Tchad : l’Etat augmente le budget des secteurs sociaux pour le bien-être des populations

Dans l’optique de mettre en œuvre de la politique du gouvernement qui consiste à améliorer des conditions de vie des populations d’une part et de renforcer la formation et des capacités humaines d’autre part, le budget alloué aux secteurs sociaux se voit augmenter dans la loi des finances de 2019.

 Dans cette optique, diverses actions et stratégies ont été menées. Il s’agit notamment de l’accès à une éducation de qualité et de l’accès élargi à une éducation de base et à l’enseignement supérieur et de de l’amélioration de la santé de la population. Pour répondre à cette volonté politique, les dotations budgétaires allouées aux secteurs sociaux en 2019 connaîtront une amélioration de l’ordre de 14,3 % par rapport à 2018 passant de 205 milliards à 232 milliards.

Pour le secteur de l’éducation, le budget total alloué augmente de 6% en raison de l’accroissement des dépenses de biens et services pour l’achat de fournitures et manuels scolaires et des dépenses d’investissement. Ce fonds sera aussi utilisé pour le recrutement des enseignants scientifiques.

Pour le secteur de la santé, le budget du ministère s’accroît de 9% et résulte de la hausse des dépenses de biens et services, de transferts et surtout d’investissement sur ressources intérieures. L’augmentation de ce budget permettra d’améliorer la santé de la population tchadienne. Il s’agit de : renforcement des capacités d’accueil des services d’urgence et le redéploiement du personnel en province ;  de responsabilisation des praticiens de la santé au Tchad en mettant en place un mécanisme d’identification et de sanctions des fautes médicales en collaboration avec l’Ordre des Médecins du Tchad (OMT) ; de systématisation d’un contrôle régulier sur l’étendue du territoire national en vue du respect strict de la réglementation en matière de création, gestion des établissements privés de santé.

Nécrologie : Assane Ngueadoum a été inhumé le week-end dernier

Décédé à l’âge de 54 ans, Assane Ngueadoum laisse derrière lui une veuve et un orphelin. Rappelons qu’Assane Ngueadoum est décédé à Paris en France le 12 février dernier des suites de maladie.

L’ancien ministre de la santé publique, Assane Nguedoum, a retrouvé ses ancêtres le samedi 16 février 2019 au cimetière de Lamadji. En effet, il a été accompagné à sa dernière demeure par les membres de sa famille, ses amis politiques et autres connaissances.

Assane Ngueadoum a été ministre secrétaire d’Etat à la Santé publique puis ministre dudit département. Il a occupé ces postes dans le cadre de l’accord politique passé entre le parti le RDP (Rassemblement pour la démocratie et le progrès) et le MPS (Mouvement Patriotique du Salut) parti au pouvoir lors de la dernière élection présidentielle. Pendant son séjour au ministère de la santé, il a été notamment le président du comité de suivi des recommandations de la 65ème session de l’organisation mondiale de la santé.

Cadre de hauts rangs Assane Ngueadoum a occupé des postes de responsabilité, notamment, chefs de service, directeur, coordonnateur et point focal des Nations unies sur les déminages au Tchad. Ces proches le décrivent comme un homme affable, bon vivant et sociable qui comptait des amis dans tous les milieux.

 

Tchad : François Djékombé réagit suite au meeting organisé par le MPS

C’est à travers un communiqué de presse rendu public le 16 février que le président de l’Union sacrée pour la République (USPR) a réagi suite au meeting organisé par le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir et ses alliés, le 15 février 2019.

« L’Union sacrée pour la République a noté avec stupéfaction que le MPS qui se dit le plus grand parti politique, n’a en réalité aucun militant convaincu, car pour le meeting du 15 février 2019, des moyens de l’Etat ont été mobilisés et l’on a parcouru les écoles de N’Djamena pour ramasser des élèves et remplir ainsi le stade » affirme d’emblée le président de l’USPR, François Djékombé. Pour lui, il aurait été préférable pour le parti au pouvoir et ses alliés d’axer leurs interventions sur « la victoire française » et remercier l’opération Barkhane dont les moyens logistiques avaient été utilisés pour freiner la progression de la rébellion de l’UFR.

François Djékombé déplore aussi les propos du président fondateur du MPS, Idriss Déby Itno qualifiant l’opposition politique tchadienne de « 3ème roue de la charrette ». Selon lui, « le même stratagème a été utilisé le 3 février 2008 par Déby pour faire arrêter, torturer et tuer M. Ibni Oumar Mahamat Saleh.  L’USPR met en garde M. Déby et son parti, le MPS que cette forfaiture ne passera plus », a-t-il déclaré.

Pour le président de l’USPR, tout ce que les Tchadiens demandent à leur président, comme il prétend aimer ce pays plus que les opposants dont il s’interroge sur leur nationalité, c’est d’organiser des élections transparentes et se retirer du pouvoir. « Etre Tchadien, ce n’est pas seulement dans la beauté des discours, être Tchadien, c’est aimer tous les Tchadiens sans discrimination et leur assurer les besoins vitaux comme l’éducation, la santé, l’eau potable, un habitat décent, des salaires décents, des infrastructures routières et ferroviaires, des transports inter et intra-urbains de qualité et au moins deux repas par jour… » relève François Djékombé à travers son communiqué de presse.

 

Faits divers : les causes du décès de l’étudiant Youssouf Abdallah survenu à Bobo-Dioulasso restent inconnues

L’étudiant retrouvé mort s’appelait YOUSSOUF ABDALLAH IRERE. L’ambassade du Tchad au Burkina-Faso qui informe l’opinion nationale de la mort de ce jeune étudiant à Ouagadougou, affirme que les raisons de son décès restent inconnues.

 A travers un communiqué de presse rendu public le 14 février 2019, l’ambassade du Tchad à Ouagadougou au Burkina-Faso a informé l’opinion nationale du décès tragique d’un étudiant tchadien de l’Université Aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso, le 07 février 2019.

Selon le communiqué, YOUSSOUF ABDALLAH IRERE était sorti de la maison le 06 février 2019 à 09h sans donner sa position. Son corps sans vie a été découvert dans une plantation d’anacardiers à 7 kilomètres de Bobo-Dioulasso par une femme qui y menait ses activités.

Le communiqué indique que sur le document retrouvé dans ses affaires, le défunt demande pardon aux membres de sa famille et ses amis tout en faisant la situation des créances et gestion du compte de son groupe et vers la fin, il écrit que « personne n’est responsable de ce qui peut advenir. »

Toutefois, précise le document, l’enquête de la gendarmerie suit son cours pour déterminer le mobile éventuel du suicide et s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un assassinat déguisé.

 

Société : les victimes de l’agression de la panthère ne sont pas encore sorties de l’hôpital

Les victimes ont été admises immédiatement au pavillon des urgences de l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine pour les premiers soins. Parmi il y a des cas qui nécessitent une grande chirurgie.

 En rappel des faits, très tôt ce matin du 14 février dans le 1er arrondissement de N’Djamena précisément au quartier Amsinené, une panthère a surgi dans un établissement scolaire faisant 9 blessés. Selon les personnes présentes sur les lieux de la scène, la panthère qui a surpris tout le monde, a escaladé le mur d’une concession et a commencé à agresser les enfants présents dans la cour dont un garçon âgé d’à peu près 12 ans. Le garçon est blessé gravement à la tête. Une femme, alertée par les cris des enfants, n’a pas hésité à sortir pour les secourir. Mais elle est tombée dans la gueule de cet animal féroce. Elle a failli perdre l’une de ses oreilles et son œil droit.

Puis la bête a poursuivi son chemin pour faire d’autres victimes. Deux dames dont l’une est blessée à la main et à la cheville ; l’autre aux bras.

Selon le médecin qui a pris en charge les blessés « l’état du jeune garçon est un peu délicat mais un examen radiographique sera fait pour remédier à ses blessures. Les deux autres dames sont toujours dans à la grande chirurgie pour les soins. Par contre les deux autres dont un jeune homme et un mineur dont les blessures n’étant pas grave ont regagné leurs domiciles ». Le cadavre de l’animal, tué par les habitants, a été remis au commandement de la garde forestière.

 

Faits Divers : la panthère qui a blessé six personnes à Amsinené appartiendrait à un général de l’armée

La bête a blessé prêt d’une dizaine de personnes. Elle a été aperçue pour la première fois au mur de l’école Sahel à Guinebor, par un enseignant selon les témoignages.

Une panthère a surgi ce matin dans un établissement scolaire, dans le 1er arrondissement de la capitale tchadienne. La panthère appartiendrait à un général de l’armée nationale qui l’avait adoptée.

Après avoir été tué par la population, le reste de l’animal a été embarqué par le général dans son Pickup. L’identité de cet officier supérieur a été tenue au secret et ses hommes ont accompagné les blessés à l’hôpital.

D’après quelques sources médicales, ordre a été donné de ne pas divulguer l’identité ni d’évoquer le fait que la panthère se soit échappée de chez quelqu’un.

 

Sécurité frontalière : le Tchad organise une rencontre sur les « zones grises », sources d’instabilité du continent africain

Les crises des pays africains surtout ceux du Sahel ont fait l’objet d’une conférence-débat le mardi 12 février 2019 à l’Institut français du Tchad (IFT), autour du thème « les zones grises : à l’origine des crises africaines ? ».

 

La conférence a été animée par Christian Bouquet, professeur émérite de Géographie politique, observateur et analyste de la politique africaine. Selon le chercheur, dans plusieurs pays africains et notamment sahéliens, la situation est alarmante. La guerre en Somalie, depuis des décennies,  a causé de milliers de morts, de déplacés, de réfugiés et c’est le pays qui abrite le plus grand camp de réfugiés au monde. Le conflit en République démocratique du Congo (RDC) est axé sur les ressources naturelles et des problèmes politiques qui ont conduit à des violences et à des crimes les plus odieux que l’humanité ait connus.

Du côté du Nigeria avec Boko Haram causant des milliers de morts et s’est étendu dans toutes les zones du Lac-Tchad donc touchant plusieurs pays ; au Mali avec les mouvements de rébellion au Nord sur fond de plusieurs revendications des Touaregs et Peuls. Le plus proche du Tchad est le conflit centrafricain opposant les frères du même pays causant depuis 2013, des dégâts humains et matériels immenses et la crise libyenne qui occasionne la circulation d’armes et des personnes douteuses à travers toute la bande sahélo-saharienne.

A ces conflits, s’ajoutent  les revendications irrédentistes un peu partout en Afrique, au Sud du Sahara, qui  sont aussi à l’origine de l’instabilité du contient. Ce sont ces foyers de tensions qui constituent des  zones grises que le conférencier définit comme des « régions situées loin de la capitale, difficile d’accès et des zones irrédentistes ». Selon le Professeurle fait est que ces tensions sont dues en grande partie à la défaillance  des Etats qui, soit, n’arrivent pas à contrôler l’ensemble de leur territoire, soit le problème de gouvernance. Le paradoxe est aussi que ces zones en conflit sont des régions très riches en ressources naturelles. Comme solution, le conférencier propose  des actions concrètes au niveau de la gouvernance  dans ces zones de conflits qui impliquent la prise en compte des problèmes de la population locale, accorder plus d’importance et de budget aux problèmes sociaux qu’aux problèmes régaliens, construire des opérations de développement multinationale et transfrontalière dans l’optique d’éviter les incursions et l’instabilité à partir des frontières des zones de conflits etc.

 

Tchad : le cabinet Kreich Avocats retenu dans le répertoire international de Chambers and Partners

Parmi les neuf meilleurs cabinets d’avocats et avocats retenus, figure Kreich Avocats de Me Abdelkerim Mahamat Kreich qui fait son entrée pour la première fois après le dévoilement de la liste de Chambers and Partners, le 14 février 2019.

C’est après un sondage auprès de certains clients et entreprises que Kreich Avocats a été retenu dans le classement de Chambers pour 2019. Il est réputé pour ses prestations de conseils et a représenté, plusieurs grands clients locaux et internationaux dans les secteurs de l’énergie et de la banque. L’on peut citer sa représentation de la Société Nationale d’Électricité dans les négociations relatives à deux contrats majeurs d’achat d’électricité.

Selon une source interviewée par Chambers and Partners, l’équipe de Kreich Avocats  a toujours fourni une prestation juridique de qualité, dans les délais impartis, et démontre une bonne compréhension de l’environnement des affaires au Tchad. Abdelkerim Mahamat Kreich « fournit une prestation de conseil de haut niveau, est réactif, dynamique et déploie toute son énergie en assistant ses clients dans le cadre de leurs dossiers transactionnels. Il est excellent », précise cette source. Aussi, l’avocat est particulièrement remarqué par ses pairs pour son travail en matière de conseils et distingué par son expérience significative en matière de conseil auprès des entreprises du secteur financier.

En rappel, au Tchad, pendant très longtemps, il y a toujours eu neuf avocats et cabinets d’avocats sur la liste de Chambers and Partners. Et, c’est pour la première fois que le cabinet Kreich Avocats est retenu, après une toute première soumission. Le cabinet, il faut le préciser, n’existe sur le marché que depuis fin 2015. Précisons que Chambers and Partners est le répertoire international qui établit tous les ans un classement permettant aux investisseurs de choisir leurs avocats parmi les meilleurs a dévoilé sa liste aujourd’hui, 14 février 2019.

Tchad : l’opposition tchadienne réagit suite aux frappes françaises contre des rebelles de l’UFR

Ce mercredi 13 février, le chef de la diplomatie a expliqué aux ambassadeurs accrédités à Ndjamena le cadre de cette intervention pendant qu’une partie de l’opposition demande à Paris d’aller plus loin dans l’ingérence.

Au Tchad, la polémique continue au sujet des frappes françaises qui ont stoppé la progression des rebelles de l’Union des forces de la résistance (UFR), qui affirmaient vouloir descendre sur la capitale pour prendre le pouvoir.  Au corps diplomatique, le ministre des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene, a expliqué – reprenant l’argumentaire de son homologue français Jean-Yves Le Drian entendu la veille devant des députés réunis en commission – que ce que la France a fait il y a une semaine, c’est ce qu’elle a fait au Mali il y a sept ans : « La France n’a pas soutenu un régime, ni un parti, encore moins un président. Elle a aidé un Etat ami confronté à un ennemi organisé, armé et financé depuis l’étranger pour tenter de prendre le pouvoir par la force. Le Tchad était face à un danger comme l’avait été le Mali face aux colonnes djihadistes qui ont foncé en 2012 sur Bamako. »

La Coalition des partis politiques pour la défense de la Constitution, le plus vieux regroupement de l’opposition, invite Paris à faire plus que sauver le régime. « Les Français qui sont devenus par la force de l’Histoire, nos partenaires principaux, je pense qu’ils ont un bon rôle à jouer au Tchad, celui de favoriser le dialogue entre Tchadiens. Y compris ceux qui ont pris les armes qui ont droit à la parole ; mais cela doit se faire dans le cadre d’un dialogue politique inclusif », lance Poddi Djimet, porte-parole de la Coalition.

Rappelons que ce vendredi, le parti au pouvoir et ses alliés organisent un grand meeting de soutien au chef de l’Etat au grand stade de Ndjamena.

 

Politique : le Mouvement pour l’Unité et le Renouveau barre la voie au terrorisme

Ce jeudi 14 février 2019, les partisans du parti politique, MUR (Mouvement pour l’Unité et le Renouveau) a organisé une marche de soutien au président de la République Idriss Deby Itno et aux forces de défense et de sécurité dans les rues du 4ème arrondissement de N’Djamena.

Comme une colonie de fourmis, ils étaient près de mille militants de ce parti, alliés du MPS, qui ont pris d’assaut l’avenue Omar Bongo au quartier Amriguébe dans le 4ème arrondissement de la ville de N’Djamena. « Non au terrorisme », « non à la guerre », « oui à la paix » sont là quelques messages qu’on pouvait lire de part et autre sur les tracts et les banderoles.

Cette manifestation intervient après les troubles qu’a connus le Nord du Tchad ces dernières semaines. « Nous voulons à travers cette marche dire non à toute tentative de prise du pouvoir par les armes. Le MUR réitère son engagement de soutenir le président Deby dans n’importe quelle situation », a affirmé le président du MUR, Saleh Bourma. Par ailleurs le parti MUR félicite la France pour son intervention auprès de l’aviation tchadienne.