Une trentaine de chercheurs développe la problématique du pluralisme managérial

Des chercheurs africains, européens et canadiens sous la coordination du camerounais, Emmanuel Kamdem, viennent de commettre un ouvrage intitulé : «  Le pluralisme managérial en Afrique ».

Le livre montre le sens de la recherche en management en Afrique qui se transforme de manière progressive. Les auteurs retracent, à travers cette production « les voies de l’utilisation des savoirs produits ». D’après l’ouvrage, il ne s’agit pas seulement de « comprendre le monde » mais de «comprendre le monde pour le changer », à travers la production de savoirs actionnables.

La trentaine d’auteurs mobilisée pour la production de : « Le pluralisme managérial en Afrique », s’est adossée sur les enseignements du professeur et sociologue camerounais, Emmanuel Kamdem. Ils rendent hommage à cet intellectuel pour les services depuis au moins trois décennies.

« S’il fallait résumer l’idée qui se dégage de la pensée de cet enseignant- chercheur, on parlerait certainement de la décolonisation ou de l’appropriation de la recherche en management en Afrique. Une telle perspective s’inscrit dans le cadre de l’épistémologie pragmatiste dont l’une des dimensions est le pluralisme. », Peut-on lire sur la poste-face du livre édité par la maison ems Management et Société.

L’ouvrage s’apparente à un Handbook d’analyse des organisations en Afrique. Les différents chapitres contribuent à la valorisation du projet scientifique porté par le sociologue camerounais et bien d’autres chercheurs du champ des sciences de l’organisation dans les environnements sociaux africains.

Le livre entend être utile aux étudiants de master (recherche ou professionnel aux doctorants, aux chercheurs universitaires et aux praticiens qui s’intéressent aux organisations en Afrique en lien avec les débats contemporains sur la diversité des contextes.

Tchad : Wakit Tamma suspend toutes négociations avec la junte

La Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma, met un terme aux négociations avec le Conseil militaire de transition en vue de l’organisation du dialogue national inclusif en perspective.

Le 06 avril 2022, le coordonnateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar, a réuni la presse pour annoncer le retrait de sa plateforme dans le processus de négociation avec la junte. Pour la plateforme, un lot de cas d’injustice constaté ne favorise la réussite du dialogue national inclusif et donc une véritable transition. La plateforme dit avoir été découragée par : « L’enlisement du dialogue de Doha, la prédominance de la violence au sein des forces de défense et de sécurité, la persistance de l’insécurité qui en découle et l’absence de toute volonté politique d’y mettre un terme, l’absence de toute justice».

Me Max Loangar évoque également quelques cas d’impunité en posant cette problématique : « Comment comprendre que les militaires qui ont tiré sur la population les 24 et 25 janvier dernier n’ont pas été présentés devant le juge ? Que dire des auteurs des massacres du 09 février à Sandana ?». Pour lui, la junte en est l’ultime responsable : «il n’y a aucun doute, l’insécurité galopante dans ce pays est savamment entretenue par le système en place. Sinon que les auteurs de répressions de diverses manifestations…soient appréhendés et remis à la justice dans des meilleurs délais pour suite judiciaire appréciée. »

D’après Wakit Tamma, pour faute de légitimité, Mahamat Idriss Deby ne decrait pas envisager se présenter à la prochaine échéance électorale. « Disons-le clairement, le CMT n’a aucune légitimité pour engager le futur du Tchad. C’est la vocation d’un dialogue véritablement national, clair, transparent, sincère, inclusif avec une participation égalitaire des populations à engager des réformes structurelles pour le bien de tous. », a déclaré Max Loanlgar.

Tchad : au moins 5 morts dans un site d’exploitation d’or dans le Batha

A l’issue d’une confrontation physique dans un site d’orpaillage dans la province du Batha, 5 personnes ont perdu la vie. De nombreux blessés ont également été signalés. Tout serait partit de l’incursion des orpailleurs clandestins sur le site.

Le site d’orpaillage de Chata, situé à quelques kilomètres d’Ati, province du Batha a été le théâtre d’un affrontement sanglant. Au moins cinq morts et une dizaine de blessés ont été signalés. Quatre membres du gouvernement se sont rendus sur le site du drame pour prendre le pool de la situation.

Il s’agit entre autres, du ministre de la Sécurité publique Idriss Dokoni Adiker, celui de l’Administration du territoire Mahamat Béchir Chérif Daoussa et de celui des Mines et de la Géologie, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim. Elle est conduite par le ministre de la Défense nationale Daoud Yaya Brahim. Après concertation avec les parties impliquées dans les affrontements, quelques mesures ont été adoptées.

Dans l’immédiat, les activités d’exploitation d’or à Chata sont suspendues. Le ministre des Mines et de la Géologie, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim, regrette que certains exploitants opèrent de façon illégale. Or son département a mis des mécanismes en place pour faciliter la demande d’autorisation. Il exhorte tous les potentiels exploitants au respect du Code minier.

Quant à la sécurité, le gouvernement entend déployer des éléments supplémentaires sur le site. Un programme de prévention et de consolidation de la paix sera mis en place dans les jours à venir.

Tchad : la nouvelle secrétaire d’Etat à la Santé prend fonction

Nommé le 04 avril 2022, en remplacement du Dr Djiddi Ali Sougoudi, la nouvelle secrétaire d’Etat à la Santé, Dr Mbaidji Dikenji Francine a été installé ce mercredi 06 avril 2022.

Le ministre Secrétaire Général du Gouvernement, chargé de la promotion du bilinguisme dans l’administration et des relations avec le Conseil National de Transition Haliki Choua a installé la nouvelle Secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale Dr Mbaidedji Dekandji Francine. La cérémonie s’est déroulée dans la salle multimédia du ministère.

Le Ministre Haliki Choua a expliqué que cette cérémonie intervient suite au décret rendu public le 04 avril 2022 où les charges du secrétariat d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale sont confiées désormais au Dr Mbaidedji Dekandji Francine en remplacement du Dr Djiddi Ali Sougoudi.

Le secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale sortant ? Dr Djiddi Ali Sougoudi a rappelé les œuvres auxquelles il a participé à la conception et les chantiers en cours pour plus de dynamisme dans le secteur de la santé.

Dr Djiddi Ali Sougoudi a ensuite indiqué que le Ministre et la secrétaire d’Etat sont deux personnalités, capables de relever les défis dont fait face le système de santé.

La nouvelle secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale a adressé toutes ses reconnaissances aux plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en sa modeste personne en lui confiant cette responsabilité qui dit-elle l’implique encore davantage dans la gestion du ministère.

Tchad : limogé du poste de Secrétaire d’Etat à la Santé, Dr Djiddi Ali Sougoudi réagit

Dr Mbaidedji Dekandji Francine a rassuré également de son engagement sans faille à accomplir avec dévouement ses nouvelles fonctions conformément aux principes de la loyauté et de la franche collaboration.

Procès Sankara au Burkina Faso : l’ex-président Blaise Compaoré condamné à la perpétuité

L’ex-président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a été condamné à la perpétuité dans le cadre du procès Sankara, a annoncé mercredi le tribunal judiciaire de Ouagadougou.

Le tribunal militaire de Ouagadougou a rendu son jugement, mercredi 6 avril, dans l’affaire des assassins présumés de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara. Quatorze accusés comparaissaient dans ce procès, notamment l’ancien chef d’État Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, son chef de la sécurité. Blaise Compaoré a été condamné à la perpétuité.

Le tribunal militaire de Ouagadougou a également condamné à la perpétuité le commandant de sa garde Hyacinthe Kafando et le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987.

Le général Diendéré purge déjà une peine de 20 ans de prison pour sa participation à une tentative de coup d’État en 2015, un an après la chute de Blaise Compaoré suite à une insurrection populaire.

Les trois hommes sont condamnés pour « attentat à la sûreté de l’État ». Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré sont également reconnus coupables de « complicité d’assassinat » et Hyacinthe Kafando, soupçonné d’avoir mené le commando qui a tué Thomas Sankara, d' »assassinat ». Ils ont quinze jours pour faire appel de ces lourdes sentences.

Les juges sont allés au-delà des réquisitions du Parquet militaire, qui avait demandé 30 ans de prison contre Blaise Compaoré et Kafando, et 20 ans contre Gilbert Diendéré.

Huit autres accusés ont été condamnés à des peines allant de trois ans à vingt ans de prison. Trois accusés, enfin, ont été acquittés.

Source : France 24

Tchad : le personnel du ministère de l’environnement outillé sur les dangers des changements climatiques

Le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable, organise du 5 au 6 avril 2022 à la maison de la Femme, un atelier de renforcement des capacités des acteurs de lutte contre les changements climatiques, sur la collecte et la gestion des données.

L’objectif fixé en organisant cet atelier est de renforcer les capacités des acteurs de la lutte contre les changements climatiques sur la collecte de données et la gestion de base des données, mais aussi de présenter aux acteurs les fiches de collecte de données et la base des données ; d’informer et sensibiliser les participants sur l’importance de la base des données ; de présenter aux acteurs le dispositif de Suivi/Evaluation de l’adaptation ; de présenter la charte pour gestion de la base de données et enfin de rédiger un rapport de l’atelier.

Pour les organisateurs de cet atelier, la mise en place de la Base de données (BDD) sur l’adaptation au changement climatique vise à favoriser la mobilisation et la mutualisation des données des différents acteurs de façon à les rendre facilement accessibles et de permettre une veille nationale sur l’adaptation au changement climatique.

Il vise aussi la valorisation de l’information et le développement des synergies entre acteurs ainsi que la mutualisation des outils permettant la lisibilité, la transparence et la traçabilité des données sur l’adaptation au changement climatique au Tchad.

C’est pour cette raison que le Ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable à travers la Direction de Lutte contre les Changements Climatiques, dans le cadre d’un protocole d’accord signé avec le projet de Renforcement de la Productivité des Exploitations agropastorales familiales et Résilience (RePER) à organiser cet atelier de renforcement de capacités des cadres de son département.

Tchad : le ministre directeur de Cabinet civil à la présidence démissionne

Abdoulaye Sabre Fadoul, directeur du Cabinet civil à la présidence de la république a déposé sa démission auprès du président du Conseil militaire de transition. Il évoque des raisons d’ordre intentionnel et interpersonnel pour justifier son départ.

Nommé au poste de directeur civil de la présidence le 28 février dernier, Abdoulaye Sabre Fadoul décide de quitter la direction du cabinet civil de la présidence. Il a été remplacé à ces fonctions par, Abdelkérim Idriss Deby Itno, fils de l’ancien président.

Quelques heures après la nomination du nouveau directeur du Cabinet civil de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul écrit : « Ma démission de ma fonction de Directeur de Cabinet, acceptée par le PCMT, n’a pas de cause ou de signification politiques. Les raisons sont plus d’ordre institutionnel et « interpersonnel » pour celui qui ne veut pas être important mais qui cherche à être utile pour son Chef et pour son pays. »

« Or, par la faute d’une certaine irrationalité administrative entretenue dont le PCMTest lui-même victime, j’avais le sentiment d’être inutile et impuissant au poste que j’occupais. La dignité et la responsabilité se sont chargées du reste. Les autres détails resteront dans les secrets de Dieu. », il, sur sa page Facebook.

« Pour le reste, citoyen ou décideur, l’avenir du Tchad est notre affaire à tous, surtout en ce moment où des choix vitaux seront opérés dans les semaines à venir. De là où je serai, je défendrai mes convictions comme je l’ai toujours fait : avec honnêteté et courage dans le seul intérêt du pays. Il n’y a pas d’être saint. Je ne le suis donc pas non plus. Je reste un homme avec ses faiblesses et ses principes soumis à la critique. Quant à l’avenir, il appartient à l’Invisible. », Conclu-t-il.

Abdoulaye Sabre Fadoul a été nommé directeur de Cabinet civil suite au soulèvement des internautes suite à sa mutation du ministère de la Santé publique.

Tchad : le maire de N’Djamena lève la mesure portant fermeture des marchés à 17h 30

La décision portant fermeture des marchés à 17h 30, prise pour prévenir les incendies enregistrés ce dernier temps dans la capitale, est levée ce 5 avril 2022.

L’annonce a été faite par le maire de la ville Ali Haroun, au cours d’une réunion qu’il a tenu avec les délégués des commerçants et commerçantes de différents marchés, en présence de ses Adjoints, du Secrétaire Général, des Maires des Communes, du Directeur de la Sécurité Publique et du représentant de la chambre de commerce.

C’est suite à une correspondance adressée au Maire de la ville par les délégués des commerçants, lui demandant d’alléger cette décision pour leur permettre d’exercer normalement en cette période de ramadan que cette décision a été levée.

Toutefois, au cours de cette réunion, Ali Haroun a attiré l’attention des commerçants sur la vigilance car des personnes mal intentionnées pourraient s’infiltrer, surtout la nuit, pour agir contre leurs intérêts. Il les a également rappelé la nécessité de voir chaque boutiquier se doter d’un extincteur pour faire face aux éventuels cas d’incendie.

Pour la sécurité des biens et des personnes, des instructions fermes ont été données par le Maire aux techniciens de rallumer les lampadaires installés dans les marchés. Aussi, à la demande du Maire Ali Haroun, les différentes forces de l’ordre viendront en appui aux policiers municipaux pour renforcer la sécurité autour des marchés.

Tchad : un étudiant grièvement blessé par un conducteur de bus

Dans la matinée du lundi 04 avril 2022, un étudiant a été blessé par couteau à l’université de N’Djamena par un conducteur de bus. La victime a été conduite dans un centre hospitalier.

Un autre incident qui a défrayé la chronique à l’université d’Ardep Djoumal. Cette fois, il ne s’agit pas de grève d’étudiants, moins encore d’une confrontation entre apprenants et enseignants. Mais de chauffeur à étudiant. D’après ce qui est parvenu à la rédaction de Journal du Tchad, les étudiants ont décidé d’empêcher les bus de circuler en guise de protestation. Car un seul bus, fait le tronçon N’Djari-Farcha. Laquelle situation fait les étudiants arrivés aux cours en retard.

C’est alors que le chauffeur de l’un des bus encerclés a essayé de foncer droit sur les étudiants. Bloqué, il a sorti le couteau et a grièvement blessé un étudiant au front. La victime a été admise aux urgences.

Un des pensionnaires de l’université a déploré l’acte du conducteur. «Aujourd’hui, on a barricadé tous les bus et on a demandé aux chauffeurs de descendre. Certains ont accepté. Un seul a fait la tête dur et a failli écraser des étudiants », a déclaré l’étudiant. Le chauffeur a été arrêté avant d’être relaxé le même jour.

Tchad : trois coupeurs de route dont un gendarme tuent un père et son fils

Les faits se sont déroulés sur l’axe Ableley-Goz Beîda, dans la province du Sila. Un chef de sa famille et son fils ont été attaqués et tués par trois coupeurs de route à bord de deux motos.

En possession de deux armes à feu, les coupeurs de route qui ont tué un père et son fils dans la province du Sila ont été arrêtés par les éléments de force de sécurité. L’un des coupeurs de route, un gendarme, a succombé aux blessures infligées par les deux victimes. Il serait, d’après certaines sources, chef de poste de Dogdoré.

Les éléments de force et de sécurité ont pu capturer  les deux autres coupeurs de route, grâce aux traces de sang laissées par leur complice décédé. Car le coupeur de route n’a pas succombé au même lieu que le père et son fils.

Il nous revient que les deux autres ont été contraints de sortir de la grotte dans laquelle ils étaient cachés. Leurs motos et les armes qu’ils détenaient ont été saisies. Ils sont en garde à vue à Goz Beîda.