Foot: Le coach marocain dévoile sa liste élargie avec un retour de Hakim Ziyech

Le nouveau coach des Lions de l’Atlas, Walid Regragui, a dévoilé, ce lundi , une liste élargie de 31 joueurs qui prendront part à une concentration lors de ce mois de septembre. Durant ce stage, le Maroc disputera deux matchs amicaux contre le Chili, le 23 septembre à Barcelone, et le Paraguay, le 27 du même mois à Séville.Ces deux rencontres amicales serviront de préparation pour les Lions de l’Atlas à la Coupe du monde prévue au Qatar en novembre et décembre prochains. A l’issue du tirage au sort, le Maroc se trouve au groupe F qui comprend la Belgique, la Croatie et le Canada.

Cette liste de Regragui est marquée par le retour de Hakim Ziyech et Younès Belhanda.

On note également les absences de Nayef Aguerd, Adam Masina, Tarik Tissoudali, pour blessure, ainsi que Fayçal Fajr et Ayman Barkok non-retenus pas le nouveau patron des Lions.

Cette liste comporte également quelques novices tels Walid Cheddira, attaquant de Bari (Italie) et Hamza El Moussaoui, latéral gauche de la RSB.

Ci-dessous la liste des 31 joueurs convoqués par Walid Regragui:

Gardiens: Yassine Bounou – Munir Mohamedi – Anas Zniti – Ahmed Reda Tagnaouti.

Défenseurs: Achraf Hakimi – Noussair Mazraoui – Badr Benoun – Samy Mmaee – Romain Saiss – Yahya Attiat Allah – Jawad El Yamiq – Achraf Dari – Hamza El Moussaoui.

Milieux de terrain: Sofyan Amrabet, Younès Belhanda – Selim Amallah – Ilias Chair – Azzedine Ounahi – Yahya Jabrane – Abdelhamid Sabiri – Amine Harit.

Attaquants: Hakim Ziyech – Soufiane Rahimi – Munir El Haddadi – Ayoub El Kaabi – Youssef En-Nesyri – Abdessamad Ezzalzouli – Zakaria Aboukhlal – Sofiane Boufal – Ryan Mmaee – Walid Cheddira.

Sénégal : les nouveaux députés installés ce lundi

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’installation des députés de la quatorzième législature et la visite du président Macky Sall dans la cité religieuse de Touba.EnQuête note qu’on va assister à « une partie d’échecs » dans l’installation de la quatorzième législature prévue ce lundi. La bataille « s’annonce rude à l’Hémicycle avec au moins quatre candidats pour le fauteuil de président ». Dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), un responsable affirme que « personne n’est au courant de la décision prise par Macky (Sall) qui ne sera partagée que demain (aujourd’hui) ». Néanmoins, le journal note que « le Premier ministre sera connu dans les toutes prochaines heures ».

Walf Quotidien relève plusieurs candidatures dans les deux camps pour le perchoir, notant que ce sera « l’élection de toutes les incertitudes ». Si dans le camp présidentiel les candidatures d’Aminata Touré, Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye sont annoncées, le journal précise que « tout risque de se jouer au second tour ».

Les Echos notent tout de même que l’ex-Premier ministre Aminata Touré est la « favorite » pour diriger l’Assemblée nationale même si BBY « cache son jeu ». Toutefois, les divisions sont plus visibles dans l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) avec Ahmed Aïdara, Barthélémy Dias et Lamine Thiam qui « maintiennent leur candidature ». Ces trois responsables de l’opposition feront « face au candidat du pouvoir », insiste Vox Populi qui note que ce lundi est « le jour de toutes les incertitudes » à l’Assemblée nationale.

L’installation des nouveaux députés se tient, en outre, à trois jours de la tenue du Magal de Touba, l’événement phare de la communauté soufie mouride commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. A cette occasion, le chef de l’Etat Macky Sall a été reçu samedi dans la cité religieuse située au centre du pays par le khalife général Serigne Mountakha Mbacké avec qui il entretient une « relation de confiance », d’après L’Observateur.

« Serigne Mountakha adoube Macky Sall » qui a effectué une « visite de courtoisie » auprès du guide religieux, note Le Soleil qui relève le « renouvellement » du pacte du chef de l’Etat avec Touba. « Les commérages ne vont en rien influencer le travail que je fais à Touba et dans le reste du pays », a dit Macky Sall. « Lorsque je quitterai le pouvoir, je veux laisser un Sénégal prospère. Je veux laisser un Sénégal meilleur que celui dont j’ai hérité », a-t-il ajouté dans Les Echos.

Côte d’Ivoire: une découverte de pétrole portée à 2,5 milliards de barils

Une découverte majeure de pétrole brut dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire faite par le Groupe Eni dans le bloc CI-101, en eaux profondes, et estimée à environ 1,5 à 2 milliards de barils, a été « augmentée » par le géant italien des hydrocarbures à 2,5 milliards de barils.« On a annoncé entre 1,5 milliard et 2 milliards de barils ; avec le dernier puits, après que le ministre (Mamadou Sangafowa Coulibaly) a pris fonction, (il nous a donné beaucoup de forces et) on a augmenté de 25%. Donc, on est à 2 milliards et demi de barils », a dit le PDG de ENI, M. Claudio Descalzi, dans la capitale économique ivoirienne. 

« On a testé le puits et on est à plus de 12.000 barils par jour », a déclaré le PDG du géant italien des hydrocarbures Claudio Descalzi, à l’occasion d’une rencontre vendredi à Abidjan avec le ministre ivoirien du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, en prélude à une audience que le chef de l’Etat  Alassane Ouattara devait accorder à la délégation de ENI. 

Au-delà du pétrole et du gaz, ces réserves devraient permettre de générer de « l’électricité, des emplois, une économie soutenable, ainsi que des initiatives dans le domaine de la formation, de la conservation des forêts et dans le domaine de la cuisine propre, c’est-à-dire le chauffage propre pour réduire l’émission de CO2 dans les maisons », a-t-il fait observer.

« Pendant la première phase, on envisage de faire une accélération pour arriver à porter en Côte d’Ivoire le maximum de productions sur la base des réserves et des ressources très importantes», a-t-il poursuivi. Le groupe compte en outre « impacter positivement les familles avec le premier projet qui va concerner 400.000 bénéficiaires avec ce qu’on appelle les cuisines propres ».  

« On est en train de fabriquer tout cela en Côte d’Ivoire, avec des artisans et après à un niveau industriel, quelque chose qui va augmenter le contenu local », a fait savoir M. Descalzi, soulignant que « ce projet de Baleine va être un projet soutenable, pas seulement du point de vue économique mais aussi d’un point de vue du contenu local ». 

Il a mentionné que selon le contrat, le groupe « devrait avoir au moins 75% de contenu local », assurant qu’il « va tendre vers ce niveau et peut le dépasser ». Pour le moment, il a 400 cadres et opérateurs, mais compte après « peut-être augmenter (cet effectif) parce que la chose nécessaire avec ce prix du brut, c’est d’accélérer la mise en production, comme l’a souhaité le ministre ». 

« Je suis très heureux, en tant que ministre, de prendre les charges de ce département à un moment où vous faites ces importantes découvertes, avec votre partenaire local Petroci Holding Côte d’Ivoire », a dit le ministre Mamadou Sangafowa, qui a salué le fait que le groupe soit « beaucoup regardant sur l’environnement et la santé des populations » dans ce projet intégré, 

M. Sangafowa a relevé que « c’est un projet qui aura zéro émission ; toutes choses étant égales. Par ailleurs, c’est l’un des premiers projets que le groupe développe notamment en Afrique », ce qui est à saluer. Le ministre du Pétrole avait à ses côtés plusieurs responsables du secteur, dont le directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique).   

Le ministère ivoirien des Mines et du pétrole a annoncé, il y a un an, « une découverte majeure » de pétrole dans le bassin sédimentaire ivoirien faite par la société italienne Eni dans le bloc CI-101, en eaux profondes, opéré en consortium avec la société nationale Petroci Holding. Des réserves découvertes concernant du pétrole brut et du gaz naturel associé. 

« Le potentiel peut être estimé de manière préliminaire à environ 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole brut d’une part, et à environ 1 800 à 2 400 milliards de pieds cube de gaz associé d’autre part », avait précisé le ministère. Une découverte qui selon les autorités devait fortement accroître les réserves prouvées du pays ainsi que sa production pétrolière et gazière dans les années à venir.

Entrée en vigueur de l’accord de suppression de visas entre le Togo et le Maroc

L’accord de suppression des visas de circulation entre le Togo et le Maroc est entré en vigueur vendredi, a indiqué le ministère togolais des Affaires étrangères dans un communiqué.« Le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur informe les citoyens togolais qu’à compter de ce jour l’accord du 21 juillet 2022, portant suppression des visas pour les détenteurs de passeports ordinaires entre la République togolaise et le Royaume du Maroc est officiellement entrée en vigueur », souligne le communiqué.

Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a invité, à cet effet, tout Togolais se rendant sur le territoire marocain à « se conformer aux lois et règlements en vigueur dans le Royaume ».

En juillet dernier, rappelle–t-on le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, ont signé l’accord portant sur la suppression de visas au profit des ressortissants marocains et togolais, titulaires de passeports ordinaires.

Egalement, la République du Togo a ouvert un consulat général à Dakhla, marquant ainsi son soutien ferme à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et à son intégrité territoriale.

L’ouverture de cette représentation diplomatique reflète l’appui constant de la République du Togo à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et les liens forts unissant les deux Chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et son frère, Son Excellence M. Faure Gnassingbé, président de la République togolaise.

Côte d’Ivoire: des journalistes à l’école de la bourse

Des journalistes ivoiriens ont été instruits, ce week-end, sur les opportunités d’investissements à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), lors d’un press club. Et ce, afin de mieux informer leurs lecteurs et auditeurs.Ce press club, organisé par l’Association des journalistes économiques et financiers de Côte d’Ivoire (AJEFCI), a été animé par M. Brice Kouao, le fondateur de l’Ecole de la bourse autour du thème « Rendre les informations boursières plus accessibles au grand public, encourager les populations à l’épargne publique grâce à la Brvm et l’introduction de Orange Côte d’Ivoire à la Brvm ».

Devant des journalistes venus à cette tribune, à la Maison de la presse d’Abidjan, M. Kouao a expliqué vendredi les enjeux de l’investissement en bourse. Il a d’entrée fait observer que le marché financier de l’Uemoa a été créé pour permettre aux entreprises et aux États de lever des financements à des conditions plus favorables.

Toutefois, dira-t-il, des investisseurs et des épargnants peuvent acheter des actions ou souscrire à des emprunts obligataires à travers des Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI). En outre, les entités qui sont cotées à la Brvm partagent une partie de leur bénéfice et quand il s’agit des emprunts obligataires elles paient des intérêts aux investisseurs.

Plus de 300 milliards de Fcfa de revenus ont été distribués en 2021 en termes de dividendes, a-t-il fait savoir, invitant les populations à investir à la Bourse régionale des valeurs mobilières, car ce sont des ressources également disponibles pour le grand public qui doit savoir placer son capital et capter sa part de richesse sur ce marché financier.   

Pour une entreprise comme la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci), « c’est 48,5% du capital qui a été mis à disposition du grand public », a révélé le fondateur de l’Ecole de la bourse, faisant remarquer que l’action qui coûtait 2.500 Fcfa en octobre 2020, a aujourd’hui une valeur 5.000 Fcfa. 

« Toute personne qui a une épargne, même de 20.000 Fcfa ou 25.000 Fcfa par mois peut acheter des actions et constituer son capital progressivement, car à la bourse on peut investir chaque semaine, chaque mois au gré de ses revenus », a-t-il conseillé, avant d’ajouter qu’ à la fin de l’année, l’entreprise paie des dividendes au prorata des actions détenues.  

« Selon les données de la Bceao de mars 2020, 71% des crédits bancaires du système ivoirien sont des prêts de moins d’un an, et seulement 15% sont des prêts de plus de 5 ans. Alors, dans une économie qui est censée se construire des infrastructures (…), comment peut- on avoir plus de 2/3 du financement qui est un financement à court terme ? », s’est-il interrogé.  

De ce fait, « une entreprise qui veut lever des fonds sur le long terme est bloquée à l’état actuel et vous l’entendez dans le discours des entrepreneurs, mais en fait elles (ces entreprises) ne devaient pas être bloquées puisque dans le capitalisme, il existe plusieurs mécanismes de financements; le système bancaire mais aussi les marchés financiers », a-t-il poursuivi.

M. Brice Kouao a souligné que sur le marché financier, les emprunts obligataires sont définis sur une durée et par les entreprises elles-mêmes. Il a par ailleurs rappelé que la Bourse régionale des valeurs mobilières admet des Petites et moyennes entreprises dans son 3e compartiment, où une trentaine de PME constituent la cohorte.  

    

Évoquant  l’introduction de Orange Côte d’Ivoire à la Brvm, M. Kouao a expliqué que lorsqu’une entreprise arrive sur le marché de la bourse, c’est à partir de la note d’information qu’on apprécie sa valeur. Et l’investisseur doit savoir qu’ « il y a une opportunité d’investissement lorsqu’un actif est proposé à un prix qui est inférieur à sa valeur ». 

Le président de l’AJEFCI, Stéphane Soumahoro, a indiqué que cette tribune vise à vulgariser ce marché auprès de la presse économique pour aider les journalistes à produire du contenu afin de sensibiliser à la fois les entreprises et les populations à investir à la bourse des valeurs mobilières. L’école de la bourse, elle, forme et accompagne les personnes qui désirent investir à la Brvm.

 

Supercoupe d’Afrique: La Renaissance de Berkane remporte le sacre

La Renaissance sportive de Berkane (RSB) a remporté la Supercoupe d’Afrique 2022 pour la première fois de son histoire, en battant le Wydad de Casablanca par 2 buts à 0, samedi soir au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.Les Oranges l’ont emporté grâce à des réalisations de Charki El Bahri (32è) et Sofian Moudane (71è, s.p.).

La RSB remporte ainsi la première Supercoupe 100 pc marocaine. Les Rouges ont disputé ce trophée après avoir décroché leur troisième titre de Ligue des champions, aux dépens d’Al-Ahly du Caire (2-0), alors que les Oranges ont gagné leur deuxième Coupe de la CAF en battant les Sud-africains d’Orlando Pirates (5-4 t.a.b, 1-1 après prolongation), lors de la finale disputée au Nigéria.

Ce match, au goût de revanche pour les Wydadis, qui s’étaient inclinés face à leur adversaire du jour en finale de la Coupe du Trône (2020-2021), a été à la hauteur des attentes des milliers des spectateurs venus assister à cette rencontre.

La première tentative sérieuse d’ouvrir le score est intervenue à la 22è minute, quand Charki El Bahri a sauté plus haut que tout le monde et frappé de la tête mais le portier Reda Tagnaouti était bien en place pour écarter le danger.

A la réception d’un centre de Hamza Moussaoui, El Bahri a réussi à trouver la brèche dans la défense wydadie et ouvrir le score de la tête (31è).

Le Wydad a failli égaliser six minutes plus tard, mais Hamza Hamyani a sauvé les meubles devant Yahya Jabrane.

En deuxième période, Aymen El Hassouni a été à deux doigts d’égaliser (68è), mais sa frappe sèche à l’entrée de la surface de réparation est bien contrée par le gardien berkani.

Une minute plus tard, Amine Aboulfath commet l’irréparable en fauchant Chadrack Lukombe en pleine surface de réparation. L’arbitre de la rencontre n’hésite pas à désigner le point de pénalty, transformé avec succès par Sofian Moudane (71è).

La réaction des Wydadis n’a pas été à même de prétendre revenir dans la partie. Pis encore, la RSB a failli inscrire un troisième but sur pénalty, encore une fois, mais l’arbitre algérien Mustapha Ghorbal est revenu sur sa décision après recours au VAR (86è).

Sous la houlette de son nouvel entraîneur Houssine Ammouta, le WAC ambitionnait de remporter ce trophée pour la deuxième fois de son histoire, après celui de 2017, décroché aux dépens de TP Mazembe 1-0 (Coupe de la CAF), alors que les Berkanis l’ont disputé en 2021 (défaite contre Al-Ahly 2-0).

La pollution de l’air tue 10.000 personnes chaque année au Maroc

Au Maroc, sur 100 décès causés par la pollution, 47% sont dus à des maladies d’origine respiratoires comme l’asthme ou la bronchopneumopathie chronique obstructive.Selon l’OMS, 7 millions de décès annuellement à travers le monde sont causés par l’air pollué, dont 3.2 millions morts dues à l’air intérieur pollué., rapporte samedi le quotidien marocain +Le Matin+.

Selon l’OMS, la pollution de l’air est le principal facteur contribuant à la charge de morbidité liée à l’environnement et l’une des principales causes évitables de décès et de maladie dans le monde. 99 % de la population mondiale respire aujourd’hui un air pollué.

Un constat peu rassurant selon le chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi qui affirme que 9 personnes sur 10 sur terre respirent un air pollué. Selon la même source, 7 millions de décès annuellement à travers le monde sont causés par l’air pollué, dont 3.2 millions morts dues à l’air intérieur pollué, sachant que nous passons près de 90% de notre vie dans des espaces clos incluant le lieu de résidence, les écoles et les lieux de travail.

L’OMS explique ce phénomène par l’utilisation de foyers ouverts polluants ou de simples fourneaux pour cuisiner, qui sont alimentés au kérosène, à la biomasse (bois, déjections animales et résidus agricoles) et au charbon.

Toutefois, l’air extérieur, demeure le principal coupable en causant 3.8 millions décès par an. La pollution atmosphérique est multi-facteurs puisqu’elle émane, entre autres, de l’énergie domestique utilisée pour la cuisson et le chauffage, des véhicules, de la production d’électricité, de l’agriculture sans oublier l’incinération des déchets et l’industrie.

Sur le plan local, selon une étude nationale du ministère de la Santé datant de 2019 citée par Dr Tayeb Himdi, le Maroc comptabilise, chaque année, 10.000 décès directement liés à l’insalubrité de l’air. Respirer un air pollué est également une des causes principales de l’émergence ou de l’aggravation d’une panoplie de maladies.

D’après la même source, sur 100 décès causés par la pollution, 47% sont dus à des maladies d’origine respiratoires (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive…), 27% d’ordre cardiaques (AVC et autres accidents vasculaires cérébraux), 18% sont liés à des attaques cérébrales et 8% sont causés par le cancer du poumon déclenché par la pollution.

On peut atténuer la pollution de l’air dans les espaces clos, souligne Dr Himdi, en aérant fréquemment les pièces 10 à 15 minutes matin et soir afin de renouveler l’air et opter, dans la mesure du possible, pour les énergies propres afin de rafraîchir ou chauffer son espace de vie ou de travail, recommande-t-il.

A l’échelle mondiale, l’OMS recommande de “réduire les principales sources de pollution de l’air ambiant grâce à des politiques et à des investissements favorisant une utilisation durable des sols, des énergies domestiques et des moyens de transport plus propres, des logements, des centrales électriques et des usines économes en énergie, et une meilleure gestion des déchets municipaux”.

Bamako fixe ses conditions pour libérer les soldats ivoiriens

Ces militaires ivoiriens sont accusés par les autorités de la transition malienne de « tentative de déstabilisation » du pays.Samedi 3 septembre, un petit groupe de trois femmes qui faisait partie des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet à l’aéroport de Bamako a pu quitter le Mali, puis rentrer en Côte-d’Ivoire, suite à une médiation du gouvernement togolais.

Ces militaires ivoiriens sont accusés par les autorités de la transition malienne de « tentative de déstabilisation » du pays.

Sous l’égide de la médiation togolaise, les pourparlers devraient se poursuivre pour la libération du reste du groupe encore en détention au Mali.
Mais pour le Colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat malien, « il est judicieux qu’une solution durable soit trouvée » à cette question.

Le Colonel putschiste a indiqué qu’« au même moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses soldats, elle continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités politiques maliennes » faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émises par la justice.

« Malheureusement, ces mêmes personnalités bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali, d’où la nécessité d’une solution durable à l’opposé d’une solution à sens unique qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali », ajoute le président de la transition malienne.

Cette déclaration du Colonel Assimi Goita, faite à l’occasion de l’audience qu’il accordée vendredi 9 septembre au ministre nigérian des Affaires étrangères du Nigeria, Geoffrey Onyeama, lève le voile sur les exigences du Mali pour libérer les 46 soldats ivoiriens qui sont encore entre les mains de la justice malienne pour « complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté de l’Etat, crimes d’association de malfaiteurs, de détention et transport d’armes de guerre et complicité de crime ».

Après le renversement du président Ibrahim Boubacar Keita dit IBK en août 2020 suite à un coup d’Etat orchestré par les militaires qui gouvernent actuellement le Mali, plusieurs personnalités maliennes dont son dernier Premier ministre Boubou Cissé, les anciens ministres Thiéman Hubert Coulibaly et Mamadou Igor Diarra et l’ex directeur de la Banque maliennes de solidarité (BMS-SA) Babaly Bah ont trouvé refuge en Côte d’Ivoire.

Poursuivis pour « usage de faux, atteintes aux biens publics et de complicités de ces infractions» relatifs à une affaire d’achat d’équipements militaires remontant à 2014, ces personnalités maliennes font l’objet d’un mandat international émis par Bamako. Boubou Cissé doit également s’expliquer sur un enregistrement sonore dans lequel on l’entendait parler en mal de la junte malienne avec une autre voix attribuée au président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. Quant à Karim Keita, fils de l’ancien chef de l’Etat malien, il est dans le collimateur de la justice de son pays pour la disparition du journaliste Birama Touré.

Depuis le début de cette brouille avec le Mali, les autorités ivoiriennes ont toujours réfuté le caractère illégal de la présence de leurs militaires arrêtés à leur descente d’avion à l’aéroport Modibo Keita de Senou, près de Bamako.

Alors que ces derniers étaient qualifiés de « mercenaires » par un communiqué du gouvernement de la transition malienne, évoquant la non-présentation d’un ordre de mission, les autorités ivoiriennes ont réagi pour préciser qu’ils étaient arrivés sur le sol malien en tant qu’Éléments nationaux de soutien(NSE). Un mécanisme de soutien aux contingents des pays contributeurs de troupe dans le cadre des missions de maintien de la paix. Olivier Salgado, alors porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) s’était permis un mini-thread sur Twitter qui appuie indirectement la position ivoirienne. Seulement, une autre version onusienne affaiblit sa version, niant toute appartenance des soldats ivoiriens aux NSE. Suite à cette mise au point, le Mali a réclamé le départ d’Olivier Salgado de son territoire.

Education, administration et aérien au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réforme de l’enseignement, la gestion de la chose publique et l’ouverture de ligne aérienne Casablanca-Doha, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie éco+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, estime que ce secteur est devenu « un des moutons noirs » des secteurs sociaux, estimant qu’aucune réforme entreprise dans ce sens n’est parvenue à accoucher d’un système éducatif qui ressuscite une école publique, sur les vestiges de laquelle ont fleuri des établissements privés hors de prix et des missions étrangères qui ouvrent comme des franchises.

De la “spirale infernale” qui a enfoncé notre école publique dans “les abysses des plus mauvais systèmes éducatifs au monde”, le Maroc n’arrive pas à s’en sortir depuis des décennies, déplore le journal, soulignant que cet échec du système éducatif est une réalité, mais qu’il n’est pas pour autant une fatalité.

C’est pourquoi, le ministre de l’Education nationale a placé sa première rentrée des classes sous le signe de retour aux fondamentaux : calcul, lecture et activité physique pour tous, en plus de l’introduction de réforme de fond dans des classes pilotes.

Mais la clé de réussite de la future réforme repose sur une équation pas si évidente à résoudre : satisfaire un corps enseignant qui s’est paupérisé tout en investissant dans les établissements et les pédagogies d’apprentissage, alors que le budget de l’Education nationale a explosé, fait-t-il remarquer.

Révolutionner le statut des enseignants est le premier pas dans ce long chemin que sera la réforme du système éducatif. “Benmoussa cherche à l’harmoniser depuis les vacances de printemps, sans parvenir pour autant à réussir à faire valider sa copie de statut unifié, alors qu’il espérait réussir cette épreuve avant ce retour aux classes”, relève-t-il.

+Tel Quel+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, estime qu’un “coup de mou” semble s’être encore une fois emparé de la chose politique. “Peu de paroles pour expliquer et encore moins d’actes pour rassurer”, relève l’hebdomadaire.

La léthargie peut sans doute s’expliquer en partie par la nature même de la séquence que l’on vit, puisque deux des plus grands chantiers de l’histoire du royaume sont en cours de démarrage, à savoir la généralisation de la protection sociale et la réforme de l’enseignement, mais les résultats de ce travail ne seront visibles que sur les moyen et long termes, constate-t-il.

Le chef de gouvernement est évidemment attendu pour remettre de la consistance dans des projets essentiels, mais son absence de réaction peut signifier deux choses: soit il n’a pas pris la pleine mesure des enjeux en vigueur, ce qui semble invraisemblable, soit le niveau d’autorité apte à faire avancer ces dossiers dépasse son périmètre, note-t-il.

“Il faut le dire sans détour, c’est l’impulsion royale qui a traditionnellement mis de l’huile dans les rouages des grands projets”, fait-il savoir.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé la relance à compter du 12 septembre, de sa route aérienne directe reliant l’aéroport Mohammed V de Casablanca et l’aéroport Hamad International de Doha (Qatar). 

Suspendue depuis mars 2020 en raison de la crise sanitaire, cette ligne sera reprise à raison d’un vol par jour, indique la compagnie nationale dans un communiqué cité par le quotidien, ajoutant que les vols seront opérés en Boeing 787-9 d’une capacité de 302 sièges dont 26 en classe Affaires.

Côte d’Ivoire: alphabétisation de commerçantes via le smartphone

La phase 5 de ce projet d’alphabétisation fonctionnelle des commerçantes par les technologies de l’information et de la communication, piloté par le Bureau de l’Unesco à Abidjan et la filiale ivoirienne du groupe agro-alimentaire Nestlé, a été lancée vendredi par le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.Le professeur Mariatou Koné a lancé officiellement la phase 5 de ce projet à la clôture de la célébration de la 55e Journée internationale de l’alphabétisation qui s’est déroulée les 8 et 9 septembre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié. Le thème retenu pour l’édition 2022 de cet événement est «Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation  ».  

A travers le pays, le groupe agro-alimentaire travaille avec 20.000 commerçantes de ses bouillons. Sur l’ensemble de ces marchandes appelées Mamies «4 sur 5 n’ont jamais été scolarisées », a fait observer le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, M. Thomas Caso, mentionnant que depuis 2017 que le Programme d’alphabétisation fonctionnelle par les technologies de l’information et de la communication a est en cours, plus de 1.500 ont été initiées à l’écriture, la lecture, et les calculs complexes. 

L’entreprise s’illustre également à travers sa raison d’être: Contribuer au bien-être des populations. Dans cette optique, elle s’est engagée auprès des commerçantes de marchés afin de leur faire bénéficier d’un programme d’alphabétisation sur mesure, en partenariat avec l’Unesco et le ministère ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation. 

« Chaque année, on augmente l’ampleur du projet, (car) la vision est d’aller à l’échelle et de pouvoir impacter le maximum de Mamies avec qui nous travaillons depuis des années », a-t-il poursuivi. A l’occasion de cette Journée internationale de l’alphabétisation, Nestlé Côte d’Ivoire,  la filiale du groupe agro-alimentaire a été invitée par l’Unesco pour partager son expérience lors d’un panel de haut niveau.

M. Thomas Caso a fait savoir qu’aujourd’hui, le projet se déroule principalement dans les alentours d’Abidjan; et se fait par une méthode pragmatique qui utilise une technologie simple à travers un smartphone et une application qui parle à la Mamie. En outre, celles-ci sont encadrées dans une salle non loin du marché avec des formateurs qui les enseignent.

Mme Angèle Lath, une Mamie au Grand marché de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, témoigne que grâce à ce projet d’alphabétisation numérique, aujourd’hui « on sait lire et écrire, on sait même calculer et comment épargner ou faire le bilan », souhaitant « bon vent à ce projet ». Elle a bénéficié d’une assistance éducative qui selon elle a duré neuf mois, cette année.

Pour sa part, Rokia Ouattara, une autre mamie exerçant également au Grand marché de Marcory, déclare que « ce projet est bien venu pour nous, parce qu’avant pour vendre, c’était difficile et je n’arrivais pas à déchiffrer les listes de marché, mais aujourd’hui avec le projet, j’arrive à lire, à écrire et à calculer ».      

« En Côte d’Ivoire, en dépit des actions considérables entreprises en matière d’alphabétisation fonctionnelle, des efforts restent à faire pour atteindre des objectifs de qualité, d’équité et d’inclusion », a dit Mme Mariatou Koné, laissant entendre que « dans ce sens, des mesures sont prises non seulement pour faire correspondre des offres de formation au besoin des apprenants, mais aussi pour l’accès aux nouvelles technologies dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie ». 

 Le représentant résident de l’Unesco en Côte d’Ivoire, M. Oumar Diop, s’est félicité de ce projet d’alphabétisation innovant, conduit dans un partenariat public-privé avec le groupe agro-alimentaire. Une application est notamment installée sur le téléphone, intégrant des méthodologies pédagogiques des adultes pour les amener vers les compétences élémentaires de lecture, d’écriture et de calculs.

M. Oumar Diop qui juge le « bilan positif » rapporte que chaque phase s’étend sur un an. Par conséquent, l’implémentation en Côte d’Ivoire est « un exemple à mettre en échelle à court terme »; l’idée étant de donner au gouvernement ivoirien les outils pour développer  ce projet afin qu’il puisse bénéficier à beaucoup plus de personnes. 

Florence Fadika, représentante du ministre ivoirien de la Communication et de l’économie numérique, au panel sur « l’alphabétisation pour l’Afrique : Partenariats », a assuré que le gouvernement a mis en place un programme d’inclusion sociale en rapport avec l’alphabétisation et la formation. 

Le ministère la Communication et de l’économie numérique agit comme un « partenaire technique » dans ce projet qui comprend des plans d’actions qui adressent, en particulier, les problématiques liées aux femmes, a exprimé Mme Florence Fadika, dont le département ministériel s’attèle à garantir l’accès aux services numériques.  

« On a aussi un grand programme de développement des capacités des éducateurs communautaires », a annoncé Mme Florence Fadika, soutenant qu’« il ne s’agit plus aujourd’hui simplement de savoir lire et écrire, il faut savoir utiliser un minimum de services numériques et cela va se faire à travers une nouvelle direction qui s’appelle la direction du développement des compétences ».