Tchad : Kachallah Mahamat Kasser, le feu sultan de N’Djamena inhumé dans la cours du sultanat

Le sultan de N’Djamena urbain et rural, Kachallah Mahamat Kasser est inhumé ce mercredi 15 décembre 2021. Il ne sera pas loin des siens, il a été enterré dans la cour du sultanat. Il laisse après lui, une vingtaine d’enfants et de nombreux petits fils.

Après 36 ans de règne comme sultan de N’Djamena urbain et rural, Kachallah Mahamat Kasser a tiré sa révérence le 13 décembre, des suites de maladie. L’homme de 76 ans a été inhumé après la cérémonie d’intronisation de son premier fils, Idjilé Kachallah Kasser. Ce dernier est désormais la plus haute autorité traditionnelle de N’Djamena.

C’est après la prière aux morts que, Kachallah Mahamat Kasser a été enterré au Palais.

Pour rappel, Kachallah Mahamat Kasser est désigné en 1985. Il a succédé à son neveu en qualité de chef traditionnel. Il a respectivement été sous-préfet notamment à Abgoudam, Moïto et Guelendeng.

Le nouveau sultan est un quarantenaire, marié et père de famille. Idjilé Kachallah Kasser a travaillé au ministère des Affaires étrangères, il a enseuite été muté à la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).

 

Coopération sanitaire : 14 attestations pour l’équipe médicale de la 16ème mission chinoise

Quatorze agents de l’équipe médicale de la 16ème mission chinoise ont reçu des attestations de fin de mission au Tchad. Au cours d’une cérémonie organisée le 14 décembre par le ministère de la Santé publique.

La coopération entre le Tchad la Chine porte ses fruits. Quatorze agents de l’équipe médicale de la 16ème mission chinoise sont honorés. A travers plusieurs réalisations dans les différents domaines du développement. Sur le plan sanitaire elle se traduit par le développement des services hospitaliers. Qui inclut entre autres, le renforcement des compétences des agents, l’échange des expériences par le jumelage. La construction, l’extension et l’équipement des services. Et également, la mission des spécialistes, la remise des dons de médicaments et matériels médicaux techniques, la construction et la réfection de l’hôpital de l’Amitié Tchad Chine.

Le Tchad renforce la coopération sanitaire avec la Chine

L’équipe médicale chinoise qui a travaillé pendant une année est composée des spécialistes. Notamment, des radiologues, ophtalmologues, anesthésistes, gynécologues, chirurgiens des odontologistes, et de l’anatomopathologiste…

Le S.G du ministère de la santé publique note que cette mission  a fait preuve d’une conscience professionnelle aigue et exemplaire au travail. Ismael Barh Bachar évoque les témoignages des différents rapports.

Il a affirmé que la coopération tchado chinoise a scellé des relations d’amitié et de coopération qui unissent les deux États et les deux peuples dans le secteur de la santé.

Tchad : rentrée judiciaire de la Cour de Justice Communautaire

La rentrée judiciaire de la Cour de Justice Communautaire (CEMAC) a lieu ce mardi 14 décembre 2021 à N’Djamena. Le président de la Commission de la CEMAC,  Pr Daniel Ona Ondo a pris part à l’audience.

Cette rentrée judicaire est placée sous le sous le thème « les nouvelles compétences de la Cour de Justice Communautaire ». Elle est présidée par la Présidente de ladite Cour, Julienne Elenga Ngaporo. Le président du Conseil militaire de transition et Le président de la Commission de la CEMAC,  Pr Daniel Ona Ondo ont pris part à la cérémonie.

La Présidente de la Cour, a présenté les bilans des années 2019-2020, 2020-2021. Elle a ensuite lancée la rentrée judicaire 2021-2022. Julienne Elenga Ngaporo, explique que la Cour a jugé 12 affaires en 2000 et émis 04 avis. Tant disque qu’en 2021, elle a jugé 06 affaires et émis 05 avis. Au titre des activités extra-judiciaires, la cour a procédé à la construction du mur de son siège.

L’avocat général de ladite Cour,  Ahmed Bartchiret de livrer ses réquisitions préliminaires. Outre, « les recours en manquement, en carence et l’administration de l’arbitrage »,

Tchad : le maire de N’Djamena instruit de remettre la peinture initiale rond-point de l’Union

Le rond-point de l’Union continuera de briller par la même couleur de peinture. Le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun a exhorté l’entreprise en charge des travaux de maintenir la peinture initiale.

Des voix se sont levées pour s’opposer au changement de couleur de peinture au rond-point de l’Union. Pour les habitants de N’Djamena cet édifice est un monument architectural. Et donc changer de peinture viendrait à dénaturer le lien psychologique entre le monument et la population. Les cris ont été entendus par le patron de la Commune.

Ali Haroun a instruit : « l’entrepreneur qui exécute les travaux du rond-point de l’Union, de remettre la peinture initiale de ce joyau architectural ». La communication a été faite sur les plateformes de la Mairie de N’Djamena.

Ainsi, le Maire a pris en compte les remarques et suggestions de ses concitoyens.

Pour lui, il est tout à fait normal que les citoyens donnent leur avis sur la gestion de la ville, peut-on lire.

Tchad : les étudiants exigent le départ du président de l’université

A l’issue de l’Assemblée général du 13 décembre 2021, les étudiants ont demandé le départ immédiat du président de l’université. Ils exigent également, la réhabilitation sans conditions de leurs 3 camarades exclus.

L’UNET section de N’Djamena s’est regroupé hier lundi au campus d’Ardepjoumal. Au menu des échanges, le départ immédiat du président du Conseil d’administration de l’institution universitaire.

Le secrétaire exécutif de l’UNET, Yaya Barkaï est revenu sur les différentes revendications des étudiants. Parmi lesquels, la réhabilitation sans condition de leurs trois camarades exclus. Il relève également que, les conditions dans lesquelles ils étudient sont inconfortables. Yaya Barkaï l’amélioration de ces conditions.

Les étudiants de N’Djamena entendent entrer en grève sèche et illimitée si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Pour rappel, le 04 octobre dernier, le président de l’Université de N’Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar a définitivement exclu trois étudiants. Avec pour reproche : « perturbations des activités académiques ». Il s’agit de deux étudiants de philosophie et un étudiant de STIC, tous en 3ème année.

Tchad : formation de 40 journalistes en faveur de la paix et de la cohésion pacifique

Une formation de trois jours est organisé au profit de 40  journalistes, sur la  paix et de la cohésion pacifique. Le coup d’envoi des travaux qui prennent fin le 15 décembre a été donné ce jour par le ministre en charge de la Réconciliation nationale.

 

Des journalistes du public et du privé bénéficient d’une formation sur le thème : « médias responsables pour la préservation des conflits, la promotion de la paix et la cohésion sociale ». Cette séance est organisée au vue du contexte de transition en cours. Cet atelier l’œuvre de l’Agence de Développement Economique et Social (ADES) et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).

Les sous-thèmes suivants seront développés durant les trois jours :

  • la responsabilité sociale du journaliste ;
  • les médias comme facteurs de promotion de la coexistence pacifique ;
  • les réseaux sociaux et consolidation de la paix ;
  • la communication de crise ;
  • rôle de la presse dans la construction de la paix ;
  • le journalisme en temps de conflit.

« Ils ont un rôle essentiel non seulement pour l’information mais pour la sensibilisation et la conscientisation du public. » Cette déclaration est faite par le ministre en charge de la Réconciliation à l’ouverture des travaux. Acheikh Ibn Oumar note que le processus de transition doit être accompagné par les médias. Le ministre d’Etat invite les hommes de médias à jouer : « un rôle essentiel pour sécuriser le tissu social qui demeure fragile. »

Le directeur l’Agence de développement économique et social (ADES) entend aller plus loin. Abdelhakim confie que son agence entend former 100 journalistes, dans le cadre de la promotion de la paix et de la coexistence pacifique.

Afrique centrale : l’AUF organise deux collèges doctoraux pour limiter la fuite des cerveaux

Plus de 70 doctorants et des experts de l’Afrique Centrale et des Grands Lacs ont pris part du 06 au 10 décembre 2021, à deux collèges doctoraux dans le campus de l’Université Catholique d’Afrique centrale (UCAC) de Yaoundé.

 

L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) d’Afrique centrale et des Grands lacs a piloté les collèges doctoraux de deux secteurs différents. A savoir d’un côté les Sciences sociales, Sciences humaines et patrimoines, et de l’autre les Sciences dures, dont  le Collège doctoral régional ‘’Mathématique, Informatique, Bioscience et Géoscience de l’environnement et le Collège doctoral régional ‘’Humanités et Sociétés’’

L’idée derrière cet événement scientifique était, explique la directrice de l’AUF : « de fédérer tous les pays de la région, afin qu’ils travaillent ensembles ». Les jeunes chercheurs ont bénéficié de l’encadrement des experts de « haut niveau, venus eux aussi de toute la région dont le Cameroun », indique Aissatou Sy-Wonyu.

Pour elle, tous les mécanismes doivent être réunis pour aider : « ces jeunes à terminer leur doctorat dans de très bonnes conditions, pour qu’ils viennent à leur tour enrichir les universités africaines qui ont cruellement besoin d’encadrement (…) Les universités africaines ont investi pour la formation de ces jeunes et ces derniers n’arrivent pas à revenir. Non pas parce qu’ils sont inconscients mais parce qu’ils ont besoin d’être aidés à terminer leurs thèses dans de bonnes conditions et aussi lorsqu’ils reviennent, trouver des universités qui les accueille. ».

C’est dans cette visée que l’AUF essaye d’optimiser dans des programmes de structuration de la recherche, structuration des écoles doctorales, structuration des masters entre autres. Afin que, « ces gens puissent revenir et enseigner dans de bonnes conditions

Le vice-recteur de l’UCACPr Epiphane Kinhoun, estime qu’Il est temps que la recherche puisse être : « redorée de son blason d’or ». Soulignant  que le développement effectif de nos pays, particulièrement en Afrique centrale doit nécessairement passer par la recherche. « C’est dans ce sens que nous soutenons toute initiative de l’AUF, dans le domaine de la recherche. », assure le vice-recteur. Il fait entièrement confiance aux jeunes chercheurs, « l’avenir est entre les mains de  ces doctorants qui s’engagent dans le domaine de la recherche. » Il explique également que c’est, d’une certaine manière, une passation de service entre «  les professeurs les plus éminents, qui ont passé leur temps à transmettre une manière de faire science. »

Ces doctorants sont issus des établissements membres de l’AUF au Burundi, au Cameroun, en Centrafrique, au Congo, au Gabon, en République démocratique du Congo et au Tchad.

Tchad : augmentation effective du salaire et des avantages des militaires

Le président du Conseil militaire de transition a signé un décret qui fixe augmentation et avantages sociaux des militaires des forces de défense et de sécurité. Les soldes indiciaires et autres avantages augmentent varient en fonction du grade et l’ancienneté.

Les forces de défense et de sécurité du Tchad bénéficient d’une augmentation de salaire. Ceci concerne toute l’armée,  forces spéciales, l’armée de l’air ou tout autre division. Cette revalorisation fait suite au projet de grille salariale  pour les forces de défense et de sécurité, présenté au président du CMT. Le document a été rédigé par ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et Victimes de guerre.  Ledit projet est séquencé en trois scénarios.

D’après le document, les soldes des soldats de 2ème classe vont de 50.000 Fcfa à 80.000 Fcfa, 90.000 Fcfa ou 110.000 Fcfa. Dans le projet, le scenario n°1 prévoit que la solde brute du soldat de 2ème classe passe à 110.000 Fcfa.

Le scenario n°2 réduit le salaire brut du soldat de 2ème classe à 90 000 Fcfa. Ici, le salaire du soldat sera de 77 205 Fcfa au lieu de 50.000 Fcfa. Le scénario 3, suggère  70 000 Fcfa comme salaire brut du soldat de 2ème classe.

Ce projet a été validé par le président du Conseil Militaire de transition, Mahamat Idriss Deby.

Tchad : la mairie de N’Djamena vient en aide aux réfugiés camerounais

Suite au conflit intercommunautaire qui a éclaté à Kousseri, dans l’Extrême Nord du Cameroun, plusieurs personnes ont trouvé refuge à N’Djamena. Les autorités communales ont décidé d’apporter un appui alimentaire à ces derniers.

 

Conduite par le Maire 2e Adjoint, une délégation de la commune de la ville de N’Djamena est allée à la rencontre des personnes fuyant le conflit intercommunautaire qui se déroule, depuis hier, à kousseri, ville camerounaise, voisine à N’Djamena.

Tchad : la mairie de N’Djamena vient en aide aux réfugiés camerounais
la mairie de N’Djamena vient en aide aux réfugiés camerounais

Installées à Farcha, dans le 1er arrondissement et à Toukra, dans le 9è arrondissement, et vivant dans une précarité, une aide d’urgence composée de 3 boeufs, 20 sacs de riz de 50 kilos, 5 sacs de sucre de 50 kilos, 5 bidons d’huile de 20 litres, 1 sac de thé vert, 1 sac de lait de 50 kilos, 2 cartons de tomates sachets, 1 sac de sel de 20 kilos, leur a été offerte.

 

Un appel aux bonnes volontés a été lancé pour les secourir également.

Tchad : face à l’afflux des réfugiés soudanais et camerounais, le PCMT demande d’agir en humaniste

Tchad : A N’Djamena, il est strictement interdit de porter les armes à feu

Un arrêté du ministre de la sécurité du 10 décembre 2021, interdit le port d’arme à feu dans la ville de N’Djaména. Cette décision fait suite à la guerre ouverte entre certaines familles dans la capitale.

La ville de N’Djamena est soumise depuis quelques mois à une vague de règlements de compte entre certaines familles. Chacun utilise les armes à feu à sa guise pour en finir avec son adversaire. Le dernier incident est l’attaque à mains armés au domicile  d’Ahmat Khazali Acyl, DG de la CNPS et ancien ministre. Ce dernier et ses parents, proches de l’ancienne première dame, Hinda Deby Itno sont accusés d’avoir instigué la mort d’un colonel. Ce serait alors la famille du défunt colonel qui a attaqué la maison du patron de la CNPS et celle de son petit frère, par ailleurs, aide de camp de l’ancien président, Idriss Deby Itno.

Ainsi, le ministre en charge de la Sécurité décide d’interdire le port d’armes à feu dans toute la ville de N’Djamena. Cette décision prend effet dès le 11 décembre 2021. « Les permis de port d’arme à feu et les badges en cours de validité, sont également suspendus », intime Souleyman Abakar Adam.

Tchad : le domicile privé d’un général attaqué, 1 mort et 1 blessé grave

Toutefois quelques exceptions sont faites, certains corps sont autorisés à porter l’arme feu pendant les heures de service. Il s’agit notamment, gardes du corps du PCMT, ceux du président du conseil, du CNT, des présidents des grandes institutions, des membres du gouvernement, des diplomates, des généraux et les magistrats. Egalement, les forces de défense et de sécurité en mission officielle ou en service commandé.

Tchad : le domicile du DG de la CNPS attaqué par des hommes armés