Le Tchad emprunte à la France pour payer ses fonctionnaires

Il est question d’une somme de 40 millions d’euros soit environ 26 milliards de francs CFA.

 

Le 06 décembre dernier le ministère des Finances et du Budget a abrité une cérémonie de signature de deux conventions de financement. Cette signature engage le gouvernement par la voix du ministère des Finances, le gouvernement français par la voix de son Ambassade et l’Agence française de développement (AFD). Les trois parties étaient d’ailleurs toutes présentes hier.

Ces deux conventions d’un montant total de 50 millions d’euros (environ 32,5 milliards FCFA) entre dans le cadre de l’aide budgétaire de la France au titre de l’année 2018. La première d’un montant de 40 millions est un prêt que fait l’AFD au gouvernement tchadien. Ce prêt est destiné au payement des salaires du mois de décembre des fonctionnaires civils tchadiens.

Les 10 millions d’euros restant soit environ 6,5 milliards, serviront à appuyer les efforts du gouvernement dans le domaine sanitaire. « Cette troisième contribution budgétaire n’est pas si fréquente dans nos modes d’intervention. La France manifeste de manière concrète sa solidarité active avec le peuple tchadien et son engagement aux côtés des autorités pour affronter les épreuves conjoncturelles et soutenir les efforts en matière de lutte contre la pauvreté », a déclaré l’Ambassadeur de France au Tchad.

Tchad : Baba Laddé condamné à huit ans ferme

La sentence est tombée ce 06 décembre lors de son procès à la cour criminelle de N’Djamena. L’ancien chef rebelle est emprisonné depuis 2014.

 

Il aura encore quatre ans à passer derrière les barreaux. Le leader du Front populaire pour le redressement (FPR), Baba Laddé, a été condamné  à huit ans de prison ferme par la cour d’appel de N’Djamena. Il lui est reproché les faits d’assassinat, détention illégale d’armes, association des malfaiteurs, rébellion, incendie volontaire de villages, viols et mise en danger de la vie de ses compatriotes.

Depuis quelques temps déjà de nombreuses personnes dont ses proches, dénonçaient son maintien en prison malgré l’amnistie générale décrétée par le Président Deby lors de la prononciation de la Ive République. C’est d’ailleurs sur cet argument que sa défense avait développé son plaidoyer lors de l’ouverture de son procès. Mais le juge des flagrants délits avait estimé que les chefs d’accusation ne relèvent pas du flagrant délit, mais du criminel.

Dans un communiqué publié récemment, le Comité d’Initiative pour la Protection des Droits de l’Homme et Libertés au Tchad (CIPDHLT) se dit très indigné « devant le verdict inique rendu par une Cour prétendument criminelle, à l’encontre de Abdelkadre Mahamat alias Baba Laddé ». Ce comité « estime que la faillite de l’Etat et l’incapacité des autorités à rendre justice aux citoyens tchadiens sont les principales causes qui ont conduit Baba Laddé à opter pour la lutte armée, moyen de recours que nous n’approuvons pas ».

Et pour ça, le CIPDLT « Condamne l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques ciblant certains tchadiens et épargnant d’autres, (…) et exige la libération immédiate dans les 48 heures de Baba Laddé ». Ancien officié de la gendarmerie nationale tchadienne,  Baba Laddé était entré en rébellion au Darfour en 1998, puis arrivé en République centrafricaine (RCA) en 2008.

Revenu au Tchad en 2013 à la suite d’un accord de paix, il a été nommé conseiller du Premier ministre, un poste qu’il a occupé peu de temps avant de s’exiler à nouveau en RCA. Il reviendra pour la deuxième fois en 2014 au Tchad et sera nommé préfet du département de la Grande Sido, dans le Moyen-Chari.

Démis de ses fonctions, il décide de s’enfuir vers le nord de la RCA. Baba Laddé est arrêté, en décembre 2014, par les casques bleus, remis à Bangui qui décide de l’extrader vers N’Djaména sur la base d’un accord de coopération judiciaire entre les deux pays.

 

 

 

 

Tchad : Idriss Deby a reçu un émissaire de l’Union Africaine

Le conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine, Pr. Mohammed el Hacen Lebatt est venu porter un message au Chef de l’Etat.

 

Le Président de la République, Idriss Deby Itno, a reçu le conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine Pr. Mohammed el Hacen Lebatt. Il est porteur d’un message.

Dans le cadre d’échanges entre les chefs d’Etat et le président de la commission de l’Union africaine, un émissaire de l’organisation continentale est dépêché à N’Djaména.

Pr. Mohammed el Hacen Lebatt, conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine, transmet  un message au chef d’Etat Idriss Deby Itno. L’émissaire et le président de la République, ont fait le point sur différents dossiers africains.

La commission de  l’Union africaine sollicite l’avis et l’expertise du chef de l’Etat dans la résolution de différents foyers de tensions en Afrique.

Ancien président de l’Union africaine et  plusieurs autres organisations du continent noir, le Président de la République, Idriss Deby Itno, est un acteur incontournable dans la sécurité internationale. Le conseiller stratégique principal du président de la commission de  l’Union africaine quitte le palais présidentiel, satisfait des informations et analyses émises par le chef de l’Etat.

Tchad : les étudiants entrent en grève

Ils ont décidé de manifesté ainsi,  leur mécontentement et leur colère après le décès en début de semaine dans un accident de la route

 

Durant les trois prochains jours les étudiants tchadiens observeront une grève générale dans les universités du pays. La raison de leur colère ? La mort mardi dernier dans un accident de la route de deux de leur camarade.

Les étudiants accusent donc une mauvaise gestion dans la circulation des bus de transport d’être à la cause de ses morts. Dans un communiqué, l’UNET déclare : « Nous avons toujours demandé au gouvernement de trouver une solution au problème du transport et surtout résoudre la grève des chauffeurs des bus ».

Selon cette association de défense des droits des étudiants, lorsque le bus des étudiants s’est renversé à Moundou, la capitale économique du Tchad, cela a causé la mort de deux passagers et une centaine des blessés.

 

G5 Sahel : la conférence des bailleurs de fonds s’ouvre à Nouakchott

La capitale mauritanienne abrite depuis ce matin la conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel.

 

Ils ont tous répondu au rendez-vous. Les Chefs d’Etats des pays membres de la force militaire G5 Sahel. En effet, depuis ce 06 décembre, ils prennent part aux travaux de la conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds de la force, pour le financement du Programme d’investissement prioritaire (PIP).

Au cours de cette conférence, qui en plus de la présence des Président des cinq pays membres, a vu la participation d’une centaine de délégués, on espère la levée de 1,9 milliard d’euros soit environ 1235 milliards de francs CFA.

Cette somme servira au financement de la première phase du PIP triennal (2019-2021) composé d’un portefeuille de 40 projets. Les pays membres du G5 Sahel se sont engagés à apporter les 13% de ces 1,9 milliards d’euros. Ils comptent donc sur les partenaires et Bailleurs de fonds pour mettre le reste.

« Les États membres ont sécurisé 13 % de l’objectif de la levée de fonds. Partout où c’est possible, il faut accroître au plus vite l’accès aux services de l’Etat lorsqu’ils sont insuffisants », a affirmé Mahamadou Issoufou, le président en exercice du G5 Sahel dans une tribune.

Le PIP s’inscrit dans le cadre de la stratégie pour le développement et la sécurité du G5 Sahel, adoptée en 2016. Ceci a pour but de mutualiser leurs moyens pour assurer la sécurité mais aussi le développement dans cet espace régional. Ainsi, les zones reculées, délaissées ou abandonnées par le pouvoir central, sont au cœur des préoccupations, notamment dans les secteurs frontaliers.

Les gouvernements espèrent en développant ces zones, empêcher l’enrôlement des populations qui s’y trouvent dans des groupes djihadistes. C’est pourquoi le G5 Sahel a élaboré un « programme de développement d’urgence ». Ce programme se base sur trois principaux axes : l’hydraulique, la gestion des conflits intercommunautaires et la sécurité intérieure.

Le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Il s’est doté d’une convention signée le 19 décembre 2014 et le siège de son secrétariat permanent est en Mauritanie. Le poste de secrétaire permanent est confié au Niger.

 

 

 

Le Tchad abrite la réunion des experts du comité permanent de l’ONU

La rencontre a lieu dans la capitale tchadienne, N’Djamena, depuis le lundi 03 décembre et s’achèvera le 07 décembre prochain.

 

La 47ème réunion des experts du Comité permanent des Nations unies chargé des questions sécuritaires en Afrique centrale se tient depuis hier, lundi 3 décembre à N’Djaména. Les défis sécuritaires dans la sous-région ont été abordés au cours des travaux qui prennent fin le 7 décembre prochain.

Des délégations de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la République centrafricaine, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale ainsi que la partie tchadienne se penchent pendant plusieurs jours sur les problématiques liées à l’insécurité, l’extrémisme violent, les groupes armés et le terrorisme en Afrique centrale.

Le président sortant du comité permanent, Jean Didier Clovis Ngoulou a remercié les États pour leur collaboration et leur confiance. Le Tchad assure désormais la coordination pour six mois avec à sa tête Abdelkerim Idriss Deby Itno.

L’actuel coordonnateur militaire au ministère des Affaires étrangères et nouveau président du comité permanent, Abdelkerim Idriss Deby Itno s’est réjoui du choix porté sur le Tchad pour abriter les travaux. « Nos travaux se déroulent dans un contexte inédit, traversé par diverses crises qui empêchent le développement de la prospérité tant recherchée de nos peuples de la sous-région. Ces problèmes sont exacerbés par la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petits calibres, majeurs sujets de nos préoccupations », a-t-il expliqué. Le rapport d’activité du bureau sortant a été présenté au cours de cette réunion.

Tchad : le gouvernement examine le déroulement de l’audit des diplômes

Une réunion a eu lieu hier 05 décembre, à la présidence, entre de membres du gouvernement, de conseillers du chef de l’Etat, et des responsables syndicaux.

 

Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la Présidence de la République, Kalzeubet Pahimi Deubet, a dirigé hier après-midi une réunion de travail avec les agents du comité de pilotage de l’audit des diplômes des agents civils de l’Etat.

« C’est une réunion de pilotage de l’audit des diplômes. Au cours de cette réunion, nous avons évoqué la supervision des travaux d’audit menés par le cabinet en charge des investigations. Nous avons statué sur le rapport intermédiaire n°2. Nous avons également évoqué les différents points de l’accord signé entre le gouvernement et les organisations syndicales », a précisé le ministre de la Fonction publique, Ali Mbodou Mboudoumi.

Dans le cadre de la mise en œuvre des points de l’accord avec les syndicats, le gouvernement a inscrit dans le projet de loi de finances 2018, la hausse de 15% des augmentations générales et spécifiques (AGS).

D’après le ministre « un comité paritaire est déjà mis en place et nous avons déjà saisi tous les intervenants, toutes les centrales syndicales afin de désigner le représentant qui va siéger au niveau de ce comité paritaire. Des instructions fermes ont été données pour que cet accord soit respecté ».

« Le gouvernement a manifesté sa bonne foi de respecter strictement les dispositions de ce protocole d’accord. C’est dans l’intérêt de tout le monde de respecter cet accord. Cet accord va certainement déboucher sur un pacte social qui sera préparé par nos soins, c’est-à-dire le gouvernement et les syndicats », a-t-il relevé.

G5 Sahel : 13 milliards FCFA de contribution pour chaque Etats par an

C’est ce que préconise le président en exercice de de la force, le Président nigérien Mahamadou Isoufou.

 

Une  contribution sécuritaire de 13 milliards de FCFA par an est requise  par la présidence en exercice à chacun des états membres  de G5 Sahel afin d’assurer la sécurité régionale.

La présidence en exercice du G5 Sahel  assurée par le chef de l’état nigérien a dans une tribune de presse régionale indiquée qu’en 2017, « nous avons obtenu la reconnaissance de la Force Conjointe du G5Sahel – par l’Union Africaine (13 avril) puis les Nations Unies (Conseil de sécurité du 21 juin). Cette année, les dépenses militaires de nos Etats s’élevaient à 1,2 milliard de dollars (SIPRI) ».

« Début 2018 nous avons lancé un vaste effort de mobilisation de ressources domestiques et internationales. Lors de la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel (23 février 2018, Bruxelles), les promesses de financement des bailleurs s’élevaient à 414 millions d’euros », a notifié le texte.

Afin de renforcer la coordination au sein du G5S « nous avons créé un fonds fiduciaire hébergé par la Banque Centrale de Mauritanie. Il a successivement reçu les contributions du Rwanda, de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et des Emirats Arabes Unis », révèle le même texte.

« Les promesses tardent à se matérialiser et nous devons accroître notre financement : à partir de 2019, chaque Etat allouera désormais la somme de 13 milliards de FCFA/an à l’effort de sécurité régionale »,  annonce le texte qui précise que « Cet investissement trouve sa place dans un contexte socio-économique difficile – dont nous sommes parfaitement conscients. Nous mesurons les ravages causés par le sous-emploi, la conjoncture climatique et savons que dynamisme démographique et mobilité sont à la fois des défis et des opportunités ».

« Nous organisons donc une rencontre internationale pour financer le développement de notre région. Composée de 40 projets d’un montant de près de 2 milliards d’euros, la première phase du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) s’échelonne de 2019 à 2021 », peut-on lire dans le texte.

Le texte ajoute que, « Les Etats membres ont sécurisé 13% de l’objectif de la levée de fonds dont les axes stratégiques sont gouvernance (81m €), résilience (200m €), sécurité (396m €) et infrastructures (1 milliard €). Les populations ciblées vivent (ou sont réfugiées) dans les régions frontalières des fuseaux Ouest (Mali – Mauritanie), Centre (Burkina Faso- Mali- Niger) et Est (Niger-Tchad) du G5S ».

« Les interventions du PIP veulent améliorer de façon tangible les conditions de vie de nos compatriotes » sahéliens. Partout où c’est possible, il faut accroître au plus vite l’accès aux services de l’Etat lorsqu’ils sont insuffisants. Un accent particulier est mis sur l’accès à l’eau

Le temps est précieux, inexorable et si long, pour qui attend la conversion de promesses en actes. Fort de ce constat, en juillet dernier, le G5S a décidé le lancement rapide d’une action à fort impact. Devenu « Programme de développement d’urgence », financé par l’Alliance Sahel, cet effort cible trois domaines d’intervention : l’hydraulique, la gestion des conflits intercommunautaires et la sécurité intérieure », ont confié.

Selon toujours le texte, Les zones concernées sont notamment le nord du Burkina Faso, la région du Centre (Mali), la région des Hodh (Mauritanie), la région Nord Tillabéry/ouest Tahoua (Niger) et la région du Kanem et du Lac Tchad (Tchad).

« Nous veillerons à ce que la mise en œuvre de cette initiative soit couronnée de succès. Cela impliquera notamment un recours aux compétences et au savoir-faire des acteurs sahéliens. Plus que l’effet économique attendu, il convient de préparer la pérennité de la dynamique initiée. Alors que l’année touche à son terme, une nouvelle dynamique prend forme. Eprouvée par l’attaque de son quartier général de Sévaré (29 juin), la Force Conjointe a gagné Bamako où elle poursuit méthodiquement sa montée en gamme sous la responsabilité conjointe du Général Hanane Ould Sidi (Mauritanie) et de son adjoint, le général Oumar Bikimo (Tchad) » a-t-il fait croire.

Le texte explique que « Le soutien politique n’a jamais été aussi fort – tant au niveau de l’Union africaine que du Conseil de sécurité – qui lui a consacré une session d’information le 12 novembre dernier. La Force Conjointe a agi en dépit de sérieux défis : insuffisances en matière d’équipements, défaillances au niveau de la logistique, manque de financement ».

Le texte révèle que «  les fuseaux ouest, centre et est du G5S ont connu neuf opérations dont Haw Bi, Pagnali, Ir go ka, Gourma, Odossou et El Emel. Elles visaient à rassurer les citoyens vivant dans des zones sujettes aux activités criminelles de groupes armés. Toutefois, il reste d’importants progrès à faire pour protéger les civils et instaurer un climat de confiance entre forces de sécurité et de défense d’une part et populations d’autre part ».

« Nous en sommes conscients et redoublerons d’efforts. La prospérité et la concorde sont les meilleures auxiliaires de la stabilité – quand elles n’en sont pas à l’origine. Une partie des ressources que nous cherchons sont en nous : il s’agit de notre socle culturel partagé » ont-ils exprimé.

« Tirons parti de notre ingénierie sociale pour approfondir l’intégration régionale des peuples sur laquelle se fonde notre union. Donnons-lui plus de force et de pertinence ! C’est notre conviction et c’est ce que nous faisons, cette semaine, en progressant vers l’application d’une résolution de notre dernier Conseil des ministres (30 octobre – Niamey). Objectif : la suppression des frais d’itinérance dans l’espace G5S d’ici un an ! » a-t-il conclu.

Tchad : 2698 morts sur la route chaque année

Le gouvernement et la Banque mondiale organise du 03 au 05 décembre  un atelier sur la sécurité routière.

 

Au Tchad, selon les statistiques disponibles, l’on enregistre en moyenne 2 698 personnes tuées par an sur la route. Et 6 617 autres blessées sur les routes. Ce nombre croissant se justifie selon les techniciens, du fait que, durant les années du boom pétrolier et avec l’amélioration du réseau bitumé, cela a occasionné à la fois l’accroissement du taux de motorisation et du trafic routier. Pour renverser la tendance actuelle, le gouvernement et ses partenaires associent d’autres corps tels que le secteur privé et la société civile à la lutte.

Au cours de l’atelier de trois jours, les participants se forment sur les textes réglementant le secteur routier au Tchad, en vue de mettre en place des plans d’actions pour bien mener le combat contre l’insécurité routière. Ils élaborent aussi des mécanismes pouvant pérenniser les activités qui seront prévues dans le plan d’actions. La formation est assurée par des experts de Safe Way et de Coleroute du Cameroun.

Le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, Djamal Ali, précise que cet atelier rentre dans le cadre de la réalisation des activités relatives au volet sécurité routière qui sont prévues dans le projet de la facilitation des transports et transit en zone CEMAC (PFTZ), financé par la Banque mondiale. Selon lui, cette rencontre est organisée dans le but de mieux organiser les corps intermédiaires de la sécurité routière en les regroupant en consortium et d’avoir un plan d’actions permettant ainsi de créer une synergie entre les différents acteurs de la gestion des accidents de la voie publique.

Djamal Ali relève que, son département a réalisé plusieurs progrès. Il cite entre autres l’actualisation et la validation de la stratégie nationale de la sécurité routière, l’installation et l’opérationnalisation de la base des données des accidents de la circulation routière, la création de l’office national de la sécurité routière (ONASER) etc. Mais, explique le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, en dépit de ces efforts fournis par le gouvernement, beaucoup reste à faire.

Tchad : les enseignants posent un préavis de grève

Le Syndicat des enseignants du Tchad donne une semaine au gouvernement pour trouver une solution à la situation de ses membres en « conflit » avec l’Inspection générale d’Etat.

 

Le communiqué a été signé et publié le 03 décembre dernier. Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) donne un délai d’une semaine au gouvernement, pour résoudre les dossiers des nombreux enseignants mis en retraite forcé.

En effet, le bureau de N’Djamena au syndicat, ne comprend pas comment malgré le verdict prononcé en faveur des requérants par la chambre administrative auprès du tribunal de grande instance de N’Djamena, la suppression du salaire de novembre et la mise en retraite forcée de plusieurs de ses membres demeurent. Selon le syndicat cela s’est fait sur aucune base légale.

Ainsi le bureau exécutif du syndicat s’est donc réuni le 03 décembre dernier. Et il a été décidé que, passé le délai du 09 décembre les militants de ce syndicat cesseront toute activité d’enseignement.

Le SET rappelle que « Malgré la non satisfaction des revendications de la plateforme syndicale, les agents de l’État en général et les enseignants en particulier ont accepté de reprendre le travail pour montrer la bonne foi au gouvernement ».