Tchad : deux hommes ont été kidnappés dans le Mayo Kebbi Ouest

Dans la nuit du mardi 06  au mercredi 07 juillet 2021, deux chefs de familles ont été enlevés dans le canton Lamé, province du Mayo Kebbi Ouest

 

Le phénomène d’enlèvement contre rançon refait surface dans la province du Mayo Kebbi Ouest. Les nommés Douzane Erathus, 64 ans, et Signabe Padeuh 53 ans ont été kidnappés, tous deux, mariés et pères d’enfants. . D’après les riverains, les ravisseurs se sont dirigés vers le Cameroun. Ils sont pourchassés dans leur cours pour les éléments de force de l’ordre.

Les mêmes sources font savoir qu’au départ ce sont 4 personnes qui ont été arrêtés. Parmi lesquelles deux jeunes, ces derniers ont été libérés quelques temps après avoir négocié. Toutefois, les termes de la négociation ne sont pas encore connus. Les faits se déroulent aux alentours de 2 heures du matin.

Les deux autres otages ont été enchainés avant d’être tirés vers la frontière, apprend-on. Les greniers des personnes enlevés seraient fournis en grande quantité de maïs. Les habitants de Lamé pensent que les ravisseurs détenaient assez d’informations sur les victimes.

Malgré les multiples slogans du gouvernement tchadien sur le rétablissement de la sécurité dans tout le pays, certaines localités font les frais de grandes menaces, tueries, enlèvements contre rançons, viols et menaces de mort entre autres.

Tchad : la grève des enseignants de l’INJS prolongé

La grève des enseignants de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), prévue du 02 au 05 juillet 2021, a été prorogée d’une semaine 

 

C’est au terme de l’Assemblée générale du 06 juillet 2021 que les enseignants de l’INJS ont décidé de proroger la grève. Ils déplorent le silence de l’administration de l’établissement face à leurs revendications. C’est alors que dans un communiqué de presse, le secrétaire général de la sous-section syndicale de l’INJS, Nekwaimbaye Mbaindoul fait savoir que la grève se poursuit.

Ces enseignants revendiquent entre autres, le paiement des frais de soutenance de mémoire, de supervision de stage, des examens de fin de formation de l’année 2020-2021. Le communiqué précise que c’est « unanimement » que ces formateurs ont décidé de la reconduction du mot d’ordre de grève. Ceci, après avoir constaté le silence de l’administration dans la résolution des points de revendication.

Le secrétaire général de la sous-section syndicale de l’INJS, Nekwaimbaye Mbaindoul fait savoir que, toutefois, ils sont ouverts au dialogue.

 

 

Haïti : le président Jovenel Moïse assassiné dans la nuit dans sa résidence privée

Le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi par des hommes armés dans sa résidence privée.

 

Le Premier ministre sortant d’Haiti Claude Joseph, a annoncé, mercredi 7 juillet, que le président Jovenel Moîse  a été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi.

« Vers une heure du matin, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021, un groupe d’individus non identifiés, dont certains parlaient en espagnol, ont attaqué la résidence privée du président de la République et ainsi blessé mortellement le chef de l’État », a annoncé le chef du gouvernement dans un communiqué. « Condamnant cet acte odieux, inhumain et barbare », le Premier ministre appelle « la population au calme » et assure que « la situation sécuritaire du pays » est « sous contrôle ».

Le président haïtien Jovenel Moïse avait nommé lundi Ariel Henry, un médecin, à la fonction de Premier ministre. Le précédent chef de gouvernement n’a même pas tenu trois mois à ce poste.

Haïti, pays des Caraïbes et nation la plus pauvre du continent américain, est gangrené par l’insécurité et notamment les enlèvements contre rançon menés par des gangs jouissant d’une quasi impunité. Le président Jovenel Moïse, accusé d’inaction face à la crise, était confronté à une vive défiance d’une bonne partie de la population civile.

Source : France 24

 

Tchad : l’ADETIC signe deux conventions de partenariat

L’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) a signé le 05 juillet 2021, deux conventions de partenariat avec Internet Society et House of Africa.

 

Dans le cadre de sa mission de promotion des TIC au Tchad. L’Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication a signé deux conventions de partenariat avec l’organisation panafricaine HOUSE OF AFRICA représenté par son Président Abdeldjalil Bachar Bong accompagné du Responsable Agenda 2063 de HOUSE OF AFRICA M. Moustapha Abakar. Le Directeur Général de l’ADETIC était entouré d’une équipe restreinte en raison du Covid19, composée de la Directrice des Études et de la Planification Mme Widad Aboubacar Hisseine, du Chargé de Communication M. Mahamat Moussa Adoum et M.Hamdane Hamoda Ingenieur Télécoms à la Direction Générale.

Le second partenariat lie l’ADETIC au Chapitre Tchadien de l’Internet Society (ISOC-Chad) représenté par son Président Tidjani Mahamat Adoum.

Ces conventions permettront aux différentes parties de collaborer ensemble afin de contribuer au développement de l’économie numérique au Tchad. Ces conventions permettront aussi de renforcer les capacités des tchadiens en matière de la Gouvernance de l’internet et d’encourager la participation tchadienne à l’écosystème mondial de l’Internet; ainsi que contribuer aux atteintes de la vision, mission de de l’ADETIC dont les objectifs sont aussi la construction des réseaux communautaires et favoriser les infrastructures et les communautés techniques.

Tchad : certains prisonniers seront amnistiés pour apporter leurs pierres au dialogue national

Le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Deby a instruit le ministre de la Justice, d’élaborer des textes visant à amnistier des tchadiens visés par la justice, afin qu’ils puissent prendre part au dialogue national inclusif et en vue d’une réconciliation nationale.

 

« Pour que tous les tchadiens qui ont été condamnés pour une raison ou une autre puissent venir participer à ce débat national pour la réconciliation, pour la paix, pour l’avenir de nos enfants (…) moi, en tant que ministre de la Justice, garde des sceaux, j’ai été instruit par le président du Conseil militaire de transition de préparer les textes nécessaires pour amnistier, gracier toutes les personnes qui ont été condamnées », a déclaré dimanche Mahamat Ahmad Alhabo, ministre de la Justice, dans un entretien à la Télévision nationale.

« Ce dossier, je l’ai en main, je l’ai préparé, je l’ai transmis au secrétariat général du gouvernement. Certains textes doivent être présentés en conseil des ministres, d’autres relèvent du pouvoir régalien du président de la République qui signe seul et qui amnistie les gens », a ajouté le ministre de la Justice.


Mahamat Ahmad Alhabo a insisté sur la nécessité que tous les tchadiens se retrouvent, de la même manière qu’en 1993 lors de la Conférence nationale souveraine, pour « poser les vrais problèmes » et « chercher les bonnes solutions ». Selon le ministre, « il y a des tchadiens qui sont en guerre, armés et qui veulent en découdre. Le président de la République d’un pays a été tué. C’est quelque chose d’inédit. je n’ai jamais entendu dans l’histoire qu’un président de la République a été tué par des rebelles. C’est grave ça ».

« Il est temps que les tchadiens se civilisent »

« Depuis la mort du président Deby, nous sommes dans une phase de transition. Un des objectifs majeurs c’est l’organisation d’un dialogue national inclusif qui doit réunir tous les protagonistes tchadiens. Je pense, de mon point de vue, qu’il est temps que les tchadiens se civilisent un peu comme les autres peuples, qu’ils règlent leurs problèmes en s’asseyant autour d’une table et en discutant. Ce n’est pas parce que tu n’est pas d’accord que tu prend une arme et tu vas faire la rébellion », a estimé Mahamat Ahmad Alhabo.

Il a relevé que le Tchad fait partie des pays au monde où il n’y a jamais eu une passation démocratique entre un président sortant et entrant, élu démocratiquement. « On a 60 ans d’indépendance mais on n’est pas arrivé une seule fois. Celui-là a été chassé, celui-là tué, et ainsi de suite ».

Et d’ajouter : « on va faire le design nécessaire pour un Tchad civilisé, apaisé, paisible dans lequel on va consacrer toutes nos forces pour lutter contre un ennemi beaucoup plus important, mortel, c’est la pauvreté. C’est le vrai ennemi des tchadiens. La pauvreté, la misère. Aujourd’hui, il y a des tchadiens qui ne mangent pas plus d’une fois. Peut-être par jour un repas ».

Mali : mandat d’arrêt international contre Karim Keïta, fils de l’ex-président IBK

L’ancien député malien Karim Keïta, fils aîné de l’ancien président Ibrahim Boubakar Keïta renversé en 2020 par un coup d’État, fait depuis lundi l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre d’une enquête sur la disparition d’un journaliste en 2016.

 

Interpol, l’organisme international de coopération policière basé à Lyon (France), a émis une «notice rouge» à la demande d’un juge d’instruction du tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako, la capitale malienne, a dit une source proche de l’enquête s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. L’existence de cette notice – qui n’apparaissait pas sur le site officiel d’Interpol lundi soir-visant Karim Keïta a été confirmée à l’AFP par un responsable du bureau de représentation d’Interpol au Mali ayant également requis l’anonymat. Karim Keïta a trouvé refuge à Abidjan après le coup d’État militaire qui a renversé son père en août 2020.

L’enquête qui le vise concerne la disparition d’un journaliste d’investigation âgé d’une cinquantaine d’années, Birama Touré, qui travaillait pour l’hebdomadaire de Bamako Le Sphinx. Il n’a plus été vu depuis le 29 janvier 2016, selon sa famille et le directeur de la publication, Adama Dramé. Ces derniers disent craindre qu’il ait été enlevé, torturé et tué après plusieurs mois de détention. Le directeur du Sphinx avait affirmé en 2018 que son ex-reporter avait auparavant approché Karim Keïta à propos d’un dossier qu’il présentait comme compromettant pour le fils du président.

Estimant avoir été diffamé par le Sphinx, Karim Keïta, qui a toujours fermement démenti toute implication dans la disparition du reporter, avait porté plainte en 2019 pour diffamation contre le directeur de la revue et contre un journaliste d’une radio privée de Bamako qui lui avait ouvert son antenne. Cette plainte en diffamation avait toutefois été jugée irrecevable pour des questions de forme par la justice malienne. Le directeur du Sphinx, craignant pour sa sécurité, a pour sa part trouvé refuge en France.

Disparu des radars

Considéré par de nombreux Maliens comme personnifiant la corruption du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, Karim Keïta avait disparu des radars lors du coup d’État du colonel Assimi Goïta le 18 août 2020. Il était réapparu quelques jours plus tard en Côte d’Ivoire. Élu député en 2013, l’année de l’arrivée au pouvoir de son père, et réélu en 2020, Karim Keïta avait démissionné de la puissante présidence de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale quelques semaines plus tôt, au plus fort de la contestation contre son père. Des manifestants avaient utilisé sous forme de posters des images le montrant lors de joyeuses fêtes à l’étranger avec des amis, en compagnie de jeunes femmes peu vêtues, pour le présenter comme un personnage aux mœurs légères pouvant se payer du bon temps alors que son pays souffrait.

Karim Keïta avait assuré qu’il n’avait pas été chargé de la liste des invités et que ce déplacement privé n’avait rien coûté au contribuable. Détenu par la junte pendant plus de deux semaines, «IBK», 76 ans, avait ensuite été autorisé à recevoir des soins aux Émirats arabes unis. De retour fin octobre à Bamako, l’ex-président réside depuis lors dans sa villa avec sa famille, selon le nouveau pouvoir, qui se refuse à indiquer clairement s’il est libre ou non de ses mouvements. Après leur coup, les colonels putschistes s’étaient engagés sous la pression internationale à une période de transition limitée à 18 mois et conduite par des civils. Mais le 24 mai dernier, le colonel Goïta, resté le véritable homme fort de la transition, avait foulé aux pieds cet engagement en faisant arrêter le président et le premier ministre.

Proclamé président de la transition par la Cour constitutionnelle, il a promis de respecter les échéances électorales. Il s’est choisi un nouveau premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, issu des rangs du mouvement ayant mené la contestation anti-IBK. Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions indépendantiste et djihadiste dans le nord, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, africaines et françaises.

Tchad : un camion renverse deux jeunes motocyclistes à Amsinéné

Les faits se sont déroulés dans la soirée du lundi 05 juillet 2021. Un camion à benne a bousculé sur son chemin, deux jeunes motocyclistes, l’une des victimes a perdu la vie et l’autre admis dans un centre hospitalier

 

L’information a été publiée par N’Djamena Actu. D’après le journal, l’incident a eu lieu sur l’axe de la Brasserie, non loin de l’ancienne maison d’Arrêt d’Amssinéne, dans le 1er arrondissement de la ville de N’Djamena. Les témoins rapportent que : « le camion, roulant à vives allures, a, presque, « roulé » sur les deux motocyclistes, avant de finir sa course, 50 mètres, plus loin, sur le bas-côté » 

D’après la même source : « le conducteur de la motocyclette, âgé d’une quarantaine d’année, rend l’âme quelques minutes après le choc. Son compagnon se retrouve avec une fracture au bras. Le blessé est conduit d’urgence par les policiers, déployés en grand nombres, à l’hôpital pour les soins », la dépouille a été déposée à la morgue et le camion conduit au commissariat de police du 1er arrondissement.


« Il semble que les deux compagnons travaillant, dans une même quincaillerie, au centre-ville, rentrent à la maison, après une journée bien remplie au boulot. L’accident qui s’est produit à l’heure de pointe du soir a, également, causé un embouteillage monstrueux. Il a fallu, à beaucoup d’usagers de ce tronçon, près d’une demi-heure pour dépasser le lieu de l’accident », poursuit N’Djamena actu

Un réparateur se trouvant aux alentours du lieu de l’accident, explique que ces derniers temps, il ne se passe pas une journée sans que l’on enregistre un cas d’accident sur cet axe. « Surtout, avec le début de la saison de pluies, les camions à bennes et autres gros porteurs privilégient, plus cette route principale, menant vers la partie septentrionale du pays, au détriment des rues secondaires, devenues, déjà, inutilisables », explique-t-il.

Le réparateur présume que l’excès de vitesse serait la principale cause d’accidents sur cette route. «Heureusement que le camion à benne a fini sa course sur le bas-côté. S’il continue sur la bitume le nombre des victimes plus élevé à cause de la densité de la circulation à cette heure-ci», déclare-t-il.

Tchad : les lauréats de la première cuvée de l’ENASTIC de Sarh reçoivent leurs parchemins

Ils sont 38 lauréats, dont 21 en filière informatique et 17 en filière télécom à recevoir les diplômes de fin de formation ce mardi 06 juillet 2021 à l’ENASTIC de Sarh, province du Moyen Chari

 

Fin de formation pour les apprenants de la 1ère promotion du cycle de Diplômes de Techniciens Supérieurs (DTS), de l’Ecole Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC).

La ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Mme Lydie Béassoumda, a présidé ce jour, la cérémonie de remise de parchemins aux lauréats de la 1ère promotion du cycle de Diplômes de Techniciens Supérieurs (DTS) de l’ENASTIC. Le membre du gouvernement réitère, l’importance de l’apprentissage dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Cette cause est selon elle : « l’une des voies les plus crédibles », pour réaliser de grands défis liés au développement, à la consolidation de la paix, au renforcement et à la valorisation de nos diversités culturelles.

Le directeur général de l’ENASTIC, Dr Haggar Bachar Salim a, tenu à préciser aux lauréats que : « le DTS en informatique et en Télécom qu’ils viennent d’achever, visent à former des spécialistes en développement des applications informatiques et des spécialistes en télécommunication ».

Egalement présent sur les lieux, le ministre des Postes et de l’Economie numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, a laissé entendre que l’ENASTIC : « depuis sa création, ne cesse de prendre ses marques ». Il estime que, cette évolution traduit à suffisance le progrès réalisé pour l’encadrement et la formation des futurs cadres du pays.

La France annonce une nouvelle aide budgétaire au Tchad

Le président du Conseil militaire de transition est en France depuis le 04 juillet. Après des échanges avec le président français, Emmanuel Macron, la promesse d’une nouvelle aide financière a été faite

Dans le cadre de la préparation du prochain sommet du G5 Sahel, Mahamat Idriss Deby a effectué une première visite officielle de travail en France. Il s’est respectivement entretenu avec le président français, Emmanuel Macron et avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean-Yves LE DRIAN et une délégation du groupe français SOGEA-SATOM.

Dans un communiqué conjoint des deux présidents, le dirigeant français a : réitéré son soutien à la transition » au Tchad et promet à échéance rapprochée, une nouvelle aide budgétaire ». La communication a été faite par l’Elysée après des échanges sur les défis posés par le contexte sécuritaire dans la région du Sahel et par les difficultés économiques provoquées par la pandémie de la COVID-19. Paris et N’Djamena ont évoqué la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition inclusive, apaisée et réussie, conformément aux dispositions adoptées par l’Union africaine. C’est alors qu’Emmanuel Macron a exprimé son attachement à l’intégrité territoriale du Tchad et sa présence aux côtés du peuple tchadien. Mahamat Idriss Deby quant à lui a, salué les efforts financiers que la France a consentis au bénéfice du Tchad.

Les deux dirigeants ont également parlé de l’urgence de doter la force du G5 Sahel d’un financement pérenne et réaffirment leur soutien à la demande des pays du G5 Sahel de passage de cette force sous chapitre VII de la Charte des Nations unies pour lui permettre d’avoir des financements pérennes.

Tchad : l’ancien ministre des Finances Idriss Ahmed Idriss est le nouveau directeur national de la BEAC

A l’issue de la session ordinaire  du Conseil d’administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale du  1er juillet 2021, Idriss Ahmed Idriss a été présenté au poste de directeur national de la BEAC pour le Tchad

La proposition a été validée et rendue officielle le 05 juillet 2021. Le nouveau patron de la BEAC au Tchad, Idriss Ahmed Idriss remplace à ces fonctions, Annour Mahamat Hassan relevé de ses fonctions en mai dernier. Le président du Conseil d’administration de la BEAC, le camerounais, Alamine Ousmane Mey explique que cette nomination est faite : « en application de l’article 55 alinéa 1er des Statuts de la BEAC ». Le Conseil d’Administration s’est appuyé sur l’accord qui en a  résulté sur l’agrément d’un nouveau Directeur national de la BEAC pour le Tchad.

La candidature de l’ancien ministre tchadien des Finances, Idriss Ahmed Idriss a été présentée aux autorités tchadiennes par le Conseil d’administration de la BEAC. L’accord a été donné et rendu public le 05 juillet 2021.