Humour: le tchadien Kartsym distingué au Niger

L’humoriste a reçu le 05 janvier dernier, le prix d’honneur lors du festival « AUREVOIR 2018 ».

 

L’artiste Dillapao symphor alias Kartsym a participé, le 05 janvier 2019, à la première édition du festival « AUREVOIR 2018 » organisée à Niamey au Niger. A cette occasion, il a reçu la distinction d’honneur, le seul prix de l’événement décerné par le comité d’organisation.

« Je suis simplement ému, par cette distinction qui vient booster ma motivation à  aller plus loin dans mes projets pour le développement de l’humour au Tchad.  Cette distinction renforce le réseau que j’ai pu créer  avec beaucoup d’artistes humoristes africains  et des plateformes auxquelles j’adhère. C’est simplement un pas dans ma carrière  et ma vie l’humoriste », exprime Kartsym s’agissant de ses sentiments quant à la distinction. Pour lui, cette distinction témoigne de l’hospitalité, de la générosité  et de la bienveillance du peuple nigérien  à  son égard et à  l’égard du Tchad en général.

« J’ai pris des résolutions de traquer des distinctions internationales en 2019 pour ma carrière  et mes projets,  et je crois que c’est le début d’un rêve  qui se concrétise.  Je compte aller plus » nous confie l’international humoriste tchadien.

« AUREVOIR  2018 » est un festival international d’humour initié par une maison de production nigérienne. Cette première édition a vu la participation des quelques grands noms de l’humour de la Côte  d’Ivoire,  du Burkina,  du  Mali,  du Nigeria,  du Niger et du Tchad.

Kartsym commence à manier l’humour sur une scène en 2007 avec la troupe théâtrale  « Les initiés de la maison de culture Maoundoe Naindouba de Moundou ». Un an après, la troupe est dissoute mais Kartsym découvre le Jamel Comedy Club et ce programme devient sa source d’inspiration principale. Il se lance alors dans le stand up. Il enregistre sa première comédie audio en 2012 : «Le multilinguisme» ; une  comédie sur fond de balafon qui brise officiellement l’ethnophobie au Tchad. Le succès est total.

En 2013, Kartsym remporte le prix du Meilleur humoriste décerné par l’université de Ndjamena. Il enregistre d’autres comédies comme «La nouvelle constitution», «Bonne année», « Communicateur de formation ». Il est ainsi le premier humoriste tchadien à entrer au célèbre Parlement du rire en novembre 2016.

La Libye lance des mandats d’arrêt contre 22 rebelles tchadiens

Le pays a également émis des mandats d’arrêt contre neuf soudanais et six Libyens. Ceux-ci sont accusés d’avoir attaqué  des installations pétrolières libyennes.

 

Au total, c’est 37 mandats d’arrêt qui ont été émis par le gouvernement libyen. Ces mandant ont été lancé à contre 22 rebelles tchadiens, neuf rebelles soudanais et six rebelles libyens. Il leur est reprochée, leur implication dans des attaques contre des installations pétrolières dans l’est libyen en 2018 et contre la base aérienne de Tamenhant, à 500 km au sud de la capitale, Tripoli, qui avait fait plus de 140 morts en 2017.

Toutefois, le communiqué annonçant ces mandants d’arrêt, précise que les Libyens mis en cause dans cette affaire n’ont pas agi eux-mêmes. Ils « ont fait appel à des éléments des oppositions soudanaise et tchadienne » pour perpétrer ces attaques. En résumé, se sont eux les « cerveaux » de l’affaire. Les autres sont juste des exécutants.

Toujours selon ce communiqué, plusieurs chefs rebelles tchadiens seraient présents dans le sud de la Libye. Donc le contact entre les Libyens et eux est facile.

Notons également que, Depuis leur émission, des copies de ces mandants d’arrêts circulent sur les medias et réseaux sociaux.

 

Diplomatie : le Tchad condamne le « coup de force » au Gabon

Le ministre Tchadien des Affaires Etrangères Chérif Mahamat Zene a posté un twitte ce matin, dans lequel il donne la position du pays face à cette situation.

 

« Le Tchad condamne avec fermeté le coup de force en cours au Gabon contre les institutions de l’Etat, et appelle tous les acteurs politiques gabonais à régler leur différend dans le respect de l’ordre constitutionnel en place » peut-on lire dans un twitte poste ce matin par le Ministre des Affaires Étrangères, Chérif Mahamat Zene.

En effet, très tôt ce matin (aux environs de 4 heures), des militaires ont pris le contrôle de l’antenne sur la radio nationale gabonaise pour lire un communiqué. Ils ont ainsi annoncé vouloir mettre en place dans les prochaines heures un « conseil national de la restauration ».

https://twitter.com/Cherif_MZ/status/1082216693756096512

Cependant depuis environ 11 heures ce jours, le porte-parole du gouvernement gabonais a annoncé « la situation sous contrôle » et surtout l’arrestation des mutins ayant pris part à ce « coup de force ».

Selon RFI, c’est un lieutenant de la Garde républicaine, le lieutenant Ondo Obiang Kelly, qui a lu le communiqué. Il se proclame préalablement « président du Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS) ».

Se disant déçus par le message adressé par Ali Bongo au peuple Gabonais le 31 décembre, ils ont demandé dans leur message à certaines personnalités à se rendre à l’Assemblée nationale. C’est le cas notamment de l’ancien commandant de la Garde républicaine, le général Ntumpa Lebani, le président actuel du Sénat, des syndicalistes, des membres de la société civile, des chefs des mouvements de jeunesse de partis politiques d’opposition, et même du clergé.

 

Tchad : Masra Succès attendu devant le procureur du TGI

Le leader du mouvement « Les transformateurs », a été tenu de se présenter ce lundi 7 janvier à 9 heures au bureau du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de N’Djamena.

Le motif de la convocation n’a pas été énoncé, mais selon alwihda info, « le Procureur de la République près le TGI de N’Djamena a adressé une convocation à Masra Succès, leader du mouvement tchadien « Les transformateurs », le 3 janvier dernier. Il doit se présenter ce lundi 7 janvier à 9 heures dans son bureau ».
C’est le 29 avril dernier, que l’ancien économiste de la Banque africaine de développement (BAD) avait lancé son mouvement politique. Celui-ci déclarait alors que son parti a pour raison d’être de refonder la république du Tchad.

Il y a quelques jours, le leader politique a fait une sortie au cours de laquelle, « Je sais que l’année 2018 a été difficile pour l’essentiel de nos compatriotes.  Nos villes et nos villages sont tristes. La misère sociale s’est installée durablement. Certains de nos compatriotes, dans le Nord de notre pays, à Miski, vivent sous les feux d’adversaires qui ont en commun de faire couler le sang des Tchadiens (…) Dans un pays plein de potentialités comme le nôtre, près de 5 millions de Tchadiens souffrent aujourd’hui de malnutrition et ne peuvent pas partager un repas digne de ce nom par jour ».

Dans une interview accordée à Jeune Afrique quelques jours après le lancement de « Les transformateurs », Masra Succès déclarait « Je souhaite avant tout construire un Tchad exigeant et solidaire, avec des citoyens, de l’intérieur et de l’extérieur, qui se sentiraient copropriétaires d’une unité nationale et d’un État protecteur envers les plus défavorisés. Chacun, selon ses capacités, doit avoir le sentiment de travailler pour un projet qui le concerne. Il faut mettre fin à l’idée que le Tchad est un butin de guerre confisqué par une caste. Pour cela, il faut une République exigeante mais aussi juste et solidaire ».

 

 

 

Tchad : la CENI mise en place d’ici deux semaines ?

Le président du CNDP, Mahamat Zen Bada en a fait la déclaration il y a quelques jours. Il a appelle également tous les partis politiques à prendre part aux prochains élections.

 

Le Président de la République, Idriss Deby a été clair lors de son discours de présentation de vœux à la nation le 31 décembre dernier. Les élections législatives et communales se tiendront avec la fin du premier trimestre 2019.

Et pour cela, le président du cadre national de dialogue politique (CNDP), Mahamat Zen Bada, demande aux différents partis politiques du pays à e mobiliser afin de prendre part à ces prochaines échéances.

« Quand un parti manque à l’appel, il n’existera plus. Un parti est fait pour cela, donc tous les partis politiques doivent se mobiliser pour aller aux élections. Il n’y a pas de raison que certains nous disent qu’ils ne sont pas prêts », pense celui qui occupe en même temps le poste de secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS).

Mahamat Zen Bada précise que « La loi des finances a été votée à l’Assemblée et il y’a une ligne indiquée ‘’élections’’ donc il n’y a pas vraiment des raisons pour qu’elles ne se tiennent pas ». Il poursuit en disant que « Nous nous sommes mis d’accord pour poursuivre le processus électoral et nous sommes aussi d’accord pour la mise en place de la CENI qui viendra d’ici deux semaines. Sur ce point, si un parti politique n’est pas d’accord, il ne sera pas membre du CNDP. Nous nous sommes entendus, même les partis qui n’ont pas pris part au forum ou ceux qui ont boycotté la constitution ».

Rappelons que c’est le 20 juillet 2018 dernier que le bureau exécutif du Cadre national de dialogue politique avait été mis en place et avait. Et c’est également au cours de cette réunion plénière que Mahamat Zen Bada en avait pris la présidence.

 

 

Tchad : un bataillon déployé à la frontière avec le Cameroun

Depuis hier 06 janvier, le 42e bataillon a pris position dans la zone 9 à Lamé. Il sera question pour ses militaires de sécuriser la frontière avec le Cameroun.

 

Le problème de sécurité occupe une place prépondérante dans l’actualité du Tchad ces derniers temps. Le gouverneur de la province du Mayo-Kebbi Ouest, Wéding Assing Assoué a présidé le 06 janvier dernier, le déploiement du 42ème bataillon de la zone 9 à Lamé. En effet, cette zone frontalière avec le Cameroun est sujette à des fréquents enlèvements de personne cotre rançon.

Il sera donc question pour les hommes de ce bataillon d’éradiquer ce phénomène. Ainsi, pour le gouverneur, Wéding Assing Assoué, ce déploiement représente « aujourd’hui le rempart de la population. Vous avez la responsabilité d’assurer sa sécurité avec les moyens dont vous disposez en mettant hors d’état de nuire les ennemis du développement qui hottent le sommeil à cette population ».

Pour ce faire, le gouverneur du Mayo-Kebbi Ouest recommande aux militaires d’être « vigilants sur le terrain. Vous devez être des protecteurs de cette population et non pas ses oppresseurs ».

Rappelons cependant que le 3 janvier dernier, la province du Mayo Kebbi ouest accueillait son nouveau délégué provincial de la police, Le commissaire de police Wardougou Ahmat. Ce dernier avait reçu comme instruction de son prédécesseur de Tchonbé Juda, de mettre tout en œuvre pour combattre l’insécurité dans cette province et surtout le phénomène d’enlèvements contre rançons.

De plus, il y a seulement deux semaines après la rencontre de mobilisation et de sensibilisation qui a réuni de centaine de personnes dont les chefs de cantons des trois sous-préfectures de Lamé.

Tchad: Baba Laddé pas concerné par l’amnistie générale

L’ex chef rebelle a été condamné à huit ans d’emprisonnement fermé le 06 décembre dernier lors d’un procès devant la cour criminelle de N’Djamena.

 

Ils sont au total 58 prisonniers politiques à avoir recouvré la liberté depuis lundi 31 décembre 2018. Ces anciens détenus bénéficient de l’amnistie générale décrétée en mai par le président Idriss Déby en faveur des ex-rebelles. « Nous avons procédé à une cérémonie pour libérer cinquante-huit prisonniers dans le cadre de l’amnistie générale », a déclaré le ministre de la Justice tchadienne, Djimet Arabi.

Trente-sept prisonniers étaient détenus au bagne de Koro Toro, situé dans le Nord désertique tchadien, quatre venaient de Moussoro, à 300 km au nord-est de la capitale, et les 17 autres étaient enfermés à N’Djamena. Parmi ces ex-prisonniers figurent Moussa Tao, arrêté en 2013, accusé de tentative de « conspiration », ou bien le colonel Haroun Bata et une dizaine de « mercenaires » tchadiens, soupçonnés d’avoir organisé une tentative de coup d’État en Guinée équatoriale il y a un an.

L’ex-rebelle Baba Laddé, condamné à huit ans de prison en décembre, ne figure pas sur la liste des éligibles à l’amnistie, selon le ministre. Mais « il peut toujours faire l’objet d’une remise de peine ou d’une grâce présidentielle », a ajouté le ministre.

La mesure a provoqué une réaction positive de la société civile tchadienne qui avait demandé à plusieurs reprises « l’application totale de l’amnistie », allant jusqu’à adresser un courrier au président français Emmanuel Macron, lors de sa visite au Tchad les 22 et 23 décembre.

« C’est l’occasion de dire merci au président Déby pour ce courage politique devant une évidence », indique le collectif Actions citoyennes pour l’application intégrale de l’amnistie au Tchad (ACAIAT) dans un communiqué.

Début décembre, 12 prisonniers politiques avaient déjà été libérés, précise Jean-Bosco Manga, porte-parole de l’ACAIAT. Au total, le nombre de détenus libérés s’élève à 70, et des dossiers sont toujours « en cours », a précisé Arabi.

La fin de l’année est propice aux « remises collectives de peines décidées par le ministère, ou aux grâces individuelles sur décision du président », a expliqué le ministre. La plupart des détenus libérés étaient détenus depuis plusieurs mois ou années sans avoir été jugés, selon des acteurs de la société civile.​

Tchad : 1 772 réfugiés Nigérians recensés à Ngouboua

Une nouvelle vague de réfugiés a été enregistrées ces derniers jours dans le pays, due à l’augmentation des attaques de Boko Haram.

 

La situation peu vite devenir inquiétante dans la localité de Ngouboua. En effet cette ville de la province du Lac a vu depuis le 27 décembre 2018 une vague importante de réfugiés déferler sur ses terres. Il s’agit d’environ 1 772 personnes. Celles-ci sont venues du Nigeria d’où ils fuient les attaques des éléments de la secte islamique boko haram.

Afin de prendre rapidement la situation en main, le Ministre d’Etat tchadien, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République Kalzeubé Payimi Deubet a présidé lundi dernier, une réunion qui a regroupé quelques membres du gouvernement et responsables des organisations internationales. Le dernier développement de la situation humanitaire dans la province du Lac et les mesures à prendre pour faire face ont été au centre de la rencontre.

C’est clair, la situation sur le plan humanitaire est préoccupante et nécessite une réponse de toute urgence. C’est ce que compte faire le gouvernement, de concert avec les organisations humanitaires travaillant sur le terrain. Le comité de crise mis sur pied à cette fin s’attèle à apporter une assistance idoine, confie le Ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh.

 

Tchad : les législatives se tiendront avant fin mars

Dans son discours à la nation le 31 décembre 2019 dernier, Idriss Deby a annoncé que les élections législatives et communales se tiendront avant la fin du premier trimestre 2019.

 

Le Président de la République du Tchad est formel : « l’année 2019 sera marquée par la tenue des élections législatives et communales ». Lors du traditionnel discours de présentation de vœux, lundi dernier, Idriss Deby a laissé voir son intention de voir se tenir ces scrutins avant la fin du premier trimestre.

Et pour cette raison il invite « la nouvelle équipe de la CENI, qui sera mise en place sur une base paritaire, à se mettre résolument au travail pour la tenue de ces importants scrutins avant la fin du premier semestre de l’année nouvelle ».

Conscient des difficultés que traverse le pays, Idriss Deby en a profité  « pour solliciter le concours et la contribution de nos partenaires. Leur appui est plus qu’indispensable dans ce nouveau processus électoral qui nécessite d’importantes ressources financières et logistiques ».

En fait selon l’AFP, le dirigeant tchadien espère obtenir 30 milliards de francs CFA (plus de 45 millions d’euros) auprès de la communauté internationale pour ces élections.

Les dernières législatives avaient eu lieu en 2011. La troisième législature à l’Assemblée aurait dû se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l’avait prolongée.

 

 

 

Tchad : la visite d’Alexandre Benalla crée la polémique en France

La présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale française, Valérie Rabault, s’est exprimée ce jeudi 27 décembre sur le voyage controversé d’Alexandre Benalla au Tchad.

 

Les réactions politiques se succèdent sur le voyage d’Alexandre Benalla au Tchad. La présidente du groupe PS à l’Assemblée Valérie Rabault a estimé jeudi 27 décembre que le voyage au Tchad de l’ancien conseiller de l’Élysée, Alexandre Benalla, quelques jours avant celui d’Emmanuel Macron « pose une question sur qui porte la diplomatie de notre pays ».

« Quand vous avez un ancien conseiller de l’Élysée qui va au Tchad une semaine avant le président, cela pose une question sur qui porte la diplomatie de notre pays et les institutions », a déclaré la cheffe de file des députés PS à l’Assemblée nationale sur France Inter, tout en ajoutant que « ce qui est sûr c’est que l’on ne sait pas encore tout de ces affaires bis ou ter Benalla ».

L’Élysée a affiché sa distance mercredi avec l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron au sujet d’un mystérieux voyage d’affaires au Tchad, mais ce dernier a répliqué en accusant l’Élysée de lui nuire par des « propos diffamatoires ».

Aucune mission officielle ni officieuse

Selon le   Le Monde, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena, quelques jours avant la visite d’Emmanuel Macron dans le pays. Les versions de l’Élysée et de Benalla concordent sur un point : aucune mission officielle ni officieuse pour le chef de l’État.

« Je tiens à saluer le Sénat avec une commission d’enquête qui a fonctionné alors qu’à l’Assemblée nationale n’a pas fonctionné » car « la majorité a souhaité faire bloc, la majorité n’a pas la culture d’exercer un pouvoir parlementaire, de ne pas être aux ordres de l’exécutif », a-t-elle poursuivi. La Commission des lois de l’Assemblée, contrôlée par le parti majoritaire La République en marche, a clos ses travaux cet été sans produire de rapport. Celui du Sénat, à majorité de droite, est attendu d’ici à février.