L’Ethiopie accuse des forces extérieures de soutenir le TPLF

Le gouvernement éthiopien a affirmé détenir des preuves crédibles que des « forces extérieures » soutiennent les rebelles dans la guerre au nord du pays.Le ministre éthiopien des Finances, le Dr Eyob Tekalign, a déclaré mercredi à un média indien que « des forces extérieures sont engagées dans une guerre par procuration contre l’Ethiopie en soutenant les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ».

Tekalign a qualifié de « très douloureux » les dégâts causés par le conflit et prévient contre toute tentative de déstabilisation de l’Ethiopie. « Nous avons des preuves crédibles concernant le soutien par satellite, le soutien en armement, ce qui est très malheureux car la stabilité de l’Ethiopie est très importante pour toute la région », a-t-il déclaré. « L’Ethiopie est l’icône de la stabilité en Afrique de l’Est. Si l’Ethiopie est touchée, alors le reste de la région d’Afrique de l’Est le sera aussi », a-t-il averti.

Le responsable éthiopien a déclaré que les Etats-Unis n’avaient pas condamné l’apparente réquisition de 872 camions d’aide qui se sont rendus au Tigré depuis d’autres régions d’Éthiopie entre la mi-juillet et la mi-septembre et qui ne sont jamais revenus. Il a accusé les forces du TPLF d’utiliser ces camions pour transporter leurs combattants dans les régions d’Amhara et d’Afar où ils ont pillé les ressources.

Le ministre s’est abstenu de mentionner les pays qui, selon son gouvernement, aident le TPLF à reprendre le pouvoir en Éthiopie. Selon les dernières informations, les forces rebelles ont repris de nouvelles villes et se rapprochent de la capitale.

Le conflit au Tigré commence en novembre 2020 après que le TPLF, qui avait dominé la vie politique éthiopienne avant l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Abiy Ahmed en avril 2018, perd le contrôle dans la gestion des affaires étatiques. Le TPLF a refusé ainsi son intégration politique au sein du Parti de la prospérité du Premier ministre fédéral, avant de conduire des élections séparées et entrer en rébellion ouverte en novembre 2020.

Social et fête de l’indépendance au menu des quotidiens marocains

Le chantier de la protection sociale et la fête de l’Indépendance sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, s’intéresse au chantier de la protection sociale, soulignant que le Maroc vient de faire un « premier pas important » sur la voie de la généralisation de la protection sociale. Le paquet de décrets d’application validés mercredi en Conseil de gouvernement « permettra d’ores et déjà à quelque trois millions de personnes d’avoir désormais une couverture médicale et des pensions de retraite ».

En mettant sur pied une commission ministérielle spécialement dédiée au pilotage de cette réforme, qui s’étalera naturellement sur plusieurs années, le gouvernement semble déterminé à ne pas « refaire les mêmes erreurs que dans le passé », estime le quotidien.

Dans un chantier d’une telle envergure, autant il est impératif d’aller vite dans la mise en œuvre, autant le mode de gouvernance sera « déterminant » et l’exécution « décisive », soutient-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la fête de l’indépendance, dont le 66ème anniversaire est célébré jeudi par le peuple marocain, écrit que “jamais le mot indépendance n’a résonné aussi fort et aussi intensément qu’en cette période de forte adversité”, soulignant qu’en plus de sa dimension territoriale, ce terme recouvre désormais la souveraineté politique, économique, sanitaire, alimentaire et énergétique.

La préservation de cette réalité “irréversible” est devenue l’enjeu d’une véritable compétition surtout qu’elle suscite des “réactions fébriles” chez certains voisins, qui ne ménagent aucun effort pour tenter de “faire dérailler” le Maroc de la voie du développement et de la prospérité, note le quotidien.

Sénégal: le « bras de fer » police-opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les arrestations et libérations d’opposants candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho des « bruits de campagne » suite à la libération de Barthélémy Dias, candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour la mairie de Dakar.

Interpellé quelques heures hier  par la police, il s’apprêtait à faire une randonnée pour rencontrer de potentiels électeurs dans la capitale.  « J’ai le droit de me déplacer où je veux », a-t-il déclaré, avant d’être soutenu par sa coalition qui « demande à ses mandataires de se tenir prêts ».

« YAW engage le bras de fer avec le préfet » de Dakar, souligne Vox Populi. « On a un calendrier établi qu’on va exécuter. On est très déterminés à faire face », a indiqué le mandataire national de cette coalition, Déthié Fall.

Toutefois, dans le même journal, « Barth Dias renonce à défier le commissaire de Dieuppeul », estimant qu’il est « un homme de paix ». Par ricochet, il annonce la suspension de ses « dox mbokk » (aller à la rencontre des proches) « pour ne pas créer de tension ».

Analysant cette situation, le Témoin indique que « la Police et le Préfet +votent+ Barthélémy » Dias pour l’élection de la mairie de Dakar. Parce qu’en multipliant les arrestations du principal candidat de l’opposition à la ville de Dakar ainsi que les interdictions à son encontre, ces deux gardiens de l’ordre public lui « ouvrent un large boulevard ».

De son côté, Walf Quotidien voit en ces arrestations et libérations d’opposants que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome perd son sang froid ». En revanche, « une vraie démocratie a davantage besoin d’oxygène que de lacrymogènes », estime dans Sud Quotidien Abdou Aziz Tall, ancien ministre et directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. 

Sous le titre « Un style et des convictions fortes », le quotidien national Le Soleil publie l’entretien exclusif que lui a accordé Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la Fayda Tidianiya. « Je ne me considère pas comme un khalife, je suis un Khadim (serviteur). La question politique ne doit pas rythmer la vie des Sénégalais », a-t-il déclaré entre autres morceaux choisis.

Sur un autre sujet, EnQuête s’intéresse aux mauvais résultats au concours CAMES 2021, sous le titre évocateur : « Peur sur l’université ». Les résultats de cette année sont « catastrophiques ». Toutefois, « les dames sauvent l’honneur dont la major Angélique Ngaha de l’université de Bambey (centre) », rapporte le quotidien.

Ainsi, « il faut améliorer l’environnement (universitaire), en mettant les collègues dans des conditions de performance », a plaidé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Malick Fall.

Côte d’Ivoire: début des travaux du couloir de bus reliant Yopougon-Bingerville « fin 2022 »

Les travaux du couloir rapide de bus (BRT) devant relier les communes de Yopougon à Bingerville, partant de l’Ouest à l’Est d’Abidjan, débuteront « fin 2022 », selon M. Romain Kouakou, coordonnateur du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA).

« Vers la fin de l’année 2022, certainement on va commencer avec les grands travaux de ce projet qui devrait être achevé d’ici à 2023-2024. Les études techniques d’avant-projet sommaires sont finies, il reste celles des projets détaillés », a dit M. Romain Kouakou à la presse. 

« En 2022, théoriquement, on va lancer l’appel d’offres », a-t-il annoncé,  ajoutant que l’opérateur qui va exploiter ce BRT va apporter 24% du financement », a-t-il relevé, en marge d’un atelier de validation du Plan de travail et du budget annuel pour l’année 2022. 

L’atelier a été ouvert par M. Coné Djoman, le directeur de cabinet, représentant le ministre ivoirien des Transports, a fait savoir que ce projet dont l’objectif est d’améliorer l’accessibilité des opportunités économiques et social, est d’accroître l’efficacité du système de transport public.

Le BRT est dans sa deuxième année de mise en oeuvre. Pour l’année 2022, l’unité de coordination qui a la gestion du projet depuis plus d’un an, a programmé des études techniques et des formations qui sont pour la plupart au stade de recrutement de cabinets d’études. 

« Cet atelier va nous permettre de valider le plan de travail et le budget pour l’année 2022 du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) », a précisé M. Romain Kouakou, indiquant que ce projet a pour objectif de construire un BRT qui va quitter Yopougon pour relier Bingervillle. 

Le BRT va emprunter l’axe du 4e pont sur 20 Km avec pratiquement 21 stations. Le projet est entré en vigueur en février 2020, mais c’est un an après, le Comité de pilotage a procédé aux études techniques et compte « achever en 2022 les principales études » afin de lancer le BRT sur l’axe Est-Ouest.

« Il s’agit de bus qui vont permettre d’avoir accès plus facilement aux infrastructures socio-économiques et d’améliorer les activités », a mentionné le coordonnateur du Projet, affirmant qu’en 2022, il est prévu la poursuite et l’achèvement des études. 

Globalement, poursuivra-t-il, « on a un financement qui tourne autour de 315 milliards de Fcfa et environ 30 à 40% seront consacrés (à l’opérateur privé ) pour construire la ligne du BRT sur la station ouest ».

Le projet, à terme, permettra de transporter près de 500.000 personnes par jour. Le couloir rapide de bus va passer aussi sur le Boulevard Mitterand, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan pour relier la banlieue abidjanaise de Bingerville.

Abidjan abritera le salon du numérique « SITIC Africa » sur 5 ans dès 2022

Abidjan abritera le Salon international des technologies de l’information et de la communication dédié à l’Afrique « SITIC Africa » sur les cinq prochaines années, à compter de la 6e édition, prévue du 22 au 24 février 2022, sur les bords de la lagune Ebrié.

L’annonce a été faite, mercredi, à La Maison de l’entreprise, par les organisateurs du SITIC Africa et leurs partenaires, à savoir le ministère ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, ainsi que le GOTIC, l’UNETEL et la France, face à la presse.   

Ils ont expliqué les enjeux stratégiques et économiques d’un tel événement pour le continent africain dans un contexte de combat mondial entre les grandes puissances et les différents continents pour le contrôle du numérique. 

Mme Alexia Amichia, chargée d’études, représentant le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, a « remercié » les organisateurs de cette activité qui ont bien voulu placer la prochaine édition du SITIC sous l’égide du ministère ».

Selon M. Fodhiel Kerkeni, co-organisateur, gérant SITIC Abidjan, la Tunisie a abrité les cinq premières sessions. Cette année, la Côte d’Ivoire accueille la 6e édition de SITIC Africa qui se veut un salon dédié aux TIC pour le continent. 

Il est prévu plus de 200 exposants et il va avoir trois pays à l’honneur, notamment la Côte d’Ivoire, la Tunisie et la France. Plus de 5000 participants sont attendus à cet événement qui offrira des ateliers thématiques, des workshops et des BtoB.

Pour les organisateurs, l’Afrique devrait se mobiliser pour faire entendre sa voix et tirer partie du développement des TIC et de ses innovations dont l’impact sur sa croissance économique n’est plus à démontrer.

Initié par la Tunisie depuis 2016, le salon réunit, annuellement, la crème des entreprises, des experts, des startups du secteur des TIC ainsi que des décideurs politiques du continent, dans un partenariat avec la France et d’autres pays occidentaux d’Europe et d’Amérique. 

D’année en année, le salon a gagné en notoriété et attire des centaines d’exposants et des milliers de visiteurs. Le SITIC se veut une plateforme de promotion des TIC, de découverte pour d’autres et de réseautage pour l’ensemble des participants soucieux de développer leurs affaires. 

Après cinq éditions dont celle de 2020 qui fut organisée de manière virtuelle en raison de la pandémie de Covid-19, les organisateurs et leurs partenaires ont porté leur choix sur la Côte d’Ivoire pour abriter la 6e édition, du 22 au 24 février 2022.

Le thème de cette 6e édition est « Vers des instruments numériques innovants ». Dans un contexte de transformation sociale, culturelle et économique, sous l’effet catalyseur du numérique, l’Afrique doit fédérer ses énergies pour ne pas rater cet autre train du développement.  

« Nous devons y voir une opportunité d’investissement, de mobilisation de ressources internes et d’attraction des capitaux externes, et un véritable levier pour innover dans nos approches pour transformer nos entreprises et faire des TIC un vivier pour la création d’emplois pour notre jeunesse surtout qu’elle y trouve son intérêt », a soutenu M. Ismaël Boga-N’Guessan, le producteur exécutif du SITIC. 

M. Férid Tounzi, le fondateur du SITIC, s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire abrite l’événement. La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien), se positionne comme un partenaire de ce salon.  

Maroc: Création d’une commission pour le suivi du projet de généralisation de la protection sociale

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a annoncé, mercredi, la création d’une commission interministérielle qui veillera à accompagner le chantier de mise en oeuvre du projet de généralisation de la protection sociale.Une commission technique veillera au suivi de tous les points relatifs à la mise en oeuvre de ce projet, a précisé M. Akhannouch, selon un communiqué lu par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.

Parallèlement, les départements ministériels concernés se pencheront sur l’insertion des autres catégories professionnelles dans la perspective de la généralisation en 2022, a-t-il ajouté.

Dans son mot, M. Akhannouch a mis l’accent sur l’importance de cette réunion du Conseil de gouvernement qui constitue le point de départ pour l’opérationnalisation de ce chantier royal social sans précédent, relevant que les décrets adoptés permettront à 3 millions de citoyennes et citoyens parmi les non-salariés et leurs ayant-droit de bénéficier du régime de l’Assurance maladie obligatoire.

Il s’agit, dans un premier temps, des personnes assujetties au régime de la contribution professionnelle unique (CPU), des commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité et des auto-entrepreneurs qui pourront être inscrits dès le mois de décembre prochain.

Pour ce qui est des personnes assujetties au régime de la CPU, elles pourront verser leurs cotisations à partir du 1er décembre et bénéficier du remboursement à compter du 1er janvier, alors que les commerçants et artisans qui tiennent une comptabilité peuvent contribuer à compter du 1er janvier pour bénéficier des remboursements à partir du 1er février.

Pour leur part, les auto-entrepreneurs pourront contribuer à partir du 1er février et bénéficier de la couverture médicale à partir du mois de mars.

Tanzanie : les infrastructures parmi les priorités d’investissement

La Banque africaine de développement (Bad) a défini l’amélioration des infrastructures et le climat des affaires comme ses axes d’intervention prioritaires dans le cadre du Document de stratégie-pays 2021-2025 (DSP 2021-2025) publié le 8 novembre par l’institution.L’institution financière panafricaine soutiendra l’aménagement d’infrastructures de transport multimodal de qualité, notamment des routes, voies navigables, chemins de fer et aéroports. Ceux-ci doivent permettre à ce pays d’Afrique de l’Est de rendre son économie plus compétitive et de valoriser son capital humain.

La banque investira également dans l’amélioration des réseaux de production, de transport et de distribution d’énergie propre et dans l’aménagement d’infrastructures d’alimentation en eau et d’assainissement.

Dans le domaine des transports en particulier, l’accent sera mis sur l’amélioration de la connectivité régionale, interurbaine, urbaine et rurale par route, air et mer afin d’augmenter l’accès aux marchés régionaux et mondiaux. La Banque jouera ainsi un rôle crucial en dynamisant l’activité du secteur privé et en renforçant la résilience à long terme par l’inclusion sociale et économique, notamment par la réduction de la pauvreté et du chômage des jeunes

Le plan vise à réduire le temps de trajet de 2 à 6 heures en 2020 à 1 à 3 heures en 2025 dans les zones du projet, après l’achèvement des routes régionales, des autoroutes interurbaines et des lignes ferroviaires.

La baisse du coût mensuel moyen d’exploitation des véhicules de 20 à 15 dollars américains par kilomètre à la suite de l’amélioration des infrastructures de transport routier et l’accroissement des revenus du commerce par l’intensification du commerce transfrontalier et de l’intégration régionale est l’autre résultat attendu sur la période.

Dans le domaine énergétique, l’efficacité du transport doit être renforcée, passant de 5,5% à 4% de réduction de pertes techniques d’ici à 2025, grâce à la remise en état des anciennes lignes de transport d’électricité.

La part des énergies renouvelables doit également progresser dans le bouquet énergétique du réseau national, de 2615 gigawattheures, en 2020 à 3 495 gigawattheures en 2025, avec la construction de systèmes de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, la géothermie, le solaire et l’éolien.

Par ailleurs, un accès accru à l’eau potable et à un système d’assainissement amélioré sera assuré par la mise en œuvre du DSP. L’accès à l’eau potable devrait progresser de 60 % à 75% de la population entre 2020 et 2025 grâce à la construction de systèmes d’approvisionnement en eau potable. L’accès à un assainissement de base devrait passer de 17% à 30% après la réhabilitation et la construction d’installations d’assainissement.

Le second domaine prioritaire du Document de stratégie-pays de la Banque africaine de développement prévoit un appui à la valorisation du capital humain et au développement des compétences.

La Bad œuvrera ainsi avec les autorités du pays et d’autres partenaires du développement afin d’accroître les compétences et la productivité des travailleurs, en particulier des jeunes. A travers un plan de formation technique et professionnelle (TVET), il sera question de former les diplômés à devenir des entrepreneurs, et ainsi créer et développer des entreprises par l’auto-emploi.

Le soutien au TVET permettra d’améliorer l’adéquation entre les compétences requises par le secteur privé et le marché du travail et, par conséquent, de faire passer le nombre de salariés de 14,5 % à 15,5 % de la main-d’œuvre totale.

Maroc : Dakhla abrite son 10ème Festival International du Film

La 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla aura lieu du 8 au 12 décembre prochain avec la participation de 16 pays africains, ont annoncé les organisateurs. Au menu de ce Festival, une compétition officielle du long-métrage qui verra la participation de 7 films Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Ghana, d’Egypte, du Cameroun, du Burkina Faso et du Maroc qui concourront pour remporter le Grand Prix Dakhla. Il s’agit des films « La nuit des Rois » de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Histoires de Juju » de Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi et Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » de Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana)

« Breakable » de Ahmed Rashwan (Egypte), Bendskins de Narcisse Wandji (Cameroun), « Annato » de Fatima Ali Boubakdi (Maroc) et La traversée de rène Tassimbedo (Burkina Faso), selon un communiqué de l’Association de l’animation culturelle et artictique, qui organise ce Festival.

Le jury officiel de la compétition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Touré. Il comprend également les actrices Tela Kpomahou (Bénin), Mai Omar (Egypte), et les réalisateurs Fila David Pierre (Congo) et Mohamed Ahed Bensouda (Maroc).

La cérémonie d’ouverture du Festival international du film de Dakhla mettra à l’honneur un certain nombre de stars du septième art du Maroc et d’autres pays.

Au programme de cette messe cinématographique figurent la projection de court-métrages et des documentaires ainsi que l’organisation d’ateliers de formation dans de nombreuses disciplines cinématographiques et ala tenue d’un symposium sur le cinéma et la littérature.

Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Covid: 30 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté

La pandémie du nouveau coronavirus a anéanti cinq ans de croissance en Afrique, indique un nouveau rapport.La Covid-19 a plongé environ 30 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté, révèle un rapport publié ce mercredi à l’occasion du Forum Bloomberg sur la nouvelle économie qui se tient actuellement à Singapour.

Intitulé « Long Covid : Jobs, Prices and Growth in the Enduring Pandemic », le document souligne que la pandémie a anéanti plus de cinq ans de progrès dans la région.

Il prévient que, même si les économies africaines gagnent du terrain à mesure qu’elles se redressent, cela ne leur permettra pas d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) des Nations Unies relatif à l’éradication de la pauvreté d’ici à 2030, un objectif qui était déjà loin d’être atteint avant la pandémie.

Les économies africaines ont connu des périodes prometteuses au début du siècle, avec une trajectoire ascendante due à la réduction des conflits, ce qui a permis d’améliorer les politiques économiques et de renforcer la stabilité macroéconomique, indique le rapport.

« L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés lancée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale au début des années 2000 a permis de réduire considérablement les niveaux d’endettement, libérant ainsi des ressources nationales et améliorant les relations avec les donateurs. L’augmentation des échanges et le dynamisme des prix des produits de base ont également joué un rôle, le PIB par habitant des pays riches en ressources naturelles ayant augmenté deux fois plus vite », ajoute le rapport.

Selon le même document, la croissance a commencé à s’essouffler en 2016, soit un an après l’adoption des Objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2030.

« L’Afrique subsaharienne reste à la traîne pour la plupart des objectifs. Le retard le plus notable concerne la réduction de la pauvreté ; avant la pandémie de 2019, l’Afrique comptait plus de 60% des 700 millions de pauvres dans le monde », explique le rapport.

En 2020, l’Afrique subsaharienne a plongé dans sa première récession depuis plus de 25 ans, effaçant au moins cinq ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté hier mardi à Singapour, rassemble plus de 495 participants, dont des dirigeants des secteurs public et privé du monde entier, y compris des 50 représentants de l’Afrique. La rencontre a pour objectif de contribuer à une nouvelle réflexion sur les voies de la reprise mondiale, alors que le monde subit les effets de la pandémie de Covid-19.

South African Airways reprend ses vols vers Lagos

Le Nigeria permet de desservir une plus grande partie du continent africain, selon Thomas Kgokolo, Directeur général par intérim de SAA.Deux des plus grandes économies africaines, le Nigeria et l’Afrique du Sud, seront à nouveau reliées avec l’extension du réseau de lignes de la compagnie South African Airways (SAA) pour inclure Lagos à partir de décembre prochain.

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de croissance progressive de la compagnie aérienne, qui a été clouée au sol pendant plus d’un an, a déclaré Thomas Kgokolo, Directeur général par intérim de SAA.

« Notre intention est de continuer à développer notre réseau de lignes en fonction de la demande des passagers et du potentiel de revenus. Nous évaluons constamment les opportunités, tant au niveau local qu’aux niveaux régional et international », a poursuivi M. Kgokolo.

Selon lui, Lagos est une route particulièrement importante sur le continent qui dessert la plus grande économie d’Afrique.

« Cette destination spécifique, a soutenu Thomas Kgokolo, permet à SAA d’accéder à l’un des plus grands marchés du voyage en Afrique et nous sommes ravis de pouvoir reprendre les opérations, en assurant une liaison entre les deux plus grandes économies d’Afrique à partir du 12 décembre ».

La SAA s’attendait à ce que la révision continue des restrictions sur les voyages internationaux par les pays conduise à un plus grand nombre de visiteurs en Afrique du Sud et à une activité accrue sur les marchés touristiques avec le Nigeria.

« Non seulement la nouvelle liaison Johannesburg/Lagos constitue un lien économique essentiel entre les deux pays, mais elle desservira également le marché touristique en plein essor des deux pays », a ajouté le Directeur général par intérim de SAA.

Thomas Kgokolo a promis que la SAA continuera, en partenariat avec South Africa Tourism, à promouvoir la destination sud-africaine au Nigeria « dans l’espoir que cela conduise à davantage de visiteurs maintenant que les restrictions internationales sur les voyages en cas de pandémie sont en cours de révision ».

Les vols locaux de SAA ont repris en septembre dernier entre Johannesburg et Le Cap, et des liaisons régionales ont également été ouvertes vers plusieurs autres pays africains.

Trois pays africains co-organisent le Mondial de cricket 2027

L’Afrique australe sera l’hôte de la coupe du monde masculine de cricket 2027.La Namibie a été choisie comme co-organisatrice de la Coupe du monde de cricket masculin 2027 avec ses voisins l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, a annoncé ce mercredi le Conseil international du cricket (ICC, sigle anglais).

La structure souligne que ces trois voisins d’Afrique australe sont prêts à accueillir conjointement les meilleures nations de cricket du monde entre octobre et novembre 2027.

« La Namibie accueillera pour la première fois la Coupe du monde de cricket masculin aux côtés du Zimbabwe et de l’Afrique du Sud », a indiqué le Conseil dans un communiqué.

L’Afrique du Sud et le Zimbabwe ont co-organisé l’événement pour la dernière fois en 2003.

La Coupe du monde de cricket masculin de l’ICC a lieu tous les quatre ans. L’édition 2023 est prévue en Inde, tandis que celle de 2031 sera organisée conjointement par l’Inde et le Bangladesh.

Zimbabwe : le Fmi prévoit une croissance de 6% en 2021

Malgré des perspectives incertaines, l’économie zimbabwéenne devrait connaître une croissance de 6% en 2021, a déclaré mercredi le Fonds monétaire international (Fmi).Le chef de mission du Fmi au Zimbabwe s’exprimait à l’issue des consultations virtuelles au titre de l’article IV avec les responsables zimbabwéens, qui se sont déroulées du 25 octobre au 16 novembre.

Dhaneshwar Ghura a déclaré que la « réponse rapide des autorités de Harare à la pandémie de Covid-19, notamment par des mesures d’endiguement et un soutien aux ménages et aux entreprises vulnérables, a contribué à atténuer son impact négatif ».

« L’activité économique reprend en 2021, avec une croissance du PIB réel d’environ 6%, reflétant une production agricole exceptionnelle, une augmentation de la production minière et énergétique, une activité soutenue dans le secteur de la construction et de la fabrication, et une augmentation des investissements dans les infrastructures », a déclaré Ghura.

Il a toutefois fait remarquer que la pandémie de Covid-19 et d’autres facteurs ont fait payer un lourd tribut à la situation économique et humanitaire du Zimbabwe au cours des deux dernières années.

« L’économie du Zimbabwe s’est contractée cumulativement d’environ 11% au cours de 2019-20 en raison des effets combinés de la pandémie, du cyclone Idai, d’une sécheresse prolongée et de l’affaiblissement des amortisseurs politiques », a déclaré le responsable du Fmi.

Il a prévenu que l’incertitude restait élevée et que les perspectives économiques du Zimbabwe « dépendent de l’évolution de la pandémie – aggravée par les vulnérabilités de l’économie aux chocs climatiques – et de la mise en œuvre de politiques durables ». « Des actions décisives sont nécessaires pour verrouiller les gains de stabilisation économique et accélérer les réformes » avertit-t-il.

Les principales priorités devraient consister à autoriser une plus grande flexibilité du taux de change officiel et à s’attaquer aux distorsions du marché des changes, ainsi qu’à mettre en œuvre des réformes structurelles et de gouvernance propice à la croissance.

Le pays d’Afrique australe a dû faire face à de graves distorsions sur le marché des changes, qui a vu se développer un marché parallèle où les devises fortes sont échangées avec une prime pouvant atteindre 100%.

Afrique : les éliminatoires du Mondial 2022 en chiffres

La deuxième étape de la route menant au Qatar a été bouclée hier mardi avec des matchs haletants.Entamé début septembre, le 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 a livré son verdict. Au final, le Sénégal, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Nigeria, l’Egypte, la République démocratique du Congo, le Mali, le Cameroun et le Ghana accèdent aux barrages prévus en mars 2022.

En attendant, voici le bilan chiffré de cette avant-dernière phase des qualifications.

0 : le Mali n’a pas encaissé le moindre but en six rencontres. Les Aigles ont dressé une muraille infranchissable devant leur cage.

0 : zéro pointé ! Logé dans le groupe A, Djibouti s’est incliné six fois en autant de matchs.

1 : parmi les pays admis aux barrages, le Mali est le seul à n’avoir jamais participé à une Coupe du monde.

2 : les dix aspirants aux cinq tickets qualificatifs pour Qatar 2022 sont répartis en deux pots selon le classement de la Fifa. Pour les barrages, les cinq premiers de ce ranking se déplacent à l’aller et reçoivent au retour.

6 : le Maroc a fait un sans-faute. Six succès en six journées. Les Lions de l’Atlas ont lacéré les Djurtus de la Guinée-Bissau, le Syli de la Guinée et les Crocodiles du Soudan.

7 : c’est le nombre de réalisations d’Islam Slimani. L’avant-centre algérien termine ainsi à la tête du classement des meilleurs artificiers.

11 : la République démocratique du Congo a réussi à se hisser au tour suivant avec ce total de points. C’est le plus faible rendement de tous les qualifiés.

25 : comme le nombre de buts inscrits par l’Algérie. Le ratio de la meilleure attaque est de 4,16 buts par match.

36 : cela correspond au cumul des qualifications au Mondial des dix barragistes. Avec sept phases finales de Coupe du monde disputées, le Cameroun est le plus expérimenté.

288 : c’est le nombre de buts marqués en 240 matchs pour le 2e tour des éliminatoires, soit une moyenne de 1,2 but par match.

Zimbabwe : le gouvernement suspend la fédération de foot

Alors que le Zimbabwe est qualifié à la prochaine Coupe d’Afrique des nations, le gouvernement a pris la décision de suspendre la fédération de football pour « fraude et harcèlement sexuel sur des femmes arbitres ».Le ministre des Sports et des loisirs a annoncé la suspension du conseil d’administration de la Zimbabwe Football Association (ZIFA), dirigé par le président Felton Kamambo.

A côté des nombreux échecs sportifs, le gouvernement évoque des allégations de « fraude et de harcèlement sexuel » d’« arbitres femmes » par le personnel technique de la ZIFA.

« Cette décision a été prise à la suite de plusieurs échecs flagrants de la part de la ZIFA, contraires à l’intérêt national », a confié aux journalistes, le président de la SRC, Gerald Mlotshwa, à Harare.

La suspension de la fédération de football intervient quelques jours après la fin de la campagne de qualification pour le Mondial 2022 qui a vu les Warriors finir à la dernière place du groupe G, après un match nul à domicile dimanche (1-1) face à l’Ethiopie dimanche.

Cette sentence tombe à deux mois du coup d’envoi de la Can 2022 au Cameroun. Elle risque de mettre le gouvernement de Harare en conflit avec la Fédération international de football association (Fifa). La réglementation de la Fifa stipule que les fédérations gèrent leurs affaires de manière indépendante, sous peine de se voir bannies de la scène internationale. La Fifa prône la séparation du football et de l’État et interdit toute ingérence des autorités étatiques dans la gestion des associations sportives.

Une éventuelle suspension du Zimbabwe par la Fifa, entraînerait l’exclusion de la bande à Katsande de la prochaine coupe d’Afrique, si le gouvernement ne revient pas sur sa décision. Le Zimbabwe est logé dans le groupe B avec le Sénégal, la Guinée et le Malawi.

Toutefois, l’Etat zimbabwéen n’est nullement ébranlé par cette hypothèse. « Si cela se produit, nous considérerons toujours qu’il s’agit d’une mesure à court terme en ce qui concerne la Fifa et nous en avons besoin » indique le ministre des Sports.

Selon lui, le football zimbabwéen a besoin de « cette opportunité pour se réparer ». « Si cela nous prend un an, deux ans et que nous sommes exclus du football international, je pense que c’est très bien et que tout le monde l’accepte », a déclaré Mlotshwa.

Le Zimbabwe n’a remporté qu’une seule victoire sur les 14 matches joués cette année.

Côte d’Ivoire: des agents du secteur de la santé publique en grève (syndicat)

Seize syndicats du secteur de la santé publique, en Côte d’Ivoire, regroupés au sein de la faîtière syndicale Coordisante/Sycamci, ont entamé mercredi une grève de quatre jours, en vue d’obtenir de meilleures conditions de vie et de travail.Ce mot d’ordre de grève dans le secteur de la santé publique intervient après une Assemblée générale ordinaire tenue le 6 novembre 2021, à l’Institut national de la santé publique (INSP), à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan.

La plénière a mandaté le directoire de la faîtière syndicale Coordisante/Sycamci à l’effet de lancer un mot d’ordre de grève, le 17 novembre 2021, en cas d’échec des négociations aux termes de la période de préavis courant du 8 au 16 novembre 2021.

Selon le préavis de grève, les syndicats réitèrent que leur « revendication majeure reste la mise en application de la loi portant réforme hospitalière, par la signature diligente de tous les projets de décrets transmis au secrétariat général du gouvernement par le ministre de la Santé ».

Joint, ce mercredi, M. Boko Kouaho, le porte-parole du directoire de la faîtière syndicale, a déclaré que le mouvement est « en cours et depuis 7h30, en principe, tous les camarades s’organisent à observer le mot d’ordre de grève dans tous les établissements publics ».

Ce que les acteurs du secteur de la santé publique demandent, c’est l’application de la loi portant réforme hospitalière, un texte promulgué depuis juillet 2019, qui devrait permettre de « remédier aux dysfonctionnements dans les hôpitaux », a dit M. Boko Kouaho.

« On nous accuse de mauvais accueil, de mauvaise qualité des soins. Il faut réformer le système hospitalier,  mettre les établissements aux normes et les équiper, former le personnel et  motiver ce personnel à travailler dans de meilleures conditions », a-t-il ajouté.

Durant cette période de grève, la faîtière syndicale appelle les agents de santé, dans le secteur public, à « s’abstenir de participer à toute activité de campagne sanitaire nationale », ce qui pourrait freiner la vaccination contre la Covid-19.

Elle appelle les agents à « retenir toutes les données statistiques sanitaires des établissements publics hospitaliers des Districts sanitaires,  des centres dédiés au Covid-19 et à « rendre total et sans services minimum devant tout cas d’arrestation ou de séquestration ».

La faîtière syndicale Coordisante/Sycamci entend suspendre son mot d’ordre de grève en Assemblée générale, « dès satisfaction par le gouvernement » de ses points de revendications majeurs soulevés.

Le Kenya en alerte après les attentats de Kampala

Les autorités kenyanes déclarent que le pays est placé en état d’alerte maximale, au lendemain du double attentat à la bombe dans la capitale ougandaise, Kampala, qui a fait au moins six morts.Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement kenyan, Cyrus Oguna, a appelé à la vigilance face à des activités suspectes qui pourraient avoir des conséquences sur la sécurité.

Les forces de sécurité kenyanes sont mises en état d’alerte en prévision d’une attaque d’Al-Shabaab, la secte militante islamiste qui mène une insurrection de plus de dix ans en Somalie voisine.

L’état d’alerte renforcé au Kenya s’inscrit dans le contexte de la chasse à l’homme de trois terroristes emprisonnés qui se sont évadés de la prison de haute sécurité de Kamiti, dans la banlieue de Nairobi.

L’un des trois fugitifs en fuite a été identifié comme étant Mohamed Ali Abikar, qui purgeait une peine de 41 ans après l’attaque de 2015 à l’Université de Garissa qui avait fait 148 morts. Les deux autres échappés étaient emprisonnés pour des crimes liés au terrorisme.

Par le passé, le Kenya a été la cible d’attaques sanglantes de la part d’Al-Shabaab, qui s’oppose à ses efforts de maintien de la paix dans le cadre de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM).

Les insurgés somaliens n’ont pas caché leur ferme intention de « punir » tous les pays qui fournissent des troupes à la force de maintien de la paix de l’AMISOM, notamment le Kenya et l’Ouganda.

Le groupe Al-Shabaab, qui a fait allégeance à l’Etat islamique (EI), a revendiqué l’attentat à la bombe perpétré le mois dernier dans un bar de Kampala, au cours duquel une serveuse a tuée, et des dernières explosions qui ont secoué le centre-ville, près du siège de la police. Parmi les personnes tuées dans les explosions de mardi à Kampala figurent trois kamikazes présumés.

Ethiopie : arrestations de masse de Tigréens (Onu)

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), au cours de la semaine écoulée, au moins 1000 personnes ont été interpellées à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.Est-ce une purge ? En tout cas, « de nombreuses personnes n’ont été ni informées des raisons de leur détention, ni traduites devant les tribunaux. Elles n’ont pas non plus été formellement inculpées », a regretté mardi Liz Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH). 

Pour procéder à ces arrestations, les forces de l’ordre éthiopiennes auraient effectué des perquisitions là où des groupes d’autodéfense se seraient arrogé le droit de contrôler les identités dans les rues.

Le décret instaurant l’état d’urgence depuis le 2 novembre dernier précise que ces opérations visent les individus « suspectés d’apporter un soutien direct ou indirect, moral ou matériel, aux organisations terroristes ». Dès lors, un « soupçon raisonnable » peut déboucher sur une arrestation sans l’établissement d’un mandat.

Face à la montée en puissance des combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), le gouvernement éthiopien a récemment demandé aux habitants d’Addis-Abeba de « se préparer à défendre leurs quartiers ».

D’après les autorités d’Addis-Abeba, environ 32.000 volontaires, issus de différentes zones de la ville, subissent une formation militaire. Le maire Adanech Abiebie a, pour sa part, invité ses administrés à le soutenir dans la mission de sécurisation de la capitale.

Sénégal: cherté du loyer et Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des mesures annoncées par le ministère du Commerce pour la baisse des prix du loyer et les recours de l’opposition en cassation après le rejet de certaines de ses listes pour les prochaines élections locales.« Application de la loi sur la baisse du loyer : l’Etat avoue son échec », titre Sud Quotidien, soulignant que ministère du Commerce et acteurs « préconisent un observateur » pour le secteur.

L’AS fait le « diagnostic d’un secteur hors de contrôle » et liste un nombre de maux comme la non application des textes, les charges exorbitantes des bailleurs, l’absence d’accompagnement.

Ainsi, parmi « les mesures fortes de la réunion sur le loyer » organisée hier par le ministère du Commerce, Vox Populi note qu’il a été annoncé la création d’un observatoire, la limitation de la caution à deux mois, l’enregistrement des contrats et la réglementation de l’activité des agences, entre autres.

Pour sa part, Walf Quotidien lance une « alerte sur le coût de la vie » et indique que « le pire est à venir ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, le journal souligne que « l’opposition affûte ses armes » après le rejet des listes des coalitions Yewwi, Wallu et Geum Sa Bopp. Sous le titre « les Locales en cassation », L’Observateur note une « veillée d’armes au sein de l’administration territoriale » et se fait l’écho des propos des préfets de Pikine, Kaolack et Vélingara.

Dans Vox Populi, le préfet de Kaolack « s’indigne » après les attaques des opposants : « Nous ne sommes pas des anges, pas des esprits supérieurs ; Pourquoi dans le code on aménage des dispositions autour du contentieux ? ».

Malgré les critiques, le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome encense gouverneurs, préfets et sous-préfets » dans ce quotidien. Il loue le « travail exemplaire » de « l’épine dorsale de la République », le « dévouement et engagement au service exclusif de l’Etat » de ces « fonctionnaires émérites et piliers de l’action publique ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil indique que « Macky Sall va envoyer 15 professeurs de médecine et docteurs ».

EnQuête s’entretient pour sa part avec le lauréat du Goncourt 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. Son livre « La plus secrète mémoire des hommes » (Jimsaan et Philippe Rey), publié en 2021, a été accueilli diversement dans son pays au regard de la manière qu’il a abordée certains thèmes liés à l’homosexualité et d’autres tabous.

Cependant, « chacun est libre de penser ce qu’il veut de moi ou (…) de mes romans » parce qu’un « écrivain ne doit pas trop s’expliquer », a-t-il répondu dans le journal.

Politique, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les défis du nouveau gouvernement, le dialogue entre les syndicats et le ministère de l’éducation nationale, la situation de la jeunesse marocaine, les financements de la Banque mondiale accordés au Maroc et la migration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’intéresse aux défis du nouveau gouvernement, écrit que l’opérationnalisation des orientations du Nouveau Modèle de Développement (NMD) représente le chantier phare de ce gouvernement qui, pour remporter son pari, devra commencer par identifier les réformes à prioriser pour poser les bases du NMD comme les conditions et les acteurs nécessaires à l’implémentation de ces réformes, avant de se lancer dans leur mise en oeuvre.

Le journal constate que pour l’heure, la priorité reste celle du chantier de la modernisation de l’administration publique qui représente la pierre angulaire pour le déploiement des recommandations de la commission spéciale sur le modèle développement.

L’autre défi à relever pour l’Exécutif reste la mise en place d’un cadre vertueux à même de faciliter les synergies entre public et privé, de manière à libérer les énergies et éviter les fonctionnements en silo, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le dialogue entre les syndicats et le ministère de l’éducation nationale, soulignant que le nouveau ministre, Chakib Benmoussa, a visiblement choisi de démarrer son mandat par ouvrir un dialogue avec les représentants des syndicats.

En plus de sa volonté d’instaurer un climat de confiance et de paix sociale dès le départ, Benmoussa se trouve être celui qui, il y a quelques mois encore, a dessiné avec les membres de la Commission sur le modèle de développement qu’il présidait, les contours du nouveau modèle de développement, dans lequel la question de l’éducation et de l’enseignement a été centrale, explique la publication.

Appeler les syndicats à la table du dialogue va probablement au-delà de la simple recherche de la paix sociale : le secteur de l’éducation nationale connaîtra inévitablement à compter de 2022 la mise en marche accélérée d’une réforme dans laquelle l’élément humain sera crucial, ajoute-t-il, soulignant que les syndicats sont mieux placés pour « assurer l’adhésion nécessaire des femmes et hommes de l’enseignement à la réforme ».

+L’Economiste+ écrit que les jeunes sont perçus comme une « aubaine » quand la société se veut en mouvement, mais lorsqu’elle « reste figée dans des modes de fonctionnement archaïques », ils sont exclus et marginalisés.

Le quotidien estime opportun de proposer une « offre publique crédible », qui tienne la route et « redonne confiance ».

+Le Matin+ indique que la Banque mondiale envisage de maximiser ses financements au Maroc pour soutenir le nouveau modèle de développement. Pour Ferid Belhaj, président de la Banque mondiale pour la région MENA, le Maroc se distingue par sa vision claire des priorités et des réformes nécessaires pour une croissance inclusive. Ces chantiers prioritaires ont été déjà annoncés dans la vision transformatrice du nouveau modèle de développement et dans le programme du nouveau gouvernement.

La Banque mondiale s’engage ainsi à renforcer sa coopération avec le Royaume afin d’accompagner la mise en œuvre de ces réformes qui devraient accélérer la croissance économique et le développement social du pays, eu égard à leur effet sur la productivité du travail et du capital humain.

Les prochains financements de l’Institution soutiendront de nouveaux programmes liés, notamment, à la protection sociale, l’inclusion numérique et financière, la performance du secteur public et la gestion des zones côtières, fait savoir le journal.

+Al Bayane+ rapporte que 136 candidats à l’émigration clandestine ont été interpellés ces derniers jours dans la province de Laâyoune, lors de l’avortement de plusieurs opérations de départ aux Iles Canaries.

Les autorités ont mis en échec samedi une tentative d’immigration à 28 km au large du port de Laâyoune et interpellé 52 candidats, dont 09 femmes. Deux groupes de migrants composés de 56 individus, qui s’apprêtaient à prendre le large, ont été arrêtés le lendemain à Laâyoune. Les services de sécurité ont également déjoué le même jour deux tentatives d’immigration clandestine dans la commune de Foum El Oued, ayant permis l’interpellation de 28 candidats.

Eliminatoires Mondial-2022: Carton plein du Maroc

La sélection marocaine de football, assurée de la qualification pour le 3e tour des éliminatoires africaines du Mondial 2022 de football prévu au Qatar, a battu son homologue guinéenne sur le score de 3 buts à 0, mardi à Rabat, en match comptant pour la 6è journée du Groupe I.Ryan Mmaee a ouvert le score pour la sélection marocaine sur penalty (21e), avant de revenir à la charge pour inscrire son 2ème but par une belle frappe qui s’est logée au fond du filet du gardien Moussa Camara (29e).

Ayoub El Kaabi a scellé le sort du match en inscrivant la 3ème réalisation des Lions de l’Atlas à la 60e minute.

Grâce à cette victoire, les Lions de l’Atlas ont signé un carton plein et a confirmé ainsi sa domination du football africain.

Auteurs d’un parcours sans faute, les Lions de l’Atlas, leaders du groupe I avec 18 points, avaient déjà assuré leur qualification pour le dernier tour qualificatif au mondial du Qatar dès la 4e journée.

La Guinée (4 pts) occupe la 3e place, devancée par la Guinée-Bissau, 2e, avec 6 unités, tandis que le Soudan ferme la marche du groupe avec 3 points.

Côte d’Ivoire: une formation en JRI au profit de 21 acteurs des médias

Vingt-un étudiants en journalisme et des professionnels du secteur des médias, bénéficient d’une formation en Journaliste reporter d’images (JRI), lancée mardi à Abidjan grâce à un partenariat entre l’ISTC Polytechnique et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) de Paris.Selon M. Bruno Masi, responsable pédagogique à l’Institut national de l’audiovisuel de Paris, cette formation de Journaliste, reporter d’images (JRI) média global, qui se déroule sur 100 jours est dédiée à 21 apprenants et journalistes, qui vont apprendre trois compétences journalistiques.

Il s’agit du travail de rédacteur, du monteur et de cameraman, a-t-il indiqué, relevant que cette formation est « aujourd’hui très en phase avec les besoins des rédactions » qui recherchent un journaliste capable, tout seul, d’aller sur le terrain et de traiter le son, l’image et le texte. 

Cette formation devrait permettre aux apprenants de produire un reportage d’actualité pour les chaînes d’information, a rapporté M. Bruno Masi, qui a fait observer qu’aujourd’hui, le matériel a beaucoup évolué, il est devenu plus simple d’emploi et il faut l’intégrer au métier.  

« Avec les tensions économiques, les chaînes cherchent des compétences dans une seule personne », toute chose qui permet de faire des économies et l’évolution des médias devra répondre à cette demande, a-t-il poursuivi. 

La formation a été construite entre l’Institut des sciences et techniques de la communication  (ISTC Polytechnique) à travers un partenariat avec l’INA, a souligné M. Bruno Masi, ajoutant que les deux parties ont travaillé deux ans, à distance, à cause de la pandémie de Covid-19.  

Cette session se veut une formation « la plus concrète et pratique possible », a-t-il dit, laissant entendre qu’à partir du 20 novembre 2021, les apprenants seront confrontés à la création de contenus avec les outils. 

Il s’est félicité de ce qu’il y a eu des investissements qui ont été faits par le hub franco-ivoirien pour acheter du matériel tout neuf. Les apprenants pourront réaliser des images, faire du montage et de l’enregistrement.

La formation se conclut par un stage dans des rédactions. Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a assuré que ces 100 jours de formation destinent les apprenants à un métier d’avenir. 

« Aujourd’hui, nous sommes dans un paysage éclaté du point de vue radiophonique et audiovisuel et les premiers besoins sont ceux des JRI », a-t-il fait remarquer. Pour lui, « c’est une actualité à laquelle il ne faut pas se dérober ».   

L’ISTC Polytechnique montre à travers cette coopération son ouverture vers l’extérieur. L’établissement offre des formations en JRI, presse et agence, mais cette session dont le prix a été étudié à 1,8 million Fcfa pour 100 jours de formation, s’ouvre à tous les acteurs du secteur des médias.  

La formation en JRI, précisera-t-il, est intégrée dans le cursus des étudiants en journalisme et en production audiovisuelle à l’ISTC Polytechnique. « En plus, nous offrons cette possibilité aux professionnels du secteur » cette formation qui s’étend de novembre à mars 2022.  

Le Maroc continuera à appuyer la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé, mardi à Rabat, que le Maroc continuera à appuyer la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) pour davantage de transparence et de professionnalisme.Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, en visite de travail au Royaume, le ministre marocain a souligné que le Maroc soutient aussi toutes les initiatives adoptées pour la réforme de la Commission.

Il a, dans ce sens, relevé l’importance des piliers de base pour l’exécution de cette réforme, notamment en termes de bonne gouvernance, de diplomatie préventive, de paix et de stabilité. « Ces piliers sont des éléments déterminants pour permettre à l’Afrique de se doter d’une vision claire et holistique en matière d’opérations de sécurité et de stabilité », a-t-il poursuivi.

Le ministre marocain a réaffirmé la pleine disposition du Maroc à contribuer de manière agissante en termes d’observation et d’organisation des élections, de maintien de la paix, de diplomatie préventive et de gestion des crises, précisant que l’Afrique a tous les atouts et les ressources nécessaires pour œuvrer de manière positive afin d’assurer la sécurité et la stabilité du Continent.

Après avoir rappelé que le Royaume a engrangé une grande expérience dans ces domaines, M. Bourita a également réitéré l’engagement du Maroc à partager son expertise avec les pays africains.

Pour sa part, le Commissaire de l’Union africaine (UA) aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, M. Bankole Adeoye a salué le rôle déterminant joué par le Maroc dans le soutien aux initiatives de réforme de la Commission.

Le responsable africain a mis en évidence l’importance du rôle majeur que joue le Maroc dans l’atteinte d’une gouvernance efficace et efficiente pour davantage de stabilité et de sécurité dans le Continent, rappelant que durant les 6 derniers mois, la Commission s’est penchée sur l’exécution de son nouvel organigramme, avec la participation agissante du Maroc après son retour à l’Union Africaine.

La Commission a adopté une vision stratégique ayant pour socle des mécanismes appropriés pour aboutir à des solutions purement africaines, a-t-il poursuivi.

Le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité a, par ailleurs, souligné l’importance d’une paix et d’une stabilité durables en Afrique, plaidant, dans ce sens, pour une coopération étroite entre les États africains pour prévenir les conflits et relever les nouveaux défis liés notamment aux phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme.

Maroc/Italie : Vers le renforcement de la coopération judiciaire

Le procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du ministère public, El Hassan Daki, a examiné, mardi à Rabat, les relations de coopération judiciaire entre le Maroc et l’Italie avec une délégation conduite par Giovanni Salvi, procureur général près la Cour de Cassation italienne.Les entretiens entre les deux parties se sont focalisés sur les perspectives de collaboration entre les parquets des deux pays dans le domaine de lutte contre le crime organisé et transfrontalier et le terrorisme.

Elles ont également évoqué les moyens de renforcement de la coopération judiciaire à travers un mémorandum d’entente encadrant la coordination autour de ces questions, l’échange d’expertise, d’expériences et d’informations, ainsi que le partage des bonnes pratiques dans les domaines d’intérêt commun.

« Cette visite inaugure une nouvelle étape de la coopération judiciaire entre les deux pays, en vue de faire face aux défis communs dans la lutte antiterroriste et le combat contre le crime organisé », a déclaré Hassan Daki.

« Nous œuvrons à activer la coopération internationale pour faire prévaloir la Justice, juguler les menaces sécuritaires et mettre un terme à l’impunité pour ce qui est du crime transfrontalier », a-t-il soutenu.

Et d’ajouter que « les relations historiques et solides existant entre le Maroc et l’Italie ont besoin d’être développées et renforcées, de sorte à servir au mieux les intérêts des deux pays dans le domaine de la réforme de la Justice de manière globale ».

De son côté, le procureur général près la Cour de Cassation italienne a loué l’expérience marocaine dans le domaine de l’indépendance de la Justice, particulièrement le ministère public et les missions dont il a la charge. « Le Maroc a entrepris un ensemble de grands changements pour la réforme du système judiciaire au cours des dernières années, notamment en termes des programmes de formation des magistrats, a-t-il rappelé ».

Par ailleurs, Giovanni Salvi a fait savoir que son pays se penche, à son tour, sur la réalisation d’un ensemble de réformes dans le secteur de la Justice, surtout à la lumière « des lacunes juridiques » révélées par la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.

Le siège d’une centrale syndicale dans l’emprise du Métro d’Abidjan rasé

Le siège de la centrale syndicale Dignité, des bâtis et commerces, situés dans l’emprise du Métro d’Abidjan, ont été détruits mardi par des Caterpillars, sous une forte surveillance de policiers.

Le siège de la Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL), abritant la Centrale Dignité, a été complètement détruit avec d’autres commerces jouxtant la Gare de Sitarail, à Adjamé, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan. 

Assise sur des débris de briques, Mme Diané Sylla, une commerçante installée au nouveau marché de la RAN, construit en décembre 2021, rapporte qu’ils ont été « dégagés » de l’espace et leurs marchandises sorties avant la démolition. 

Le maire de la cité était là, aux côtés des commerçants, et a échangé avec les personnes chargées du déguerpissement, selon Aboubacar Traoré, un vendeur de consoles vidéos, indiquant qu’après son départ, les casses ont commencé.  

Aboubacar se dit dans la « désolation » surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. La commune d’Adjamé, réputée être le plus grand espace commercial du pays, regorge de nombreux vendeurs et trouver une bonne place ne sera pas aisé. 

Cette opération de déguerpissement intervient quelques jours après que le Premier ministre, Patrick Achi, a annoncé qu’un timing est arrêté et le pays compte indemniser les personnes sur les emprises afin que les travaux débutent dès 2022. 

« En terme de délai, nous avons exigé (auprès du consortium contractant) que la première rame du Métro d’Abidjan soit fonctionnelle en 2025, par rapport à 2028 qui était initialement prévu », avait dit M. Patrick Achi, le 8 novembre dernier, face à la presse.  

La construction du Métro d’Abidjan sera réalisée par un groupement d’entreprises françaises composé de Bouygues, Colas, Alstom et Keolis. La ligne s’étendra de la commune d’Anyama à la zone de Port-Bouët. 

 La ligne 1 du Métro d’Abidjan, longue de 37,4 km du Nord au Sud, comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié.  Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Côte d’Ivoire: les contrats d’assurance santé déficitaires de 43 milliards Fcfa

Les contrats d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, connaissent un déficit structurel de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années, selon M. Mamadou Koné, le président de l’Association des sociétés des assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI).M. Mamadou Koné s’exprimait, mardi, à l’ouverture des travaux des états généraux de l’assurance maladie en Côte d’Ivoire, visant à dresser une feuille de route nationale pour un développement harmonieux du secteur.    

« Plusieurs études ont montré ces dernières années que les contrats d’assurance maladie sont déficitaires; les contrats se caractérisent par un déficit structurel qui est de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années », a indiqué M. Mamadou Koné. 

De ce fait, dira-t-il, l’assurance santé fait l’objet de nombreuses interrogations portant tant sur son équilibre à long terme que sur sa capacité à s’étendre à la grande majorité de la population ivoirienne.

Aujourd’hui, certains établissements hospitaliers publics ou privés ayant fourni des soins à des assurés dans le cadre du tiers payant, éprouvent des difficultés à se faire rembourser dans les délais convenus. 

En outre, d’autres prestataires de soins n’ont d’ailleurs jamais été remboursés en raison de la mise en liquidation de certaines compagnies d’assurance ou des difficultés de certains organismes de gestion du risque maladie.   

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité les acteurs du secteur à « l’optimisation de la gouvernance pour améliorer la soutenabilité financière, tout en développant de nouveaux services » avec un accès aux soins et médicaments de qualité.  

M. Adama Kamara a rappelé que, de par la loi instituant la Couverture maladie universelle (CMU), tous les systèmes existants de couverture maladie dans le pays, deviennent des couvertures complémentaires.  

La souscription à un contrat d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, est subordonnée à la filiation préalable de la Couverture maladie universelle. Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale a insisté sur la mise en oeuvre effective de cette disposition. 

Selon M. Adama Kamara, « 3,2 millions personnes ont été enrôlées à la Couverture maladie universelle. Il s’agit en majorité de primo assurés, des personnes disposant pour la première fois d’une couverture maladie universelle dans notre pays ». 

Le directeur de cabinet adjoint, Vassogbo Bamba, représentant le ministre de l’Économie et des finances, a fait savoir que les primes émises par la branche d’assurance maladie sont passées de 45,5 milliards Fcfa en 2016 à 75 milliards Fcfa en 2020, soit une évolution de 65%. 

Sur la même période, les prestations sont passées de 32 milliards Fcfa en 2016 à 52,5 milliards Fcfa en 2020, soit une progression de 64%. Mais, malgré ce bond, la grande majorité des populations reste sans couverture maladie universelle. 

Mme Marie Chantal Assouan, conseiller technique, représentant le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a assuré que le ministère attend les résultats afin de s’impliquer davantage dans la bonne gouvernance du secteur.

Soumis aux exigences prudentielles édictées par le Code CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurance), les assureurs s’emploient à négocier tous les postes de charges qui permettent de dégager des marges techniques à l’équilibres des contrats.   

Ces assises qui se tiennent du 16 au 19 novembre 2021, tableront sur les questions liées à la prise en charge des assurés dans le cadre du tiers payant, dans l’optique d’assurer le développement de l’assurance maladie et sa rentabilité à long terme pour l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. 

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

L’Ouganda, nouvelle cible des terroristes ?

Six personnes ont été tuées, mardi matin à Kampala, dans deux explosions attribuées par le gouvernement à des terroristes.Carnage dans les rues, suspension du Parlement et craintes croissantes en matière d’insécurité sont quelques-unes des questions que se posent les Ougandais ordinaires.

Le mois dernier, une explosion dans un restaurant du centre-ville de Kampala a tué une serveuse et le groupe Etat islamique a rapidement revendiqué l’attaque.

Les deux explosions de ce mardi ont secoué le centre-ville et un endroit situé à plusieurs mètres du bâtiment du parlement, qui est adjacent au quartier général de la police de Kampala.

Six personnes ont été tuées

Des témoins oculaires font état de voitures en flammes, des scènes apocalyptiques de blessés transportés dans les hôpitaux et le hurlement intermittent des sirènes d’urgence dans toute la ville.

Selon le porte-parole du ministère de la Santé, Ainebyoona Emmanuel, plus de 20 personnes sont soignées pour des blessures liées aux explosions qui font fait six morts (bilan provisoire). Quatre des victimes sont dans un état critique.

Les autorités affirment que ces « attentats à la bombe » portent les marques du terrorisme et plusieurs analystes soulignent qu’il est très peu probable que le gouvernement tourne son regard au-delà des militants islamistes comme cerveaux potentiels de cette dernière attaque.

Les troupes ougandaises faisant partie intégrante d’une force hybride de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie voisine, le gouvernement estime que la secte islamiste Al-Shabaab et ses alliés d’Al-Qaïda pensent avoir une raison de prendre Kampala pour cible.

La Force de défense du peuple ougandais (UPDF) compte plus de 6.000 soldats de la paix en Somalie.

En janvier dernier, l’armée ougandaise avait affirmé avoir engagé et tué 189 combattants d’Al-Shabaab lors d’une opération majeure visant à les débusquer de leurs cachettes dans le sud de la Somalie.

Il est possible que les islamistes souffrent encore de ces lourdes pertes infligées dans leurs rangs et qu’ils aient prévu de se venger de l’Ouganda en frappant le cœur de sa capitale deux fois en l’espace de quelques semaines.

Les insurgés somaliens n’ont pas caché leur intention de « punir » tous les pays contributeurs de troupes à la force de maintien de la paix AMISOM, qui ont endigué l’avancée de ses militants ces dernières années.

Le Kenya, l’un de ces pays contributeurs de troupes, a été pris pour cible à plusieurs reprises par Al-Shabaab dans le passé, avec des conséquences mortelles.

« L’Ouganda se retrouve dans une situation similaire à celle du Kenya avec Al-Shabaab », explique à APA un observateur.

Al-Shabaab, qui mène une insurrection de plus de dix ans pour renverser le gouvernement de Mogadiscio et introduire un islam rigoriste, estime que le fait de porter son conflit dans ces pays « obligera ces derniers à repenser leur ingérence dans les affaires intérieures de la Somalie ».

Forum Bloomberg : cinquante délégués africains à Singapour

Au total, 495 délégués venus de différents continents participent au Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté ce mardi à Singapour.
Premier grand rassemblement post-COP26, les participants sont censés contribuer à ce que les organisateurs du Forum de Bloomberg espèrent être une nouvelle réflexion sur « les voies vers une reprise mondiale alors que le monde se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

Dans une déclaration précédant l’événement, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P. et de Bloomberg Philanthropies, a déclaré que les défis économiques mondiaux aggravés par la pandémie confèrent un caractère d’urgence particulier au forum de cette année auquel participent 50 délégués africains.

« La transition rapide entre la COP26 et le forum nous offre une occasion unique que nous avons l’intention de saisir, en travaillant ensemble pour accélérer notre reprise de manière à construire une économie plus forte, plus saine et plus durable », a-t-il dit cité par un communiqué.

Les sessions plénières du forum s’articulent autour des thèmes suivants : Reconstruire l’économie mondiale, innover pour sortir de la crise et naviguer dans un monde divisé.

Les débats porteront sur la finance, le climat, le commerce, les villes et la santé, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.

Parmi les Africains qui y participent, figurent Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, Shamim Nabuuma Kaliisa, fondateur et directeur exécutif du Chil Artificial Intelligence Lab (Ouganda), Alloysius Attah (directeur général et cofondateur de Farmerline (Ghana) et Nthabiseng Mosia, cofondateur d’Easy Solar (Sierra Leone).

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de Singapour, Gan Kim Yong, a déclaré que le Bloomberg New Economy Forum est un événement important pour son pays.

« L’accueil physique de l’événement ici, malgré la pandémie, affirme le rôle de Singapour en tant que capitale des événements d’affaires et nœud mondial pour les entreprises », a ajouté M. Yong.

« Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie à Singapour offrira une plateforme d’action – et pas seulement de débat – tout en constituant un modèle pour des réunions entre personnes sûres, mais hautement connectées », a déclaré Justin B. Smith, PDG de Bloomberg Media et président exécutif de Bloomberg New Economy.

Il a ajouté : « Nous n’avons jamais vu un tel sentiment d’urgence parmi les leaders mondiaux pour se réunir et mobiliser des solutions. Cet esprit de collaboration touche tous les secteurs d’activité ».

Nigeria : l’inflation tombe à 15,99% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria a baissé pour le septième mois consécutif.Le Bureau national des statistiques (NBS) a annoncé que le taux d’inflation du Nigeria pour le mois d’octobre a chuté pour se retrouver à 15,99% en glissement annuel.

Le rapport mensuel de l’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, révèle que le chiffre d’octobre contraste avec les 16,63% enregistrés en septembre 2021.

Le document montre que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la Classification de la consommation individuelle par objet (COICOP) qui ont donné l’indice global.

« En glissement mensuel, l’indice global a augmenté de 0,98% en octobre 2021, soit un taux inférieur de 0,17% à celui enregistré en septembre 2021 (1,15%) », indique le Bureau national des statistiques (NBS).

La variation en pourcentage de l’IPC composite moyen pour la période de douze mois se terminant en octobre 2021 par rapport à la moyenne de l’IPC pour la période précédente est de 16,96%, soit 0,13 point de pourcentage par rapport au taux de 16,83% enregistré en septembre 2021.

Le taux d’inflation urbain a augmenté de 16,52% (en glissement annuel) en octobre 2021 contre 14,81% enregistré en octobre 2020, tandis que le taux d’inflation rural a augmenté de 15,48% en octobre 2021 contre 13,68% en octobre 2020.

Selon le rapport, en glissement mensuel, l’indice urbain a augmenté de 1,02% en octobre 2021, en baisse de 0,19 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en septembre 2021 (1,21%), tandis que l’indice rural a également augmenté de 0,95% en octobre 2021, en baisse de 0,15 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en septembre 2021 (1,10%).

Il a ajouté que la variation moyenne en glissement annuel sur 12 mois de l’indice urbain est de 17,53% en octobre 2021. Le NBS a expliqué que ce chiffre est supérieur à celui de 17,41% enregistré en septembre 2021, tandis que le taux d’inflation rural correspondant en octobre 2021 est de 16,39%, contre 16,26% en septembre 2021.