Djinodji Casimir : l’espoir du taekwondo tchadien

C’est du 7 au 18 octobre 2018 que se dérouleront les épreuves de taekwondo lors Jeux Olympique de la jeunesse qui se déroulent à Buenos Aires en Argentine. Le Tchad y sera représenté par son taekwondoïste Djinodji Casimir.

 

Il est né un 30 octobre 2001 à N’Djamena. Passionné du sport et surtout des arts martiaux, il a fait ses débuts en 2008 au Centre Académique de Taekwondo (CAT) où il continue sa formation. Médaillé d’or au championnat national en 2013 et d’argent en 2017, il a intégré l’équipe nationale de Taekwondo en 2013.

Djinodji Casimir ne s’est pas seulement fait connaître sur le plan national. A l’international, il a participé à trois championnats. Au championnat de la zone 4 au Tchad en 2014, il est médaillé d’or. En Egypte, il est arrivé 4ème au championnat d’Afrique en 2016. Et celui du monde des moins de 18 ans en Tunisie en 2018 où il est classé 6ème.

C’est ce dernier championnat qui lui a ouvert les portes des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ). Arrivé 6ème mondial à ce championnat, Djinodji Casimir s’est vu invité par le comité olympique international à prendre part aux JO Junior 2018 en Argentine.

Déjà, Casimir, toujours encadré par le Centre Académique de Taekwondo (CAT), et aidé par le Bureau de Conseil, de Formation et de Recherche (BUCOFORE), par la Fédération Tchadienne de Taekwondo et la Ligue de Taekwondo de N’Djamena, se prépare à prendre part à cet événement planétaire. « Je m’entraîne tous les jours au stade Mahamat Ouya et à l’INJS, sous l’encadrement de l’entraîneur national Maître NAMDE Serge. En plus de ça je vais intensifier mes séances grâce à l’appui suscité ».

Déjà à 16 ans, ce garçon calme, serein, est 6ème au mondial des moins de 18 ans. Que deviendra-t-il dans le futur ? Comme son compatriote Casimir Ninga (et bien d’autres), certainement Djinodji Casimir fait la fierté du Tchad.

 

 

Tchad : la plateforme revendicative décide de poursuivre la grève

Les syndicalistes ont annoncé la seule condition pour la reprise du travail. Il s’agit du rétablissement des augmentations générales spécifiques.

 

Les différents mouvements syndicaux constituant la plateforme revendicative se sont réunis hier 17septembre à la Bourse du travail de N’Djamena. Il était question pour eux de décider de la suite à donner à leur mouvement. Et quatre mois après le début de la grève, il a été décidé lors de cette assemblée générale que la grève continue.

La seule raison pour laquelle celle-ci pourrait s’arrêter est le retour du payement des augmentations générales spécifiques. « Nous réclamons que le gouvernement rétablisse les augmentations générales spécifiques pour reprendre le travail. Le gel des effets financiers d’avancements, le reclassement, les frais de transports, la loi 032, nous le suspendons en attendant l’accord de notre revendication principale », a déclaré le porte-parole de la plateforme, Barka Michel.

Le porte-parole des grévistes a affirmé avoir rencontré plusieurs membres du gouvernement afin de faire connaitre leur point de vue. Et de son entretien avec le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence a été neutre. Selon ce membre du gouvernement, seul le Président a le droit de se prononcer sur le sujet.

Face à ce qui s’annonce être un statu quo, Barka Michel explique que « nous avons été plusieurs fois trompés par le gouvernement, nous ne sommes pas prêts à reprendre le travail tant que le gouvernement ne s’engage pas à payer nos AGS comme ont décidé unanimement les travailleurs ».

 

 

 

François Djekombé: « nous allons démontrer (…) que le régime en place à peur de la jeunesse »

L’ancien journaliste vient de créer un nouveau parti politique « l’Union Sacrée pour la République », et il accepte de parler de ses ambitions et sa position politique.

 

Pourquoi la politique ?

J’ai toujours été passionné par la politique, par les thématiques et les débats politiques. Si aujourd’hui, nous créons l’Union Sacrée pour la République, c’est par passion. Mais le plus important est la contribution que nous allons apporter au débat politique dans notre pays. D’ailleurs, je ne suis jamais satisfait de la manière dont la politique est faite dans notre pays. Pour la petite histoire, quand j’ai dit aux autres que je voudrais me lancer dans la politique, la première question qui m’ait directement posé est de savoir est ce que je voudrais être président de la République ?  Non pas forcement, si à travers mon parti politique, j’ai des gens honnêtes, des gens crédibles que le parti peut parrainer pour être candidat aux législatives, aux municipalités, c’est important, mais pour moi, le plus important est de donner la voix à la jeunesse.

Vous ne redoutez pas la nouvelle ordonnance qui va régir la vie des partis politiques ?

C’est plutôt, le régime qui a peur. Moi je n’ai pas peur de cette nouvelle ordonnance qui est truffée d’ambiguïtés. C’est pris sous le coup de la peur. Les gens n’ont pas examiné tous les contours. Pour eux, l’essentiel est que les gens qui sont en train de venir, il faut tout faire pour les bloquer. Simplement parce qu’ils se sont rendu compte que ceux-ci ne viennent pas pour les miettes ou pour les postes. J’avoue que je ne crains pas l’ordonnance. Ce sont des arguments de campagne qu’on nous donne et au moment venu, nous allons démontrer par A plus B que le régime en place à peur de la jeunesse. Je ne suis pas pressé de présenter ma candidature. Et je ne vais jamais présenter ma candidature si je trouve que ce serait une candidature pour accompagner. Je vais présenter ma candidature au moment et quand je serai nécessairement sûr que toutes les conditions sont réunies pour une élection libre et transparente.

Quelle est la position de l’Union sacrée pour la République ?

Nous nous sommes inscrits dans l’opposition, pure et dure. Si c’est pour devenir un allié du Mouvement patriotique du salut, je n’allais pas perdre tous ces temps et énergies. Si c’est pour être un militant du MPS, j’allais l’être depuis 1992, quand j’étais encore lycée à Doba. Ce serait absurde aujourd’hui de regagner le rang du MPS. Pour gagner quoi ? Du travail ?  De la notoriété ? Non. Je ne viens pas pour cracher sur l’opposition. Je viens avec des idées de l’opposition. Cela ne veut pas dire que je viens pour blanchir également les opposants qui sont là. Chacun doit avoir sa responsabilité. Si tel est accusé par le peuple, c’est à lui de se défendre. L’Union sacrée pour la République ne vient pas avec l’idée d’entrer dans les coalitions ou les gens se déchirent entre eux.

Que dire de la grève qui perdure ?

Je ne peux pas demander à la plateforme de lever la grève. Je peux demander plutôt au gouvernement d’avoir le courage d’engager les discussions avec les syndicats pour lever la grève. Pour que les enfants étudier dans des bonnes conditions.

La presse internationale parle d’un groupe armé au Nord du pays

C’est vrai qu’il y a des remous au Nord du Tchad. Tout ça c’est à mettre dans la carence de notre démocratie. Après la débâcle des UFR en 2008 on ne peut pas s’imaginer que les Tchadiens peuvent retourner en brousse pour penser prendre le pouvoir par les armes. C’est le gouvernement qui les y contraint. Le Tchad est devenu une prison à ciel ouvert et c’est voulu par le pouvoir.  Aujourd’hui, c’est possible que le gouvernent évite la prise de pouvoir par les armes. Moi j’ai dit que le président Deby ne comprend et ne respecte que le langage de la force.  Je dis ce n’est pas bien de prendre le pouvoir par les armes et renverser un régime mais autant, ce n’est pas une excuse. Il faut que le régime arrive à faire en sorte que  le peuple s’exprime

CEMAC: une rencontre sur le financement de l’industrialisation se prépare à N’Djamena

Il s’agit de la 34e session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE) pour l’Afrique centrale. Elle se tiendra du 18 au 21 septembre.

 

Du 18 au 21 septembre, les représentants des gouvernements de la sous-région et les experts du développement de l’Afrique centrale et du monde entier se retrouveront au Tchad dans le cadre de la 34e session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE) pour l’Afrique centrale. La question du financement de l’industrialisation en Afrique centrale sera au centre des débats de ce rendez-vous parrainé par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Sous l’égide de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et du gouvernement tchadien, les leaders des pays de l’Afrique centrale se sont donné rendez-vous du 18 au 21 septembre à N’Djamena, dans le cadre de 34e session du Comité intergouvernemental d’experts (CIE) pour l’Afrique centrale, pour débattre de la délicate question de financement de l’industrialisation dans cette sous-région.

D’après les organisateurs de cet évènement, celui-ci a pour objectif de mettre sur pied une plateforme de débats et de propositions devant permettre d’adopter une stratégie harmonisée de déblocage des financements pour l’industrialisation des économies d’Afrique centrale.

L’enjeu de cet important rendez-vous pour beaucoup d’experts est aussi de dégager des pistes qui permettront aux Etats de l’Afrique centrale, dont le Gabon, le Tchad et le Cameroun, de quitter le statut d’exportateurs de matières premières pour arriver à celui beaucoup plus bénéfique grâce à une diversification sectorielle et une industrialisation rapide.

Assurer la continuité du «Consensus de Douala»

A en croire la CEA, cette rencontre représente une opportunité pour les pays concernés. Elle permettra aux décideurs de la sous-région d’insister sur la diversification économique et la transformation structurelle comme évoquées lors des sommets extraordinaires des chefs d’États et de gouvernements de la CEMAC en 2016 et 2017 et comme cela s’illustre dans les divers plans nationaux d’industrialisation adoptés dans ces pays.

Aussi, ajoute la CEA, cette rencontre contribuera au maintien de la dynamique créée lors de la 33e session du CIE en octobre 2017 à Douala au Cameroun et à la mise en œuvre du «Consensus de Douala» qui tend à stimuler la diversification de l’économie de la sous-région par l’industrialisation fondée sur les ressources et le commerce.

Tchad : la BM vient en aide aux réfugiés

L’institution financière vient de faire un don de 60 millions de dollars en soutien aux réfugiés et communautés d’accueil du pays.

 

Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un don de 60 millions de dollars, soit 34 milliards de FCA, pour aider le Tchad à améliorer l’accès des réfugiés et des communautés d’accueil aux services sociaux de base et aux moyens de subsistance, ainsi que pour renforcer les systèmes nationaux de gestion des réfugiés, à travers le Projet d’Appui aux Réfugiés et aux Communautés d’Accueil (PARCA).

« Depuis plus d’une décennie le Tchad accueille des réfugiés provenant du Soudan, de la Centrafrique et des zones affectées par les attaques meurtrières de Boko Haram. Ce don vient en complément à ce que les communautés locales, le Gouvernement du Tchad et les agences internationales apportent comme aide déjà aux quelques 450 000 réfugiés. Ce projet vise à créer les conditions pour une intégration progressive des réfugiés dans le contexte social et économique du pays et renforcer le système national de prise en charge des réfugiés », a déclaré Soukeyna Kane, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad.

Le PARCA permettra un meilleur accès aux services de santé et d’éducation avec des investissements pour réhabiliter ou construire de nouvelles infrastructures de service public dans les zones d’accueil des réfugiés. L’opération contribuera aussi à étendre le système de protection sociale du Tchad aux ménages vulnérables des communautés tchadiennes et réfugiées à travers des programmes de transferts monétaires ou d’accompagnement d’activités productives. Le projet appuiera aussi la Commission Nationale d’Accueil, de Réinsertion des Réfugiés et Rapatriés (CNARR) et les dispositifs nationaux de protection, d’enregistrement et de suivi des réfugiés.

Le Projet a été préparé par un Comité technique interministériel présidé par le Ministère de l’Economie et de la Planification du Développement, et en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Programme Alimentaire mondiale (PAM), la Protection civile et Opérations d’Aide humanitaire européennes (ECHO) et d’autres agences concernées. « Le HCR se réjouit de ce financement de la Banque mondiale au gouvernement du Tchad qui entre dans le nouveau cadre d’action global pour les réfugiés (CRRF) et du continuum humanitaire-développement. Nous sommes disposés à faire de ce nouveau modèle de partenariat inclusif un succès à répliquer dans d’autres opérations », a affirmé Mbili Ambaoumba, Représentant du HCR.

Les bénéficiaires directs et indirects du projet sont estimés à environ 1,1 million de personnes, dont 30% à 50% de réfugiés, et sont localisés dans les régions qui abritent les réfugiés à l’Est, au Sud et autour du Lac Tchad.

Tchad : un ex chef rebelle visé par le bombardement à Kouri Bougoudi

Deux campements ont été visés par des hélicoptères de l’armée nationale dans cette localité le 13 septembre dernier.

 

Le bombardement aérien par deux hélicoptères de combat de l’armée a visé deux campements hébergeant des orpailleurs originaires du septentrion tchadien. Plusieurs éléments d’information nous permettent aujourd’hui de comprendre avec précision les tenants et aboutissants de ce bombardement. Les hélicoptères ont minutieusement choisi leur cible avec précision avant de larguer une dizaine de bombes sur deux campements dans la zone aurifère de Kouri Bougoudi, situé à 35 km de la frontière Libyenne, d’après plusieurs témoignages recueillis sur place.

Jeudi dernier, jour du bombardement, les hélicoptères survolaient à basse altitude deux campements suspectés d’héberger des orpailleurs. Le bombardement a été téléguidé grâce à la position GPS de la cible. Pendant quelques minutes, les hélicoptères ont largué des bombes puis ont actionné une arme de calibre 17. Le but était de neutraliser les individus se trouvant dans ces deux campements, d’après des sources concordantes.

En réalité, le tir des hélicoptères de combat de l’armée, guidé depuis le sol à l’aide d’une position GPS, visait à tuer l’ancien commandant d’escadron du mouvement rebelle de l’Union des Forces Démocratiques pour le Développement (UFDD), le colonel Dadi Kokei Chidi. Celui-ci qui a regagné la légalité après l’éclatement de ce mouvement rebelle en 2010, s’est depuis lancé dans les activités de recherche d’or dans la localité de Kouri Bougoudi.

Les autorités tchadiennes sont restées étrangement silencieuses après ce raid héliporté. Tout porte à croire qu’elles soupçonneraient ce dernier d’être en connivence avec un mouvement rebelle en recomposition au nord du Tchad, selon une source sécuritaire ayant requis l’anonymat. Cette attaque aérienne a provoqué la mort de 2 deux civils qui n’ont aucun lien avec une quelconque rébellion.

Au moment de l’attaque, plusieurs campements d’orpailleurs tchadiens étaient implantés dans les parages. Les deux hélicoptères ont restreint leur rayon de bombardement afin de ne pas provoquer des pertes en vies humaines conséquentes. Ils ont ciblé uniquement deux campements dont l’un hébergeait le colonel Dadi Chidi Kokei.

Celui-ci serait « redouté par l’armée pour sa combativité et sa témérité au combat, notamment lors des batailles entre 2007 et 2009 entre l’armée et l’UFDD », selon un témoignage ayant requis l’anonymat.

Des orpailleurs présents sur les lieux accusent l’armée de l’air d’avoir utilisé lors de ce tir héliporté des bombes à fragmentation et à sous-munitions contre les deux campements visés, afin de neutraliser leur cible. Cet ancien officier rebelle a été blessé dans le bombardement mais son pronostic vital n’est plus engagé, ont expliqué ses proches à AlWihda Info.

Pour des raisons purement stratégiques, l’armée s’est complètement retirée de la zone aurifère de Kouri Bougoudi pour laisser la possibilité à ses avions de guerre de contrôler cette localité par les airs, et surtout d’éviter une attaque rebelle dans une zone qu’elle juge très peu stratégique.

Une partie de l’armée Tchadienne s’est repositionnée entre la route de Wour et Zouarke pour contrer d’éventuelles attaques surprises contre la localité de Wour, lieu choisi pour abriter le commandement de la force du G5 sahel, explique une source militaire ayant requis l’anonymat.

Dans ce contexte de tension perceptible au nord du Tchad est intervenu le limogeage du directeur général du renseignement militaire, Ismael Chaibo, et du commandant de la zone de défense militaire n°3 de Faya Largeau, le général Abakar Choua Allahi, juste après l’attaque de Kouri Bougoudi le 11 août dernier. Il est reproché au premier de ne pas avoir transmis à temps les informations relatives à l’attaque de la localité de Kouri Bougoudi par les rebelles. Pour sa part, le second a refusé d’effectuer une mission dans la région du Tibesti sachant que la zone de défense n°3 abrite la logistique militaire et les avions de guerre qui seront déployés en cas d’intervention dans la région du Tibesti, selon certaines indiscrétions.

L’attaque du vendredi 11 août dernier perpétrée contre deux petits postes avancés de l’armée tchadienne par le Conseil du Commandement Militaire pour le Salut de la République (CCSMR) a été considéré par le président Déby comme un coup d’éclat. Cette attaque est minimisée par des officiers de l’armée régulière qui doutent de la capacité de ce mouvement rebelle à inquiéter le régime.

Certains officiers ayant requis l’anonymat prédisent une destruction complète du CCSMR à la première confrontation armée. Pour cause, son amateurisme dans le combat du désert et l’absence des combattants aguerris dans ses rangs joue en sa défaveur.

L’attaque rebelle de Kouri Bougoudi a été un élément déclencheur de la prise d’une panoplie de mesures par le gouvernement. Pour accentuer la pression sur les orpailleurs, le ministre en charge de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir avait annoncé le déclenchement d’une opération militaire terrestre et aérienne avec le bombardement de certaines localités aurifères du Tibesti afin de dissuader les orpailleurs d’être en connivence avec les rebelles.

La menace peut provenir de la recomposition d’un autre mouvement dans le sud libyen ou de la formation d’une alliance de plusieurs mouvements rebelles tchadiens basés en Libye. Une telle alliance viserait à mener une attaque de plus grande envergure contre des positions de l’armée à l’avenir.

Pour l’instant, le calme prévaut dans la région du Tibesti et les hommes en treillis de l’armée contrôlent effectivement toute la région du Tibesti.

Mondial de basket 2019 : le Tchad bat la Maroc

La sélection tchadienne est arrivée à bout des Marocain sur le score de 63-69, lors du dernier tour des éliminatoires africaines pour le Mondial Chine 2019.

 

La sélection marocaine de Basketball (séniors-hommes) a perdu face à son homologue tchadien par 63-69 dans un match disputé dimanche à Radès (banlieue de Tunis) pour le compte du deuxième et dernier tour des éliminatoires africaines pour le Mondial Chine 2019.

Le cinq national s’était incliné, lors de ses deux premiers matchs de ce tournoi, face à la Tunisie par 50-65 et le Cameroun par 74-84.

En revanche, l’équipe tunisienne a validé depuis samedi son billet pour le Mondial-2019, en compagnie du Nigeria (Groupe F). La Tunisie qui termine son parcours jusqu’ici invaincue, est en effet assurée de terminer parmi les cinq pays africains qui iront en Chine, même avant la phase retour prévue en décembre prochain.

Elle a consolidé, à la faveur de trois victoires successifs devant l’Egypte (69-47), le Maroc (65-50) et l’Angola (84-64) sa place de leader avec 18 points devançant de cinq points le Cameroun, suivi du Cameroun (13 pts), et de l’Egypte, le Tchad et le Maroc (12 pts).

Au total, douze sélections africaines divisées en deux poules (E et F) disputent le deuxième tour des qualifications en aller et retour.

Au 2e tour retour prévu fin novembre et début décembre prochain (dont le lieur reste à désigner), le Maroc entrera en lice le 30 novembre face à la Tunisie avant de rencontrer ensuite l’Egypte et l’Angola.

Les 2 premiers de chaque groupe plus le meilleur 3e valideront leurs billets pour la Coupe du Monde FIBA 2019. Les deux équipes classées troisièmes disputeront un match barrage pour désigner le troisième qualifié pour le Mondial.

La phase finale de la compétition phare de la FIBA regroupera, pour la toute première fois, 32 équipes et aura lieu du 31 août au 15 septembre 2019 en Chine.

 

 

CEMAC : un total de 1 216,6 milliards FCFA levé par émissions de titres publics

Les six pays de la zone ont levé cette somme durant la période allant de mai 2017 à mai 2018, sur le marché de la BEAC.

 

Le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission commune au Cameroun, au Congo, au Gabon, à la RCA, au Tchad et à la Guinée équatoriale, est devenu un important pourvoyeur de fonds pour ses Etats-membres, par ces temps de baisse généralisée des recettes publiques.

Timidement lancé en fin d’année 2011, avec pour principal animateur le Cameroun, ce marché des titres est désormais très couru. Selon les statistiques de la BEAC, révélées dans la newsletter du Douala Stock Exchange (DSX), la bourse des valeurs mobilière du Cameroun, entre mai 2017 et mai 2018, les Etats de la CEMAC y ont levé 1 216,6 milliards de francs Cfa à travers 139 émissions de titres publics (Bons et obligations du Trésor assimilables).

A en croire la même source, le marché a été largement dominé par les bons du Trésor assimilables (BTA). Les émissions de ces titres de créance de court terme, ont permis de mobiliser une enveloppe totale de 1 142,7 milliards de francs Cfa, contre seulement 73,8 milliards pour les Obligations du Trésor assimilables (OTA), qui sont des titres de créance de long terme (maturité de plus d’un an).

Tchad : l’ADC appelle au dialogue entre le gouvernement et les grévistes

L’association tchadienne de défense des consommateurs a publié un communiqué dans lequel il déplore l’arrêt des discussions entre les deux parties.

 

L’association pour la Défense des droits des consommateurs (ADC) exprime toute son indignation et son désarroi par rapport à la rupture de dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui ne fait qu’enfoncer le pays dans la misère, le sous-développement et le désespoir. C’est dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général Daouda El hadj Adam.

Selon le communiqué de presse, « Le cas le plus préoccupant est celui du secteur de la santé où les populations sont abandonnées à leur triste sort car sans soins, sans prise en charge. L’on compte chaque jour de nombreux cas de morts évitables. Les images qu’offrent les hôpitaux ces derniers mois tant à N’Djamena que dans les provinces sont déplorables ».

La situation est  extrêmement  grave et doit interpeller les autorités, les partenaires sociaux, les partenaires techniques et financiers du Tchad et l’ensemble de la classe politique et sociale précise le communiqué de l’ADC.

L’association pour la défense des droits de consommateurs s’interroge jusqu’où  le gouvernement et les partenaires sociaux vont-ils amener les citoyens consommateurs ? Qui sera comptable des morts, des handicaps occasionnés par ces grèves récurrentes et sans compromis durable entre le Gouvernement et ses partenaires sociaux ? Quelles sont les chances de réussite des différents projets dans le domaine de la santé voire le développement en général.

L’ADC estime que tout problème doit trouver une solution par la négociation. L’intérêt général, la cohésion nationale et le bien-être des citoyens doivent primer sur toute autre considération.

L’ADC invite le Gouvernement et ses partenaires sociaux à un sursaut national et au sens élevé de responsabilité pour un « dialogue franc, sincère et durable ».

 

 

Tchad : N’Djamena envahit par les eaux

Dans certains quartiers de la ville, les habitants sont obligés d’utiliser des pirogues pour se rendre d’un lieu à un autre.

 

Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la capitale tchadienne ont fait au moins un mort et des dégâts matériels. A Walia le quartier sud dans le 9ème arrondissement, nombreuses sont les familles qui se retrouvent sans abris.

La montée des eaux des deux fleuves Chari et Logone ont rendu difficile la vie aux habitants du quartier qui ont du mal à se déplacer. Les eaux sont entrées jusque dans les maisons. Le quartier Dingangali, toujours dans le 9ème arrondissement, est lui aussi menacé par les eaux.

Pour le maire de la commune du 9ème arrondissement, Mahamat Kerimah Saleh, le problème c’est le manque d’infrastructures et selon lui la commune n’a pas de moyens.

Dans certains quartiers comme le 7ème et le premier arrondissement, les populations utilisent des pirogues pour accéder à leur maison. Le mois dernier une femme a été tuée à Walia suite à l’effondrement d’un mur qui n’a pas résisté aux eaux.