Luxe: Macky Sall reçoit le groupe Channel

Le groupe de luxe français va organiser son prochain défilé Métiers d’art 2022/23 à Dakar, en décembre. Une première en Afrique.Le président sénégalais, Macky Sall a reçu vendredi 9 septembre une délégation du groupe de luxe français Channel.
La célèbre marque de haute couture, parfumerie et autres produits de luxe, va organiser son prochain défilé Métiers d’art 2022/23 dans la capitale du Sénégal, Dakar, le 6 décembre prochain. 
Depuis la collection 2018/19, dévoilée à New York en décembre 2018, la marque tricolore n’avait plus présenté sa collection dédiée à ses savoir-faire en dehors de la France, à l’exception de quelques shows  répliques, comme celui qui s’est déroulé il y à quelques-uns mois à Florence.
Après le dernier défilé Métiers d’art signé par Karl Lagerfeld en 2018, Channel avait choisi Paris et le Grand Palais l’année suivante.
En raison de la pandémie de Covid19 et des restrictions qui avaient suivi, la marque de luxe a ensuite présenté sa collection à travers un film tourné au Château de Chenonceau, situé en Touraine, et en décembre 2021, le show s’est tenu au 19M, le nouvel espace du groupe réunissant ses artisans du luxe aux portes de la capitale française.
 
Chanel a présenté par le passé cette collection dédiée à l’artisanat, entre autres, à Tokyo, New York, Shanghai ou encore Édimbourg. Elle s’apprête à s’envoler à nouveau, cette fois pour le Sénégal. Une première en terre africaine, un marché émergent promoteur où la grande maison de luxe française entend mettre un pied, y compris en faisant du partage de savoir-faire avec des acteurs locaux comme la manufacture des arts décoratifs de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar.

« En choisissant Dakar, la maison entend faire résonner les savoir-faire de ses métiers d’art avec l’énergie artistique et culturelle de la ville », explique le célèbre groupe français dans un communiqué.

La Fédération marocaine condamne les agressions barbares subies par les Lionceaux de l’Atlas en Algérie

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a condamné fermement les agressions « barbares » dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine par les joueurs et le public algériens, à l’issue de la finale de la Coupe arabe, disputée jeudi soir à Oran en Algérie. »Suite aux actes anti-sportifs et aux agressions barbares dont ont été victimes les joueurs de la sélection marocaine des moins de 17 ans, au terme de la finale de la Coupe arabe qui les a opposée à leurs homologues algériens, la FRMF a adressé une lettre à l’Union arabe de la discipline pour exprimer son indignation suite aux actes barbares et brutaux des joueurs algériens et du public qui a envahi le terrain », déplore l’instance fédérale dans un communiqué.

La FRMF a exprimé son « étonnement » face à l’absence totale de la sécurité lors de cette rencontre marquée par une grande présence des supporters et qui s’est déroulée dans un climat tendu avant et durant le match, et a demandé à l’union arabe de prendre des mesures fermes, conformément aux lois et règlements régissant la pratique du football.

« La FRMF, qui regrette profondément le défaut de fair-play lors de cette finale, va recourir à tous les moyens juridiques afin d’assurer les droits des Lionceaux de l’Atlas et consacrer les principes de fair-play qui ont été complètement absents lors de ce match qui a mis aux prises des enfants âgés de moins de 17 ans », conclut le communiqué.

Talwar confirmé par le Sénat américain à son poste d’ambassadeur au Maroc

Le Sénat américain a confirmé M. Puneet Talwar, à son poste d’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Royaume du Maroc. « Notre partenariat avec le Maroc est axial pour la paix, la sécurité et la prospérité régionales », souligne un tweet de l’ambassade américaine à Rabat.

Avant sa nomination en tant qu’ambassadeur US au Maroc, M. Puneet occupait le poste de conseiller principal au département d’État.

De 2014 à 2015, sous la mandature de l’ex-président démocrate Barack Obama, il avait a occupé le poste de secrétaire d’État adjoint aux affaires politico-militaires. Il a été l’un des principaux conseillers d’Obama au Moyen-Orient et a joué un rôle central dans la négociation secrète de l’accord sur le nucléaire iranien.

Avant son arrivée à la Maison Blanche, de 1995 à 1999, puis de 2001 à 2008, le diplomate américain a été conseiller en chef pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie du Sud auprès de Joe Biden au sein de la commission des relations étrangères du Sénat américain.

Il a ensuite travaillé au sein du personnel de planification des politiques du Département d’État des États-Unis de 1999 à 2001. Il a été conseiller en politique étrangère pour la Chambre des représentants des États-Unis et a été assistant spécial du président et directeur principal pour l’Irak, l’Iran et les États du Golfe au Conseil de sécurité nationale de 2009 à 2014.

Afrique : 524 cas de variole du singe confirmés

Les victimes de la maladie sont principalement localisées au Nigeria, en République démocratique du Congo et au Ghana.Onze pays africains ont été touchés cette année par la variole du singe pour un total de 524 cas confirmés et 12 décès. Hier jeudi, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, a confirmé six décès au Nigeria, quatre au Ghana et deux en République centrafricaine.

Afin d’améliorer le taux de dépistage, 39.000 kits ont été distribués aux pays africains exposés à la variole du singe définie par l’OMS comme « une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs ».

La variole du singe, poursuit la source, peut ensuite se propager d’une personne à l’autre, mais ce type de transmission ne saurait, à elle seule, expliquer une éclosion de la maladie.

RDC : l’Onu dénonce plusieurs meurtres et enlèvements

Au moins 83 personnes ont été tuées et plusieurs autres kidnappées lors d’attaques des présumés rebelles ougandais des « Forces Démocratiques Alliées » (ADF) dans l’Est du pays selon les Nations Unies.Depuis le 10 août dernier, les populations de plusieurs villages de l’Ituri, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), vivent dans la terreur. D’après l’Organisation des nations unies (Onu), une centaine de personnes ont été tuées et au moins 19.000 autres ont été déplacées en trois jours seulement. Il faut dire que dans cette province, les combats entre l’armée régulière et un groupe armé ont été intenses.

L’escalade des violences a entraîné la fermeture de certaines structures sanitaires. « L’hôpital général de Lolwa et cinq centres de santé ont suspendu leurs activités en raison de l’insécurité grandissante », a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha, sigle anglais).

A en croire ce département du Secrétariat des Nations Unies, 129 structures de santé ont été détruites ou endommagées en Ituri entre 2019 et 2022. Cette situation, poursuit Ocha, affecte l’accès aux soins de santé de plus de 120.000 individus vivant dans la zone.

De plus, déplore l’organisme onusien, les violences ont aussi restreint l’accès humanitaire sur place et bouleversé le trafic routier entre la province de l’Ituri et celles voisines du Nord-Kivu et de la Tshopo. Un décompte effectué le 30 juin 2022 établit que près de 137 incidents affectant directement les humanitaires en Ituri ont été signalés.

Ailleurs sur le territoire congolais, des affrontements entre l’armée régulière et un groupe armé ont fait, les 30 et 31 août, au moins 14 morts parmi les civils dans la commune de Mongwalu. Environ 4000 personnes ont été contraintes de se déplacer vers la localité de Monbwalu.

Les déplacés vivent dans des familles d’accueil et des centres collectifs. En juillet dernier, Mongwalu avait déjà accueilli environ 4000 autres personnes fuyant les combats entre deux groupes armés à Lodjo Mayalibo et Matata.

Cette situation dramatique n’empêche pas d’autres civils de prendre le chemin inverse. Si l’on en croit l’Organisation des nations unies, qui reprennent des chiffres d’organisations locales, près de 300.000 personnes sont retournées dans leurs milieux d’origine, notamment dans les zones de santé de Rimba (187.000 personnes retournées), Logo (66.000) et Aungba (48.000), depuis avril dernier.

« Cette dynamique est motivée entre autres par la relative amélioration du contexte sécuritaire dans leurs villages », soutient l’Onu, ajoutant que ces populations ont besoin d’assistance (abris, articles ménagers essentiels, vivres, eau potable, etc) « car ayant tout perdu lors de leur fuite ».

Entre novembre 2021 et février 2022, l’insécurité née des affrontements armés dans plusieurs villages de Mahagi était à l’origine d’un important mouvement de populations. Dans toute la province de l’Ituri, près de 3 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire dont plus de 1,7 million de personnes déplacées, alertent les Nations Unies.

Afrique : hausse de l’espérance de vie en bonne santé (rapport)

L’amélioration de la qualité de vie impacte positivement le nombre d’années vécues en bonne santé sur le continent noir.Entre 2000 et 2019, l’espérance de vie en bonne santé en Afrique est passée de 46 à 56 ans, d’après un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) intitulé « Suivi de la couverture sanitaire universelle dans la Région africaine ». Cette augmentation de dix ans est la plus importante, sur la période considérée, dans le monde entier.

Bien que son espérance de vie soit toujours inférieure à la moyenne mondiale (64 ans), l’Afrique est sur la bonne voie avec notamment l’amélioration des services de santé. Dans cette partie du globe, indique la source, le taux de couverture sanitaire pour les services essentiels est de 46 % en moyenne en 2019 contre 24 % en 2000.

« Cela signifie que davantage de personnes vivent plus longtemps en bonne santé, avec moins de menaces de maladies infectieuses et un meilleur accès aux soins et services de prévention des maladies », a souligné le mois dernier Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’un point de presse.

En outre, elle a déclaré que les progrès de l’Afrique « témoigne de la volonté de la Région d’améliorer la santé et le bien-être de la population ». Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, les résultats les plus importants ont été obtenus dans la prévention et le traitement des maladies infectieuses.

Toutefois, l’hypertension artérielle, le diabète et d’autres maladies non transmissibles gagnent du terrain sur un continent qui manque de services de santé adaptés à la prise en charge de ces pathologies.

Sur le court et moyen terme, Dr Matshidiso Moeti a plaidé pour le renforcement de la lutte contre le cancer et d’autres maladies non transmissibles. Faute de quoi, « les avancées en matière de santé pourraient être compromises », a averti la Botswanaise.

Au plus fort de la pandémie de Covid-19, les systèmes de santé africains ont été perturbés. Une enquête de l’OMS, réalisée en 2021, a révélé que plus de 90 % de 36 pays africains ont signalé des problèmes (vaccination, nutrition, maladies tropicales négligées…) plus importants que dans les autres régions du monde.

La plupart des gouvernements d’Afrique consacrent moins de 50 % de leurs budgets à la santé. Seuls l’Algérie, le Botswana, Cabo Verde, l’Eswatini, le Gabon, les Seychelles et l’Afrique du Sud font mieux.

L’Ouganda corse les sanctions contre les cybercriminels

La nouvelle loi prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans pour les auteurs d’actes reconnus comme des cybercrimes.Le Parlement ougandais a adopté le projet de loi 2022 sur l’utilisation abusive des ordinateurs (amendement), présenté à titre privé par le député indépendant de Kampala Central, Muhammad Nsereko, qui prévoit des peines sévères pour les cybercriminels.

La nouvelle loi amende celle de 2011 sur l’utilisation abusive des outils informatiques afin de renforcer les dispositions relatives à l’accès non-autorisé aux informations ou aux données, d’interdire le partage de toute information relative à un enfant sans l’autorisation d’un parent ou d’un tuteur et d’interdire l’envoi ou le partage d’informations encourageant les discours de haine.

Avec la suppression des clauses qui visaient à interdire aux condamnés par la loi d’occuper des fonctions publiques ou de se présenter aux élections dans 10 ans, le reste des clauses a été adopté à l’unanimité et sans contestation, à part l’abstention de la députée Gorreth Namugga du comté de Mawogola Sud.

Une nouvelle clause du projet de loi, proposée par le président de la Commission des TIC, l’honorable Moses Magogo, définit les réseaux sociaux et prévoit des sanctions pour les utilisateurs qui se réfugient dans des pseudo-comptes.

« Une personne qui utilise les réseaux sociaux pour publier, distribuer ou partager des informations interdites par les lois de l’Ouganda ou en utilisant une identité déguisée ou fausse, commet une infraction. Une personne qui gère un compte d’une organisation où cela se produit sera tenue responsable de la commission de l’infraction », prévoit la clause.

Toute personne qui commet l’infraction prévue par la clause en question est passible, en cas de condamnation, soit d’une amende de 16 millions de shillings, soit de cinq ans de prison, soit les deux.

Les comptes de réseaux sociaux qui sont vérifiés seront présumés appartenir aux personnes au nom desquelles ils sont ouverts, sauf preuve du contraire.

De même, une personne dont les numéros de téléphone ou les adresses électroniques ont été utilisés pour créer des comptes de réseaux sociaux, sera personnellement responsable des poursuites pour les infractions commises en vertu de la loi telle que modifiée.

Le député Magogo a justifié cette clause comme étant destinée à « la réglementation des réseaux sociaux ».

Le projet de loi criminalise et définit également les informations non sollicitées, mais exempte les publicités commerciales de cette catégorisation, accordant aux annonceurs la liberté de partager des informations avec des publics cibles.

Justifiant son refus de voter la loi, la députée Gorreth Namugga du comté de Mawogola Sud l’qualifiée d’inconstitutionnelle. « L’ensemble du projet de loi ne devrait pas faire partie de nos lois, car toutes les clauses sont déjà prises en compte dans la législation existante et, dans certains cas, elles vont à l’encontre de la Constitution de la République d’Ouganda. Les droits fondamentaux d’accéder à l’information par voie électronique et de s’exprimer sur les réseaux informatiques sont totalement menacés par ce projet de loi », a-t-elle indiqué.

«L’échec des collectivités locales freine la croissance» (Ramaphosa)

Le président sud-africain veut que les actions des collectivités locales reflètent les aspirations des populations.Rendre performants les gouvernements locaux de son pays, c’est le souhait du chef de l’Etat de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, qui estime que « si
les collectivités locales ne sont pas performantes, la création d’emplois et la croissance économique sont impactées ».

Le président s’exprimait devant les délégués de la conférence du Conseil des maires de l’Association sud-africaine des collectivités locales (SALGA), qui s’est tenue jeudi au centre de convention international d’East London.

« L’échec d’un gouvernement local n’est pas lié au fait que les attentes de notre population ne sont pas satisfaites. L’échec du gouvernement local a un impact direct et matériel sur la croissance économique et les emplois », a déclaré M. Ramaphosa, affirmant que « nous ne pouvons pas réaliser une Afrique du Sud de prospérité commune, où la vie de chaque personne est améliorée, sans une économie forte ».

Il a ajouté que « lorsque les routes sont mal entretenues, les gens ne peuvent pas se rendre au travail, et les produits et autres biens ne peuvent pas atteindre les marchés ».

Lorsque d’importantes infrastructures sociales « ne sont pas entretenues, les enfants ne peuvent pas aller à l’école, les gens ne peuvent pas accéder aux soins de santé, et les foyers sont souvent privés d’eau ou d’électricité », a déploré le dirigeant sud-africain.

Pour inverser la tendance, il a invité les conseils municipaux à utiliser les instruments constitutionnels et législatifs mis à leur disposition pour améliorer leur fonctionnement afin de travailler pour la population.

L’Ethiopie réceptionne une 1ère cargaison de céréales d’Ukraine

Dans ce pays d’Afrique de l’Est, plus de huit millions de personnes touchées par la sécheresse ont reçu une aide alimentaire cette année.La première cargaison humanitaire de céréales transportée d’Ukraine par le Programme alimentaire mondial (PAM) est arrivée en Ethiopie. L’aide alimentaire livrée dans le cadre de l’Initiative dite des céréales de la mer Noire, négociée par la Turquie et les Nations unies, permettra de fournir une assistance pendant un mois à plus de 1,5 million de personnes déplacées par la sécheresse et les conflits, a expliqué Stéphane Dujarric, porte-parole principal du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors d’un point de presse tenu ce vendredi.

Il a souligné que les céréales sont actuellement stockées dans l’entrepôt principal du PAM situé dans la ville d’Adama et seront distribuées dans les semaines à venir.

Les conflits, la sécheresse et la hausse des prix sont à l’origine de l’insécurité alimentaire en Éthiopie. Avec 20 millions de personnes ayant besoin d’aide alimentaire dans le pays, le PAM a indiqué que la stabilité de la chaîne d’approvisionnement est essentielle à son travail.

« Nos collègues humanitaires nous disent que les combats dans le nord du pays continuent d’avoir un impact sur les personnes vulnérables et sur la livraison de l’aide. Dans certaines parties des régions du Tigré, d’Amhara et d’Afar, des dizaines de milliers de personnes seraient déplacées par les combats et l’insécurité », a poursuivi Stéphane Dujarric.

Le porte-parole principal du Secrétaire général des Nations unies a précisé qu’il n’y avait pas eu de mouvements de convois humanitaires dans le Tigré depuis deux semaines, empêchant la livraison d’intrants, notamment d’engrais supplémentaires pour la prochaine saison agricole.

Les vols bihebdomadaires du service aérien humanitaire des Nations unies entre Addis-Abeba et Mekelle, la capitale régionale du Tigré en proie à des combats entre le Front de Libération du Tigré (TPLF) et l’armée éthiopienne, ont également été suspendus.

Exercice militaire conjoint de forces spéciales américaines et ivoiriennes à Abidjan

Cet exercice militaire conjoint vise à améliorer les capacités opérationnelles et tactiques de prévention, de réponse et d’arrêt de l’extrémisme violent des forces spéciales ivoiriennes.Dans ce contexte, une équipe de soldats du Commandement des opérations spéciales des États-Unis pour l’Afrique a conclu une formation d’échange conjoint (JCET) de sept semaines à Abidjan le 8 septembre 2022. L’équipe américaine s’est entraînée avec des éléments des forces spéciales ivoiriennes.  

Selon le contre-amiral Jamie Sands, commandant du Commandement des opérations spéciales des États-Unis en Afrique, les JCET ont pour objectif de « renforcer les relations des États-Unis avec les pays partenaires en améliorant la préparation et l’interopérabilité conjointes et alliées (car) aucune nation ne peut résoudre seule le défi de l’extrémisme violent », 

« L’extrémisme violent au Sahel menace les pays situés le long de la côte ouest africaine », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, ajoutant que son pays « partage la conviction des autorités ivoiriennes que la solution est de renforcer les liens entre l’État et la population, et que le meilleur moyen d’y parvenir passe par le renforcement de la démocratisation, du respect des libertés individuelles et du professionnalisme des services de sécurité ».

Le JCET récemment organisé est l’une des nombreuses activités conçues pour renforcer les relations de sécurité américano-ivoiriennes et améliorer la sécurité nationale et régionale. La Côte d’Ivoire a accueilli dans cet élan Flintlock 2022, le plus grand exercice d’entraînement annuel des forces d’opérations spéciales du U.S. Africa Command, et sera un partenaire clé de Flintlock 2023. 

Les États-Unis ont annoncé en avril une stratégie américaine de dix ans pour prévenir les conflits et promouvoir la stabilité, un cadre de partenariat avec la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, la Guinée et le Togo sur une approche régionale intégrée pour prévenir les conflits, promouvoir la résilience et la stabilité et faire progresser le développement économique.