G5 Sahel : 13 milliards FCFA de contribution pour chaque Etats par an

C’est ce que préconise le président en exercice de de la force, le Président nigérien Mahamadou Isoufou.

 

Une  contribution sécuritaire de 13 milliards de FCFA par an est requise  par la présidence en exercice à chacun des états membres  de G5 Sahel afin d’assurer la sécurité régionale.

La présidence en exercice du G5 Sahel  assurée par le chef de l’état nigérien a dans une tribune de presse régionale indiquée qu’en 2017, « nous avons obtenu la reconnaissance de la Force Conjointe du G5Sahel – par l’Union Africaine (13 avril) puis les Nations Unies (Conseil de sécurité du 21 juin). Cette année, les dépenses militaires de nos Etats s’élevaient à 1,2 milliard de dollars (SIPRI) ».

« Début 2018 nous avons lancé un vaste effort de mobilisation de ressources domestiques et internationales. Lors de la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel (23 février 2018, Bruxelles), les promesses de financement des bailleurs s’élevaient à 414 millions d’euros », a notifié le texte.

Afin de renforcer la coordination au sein du G5S « nous avons créé un fonds fiduciaire hébergé par la Banque Centrale de Mauritanie. Il a successivement reçu les contributions du Rwanda, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et des Emirats Arabes Unis », révèle le même texte.

« Les promesses tardent à se matérialiser et nous devons accroître notre financement : à partir de 2019, chaque Etat allouera désormais la somme de 13 milliards de FCFA/an à l’effort de sécurité régionale »,  annonce le texte qui précise que « Cet investissement trouve sa place dans un contexte socio-économique difficile – dont nous sommes parfaitement conscients. Nous mesurons les ravages causés par le sous-emploi, la conjoncture climatique et savons que dynamisme démographique et mobilité sont à la fois des défis et des opportunités ».

« Nous organisons donc une rencontre internationale pour financer le développement de notre région. Composée de 40 projets d’un montant de près de 2 milliards d’euros, la première phase du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) s’échelonne de 2019 à 2021 », peut-on lire dans le texte.

Le texte ajoute que, « Les Etats membres ont sécurisé 13% de l’objectif de la levée de fonds dont les axes stratégiques sont gouvernance (81m €), résilience (200m €), sécurité (396m €) et infrastructures (1 milliard €). Les populations ciblées vivent (ou sont réfugiées) dans les régions frontalières des fuseaux Ouest (Mali – Mauritanie), Centre (Burkina Faso- Mali- Niger) et Est (Niger-Tchad) du G5S ».

« Les interventions du PIP veulent améliorer de façon tangible les conditions de vie de nos compatriotes » sahéliens. Partout où c’est possible, il faut accroître au plus vite l’accès aux services de l’Etat lorsqu’ils sont insuffisants. Un accent particulier est mis sur l’accès à l’eau

Le temps est précieux, inexorable et si long, pour qui attend la conversion de promesses en actes. Fort de ce constat, en juillet dernier, le G5S a décidé le lancement rapide d’une action à fort impact. Devenu « Programme de développement d’urgence », financé par l’Alliance Sahel, cet effort cible trois domaines d’intervention : l’hydraulique, la gestion des conflits intercommunautaires et la sécurité intérieure », ont confié.

Selon toujours le texte, Les zones concernées sont notamment le nord du Burkina Faso, la région du Centre (Mali), la région des Hodh (Mauritanie), la région Nord Tillabéry/ouest Tahoua (Niger) et la région du Kanem et du Lac Tchad (Tchad).

« Nous veillerons à ce que la mise en œuvre de cette initiative soit couronnée de succès. Cela impliquera notamment un recours aux compétences et au savoir-faire des acteurs sahéliens. Plus que l’effet économique attendu, il convient de préparer la pérennité de la dynamique initiée. Alors que l’année touche à son terme, une nouvelle dynamique prend forme. Eprouvée par l’attaque de son quartier général de Sévaré (29 juin), la Force Conjointe a gagné Bamako où elle poursuit méthodiquement sa montée en gamme sous la responsabilité conjointe du Général Hanane Ould Sidi (Mauritanie) et de son adjoint, le général Oumar Bikimo (Tchad) » a-t-il fait croire.

Le texte explique que « Le soutien politique n’a jamais été aussi fort – tant au niveau de l’Union africaine que du Conseil de sécurité – qui lui a consacré une session d’information le 12 novembre dernier. La Force Conjointe a agi en dépit de sérieux défis : insuffisances en matière d’équipements, défaillances au niveau de la logistique, manque de financement ».

Le texte révèle que «  les fuseaux ouest, centre et est du G5S ont connu neuf opérations dont Haw Bi, Pagnali, Ir go ka, Gourma, Odossou et El Emel. Elles visaient à rassurer les citoyens vivant dans des zones sujettes aux activités criminelles de groupes armés. Toutefois, il reste d’importants progrès à faire pour protéger les civils et instaurer un climat de confiance entre forces de sécurité et de défense d’une part et populations d’autre part ».

« Nous en sommes conscients et redoublerons d’efforts. La prospérité et la concorde sont les meilleures auxiliaires de la stabilité – quand elles n’en sont pas à l’origine. Une partie des ressources que nous cherchons sont en nous : il s’agit de notre socle culturel partagé » ont-ils exprimé.

« Tirons parti de notre ingénierie sociale pour approfondir l’intégration régionale des peuples sur laquelle se fonde notre union. Donnons-lui plus de force et de pertinence ! C’est notre conviction et c’est ce que nous faisons, cette semaine, en progressant vers l’application d’une résolution de notre dernier Conseil des ministres (30 octobre – Niamey). Objectif : la suppression des frais d’itinérance dans l’espace G5S d’ici un an ! » a-t-il conclu.

Tchad : 2698 morts sur la route chaque année

Le gouvernement et la Banque mondiale organise du 03 au 05 décembre  un atelier sur la sécurité routière.

 

Au Tchad, selon les statistiques disponibles, l’on enregistre en moyenne 2 698 personnes tuées par an sur la route. Et 6 617 autres blessées sur les routes. Ce nombre croissant se justifie selon les techniciens, du fait que, durant les années du boom pétrolier et avec l’amélioration du réseau bitumé, cela a occasionné à la fois l’accroissement du taux de motorisation et du trafic routier. Pour renverser la tendance actuelle, le gouvernement et ses partenaires associent d’autres corps tels que le secteur privé et la société civile à la lutte.

Au cours de l’atelier de trois jours, les participants se forment sur les textes réglementant le secteur routier au Tchad, en vue de mettre en place des plans d’actions pour bien mener le combat contre l’insécurité routière. Ils élaborent aussi des mécanismes pouvant pérenniser les activités qui seront prévues dans le plan d’actions. La formation est assurée par des experts de Safe Way et de Coleroute du Cameroun.

Le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, Djamal Ali, précise que cet atelier rentre dans le cadre de la réalisation des activités relatives au volet sécurité routière qui sont prévues dans le projet de la facilitation des transports et transit en zone CEMAC (PFTZ), financé par la Banque mondiale. Selon lui, cette rencontre est organisée dans le but de mieux organiser les corps intermédiaires de la sécurité routière en les regroupant en consortium et d’avoir un plan d’actions permettant ainsi de créer une synergie entre les différents acteurs de la gestion des accidents de la voie publique.

Djamal Ali relève que, son département a réalisé plusieurs progrès. Il cite entre autres l’actualisation et la validation de la stratégie nationale de la sécurité routière, l’installation et l’opérationnalisation de la base des données des accidents de la circulation routière, la création de l’office national de la sécurité routière (ONASER) etc. Mais, explique le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, en dépit de ces efforts fournis par le gouvernement, beaucoup reste à faire.

Tchad : les enseignants posent un préavis de grève

Le Syndicat des enseignants du Tchad donne une semaine au gouvernement pour trouver une solution à la situation de ses membres en « conflit » avec l’Inspection générale d’Etat.

 

Le communiqué a été signé et publié le 03 décembre dernier. Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) donne un délai d’une semaine au gouvernement, pour résoudre les dossiers des nombreux enseignants mis en retraite forcé.

En effet, le bureau de N’Djamena au syndicat, ne comprend pas comment malgré le verdict prononcé en faveur des requérants par la chambre administrative auprès du tribunal de grande instance de N’Djamena, la suppression du salaire de novembre et la mise en retraite forcée de plusieurs de ses membres demeurent. Selon le syndicat cela s’est fait sur aucune base légale.

Ainsi le bureau exécutif du syndicat s’est donc réuni le 03 décembre dernier. Et il a été décidé que, passé le délai du 09 décembre les militants de ce syndicat cesseront toute activité d’enseignement.

Le SET rappelle que « Malgré la non satisfaction des revendications de la plateforme syndicale, les agents de l’État en général et les enseignants en particulier ont accepté de reprendre le travail pour montrer la bonne foi au gouvernement ».

Tchad : la HAMA met les médias en garde

L’organe national de régulation de la communication déplore le traitement qui est fait par la presse de la situation qui prévaut actuellement dans la Tibesti.

 

Dans un communiqué publié le 04 décembre dernier, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) tire les oreilles aux medias. L’organisme regrette  la diffusion dans certains médias des propos déplacés ou des contenus copiés sur des sites à caractère subversif portant sur une possible guerre dans le Nord du Tchad sans apporter des preuves ou des faits probants pour étayer lesdits contenus.

La HAMA rappelle que les médias sont des acteurs majeurs de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. Par conséquent, ils doivent contribuer à enrichir le débat public aux fins de lutter efficacement contre les menaces à la paix, à la sécurité et à l’intégrité de notre pays que constituent les Boko Haram et les groupes terroristes divers.

La HAMA rappelle aux responsables des médias que l’article 90 de l’ordonnance du 29 juin 2018 portant régime de la presse écrite et média électronique au Tchad sanctionne l’apologie du terrorisme, du djihadisme, des crimes de guerre et des crimes ou délits de collaboration avec les terroristes.

Au regard des dispositions précitées et eu égard aux contenus de certains médias, la HAMA compte sur le sens de la responsabilité des Responsables des médias pour veiller aux contenus qu’ils diffusent afin d’éviter de telles publications sans faits ni justifications.

Le communiqué précise bien que « la liberté d’expression est certes un droit mais elle est encadrée par les textes de notre République dont la HAMA à la charge de veiller à leur application. Cette liberté ne peut mieux s’exercer que dans un pays en paix et en sécurité ».

Société : trois morts dont deux étudiants dans un accident

L’accident a eu lieu au rond-point Kourou hier 4 décembre. Un camion qui transportait plusieurs étudiants s’est reversé. En plus des morts on dénombre plusieurs blessés graves.

 

« C’est un particulier qui est parti chercher deux de ses frères étudiants à l’université de Moundou avec son camion. A son retour, d’autres étudiants en ont profité », nous a informé Nérondouba Manassé, étudiant à l’université de Moundou, joint par téléphone.

Rond-point Kourou, le lieu de l’accident. Arrivé à ce rond-point, le  camion a fait tonneau. Un étudiant est mort sur le coup. Quatorze blessés dans des états graves. Transportés à l’hôpital central de Moundou, un autre étudiant et le chauffeur ont rendu l’âme. Les autres blessés graves sont toujours pris en charge à l’hôpital central. « Certains blessés sont au bloc opératoire », affirme notre tchadinfo. L’accident s’est produit autour de 15 heures de la journée du mardi 4 décembre 2018.

Les cours ont repris depuis deux mois à l’université de Moundou. Mais pour de raison de non-paiement de salaire, les bus devant servant au transport des étudiants sont garés. Les étudiants font l’auto-stop pour se rendre dans les facultés situées à une dizaine de kilomètres de la ville. Mais voilà qu’une œuvre de bienfaisance a tourné au tragique. Avec cet événement douloureux, la peur va certainement s’installer du côté de ceux qui aident les étudiants avec leurs engins. Que chaque acteur des œuvres universitaires prenne conscience.

 

N’Djamena : un cadavre découvert derrière le Palais du 15 janvier

 

Un homme âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé mort ce mardi 4 décembre derrière le Palais du 15 janvier, dans le 8ème arrondissement de la commune de N’Djamena. Une bagarre a éclaté hier nuit entre deux personnes et l’auteur des coups a sorti un couteau puis poignardé à mort sa victime.

La victime s’appellait Adoum Maki, a-t-on appris de source policière. L’assassin est actuellement en fuite.

La police s’est rendue aujourd’hui sur les lieux de l’assassinat pour faire un constat en présence de représentants de la justice. Elle a récupéré le corps de la victime qui a été déposé à la morgue de l’hôpital de la liberté.

Un espace urbain semi-forestier se trouve derrière le Palais du 15 janvier. Ce lieu est réputé pour être fréquenté par des délinquants.

Tchad : rencontre entre Hinda Deby et la directrice du département genre de la BAD

Les deux femmes ont discuté de la participation et l’engagement de la Première Dame dans la promotion de la politique genre au Tchad.

 

La Tchadienne Vanessa Moungar est dans sa terre natale. La cheffe du Département genre, femmes et société civile de la Banque Africaine de développement (BAD) est venue parler de la promotion du genre dans le pays avec Hinda Deby. Les échanges entre les deux dames se sont fait en présence du représentant résident de la BAD au Tchad, M. Lamine Zeine et de trois conseillères chargées de Missions à la Présidence de la République, Dillah Lucienne, Habiba Sahoulba, et Odjimbeye Ngarbatna Carmel Soukate.

Selon le site de la présidence, « la marraine de la campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA), la lutte contre les fistules au Tchad et la violence basée sur le genre, a énuméré à la Directrice du département Genre, femmes et société civile à la Banque africaine de développement (BAD) toutes les actions et tous les plaidoyers qu’elle a eu à mener pour la promotion de la politique genre au Tchad ».

Avant son départ, Vanessa Moungar a remis officiellement à la Première Dame un document estampillé passeport pour l’égalité entre les femmes et les hommes au Tchad.

 

Tchad : vers une amélioration du recouvrement des impôts

Le ministre des Finances et du Budget a procédé le 04 décembre dernier, au lancement d’un projet de mobilisation et de gestion des recettes fiscales et douanières.

 

Le Tchad veut améliorer le recouvrement et la gestion des recettes fiscales et douanières. Avec le concours de la Banque Mondiale, le pays a mis sur pied un projet de mobilisation et de gestion des ressources intérieures. Ce projet s’étendra sur cinq ans et coutera la somme de 35 milliards Francs CFA.

Ce projet a pour but d’améliorer le recouvrement et la gestion des recettes fiscales et douanières et de renforcer les capacités institutionnelles de mobilisation des recettes et de contrôle dans les ministères clés.

Le représentant de la Banque mondiale au Tchad, François Nankobogo, espère « que le positionnement de ce projet contribuera positivement à la dynamique déjà enclenchée par le gouvernement tchadien dans le cadre de la mobilisation et de l’amélioration des ressources nationales ».

Pour Allali Mahamat Abakar, « le projet s’inscrit dans un contexte difficile et tombe à point nommé pour nous aider à tendre vers une optimisation de la mobilisation des ressources ».

Aussi, la Banque Mondiale encourage « l’ensemble des partenaires au développement à mutualiser les efforts et les ressources tant humaines que financières dans un objectif d’optimiser les résultats ».

 

 

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Tchad : les résultats de la campagne agro-pastorale satisfaisants

Avec une production de 3 003 362 de tonnes de céréales, la campagne 2018-2019 confirme l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le pays.

 

Selon le rapport publié par l’organisation Famine Early Warning systems Network, la production céréalière de la campagne 2018-2019 est estimée à 3 003 362 de tonnes, soit une augmentation de 12% comparée à la moyenne quinquennale. Cependant, certaines provinces du Sud (Moyen-Chari, Mandoul, Logones Oriental/Occidental et Tandjilé) ont enregistré des déficits de 4 à 13% à cause des séquences sèches et de l’arrêt précoce des pluies. La plupart des provinces sont en insécurité alimentaire minimale (phase 1 de l’IPC).

Selon Fews Net, les conditions générales d’élevage sont bonnes et l’embonpoint des animaux est à un niveau satisfaisant. Un retour massif des transhumants est observé. Ils sont actuellement dans la zone du Ouaddaï (Biteha) et continuent vers le Sud, comme en année normale. Ces mouvements massifs pourraient occasionner des conflits ainsi que des dégâts sur les cultures qui tardent à être récoltées.

Les résultats des enquêtes SMART de septembre 2018 indiquent que la prévalence de la Malnutrition Aiguë Globale (MAG) au niveau national est de 13,9%, ce qui est au-dessus du seuil d’alerte de 10% fixé par l’OMS. La moitié des régions du pays, notamment en zone sahélienne, affiche des niveaux supérieurs. Le Kanem affiche le taux le plus élevé (25%) en raison de la prévalence des maladies.

La situation alimentaire est précaire au Tibesti ainsi qu’au Lac en raison du contexte sécuritaire délicat qui se caractérise par la perturbation des moyens d’existence des ménages (baisse/absence des revenus, difficile accès au marché et à la nourriture, etc..), des marchés et flux locaux et transfrontaliers. Les ménages sont en crise (Phase 3 de l’IPC) ou en Stress (Phase 2 ! de l’IPC) en présence d’assistance humanitaire.

CEMAC: Idriss Deby reçoit Daniel Ona Ondo en audience

Le président de la commission de la CEMAC a soumis à la signature du président en exercice de la communauté des projets de textes examinés lors de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etats.

 

Les projets de textes relatifs à la résolution n°5 de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat, tenue le 25 Octobre dernier, à N’Djamena, viennent d’être soumis à la signature d’Idriss Deby Itno, président en exercice de la Cemac, par le président de la commission de la Cemac, le Pr Daniel Ona Ondo.

C’était à la faveur d’une audience, à lui accordée, ce 3 décembre 2018, par le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno, à N’Djamena, au Tchad.

Il s’agit des décisions portant séparation des fonctions de président de la BDEAC et celles de président du Conseil d’administration ; de la création du comité de rémunération et du comité de crédit.

Autres sujets évoqués au cours de cette audience, le point relatif à l’installation des deux Cours de Justice. Sur son accord de principe, Idriss Deby, après consultation de son agenda, a retenu la date du 10 décembre prochain, pour cet événement.

Par ailleurs, le président de la Commission a également tenu à communiquer au président en exercice de la CEMAC, la tenue au mois de février prochain, du Conseil des ministres de L’UEAC.

Ce sont des questions relatives au PREF-CEMAC et celles concernant la bonne gouvernance au sein des différentes institutions de la communauté qui ont mis fin à cette séance de travail.