodes de canicule.Pour prévenir les impacts sanitaires des vagues de chaleur, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) forme ses prévisionnistes, des agents de la Direction Générale de la Santé Publique (DGSP), du Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips), des médecins-chefs de région et de district des zones les plus touchées au Sénégal.

La formation, qui se tient du 12 au 13 septembre à Dakar, est conduite par des experts de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA, sigle anglais).

« L’objectif visé est le renforcement du système expérimental d’alertes précoces pour les vagues de chaleur et impacts sanitaires mis en place depuis 2020 par l’Anacim et la DGSP avec l’appui de la NOAA », a expliqué Dr Ousmane Ndiaye, Directeur de l’exploitation de l’Anacim.

Selon Dr Ndiaye, la formation permettra de renforcer les capacités de l’Anacim et de la NOAA en prévision des vagues de chaleur ; outiller les professionnels de santé publique à mieux comprendre les prévisions de vagues de chaleur de façon à pouvoir les interpréter correctement. « Au sortir de cette session, nous allons améliorer la co-production du bulletin d’alertes précoces pour les vagues de chaleur et impacts sanitaires », a dit Dr Ousmane Ndiaye.

Pour Dr Mamadou Wassila Thiaw du Service météorologique national de la NOAA et directeur des bureaux internationaux du Centre de prévision du climat (CPC) des Etats-Unis, depuis plusieurs décennies, la NOAA fournit des informations météorologiques et climatiques pour soutenir les missions humanitaires du gouvernement américain dans les pays en voie de développement. 

« Cette mission, a-t-il indiqué, a pour but d’atténuer l’impact des évènements extrêmes sur la sécurité alimentaire afin de réduire les risques de catastrophes naturelles. Le CPC fournit également, aux Services Météorologiques et Hydrologiques Nationaux (SMHN) africains, l’accès à l’information climatique, en temps réel, pour appuyer les opérations de prévisions quotidiennes, y compris la prévision de phénomènes dangereux ».

Af’Sud: l’effondrement d’un barrage minier fait quatre morts

Le gouvernement a promis la publication d’un rapport détaillé sur le drame après la compilation des données.Un barrage minier s’est effondré dans la ville diamantifère de Jagersfontein dans la province de Free State, tuant quatre personnes et blessant 40 autres, a annoncé lundi le ministre des Ressources minérales et de l’Energie, Gwede Mantashe.

Il a annoncé que les secouristes ont évacué des dizaines de résidents vers des fermes voisines, tandis que les blessés ont été acheminés vers des hôpitaux pour y être soignés.

« Neuf maisons ont été emportées par les eaux du barrage, tandis que 20 ont été complètement endommagées par l’inondation du barrage », a précisé M. Gwede Mantashe, soulignant que les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent à la mine de diamants qui appartenait autrefois à De Beers.

Côte d’Ivoire: 7,5 millions d’élèves attendus cette année scolaire

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a procédé lundi au lancement officiel de la rentrée scolaire 2022-2023 et à une campagne de distribution gratuite de kits scolaires.La cérémonie s’est déroulée au Lycée moderne Djedji Amondji Pierre d’Adjamé, une commune dans le Nord d’Abidjan, en présence de la communauté éducative. Ancien élève de cet établissement, précédemment appelé Collège moderne d’Adjamé, M. Patrick Achi a révélé avoir fait la classe de 3e dans cette école, où il a obtenu le BEPC avant d’être orienté au Lycée classique d’Abidjan.  

« L’année dernière, nous avions 6.923.926 d’élèves. Pour cette année scolaire 2022-2023, le nombre d’élèves attendus est d’environ 7.250.000 élèves dont 270.000 au niveau du préscolaire, 4.371.000 au niveau du primaire et 2.600.000 au niveau du secondaire », a indiqué le ministre ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.

« Aujourd’hui, il s’agit de remettre des kits scolaires à 4.650.000 élèves sur l’ensemble du territoire », a indiqué le ministre de l’Education, insistant que la distribution des kits scolaires est « gratuite » pour tous les élèves du primaire public. Cette opération représente l’un des volets du Programme social du gouvernement et s’inscrit au nombre des mesures de lutte contre la vie chère.

La question des kits scolaires, rappellera-t-elle, a fait l’objet d’une sous-thématique développée lors des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Loin d’être un privilège pour les enfants, il s’agit de les aider dans leur désir d’acquérir la connaissance. De 2011 à 2022, ce sont 34.349.626 de kits scolaires qui ont été distribués pour un montant de 100,33 milliards Fcfa. 

« Pour cette rentrée 2022-2023, ce sont 5.319.679 kits scolaires qui seront distribués à tous les élèves sur l’ensemble du territoire national pour un montant global de 10,49 milliards Fcfa », a précisé Mme Mariatou Koné, annonçant « le paiement intégral depuis le 1er septembre 2022 de la somme de 16,73 milliards Fcfa au profit des COGES (Comité de gestion des établissements scolaires publics) qui va être distribué pour faciliter le fonctionnement des établissements ». 

L’Etat de Côte d’Ivoire a décrété en 2015 « la politique de scolarisation obligatoire ». Il est soutenu par des partenaires dont l’Unicef. M. Mariatou Koné a assuré les parents que « les kits scolaires seront effectivement mis à la disposition des élèves à tant pour favoriser l’apprentissage des enfants ». 

Le Premier ministre ivoirien a, citant le chef de l’Etat ivoirien déclaré que « l’investissement dans l’éducation est l’investissement le plus rentable d’un gouvernement pour un pays, car tout commence avec la qualité des hommes ». Il a dit que le rapport final des états généraux de l’éducation nationale sera remis « dans les jours qui viennent » au président de la République pour validation.  

L’avenir que l’enfant construit « il n’en a pas une idée très claire et ne discerne pas toujours l’importance et l’enjeu; alors c’est dans ces moments là qu’on a besoin de ses parents. Qu’ils aient le niveau scolaire qui convient ou pas, les parents (…) ont pour objectif de donner de l’éducation à leurs enfants », a conseillé M. Achi pour qui la mission essentielle de l’école est l’acquisition des connaissances.  

Le représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, M. Marc Vincent, a salué le ministre ivoirien de l’Education qui grâce à son engagement et aux états généraux de l’éducation, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui au centre de l’actualité éducative internationale. Une démarche  qui a permis de définir des axes prioritaires pour la transformation d’une école ivoirienne inclusive et efficace. 

M. Marc Vincent a appelé toute la communauté éducative à se faire vacciner contre la Covid-19 et à faire vacciner les enfants de plus de 12 ans lors de la prochaine campagne de vaccination qui ira jusqu’à dans les écoles. Il a par ailleurs invité le corps enseignant à faire des enfants « des citoyens engagés et responsables pour une Côte d’Ivoire dynamique et apaisée ». 

Af’Sud : des partisans de Ramaphosa agitent un second mandat

Les partisans à la candidature du président sud-africain Cyril Ramaphosa pour un second mandat affirment que son leadership assurera l’unité au sein du Congrès national africain (ANC) et dans la gouvernance du pays.Le responsable des élections de l’ANC, Fikile Mbalula, a promis de soutenir Ramaphosa en tant que président de l’ANC et de l’État pour un second mandat  à la présidence lors du 55e conférence nationale élective à Johannesburg en décembre.

S’adressant aux membres de l’ANC au stade Nkowankowa dans la province de Limpopo ce week-end, Mbalula a déclaré que les précédents dirigeants du parti, tels que les anciens présidents Jacob Zuma et Thabo Mbeki, ont traversé leurs propres périodes de turbulence, assurés du soutien indéfectible de l’ANC contre vents et marées.

Mbalula a déclaré que cette grâce devrait également être accordée à M. Ramaphosa, 69 ans, qui est sous pression en raison du manque de leadership de son gouvernement pour remettre la plus grande économie d’Afrique sur pied après une chute brutale due à la pandémie de coronavirus et au conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.

« Nous ne laisserons jamais notre président aux requins. Nous devons le défendre. D’autres ont effectué leurs deux mandats, pourquoi ne pourrait-on pas lui offrir la même opportunité ? », a demandé Mbalula.

« Si vous ne voulez pas de lui, vous pouvez attendre jusqu’à la conférence de décembre », a-t-il dit, au milieu des acclamations et des applaudissements nourris des partisans de M. Ramaphosa.

Le président provincial de l’ANC et premier ministre du Limpopo, Stanley Mathabatha, a mis en garde les autres hauts responsables de l’ANC contre toute contestation de l’accession de M. Ramaphosa à la présidence, affirmant que cela sèmerait les graines d’une plus grande division dans les rangs du parti et, par extension, dans le pays.

« Nous avons un président : que voulez-vous de plus ? Le 8 janvier, lorsque nous avons dit que nous soutiendrions le président Ramaphosa pour un second mandat, certaines personnes ont dit que nous allions trop vite en besogne. Ce que nous disions, en tant que peuple de la province de Limpopo, c’est que nous soutiendrons l’unité », a déclaré Mathabatha.

S’exprimant plus tard, M. Ramaphosa a déclaré que seule une ANC unie peut faire avancer le pays et résoudre ses problèmes, ajoutant que la réunion visait à renouveler l’un des plus anciens partis politiques d’Afrique et à renforcer ses branches avant les élections nationales de 2024, auxquelles participeront près de 4 000 délégués.

« Nous devons revitaliser l’ANC. Nous devons faire en sorte que l’ANC soit à nouveau aimé par le peuple. Nous nous unissons », a déclaré le président.

Il a indiqué que le travail qui a été fait dans le Limpopo pour raviver l’unité dans la province était phénoménal, et « nous voulons que nos branches soient vivantes tout le temps et s’impliquent dans la vie de nos concitoyens », a déclaré Ramaphosa.

Guinée : une plainte contre Mamady Doumbouya à Paris

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) accuse le président de la transition de « complicité d’homicides et de torture ».La guerre est déclarée ! Dissout le 6 août dernier par la junte guinéenne, le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) s’attaque frontalement au colonel Mamady Doumbouya, le président de la transition.

Cette coalition de partis, de syndicats et d’organisations de la société civile a saisi le 8 septembre le procureur du Tribunal judiciaire de Paris, en France. Une source proche du dossier a confié à l’Agence France Presse (AFP) que la « complicité d’homicides et de torture » constitue le chef d’accusation contre l’homme fort de Conakry marié à une Française.

Le FNDC tient le colonel Mamady Doumbouya pour responsable de la mort par balle de trois de ses membres et de toutes les exactions commises en marge des manifestations de juillet et août 2022 pour dénoncer une « gestion unilatérale de la transition ».

Pointant l’absence d’indépendance de la justice guinéenne, le mouvement a décidé de porter plainte en France. Un pays qui a octroyé la nationalité au tombeur, en septembre 2021, d’Alpha Condé en sa qualité de membre de la Légion étrangère. Unique au monde, l’institution créée en 1831 par le roi Louis-Philippe est devenue une unité prestigieuse de l’Armée de terre française.

Entre 2019 et 2021, le Front National pour la Défense de la Constitution a joué un rôle de premier plan pour empêcher le président sortant, Alpha Condé pour ne pas le nommer, de briguer un troisième mandat.

Aujourd’hui, le FNDC dénonce principalement la confiscation du pouvoir, la répression des voix discordantes et l’instrumentalisation de la justice. Le colonel Mamady Doumbouya, doit en principe, rendre le pouvoir aux civils dans un délai de trois ans.

Le Foraf veut faire des régions d’Afrique des « pôles structurants »

La première édition du Forum des régions d’Afrique (Foraf) « s’est avérée être un succès », selon les organisateurs.Clap de fin sur le Foraf. Tenu du 8 au 9 septembre à Saïdia, dans la région de l’Oriental au Maroc, le tout premier Forum des régions d’Afrique (Foraf) a réuni environ 500 délégués venus de 30 pays dont 21 pays du continent. Plus de 80 présidents de gouvernements régionaux africains ont participé à cet « événement historique » qui a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives autour de la gestion des collectivités africaines.

La Déclaration de Saïdia a souligné notamment la nécessité de faire des régions d’Afrique des pôles structurants du développement durable du continent et des étapes importantes dans la construction de « l’Afrique intégrée que nous voulons », selon un communiqué reçu à APA. Elle a également affirmé l’importance d’appeler les gouvernements nationaux et les partenaires du développement à s’assurer que les moyens financiers de mise en œuvre des politiques publiques nationales et des agendas mondiaux atteignent les budgets des gouvernements régionaux.

Un des moments clés de la clôture du Foraf a été « la présentation de sa feuille de route qui a été élaborée pour fixer des objectifs concrets à tous les présidents des régions d’Afrique et les inviter à renforcer leurs gouvernements régionaux, financièrement, techniquement et démocratiquement », précise le document. Elle prend en compte « le plan décennal » de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), organisatrice du Foraf, soulignant que ce plan est plus connu sous le nom de GADEPPA 2.0.

Les participants se sont « engagés à collaborer » avec le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) et Afreximbank, avant d’encourager le secrétariat de CGLU Afrique à établir un protocole d’accord avec les institutions susmentionnées. La feuille de route sera traduite en un plan d’action qui sera élaboré par un groupe de travail composé de cinq membres dont un par région. Ce plan de travail sera présenté lors du Conseil Panafricain de CGLU Afrique qui se tiendra à Tanger, du 1er au 3 novembre 2022.

Politique et sport au menu des quotidiens marocains

L’action du gouvernement, le sommet de la Ligue arabe et les actes de violence dont ont fait l’objet l’équipe nationale de football des moins de 17 ans en Algérie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur l’action du gouvernement, écrit que les politiques publiques, les réformes importantes ainsi que les programmes de différentes natures lancés par les pouvoirs publics comportent inévitablement des actions invisibles pour l’opinion publique, mais déterminantes pour la réussite, telles que le travail énorme de mise à niveau législative, légale et réglementaire, en plus de la reconfiguration des outils et dispositifs administratifs.

Le volume de travail de révision législative auquel a dû s’atteler le gouvernement au lendemain de sa nomination pour pouvoir mettre en marche le plus rapidement possible la généralisation de la protection sociale, la réforme de l’éducation ou de la santé, en est le parfait exemple, explique le quotidien.

Des programmes comme Forsa, Awrach ou encore les dispositifs de soutien d’urgence ont retenu l’attention de l’opinion seulement à travers les chiffres des bénéficiaires ou des financements alloués.

Mais presque personne ne s’attarde sur les milliers d’acteurs et de partenaires qui ont dû être mobilisés, les milliers de conventions et contrats qui devaient être préparés et signés, la multitude de détails complexes à régler sur les plans juridique, technique, administratif et logistique, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur le sommet de la Ligue arabe prévu en novembre en Algérie, écrit que le « cafouillage diplomatique » enregistré lors de la 158ème session du Conseil de la Ligue arabe organisée le mardi 6 septembre au Caire, donne un avant-goût de l’ambiance du prochain Sommet de cette même ligue au cas où il aurait réellement lieu.

Sans doute emporté par l’“enthousiasme habituel” qui marque ce genre de conclaves entre «frères arabes», le secrétaire général de la Ligue, Ahmad Abu El-Gheit, a en effet affirmé que le différend entre le Maroc et la Tunisie était dépassé, à l’issue d’un entretien entre le ministre tunisien des Affaires étrangères et son homologue marocain, Nasser Bourita.

Mais, le même jour, ce dernier a rectifié le coche en déclarant que “la position du Maroc par rapport à l’accueil grave et inacceptable par le chef de l’État tunisien du chef de la milice séparatiste, reste inchangée”, souligne l’éditorialiste.

Historiquement, les Conseils de la Ligue arabe et surtout ses Sommets ont toujours été friands de ce genre de déclarations ainsi que d’effets de manchettes sur de supposées réconciliations, alliances et déclarations de paix, qui prenaient souvent le dessus sur les explications franches et sérieuses.

L’objectif étant de gérer l’urgence et de créer l’illusion d’un monde arabe uni et de Sommets réussis, avec tout ce que cela implique comme dividendes politiques pour le pays organisateur et ses dirigeants, en l’absence d’actions et de résultats concrets, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde les actes de violence dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine des moins de 17 ans par les joueurs et supporters algériens, à l’issue de la finale de la Coupe arabe disputée jeudi en Algérie, écrit qu’au regard de la gravité des actes “barbares” commis contre des jeunes, les sanctions infligées par la commission disciplinaire de l’Union arabe de football sont insignifiantes.

Pour la publication, cette “barbarie” ne peut être justifiée par le prétexte d’un “acte isolé”, car “le scénario était bel et bien écrit à l’avance”, d’autant plus que le stade n’était pas sécurisé.

Ces actes “inadmissibles” démontrent que la junte militaire au pouvoir a réussi à inculquer à une jeunesse livrée à elle-même, la haine du Maroc, en le diabolisant à longueur de journées dans les médias publics et privés, estime-t-il.

Ils remettent encore une fois à l’ordre du jour la sécurité des Marocains en Algérie, surtout qu’Alger va abriter début novembre le Sommet arabe, met-il en garde.

Mauritanie : Akinwumi Adesina en visite de travail

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) rencontrera notamment le chef de l’État Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.Ce 12 septembre, la Mauritanie accueille Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), dans le cadre d’une visite de 72 heures. À Nouakchott, le Nigérian s’entretiendra avec le président mauritanien et son ministre des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane. Ce dernier représente également son pays au sein du Conseil des gouverneurs de la Bad.

Au cours de son séjour, indique un communiqué reçu ce lundi, Akinwumi Adesina va « renouveler l’engagement » de l’institution financière auprès d’un pays avec lequel elle entretient des relations depuis plus d’un demi-siècle.

En Mauritanie, les opérations de la Bad couvrent entre autres les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, des transports, du développement humain et de la finance. Son portefeuille actif s’élève à plus de 300 millions d’euros d’engagements.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement est également attendu à Nouadhibou, dans le Nord du pays, pour y visiter les ports de pêche et minéralier. Auparavant, il discutera avec des représentants du secteur privé et des acteurs du développement.