Côte d’Ivoire: des étudiants instruits sur les exigences d’embauche

Pour confronter les apprenants des exigences du monde du travail, deux organisations ont offert à des étudiants de l’université publique Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, une formation sur l’insertion professionnelle.

Cette session a été assurée, vendredi, par Jely Group et la Fondation  Expérience Pour Tous (EPT) à des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, sur les pré-requis pour une insertion professionnelle réussie.

La formation adressée à ces étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) a porté sur le thème : « Rédiger un bon CV, une bonne Lettre de Motivation et réussir son entretien d’embauche ».

Selon le secrétaire général de la Fondation Expérience Pour Tous, Kevin Anvo, le principal objectif est de fournir aux participants des outils pratiques afin de faciliter leur insertion professionnelle à la suite de leurs études universitaires.

« La carrière professionnelle est un projet sérieux qui mérite à tout égard d’être préparée avec minutie et stratégie. Comme le dit l’adage : +Qui veut aller loin, ménage sa monture+ », a déclaré M. Kevin Anvo.  

Il a fait observer que cette formation destinée  aux étudiants bientôt aux portes du marché de l’emploi, vise à leur donner des  outils et des instruments nécessaires pour se tailler un bon profil et décrocher un emploi.

Ces outils sont, entre autres, un CV, une Lettre de Motivation bien rédigée, la connaissance des codes non-écrits du milieu professionnel ; et surtout, des détails, parfois subtiles, qui très généralement décrédibilisent ou auto-éliminent des dossiers de candidature dans un processus de recrutement ».

Le secrétaire général du Campus 1 de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire)  au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Jospin Adiko,  a au nom de ses condisciples  salué et encouragé ce type d’initiatives.

Il a avoué que ce fut innovant pour eux, étudiants d’une université publique, de recevoir ces précieuses informations et conseils avisés, qui leur permettront de se préparer à intégrer plus sereinement le monde du travail.

L’auditoire était principalement composé d’étudiants issus de filières telles que l’électrotechnique, les Lettres modernes, la criminologie, les sciences sociales, le droit, etc. 

Jely Group est le premier Cabinet de conseil dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME). Il propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Les équipes du groupe ont également accompagné des institutions de développement dont la Banque Africaine de Développement (BAD) et des fonds d’investissement.

La Fondation Expérience Pour Tous (EPT), elle, est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Depuis sa création en 2015, plus de 10 000 jeunes Ivoiriens ont bénéficié gracieusement des programmes de la fondation dans des universités privées (IUA, Etic, Isgema, etc…) et publiques (Université Alassane Ouattara et UVCI), ainsi que des organisations de la société civile.

Gbagbo de retour en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021

Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI), a annoncé lundi à Abidjan le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo pour le 17 juin 2021, à l’occasion d’une cérémonie de célébration du 76e anniversaire de l’ex-président.

« A toute la Nation ivoirienne, à tous les Africains, aux démocrates Européens, Américains, à tous ceux qui nous ont soutenu, sa date d’arrivée en Côte d’Ivoire est le 17 juin 2021 », a déclaré M. Assoa Adou.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait rassuré que M. Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, pouvait rentrer dans son pays.

L’acquittement définitif de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé a été prononcé par la Chambre d’appel de la CPI, le 31 mars 2021. Leur retour au pays devrait marquer un pas vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.  

Maroc : lancement d’une campagne de sensibilisation aux méfaits du tabagisme

A l’instar des autres pays, le Maroc célèbre la Journée mondiale Sans Tabac, placée cette année sous le thème « s’engager à arrêter de fumer pendant la Covid-19 », et ce en totale synergie avec la large campagne mondiale lancée par l’OMS depuis le 8 décembre 2020.A cette occasion, le ministère marocain de la Santé lance, du 31 mai au 30 juin 2021, une campagne nationale, dans le but de sensibiliser la population sur les dangers du tabagisme et les avantages du sevrage tabagique, en particulier pendant la pandémie de la COVID-19, indique lundi un communiqué du Département de la Santé.

Dans ce cadre également, le ministère fait de toutes ses structures de soins et ses structures administratives, des espaces sans tabac, et ce en vue de renforcer la lutte contre ce fléau.

A noter que l’arrêt du tabac est très bénéfique pour la santé même après l’apparition de pathologies qui lui sont liées. Ce bénéfice est d’autant plus grand que l’arrêt est plus précoce, insiste le ministère.

En effet, le tabagisme constitue un véritable problème de santé publique, c’est la principale cause de décès et de maladies évitables. La prévalence du tabagisme au Maroc est de 13.4% chez les adultes âgés de plus de 18 ans, dont 26.9% des hommes et 0,4% des femmes.

Chez les élèves âgés de 13 à 15 ans, la prévalence du tabagisme est de 6% et environ 35.6% de la population est exposée au tabagisme passif dans les lieux publics et professionnels.

Dans le monde, la consommation du tabac tue environ 8 millions de personnes par an dont environ 1,2 millions sont des individus exposés au tabagisme passif.

Mali : la France lie son engagement au respect de la transition

Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a soutenu ce lundi que la tenue d’une élection présidentielle, le 27 février 2022, est une « priorité absolue ».De fait, la France reconnaît le nouveau statut du colonel Assimi Goïta devenu président de la transition. Mais Paris « réitère sa ferme condamnation du coup d’Etat ayant abouti à la démission forcée de Bah N’Daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, le 26 mai dernier ».

Dans la déclaration de Jean-Yves Le Drian, elle dit prendre acte de « la suspension du Mali des institutions » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). Les chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation régionale se sont réunis, lors d’un sommet extraordinaire, le 30 mai à Accra (Ghana).

A travers son ministre des Affaires étrangères, la France a indiqué que le prochain scrutin présidentiel doit avoir lieu « dans les conditions strictes » énoncées par la Cédéao et contenues dans le communiqué final sanctionnant la rencontre.

Pour l’atteinte de cet objectif, elle s’est engagée à appuyer « la mise en place par la Cédéao d’un mécanisme de suivi du respect de la période de transition ».

Le fond de la crise maroco-espagnole est une question d’arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara (MAE)

Le ministère marocain des Affaires étrangères considère que le fond de la crise entre Rabat et Madrid est une question d’arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara, cause sacrée de l’ensemble du peuple marocain.« La crise n’est pas liée au cas d’un homme (allusion au chef du polisario Brahim Ghali). Elle ne commence pas avec son arrivée pas plus qu’elle ne s’achève avec son départ.  C’est d’abord une histoire de confiance et de respect mutuel rompus entre le Maroc et l’Espagne.  C’est un test pour la fiabilité du partenariat entre le Maroc et l’Espagne », explique le ministère d’une déclaration publiée ce lundi.

Pour le ministère, la crise entre le Maroc et l’Espagne ne peut s’arrêter sans la comparution du chef du polisario, d’autant plus qu’elle ne peut pas non plus se résoudre avec sa seule audition par la Haute Cour Nationale espagnole, prévue le 1er juin.

Le Maroc, qui met l’Espagne devant ses responsabilités, assure que ses « attentes légitimes » se situent bien au-delà . « Elles commencent par une clarification, sans ambiguïté, par l’Espagne de ses choix, de ses décisions et de ses positions », souligne la Déclaration.

Pour le Maroc, le dénommé Ghali n’est qu’à l’image du « polisario ».  La manière avec laquelle il est rentré en Espagne – avec un faux passeport, sous une fausse identité algérienne et dans un avion présidentiel algérien – trahit l’essence même de cette milice séparatiste, pointe du doigt le ministère des Affaires étrangères.

« Au-delà du cas du dénommé Ghali, cette affaire a dévoilé les attitudes hostiles et les stratégies nuisibles de l’Espagne à l’égard de la question du Sahara Marocain.  Elle a révélé les connivences de notre voisin du Nord avec les adversaires du Royaume pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc », déplore le ministère.

Le Maroc peut-il à nouveau faire confiance à l’Espagne ? Comment savoir que l’Espagne ne complotera pas à nouveau avec les ennemis du Royaume ? Le Maroc peut-il réellement compter sur l’Espagne pour qu’elle n’agisse pas derrière son dos? Comment rétablir la confiance après une si grave erreur ?  Quelles sont les garanties de fiabilité dont le Maroc dispose à ce jour ? En fait, cela revient à poser la question fondamentale suivante : que veut l’Espagne réellement ? autant d’interrogations soulevées par le Département marocain des AE.

La Crise Maroc-Espagne pose la question de cohérence

« Cette crise pose, par ailleurs, une question de cohérence. L’on ne peut pas combattre le séparatisme chez soi et l’encourager chez son voisin :

C’est au nom de cette cohérence vis-à-vis de lui-même d’abord et de ses partenaires ensuite, que le Maroc n’a jamais instrumentalisé le séparatisme. Il ne l’a jamais encouragé comme une carte dans ses relations internationales, et notamment avec ses voisins.

A cet égard, la politique du Maroc envers l’Espagne a toujours été limpide. Lors de la crise catalane, le Maroc n’a pas choisi la neutralité ; il a été parmi les tout premiers à se ranger sans ambages, et de manière claire et forte, du côté de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de son voisin du Nord.

La question est légitime : qu’aurait été la réaction de l’Espagne si une figure du séparatisme espagnol avait été reçue au sein du Palais Royal Marocain ? Qu’aurait été la réaction de l’Espagne si cette figure avait était reçue publiquement et officiellement par son allié stratégique, son partenaire commercial important, et son plus proche voisin du Sud ? », lit-on dans la Déclaration.

Dans cette grave crise maroco-espagnole, le Maroc a toujours fait une distinction claire entre, d’un côté, la population espagnole et certains leaders politiques clairvoyants qui tiennent à l’amitié avec le Maroc et au bon voisinage, et de l’autre, certains milieux politiques, gouvernementaux, médiatiques et de la société civile qui cherchent à instrumentaliser le Sahara Marocain et à nuire aux intérêts du Maroc, rappelle le ministère.

Le Maroc prend note de la comparution mardi devant la justice espagnole du chef du polisario (MAE)

La comparution mardi 1er juin du chef du front du polisario, Brahim Ghali, devant la Haute Cour Nationale espagnole, est une « évolution » dont le Maroc prend note, affirme, lundi, le ministère marocain des Affaires étrangères.« Ce mardi 1ier juin, le dénommé Ghali comparaîtra.  Certes, cette comparution est une évolution dont le Maroc prend note. Elle ne constitue pas, pour autant, le fond de la crise grave entre les deux pays voisins », selon les termes de la déclaration du ministère marocain des Affaires étrangères au sujet de la crise maroco-espagnole née suite à l’accueil par Madrid du chef du polisario sous une fausse identité et avec un passeport falsifié.

Selon ce document, la comparution du chef du polisario « confirme ce que le Maroc avait dit dès le début : l’Espagne a bien fait rentrer, sciemment, sur son territoire, de manière frauduleuse et occulte, une personne poursuivie par la justice espagnole pour des plaintes déposées par des victimes de nationalité espagnole et pour des actes commis en partie sur le sol espagnol ».

Elle vient aussi « montrer le vrai visage du polisario incarné par un dirigeant qui a commis des crimes abjects, qui viole, torture, bafoue les droits de l’Homme et commandite des actes terroristes » et souligne « la responsabilité de l’Espagne envers elle-même, puisque les victimes de Ghali sont avant tout espagnoles », argue le ministère.

Cette comparution constitue, donc, le début d’une première reconnaissance des droits des victimes et de la responsabilité criminelle et pénale de cet individu, relève la Déclaration, qui fait observer que c’est la première fois que la justice espagnole convoque ce responsable et lui oppose des plaintes pour des crimes graves.

Et encore, il ne s’agit que des plaintes révélées au grand jour. Qu’en est-il de tous les enfants, les femmes et les hommes qui subissent les affres du « polisario » ? s’interroge le département des Affaires étrangères, faisant état de traitements inhumains infligés quotidiennement aux populations de Tindouf (sud-ouest de l’Algérie) sans que justice ne leur soit rendue.

Côte d’Ivoire: un réseau ouvre une formation « permanente » des journalistes

Le Réseau de formation des journalistes (RFJ), conduit par l’émérite journaliste et communicant ivoirien Noël Yao, ouvre à Abidjan une formation « permanente » des journalistes, selon une note transmise lundi à APA.

Avec une expérience de 40 ans de journalisme, Noël Yao, un ancien correspondant de Jeune Afrique (couvrant la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo) de 2000 à 2001, veut « aider à booster et promouvoir » les capacités des jeunes journalistes.

Plusieurs journalistes embrassent le métier sans avoir une formation de base dans des écoles spécialisées. De ce fait, certains ont « un énorme besoin de formation », constate M. Yao qui veut donner de solides rudiments à ces derniers. 

« La formation se déroulera sur deux jours » pour chaque thématique, rapporte-t-il, tout en faisant observer que cette « formation à la carte concerne » les Techniques de rédaction (1), l’Éthique, la déontologie et les règles professionnelles (2).

Les autres thématiques sont les « droits de l’Homme et la presse (3), l’Initiation à la politique nationale, internationale et la presse (4), puis les questions économiques et sociales (5).

Cette formation, insiste M. Noël Yao, a pour cible les « jeunes journalistes qui démarrent le métier, qui n’ont pas eu de formation et qui ont besoin d’avoir un minimum de connaissances pour le métier ».

La session de formation professionnelle sera sanctionnée par une évaluation et une attestation, mentionne la note.  

M. Noël Yao est journaliste professionnel, initiateur et premier président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des organisations de presse en Côte d’Ivoire. Il est également le président en exercice de l’Union des journalistes de la presse libre Africaine (UJPLA).

La presse sénégalaise en deuil

Trois employés du groupe de presse Leral (éclairer en langue wolof) sont décédés, ce lundi à Kédougou (près de 700 kilomètres au sud-est de Dakar), dans un accident de la route.Une terrible nouvelle ! Les photos du véhicule accidenté renseignent sur la violence de la collision avec un camion. Le chauffeur, un cameraman et un journaliste sont morts sur le coup. Mais il y a eu deux survivants.

Les salariés de Leral, groupe de presse privée, couvraient la tournée du président de la République dans cette région. Sur Twitter, le chef de l’Etat sénégalais a présenté ses « condoléances attristées aux familles des victimes, à M. Dame Dieng, Administrateur du groupe, à ses collaborateurs et à toute la presse ».

Maroc : la BAD et l’OIT tracent les perspectives d’une relance inclusive

La Banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation internationale du Travail (OIT) appellent à donner une nouvelle impulsion à l’entreprenariat des jeunes et au développement des très petites et moyennes entreprises (TPME) afin de renforcer la résilience aux chocs – facilitée par les mesures de soutien – et créer des emplois de qualité au Maroc, selon une note d’orientation politique, publiée ce lundi.Fruit d’une collaboration entre les deux institutions, ce document intitulé « Impact de la crise Covid-19 sur l’emploi et les TPME au Maroc », décortique les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’emploi et le développement des TPME marocaines, avec des recommandations à la clé.

Cette note a été initiée par la plateforme entrepreneuriale « Souk At-Tanmia », soutenue par la Banque africaine de développement, avec un financement du Programme de partenariat dano-arabe (DAPP). Elle s’appuie sur les résultats des outils de simulation macroéconomique et de données d’enquêtes portant sur 300 TPME du Maroc.

La note reprend les conclusions d’une consultation nationale organisée en distanciel à la fin de 2020. Cette rencontre a réuni près de 70 participants issus d’organismes nationaux et d’institutions de développement.

L’impact de la crise sur l’emploi et les TPME 

Le Maroc, comme le reste du monde, a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19. En 2020, la crise a entraîné la perte de 432 000 emplois selon le Rapport du Haut-Commissariat au Plan sur l’emploi (janvier 2021), et provoqué une hausse de la précarité de l’emploi, en particulier chez les jeunes, les femmes et les populations les plus vulnérables. On note également une baisse de 26% du volume horaire travaillé par semaine, équivalant à près de deux millions d’emplois.

Les TPME, qui concentrent 73% des emplois, ont été particulièrement affectées par la crise. Près de 80% d’entre elles ont accusé une baisse de plus de 15% de leur chiffre d’affaires, conséquence du premier confinement. 

L’enquête réalisée a ainsi révélé un besoin d’accompagnement technique exprimé par plus de 77 % de ces entreprises.

Les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise, relève le document.

Les résultats du modèle de simulation utilisé pour cette étude démontrent l’effet amortisseur du soutien public. Les mesures d’indemnisation des travailleurs prises par le gouvernement et les facilités accordées aux TPME ont contribué à préserver 71% des emplois menacés à la suite du premier confinement. Ces efforts ont aussi permis d’éviter une décélération plus importante de la croissance du PIB, avec une baisse supplémentaire d’environ six points de pourcentage.

Avant la crise, les TPME marocaines faisaient face à des difficultés d’accès au financement, ne recevant que 15,6% du total des crédits bancaires, selon la note. Ce tissu économique est aussi caractérisé par un faible niveau de qualification qui limite les gains de productivité. Le document révèle, par ailleurs, la prédominance du secteur informel qui concerne 81% des TPME et 60% des emplois du secteur privé. En outre, près de deux tiers des salariés ne disposent pas de couverture sociale.

Une relance davantage tirée par les TPME et créatrice d’emplois

La note relève les avancées réalisées dans le cadre du plan de relance économique pour faciliter notamment l’accès au financement des entreprises et renforcer le socle de protection sociale. Elle souligne les importants progrès du programme « Intelaka » relatif au déploiement d’instruments financiers adaptés aux besoins des TPME. Le document préconise, à cet effet, le renforcement, à court terme, des dispositifs d’accompagnement technique destinés aux entrepreneurs. Il appelle notamment à adopter une vision holistique et intégrée de la promotion de l’entreprenariat et des TPME afin de lever les contraintes structurelles.

Pour soutenir la reprise, le document propose d’inclure, dans chaque plan sectoriel de relance, des projets et programmes à fort potentiel d’impact sur la création d’emplois et de réaliser une revue à mi-parcours de la Stratégie nationale de l’emploi.

Penser l’après Covid-19 permet d’appréhender l’économie marocaine avec des fondations plus résilientes, plus inclusives et plus innovantes. Une croissance endogène créatrice d’emplois décents, davantage tirée par les TPME, s’avère ainsi fondamentale, recommandent les auteurs de cette note d’orientation.

Le Tchad accuse la Centrafrique de « crime de guerre »

Les forces armées centrafricaines ont tué, selon N’Dajmena, six soldats tchadiens au poste avancé de Sourou non loin de leur frontière commune.C’est une grave accusation que N’Djamena vient de lancer à l’endroit des Forces armées centrafricaines (FACA) qui combattent les groupes armées de la « Coalition des patriotes pour le changement (CPC). »

« Les forces armées centrafricaines ont attaqué, ce dimanche 30 mai, à 5 heures du matin, le poste avancé de Sourou, en territoire tchadien, non loin de la localité de MBéré, et à proximité de la frontière centrafricaine. […] Les assaillants, lourdement armés, ont tué un soldat tchadien, en ont blessé cinq, et cinq autres ont été enlevés pour être ensuite exécutés du côté centrafricain », a affirmé, dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de transition tchadien, Chérif Mahamat Zene.

« Le Tchad prend à témoin la communauté internationale, notamment la Minusca [la Mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique, qui y dispose de 12 000 Casques bleus], l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) de cette grave agression dont il est la cible », a-t-il ajouté.

« Le directeur général de la Gendarmerie centrafricaine a saisi l’ambassade du Tchad à Bangui pour que les autorités tchadiennes récupèrent auprès du chef de village de Mbang les dépouilles des cinq soldats faits prisonniers et exécutés par l’armée centrafricaine », poursuit Chérif Mahamat Zene.

Au moment des faits, et d’après une source sécuritaire tchadienne citée par certains médias, les soldats centrafricains poursuivaient des combattants des 3R (retour, réclamation et réhabilitation) et de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), des groupes rebelles appartenant à la CPC.

Mais quoi qu’il en soit, pour N’Djamena, ce « crime de guerre d’une gravité extrême et cette attaque meurtrière préméditée, planifiée et opérée à l’intérieur du Tchad, dont seul le gouvernement centrafricain connaît les raisons, ne sauraient rester impunis. »

La relation entre ces deux pays de l’Afrique centrale n’est pas au beau fixe. Bangui accuse souvent N’Djamena d’être derrière les rebelles qui tentent de renverser le pouvoir centrafricain.

En Centrafrique, la rébellion a, finalement, échoué à renverser le président Touadéra, réélu le 27 décembre, et elle a été vaincue ou repoussée hors des agglomérations notamment grâce à l’intervention massive de centaines de paramilitaires russes du groupe de sécurité privé Wagner, dépêchés par Moscou à la rescousse d’une armée centrafricaine démunie.

La région où se sont déroulés les affrontements de dimanche, aux confins du Tchad, de la Centrafrique et du Cameroun, est une zone de transhumance et un bastion des 3R côté centrafricain, mais ces derniers se sont dispersés dans les campagnes face à l’offensive de l’armée et des Russes. Certains se sont réfugiés vers la frontière tchadienne, selon des sources sécuritaires à Bangui.

Nigéria : des enfants d’une école coranique kidnappés

Les victimes, pensionnaires d’une école coranique, ont été enlevées, contre rançon, par des hommes armés dans le centre-nord du pays.Un nouveau rapt de masse au Nigéria. « Un nombre encore incertain d’élèves de l’école islamique Salihu Tanko ont été enlevés avec des passagers d’un bus » après l’attaque par des hommes armés de leur école qui compte environ 200 élèves, lit-on sur le compte Twitter du gouvernement de l’État nigérian du Niger.

Le Nigéria, pays le plus peuplé du continent africain, est régulièrement frappé par ce type d’attaques perpétrées par des groupes armées dont la nébuleuse djihadiste, Boko Haram.

Don d’un forage d’eau à des femmes rurales à Alloukro, dans le centre ivoirien

La présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal), Dr Fatoumata Traoré Diop, a remis samedi un forage d’eau aux femmes du village d’Alloukro (Brobo, centre ivoirien), à la veille de la célébration de la fête des mères.

« Ce don répond à une nécessité, celle de rendre moins pénible, le quotidien de mes soeurs qui doivent faire des kilomètres afin de puiser de l’eau pour les besoins de leur famille », a dit Dr Fatoumata Traoré Diop, « fille » de la Région du Gbêkê (centre).   

Pour elle, c’est ce que les ODD (Objectifs du développement durable) demandent à l’endroit des femmes du milieu rural, et se dit disposée à « continuer ce combat avec la construction d’une briqueterie dès les semaines prochaines à Siakakro », un village de la mutuelle.  

Les membres de la Mudal, regroupant les villages de Siakakro, Kanguirenou, N’Dokro et Alloukro, se sont par ailleurs retrouvés dans le village d’Alloukro, situé à 46 Km de Bouaké (centre) pour une Assemblée générale extraordinaire. 

La présidente de la mutuelle, Dr Fatoumata Traoré Diop a, à cette assise, dressé le bilan moral et financier de son mandat, pendant lequel elle a répondu aux sollicitations des populations du canton Ahaly en initiant des actions pour offrir 500 chaises bancs aux établissements scolaires. 

En outre, Dr Fatoumata Traoré Diop,  grâces à ses efforts a offert « un bâtiment de trois classes au Lycée municipal de Brobo, un centre multiethnique de médiation et d’arbitrage à Brobo et un terrain de maracana à la jeunesse ».  

Visiblement heureuses, les populations ont à cette occasion remercié leur « fille qui se bat depuis des années pour le développement » des localités membres de la mutuelle, en particulier pour les jeunes et les femmes, en vue de leur autonomisation et leur bien-être.  

Madame Fatoumata Traoré Diop est la présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal) depuis 2015.  

Barrage : l’Ethiopie va utiliser l’ensemencement des nuages pour le remplissage

L’Ethiopie est prête à faire usage de la technologie d’ensemencement des nuages, pour renforcer les fortes pluies de juillet et d’août prochains, pour lancer le deuxième remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD).Le directeur adjoint de l’Agence nationale de la métrologie, Kinfe Hailemariam, a déclaré samedi qu’une dizaine d’institutions dans le pays avaient participé à l’utilisation de la technologie d’ensemencement des nuages qui a débuté récemment.

La technologie aide à amener la pluie là où elle est nécessaire, a déclaré le Dr Dinku Tufa, chercheur principal à l’Institut international de recherche sur le climat et la société (IRI).

L’Ethiopie s’est préparée à entreprendre le deuxième remplissage du GERD et à défricher la forêt voisine pour servir de réservoir du GERD qui devrait retenir 13,9 milliards de cubes métriques d’eau. En outre, l’Ethiopie a installé deux turbines cette semaine, dans le but de commencer à produire de l’électricité, après avoir rempli le barrage.

Avec le soutien tacite de l’Union européenne et des Etats-Unis, l’Egypte et le Soudan ont fait pression sur l’Ethiopie pour qu’elle ne lance pas l’opération de remplissage, sans un accord contraignant.

L’Ethiopie a rejeté leur position au motif qu’elle viole l’accord de déclaration de principe signé par ces trois pays riverains du Nil en 2015.

Covid-19 : l’Af’Sud durcit les mesures pour éviter une troisième vague

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a renforcé les mesures de confinement de la Covid-19, dans l’espoir d’apaiser les craintes d’une troisième vague de la pandémie mortelle qui a fait plus de 56.000 morts dans le pays, au cours des 14 derniers mois.Ramaphosa a déclaré que les cas de Covid-19 avaient augmenté de 66% au cours des deux dernières semaines, obligeant le Comité consultatif ministériel sur la Covid-19 à recommander « que le pays mette en œuvre dans les plus brefs délais, de nouvelles restrictions pour limiter la montée en flèche des infections ».

« Sur la base de ces discussions, le Cabinet a donc décidé que le pays serait placé sur le niveau d’alerte ajusté 2 à partir de demain », a déclaré Ramaphosa dimanche soir dans un discours télévisé à la nation.

Il a averti que la capitale Pretoria, le centre commercial Johannesburg et d’autres régions du pays « ont atteint le seuil d’une troisième vague d’infections. Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que le pays dans son ensemble n’entre dans une troisième vague », a-t-il ajouté.

Ramaphosa a indiqué qu’à partir de lundi, un couvre-feu serait prolongé d’une heure pour commencer à 23 heures (21 heures GMT) jusqu’à 4 heures du matin. Un maximum de 100 personnes serait autorisé pour les rassemblements sociaux en salle et pas plus de 250 pour tout rassemblement en plein air.

Ramaphosa a expliqué que le nombre de personnes lors des funérailles serait limité à 100 personnes, tandis que les rassemblements après les funérailles seraient interdits. « Les établissements non essentiels comme les restaurants, les bars et les centres de remise en forme devront fermer à 22 heures. Il s’agit de permettre à leurs employés et aux clients de rentrer chez eux avant le début du couvre-feu », a poursuivi le dirigeant sud-africain.

L’Afrique du Sud a le plus grand nombre d’infections au Covid-19 en Afrique avec plus de 1,66 million de cas positifs et plus de 56.360 décès depuis mars 2020.

Migration, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’assistance en mer portée à des subsahariens candidats à l’émigration clandestine, l’autorisation pour les médecins étrangers d’exercer au Maroc et la coupe arabe de futsal remportée par le Maroc.+Le Matin+ rapporte que un garde-côtes de la Marine Royale en patrouille maritime a porté assistance, samedi, à une embarcation de fortune en difficulté, avec à bord, dix candidats à l’émigration clandestine, tous Subsahariens. Ces derniers se trouvaient dans un état de santé critique,

Le même garde-côtes a porté secours, dimanche tôt le matin, dans des conditions météorologiques très défavorables, à neuf migrants illégaux d’origine subsaharienne, dans un état de santé très dégradé, selon une source militaire, citée par le journal.

Les 19 personnes secourues ont reçu les soins nécessaires à bord du garde-côtes de la Marine royale, avant d’être ramenés tous sains et saufs au port de Tanger et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on.

+Libération+ écrit que le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine et destiné à réviser les conditions d’accès pour les médecins étrangers au Maroc a été adopté jeudi dernier par le Conseil de gouvernement. Objectif : renforcer les compétences nationales en matière de santé et faire face au manque de cadres nécessaires pour la réussite du chantier de la généralisation de la sécurité sociale.

Pourtant, nombreux sont les professionnels du secteur (public comme privé) qui ne voient pas d’un bon œil ce projet de loi. Pour eux, ce n’est pas l’ouverture sur les compétences médicales étrangères et marocaines établies à l’étranger qui va métamorphoser la situation chaotique de notre système de santé, de l’aveu même de plusieurs rapports nationaux et internationaux, relève le quotidien.

« Les orientations royales ont été des plus claires. Elles ont parlé d’une réforme du système national de santé dans sa globalité et non pas d’un seul aspect du secteur. Du coup, on ne peut pas réduire ces directives aux seuls articles concernant l’inclusion des compétences étrangères. Qu’en est-il des vraies maladies qui rongent notre secteur comme c’est le cas de la carte sanitaire, des déserts médicaux, de la migration des compétences marocaines, etc ? », a indiqué au quotidien Badreddine Dassouli, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL).

Et de poursuivre : « En effet, ce projet de loi ne promet pas des lendemains meilleurs puisque son champ d’application est le secteur privé alors qu’on sait que c’est du côté du public qu’il faut voir. Ceci d’autant plus que le ministère de la Santé a procédé à rebrousse-poil en mettant la charrue avant les bœufs.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude nationale sur les dettes des ménages marocains, réalisée par la Fédération nationale des associations des consommateurs, qui a noté que les Marocains recourent à l’emprunt pour équiper le logement, acquérir des voitures, payer la scolarité des enfants ou acheter le mouton pour l’Aïd al-Adha.

D’après cette étude, une famille sur trois contracte un emprunt pour subvenir à ses besoins mensuels, soulignant que 52% des emprunteurs ont un seul prêt, 34,7% ont deux alors que d’autres ont trois prêts et plus.

+L’Economiste+ titre « Le Maroc gagne sa première Coupe arabe de fustal ». Les Lions de l’Atlas ont battu l’Egypte, hôte de la compétition, samedi sur le score de 4 buts à 0.

Une victoire largement méritée au vu du déroulé de la compétition. Les Lions de l’Atlas, meilleure équipe africaine, se sont imposés dans tous leurs matches (5 au total) avec 26 buts inscrit contre seulement 2 encaissés, rappelle le journal.

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 25 000 doses du vaccin AstraZeneca

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre N’gou Dimba a réceptionné dans la nuit de samedi, à l’aeroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan 25.000 doses du vaccin contre la Covid-19 Astrazeneca.

« Grâce à l’intervention du président de la République et du Premier ministre, nous venons de recevoir un autre lot et cette quantité permettra de tenir pendant une semaine, en attendant que nos vaccins commandés autour de 2 millions de doses arrivent pour renforcer notre dispositif », a dit M. Pierre Dimba à la presse.

Selon une note du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, « en plus de ces doses reçues, « cent mille (100.000) autres doses » étaient attendues le dimanche 30 mai 2021 à l’aéroport d’Abidjan.  

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme Covax, une initiative mondiale consistant à collaborer avec les fabriquants des vaccins contre la Covid-19. Le pays a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses d’AstraZeneca et au nom de l’amitié ivoiro-indienne 50.000 autres doses le 5 mars.

Le pays qui ambitionne de vacciner 58% de sa population, envisage de recourir à d’autres sources de financement en dehors du mécanisme Covax. Sur les populations à vacciner, le mécanisme Covax interviendra à hauteur de 20%, la Banque mondiale (19%) et l’Etat ivoirien (19%).

Le ministre ivoirien de la Santé exhorte les populations en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, indiquant que pour l’heure il n’y a pas de solution, il n’y a que des mesures de prévention, entres autres les mesures barrières et les vaccins contre cette pandémie.  

Les populations sont invitées à « faire confiance » au vaccin AstraZeneca,  utilisé aujourd’hui par une quinzaine de pays africains éligibles au mécanisme Covax à qui il a été alloué le vaccin et « dans aucun de ces pays » il a été signalé un décès dû à AstraZeneca. 

 Le 28 mai, 4 497 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 540 245 doses administrées. M. Dimba a invité toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les différents centres de vaccination du pays.

Sénégal : la tournée économique de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président Macky Sall au centre et au sud-est du pays.La tournée économique ou tournée politique du chef de l’Etat sénégalais à l’intérieur du pays ? La presse sénégalaise y voit plutôt la seconde. A travers les inaugurations à tout va, « Macky (est) en quête de santé électorale », titre Le Quotidien.

« Le président Macky Sall, qui a procédé samedi à l’inauguration du Centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, a pu renouer avec l’ambiance des grandes foules. Le chef de l’Etat ne semblait pas bouder son plaisir en communiant avec les populations tout au long de la route qui le menait à Kaffrine. Son cortège a été arrêté par des foules de personnes massées au bord des routes avec une mobilisation digne d’une campagne électorale », soulignent nos confrères.

Pour L’AS, il n’y a d’ailleurs aucun doute : « Macky Sall lance les Locales ». Affirmatif, WalfQuotidien soutient que : « Macky (est) en mode directeur de campagne » pour les élections locales prévues le 22 janvier 2022.

« L’opposition est prévenue. Macky Sall, bien que n’étant pas candidat aux élections locales, a lancé la campagne électorale. Il a décidé de s’investir à fond pour faire triompher sa coalition, en perte de vitesse. Car, cette tournée +économique+ est tout simplement politique », commente WalfQuotidien.

« Je sais que de l’autre côté, certains se permettent de dire que je suis venu dans le cadre économique et j’en profite pour parler de politique. Mais si je le fais, ce n’est pas parce que je ne suis pas sûr de la victoire de Bby aux prochaines élections locales », rétorque Macky dans L’Observateur, ajoutant que « s’il y a un responsable qui a des difficultés pour gagner sa commune, qu’il m’appelle et je viens l’aider. »

La politique, Macky Sall ne s’en est passé lors de cette tournée. Et parlant des Locales à venir, le chef de l’Etat a, dans L’Observateur, prévenu ses poulains en ces termes : « Nous irons aux élections sous la bannière de Bby (mouvance présidentielle). Nous ne laisserons aucun militant aller aux élections avec une liste autre que celle de Bby ».

Cette adresse visait en particulier Abdoulaye Willane, maire de la ville de Kaffrine, et Abdoulaye Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, que d’aucuns soupçonnent de vouloir ravir la mairie des mains du socialiste.

Sous le titre : « La valse des milliards », EnQuête revient sur cette même tournée économique dans le centre et le sud-est du pays et écrit : « Accueilli en grande pompe dans le Ndoucoumane (surnom de la ville de Kaffrine), le président a multiplié les annonces des projets à coup de milliards ». Macky a également profité de l’occasion pour dire qu’ « à Kaffrine…, entre 2017 et 2020, l’exécution financière a atteint 126 milliards de FCFA. » Cela équivaut à « 63% » des promesses faites à la ville lors du conseil des ministres décentralisé que la ville avait accueilli le 15 avril dernier.

A travers cette tournée économique, « Macky Sall +unifie+ PSE 2 et Locales » note Sud Quotidien. « Macky Sall (a été) plébiscité » par des marées humaines tout au long de son passage affirme Le Soleil.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien informe que « l’armée +pilonne+ les bases du chef rebelle César Atoute Badiate ». Selon une source proche du commandement de la zone militaire n°5, l’armée […] y a mené des opérations de sécurisation et de ratissage pour faire tomber les positions satellites affilées à la grande base de Kasolole, précise Le Soleil.

En sport, Stades et Record sont revenus sur la victoire d’Edouard Mendy et Chelsea en finale de la Ligue des champions devant Manchester City. « Mendy, une C1 et 5 records » titre Stades, tandis que Record exulte : « Mendy décroche le graal et l’histoire ».

Un week-end faste pour le sport sénégalais avec le sacre à domicile des Lions du Beach Soccer devant le Mozambique (4-1) relate Record. Sixième titre pour le Sénégal dans cette discipline qui fait désormais cap vers le Mondial Russie en 2021.

La Cedeao suspend le Mali de ses instances

La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunie à Accra ce dimanche 30 mai, a suspendu le Mali de ses instances, après la prise du pouvoir par les militaires putschistes.Cette décision est entérinée par la conférence des chefs d’États après la prise du pouvoir par les militaires putschistes, suite à la démission forcée du président de transition Bah N’daw et son Premier ministre Moctar Ouane.

La Cédéao condamne ce « coup d’État » perpétré par la junte en violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire qui s’est tenu à Aburi, au Ghana, le 15 septembre 2020.

« Après de longues discussions, les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Cédéao » peut-on lire sur le communiqué des chefs d’État présents lors de ce sommet de la Cedeao à Accra.

Les chefs d’Etats exigent « la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile au poste de Premier ministre et la formation d’un gouvernement inclusif » le plus rapidement.

La Cédéao demande aussi à la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta, nouveau chef de l’État et président de la transition du pays, de libérer l’ancien président et le Premier ministre de la transition encore placés sous résidence surveillée. 

En outre, les dix chefs d’Etats présents à ce sommet, ont demandé à la junte de respecter son engagement d’organiser la présidentielle en février 2022 après la période de transition de 18 mois.

Une dizaine de chefs d’État étaient présents à Accra sur invitation de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et actuel Président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

La Malgache Haingo Raharison élue SG exécutive de l’USYCA de l’ASECNA à Abidjan

La Malgache Haingo Lanto Raharison a été élue samedi à Abidjan secrétaire générale exécutive de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (USYCA) de l’ASECNA, à l’issue d’un Congrès extraordinaire.

Mme Haingo Lanto Raharison, membre du « SYNDICAM », succède au Nigérien Ousseini Mohamadou Fattaou, qui était le président de séance. Elle conduira un bureau de 12 membres avec à ses côtés le Sénégalais Paul François Gomis, premier secrétaire général adjoint.

L’Ivoirien Soungalo Cissé, du Syndicat national des contrôleurs aériens de Côte d’Ivoire (SYNACCI), a été désigné au poste de deuxième secrétaire général adjoint de l’USYCA de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Le secrétaire général exécutif sortant de l’USYCA, Ousseini Fattaou, a appelé les dirigeants de l’ASECNA à « la compréhension, à arrêter son hostilité vis-à-vis des syndicats et des contrôleurs, car c’est un droit universellement reconnu ».

« Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes là pour la même cause, nous devrons poser le débat, diagnostiquer le problème et trouver des solutions pour le bonheur de l’agence », a-t-il dit, ajoutant « nous sommes tous victimes, les gens sont un peu hostiles à notre action ».

Moussa Sangaré (Côte d’Ivoire), le nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens  (FACAA) de l’ASECNA, a souhaité que les relations des syndicats avec l’employeur s’inscrivent « dans un processus qui cadre avec l’esprit du dialogue social ».

Pour lui, « à travers un dialogue franc, sincère », on peut toujours trouver des solutions aux problématiques posées, surtout dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui a impacté à 53% les recettes d’exploitation de l’ASECNA en 2020. 

Selon le représentant du ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Eben-Ezer Agoh, inspecteur général en charge du travail et de la protection sociale, le département voudrais faire en sorte que la tryptique dialogue employeur-travailleurs-Etat soit une réalité.

« Il faut faire en sorte que le travailleur parvienne à ce que l’on appelle la productivité, parce que trop de fois on a mis l’accent sur l’assiduité, la ponctualité au travail, sans que véritablement ces postures aient un impact sur les résultats attendus de l’employeur », a fait observer M. Agoh.

« Aujourd’hui, le paradigme nouveau du ministère de l’Emploi et de la protection sociale, c’est de s’inscrire dans un dialogue constructif entre employeurs, travailleurs et l’Etat qui ne fait qu’accompagner les conditions de ce dialogue », a-t-il poursuivi. 

L’Union comprend un secrétaire chargé de la revendication, la stratégie et les contentieux, le Malien Sanogo Issiaka Fampi (Syncam), un trésorier général, le Nigérien Abdou Mahamadou (Syncan), un trésorier général adjoint, Mohamed Djoumoi (Sycacaom, Comores).

Le Burkinabè Fulbert Bembamba (Syncab), occupe le poste de secrétaire à l’information et à l’organisation, Ferdinand Koyema (Syncac, CentrAfrique), le Togolais Koffi Sovon (Synact), désigné secrétaire aux affaires socioprofessionnelles.

Le Béninois Antoine Minde a été élu secrétaire aux Affaires extérieures. Deux commissaires aux comptes ont été désignés, le Togolais Moustapha Derman (Synact) et le Camerounais Michaël Ouagni (Syncac).

L’USYCA regroupe 11 syndicats de contrôleurs aériens de l’ASECNA sur 17 organisations que compte cette plateforme. Ce congrès extraordinaire, le deuxième, intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19. A la création de l’Union, il y avait sept syndicats. 

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

Politique et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le nouveau modèle de développement, la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne et le texte de loi permettant aux médecins étrangers d’exercer leur métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que l’un des grands défis pour le Maroc, dans les dix à quinze années qui viennent, sera de prouver la capacité de définir à soi-même des challenges et de les réussir, relevant que le nouveau modèle de développement propose de grands chantiers à lancer en urgence pour la santé, l’éducation, la cohésion sociale, et l’emploi, etc.

Entre 2005 et 2021, et de l’aveu de tous les observateurs mondiaux, le Maroc a réalisé des révolutions dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures, des nouvelles technologies, des télécoms, rappelle l’hebdomadaire, soulignant qu’il ne serait pas insensé de penser qu’en 2035 le Maroc sera au rendez-vous.

« Le Royaume dispose en effet des atouts nécessaires pour gagner son pari. Il n’est tout simplement pas à son premier coup d’essai », fait-il remarquer.

Abordant la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, « Finances News Hebdo » souligne qu’« il est utile, de temps à autre, de rappeler à certains dont la mémoire s’use dans le temps que l’intégrité territoriale du Maroc ne peut souffrir d’aucun compromis ».

« L’Espagne ne peut pas courtiser le Royaume lorsqu’il s’agit des questions migratoires et de la lutte contre le terrorisme et le trafic international de drogue, pour ensuite ourdir de basses manœuvres politiques lorsqu’il s’agit de notre cause nationale, le Sahara marocain », soutient le journal, qui se demande si le gouvernement espagnol a mis sur la balance toutes les implications politiques, économiques et sociales de ce coup tordu joué au Maroc.

« Et si tant est que le gouvernement espagnol s’obstine dans sa posture, le Maroc prendra acte. Et ripostera à la mesure de l’offense qui lui est faite », assure-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que le conseil du gouvernement a adopté, jeudi dernier, le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine.

Selon le porte-parole du gouvernement, ce projet a été présenté par le ministre de la Santé suite aux instructions royales relatives à la réforme globale du système de la santé.

Il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le capital humain médical car il constitue une composante essentielle dans l’efficacité du système de santé national. Du coup, poursuit-il, cette loi a revu à la baisse les conditions très strictes d’accès à l’exercice de la profession aux médecins étrangers. La porte est, ainsi, ouverte aux médecins étrangers mais aussi aux compétences marocaines qui exercent à l’étranger par des incitations qui les encouragent à retourner dans leur pays.

Cette ouverture va permettre à ces médecins d’exercer dans le secteur privé de manière permanente au Maroc, informe le quotidien, ajoutant que cette loi rentre dans le cadre de la réforme du système de santé qui valorise les ressources humaines en prônant l’égalité des chances entre les médecins marocains et leurs confrères étrangers.

Du coup, le médecin étranger va exercer son métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains ainsi que les médecins étrangers qui exercent actuellement au Maroc. Le projet de réforme vise aussi à encourager l’investissement étranger, à attirer les expertises et à disposer des équipements biomédicaux de grande qualité.

L’avion présidentiel parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent d’une diversité de sujets dominés par le prix de l’avion présidentiel, la position de l’Eglise catholique sur l’homosexualité et les 95 ans de l’ex-président, Me Abdoulaye Wade.« Achat de l’avion de commandement présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo (ministre des Finances et du Budget) vend la mèche », titre Sud Quotidien, informant que le coût total de l’Airbus A320 Néo est de 57.447.235.356 f cfa.

Dans ce journal, le ministre Diallo précise que l’achat de cet appareil a été régulièrement budgétisé dans les lois des finances 2019,2020 et 2021, et que le Sénégal est dans la dernière tranche de paiement.

« Coût de l’avion présidentiel 57.447.235.356 f cfa-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », note Kritik, faisant ainsi allusion à la sortie du porte-parole du Gouvernement, Oumar Guèye qui disait ne pas pouvoir révéler le prix car c’est un secret-défense.

« Achat de l’avion présidentiel-Abdoulaye Daouda Diallo lève le secret-défense », renchérit Walf Quotidien.

Ce qui fait dire à L’As que « Abdoulaye Daouda Diallo crève l’abcès ».

De son côté, Source A écrit qu’à propos du coût de l’avion présidentiel, du montant du reliquat à verser à Airbus, « l’argentier (de l’Etat) dit tout au peuple ».

Dans Les Echos, le ministre des Finances et du Budget souligne que le Sénégal a bénéficié d’une remise de 3,09% sur le prix de l’avion.

En faits de société, Le Soleil titre : « L’Eglise réitère sa position-Monseigneur dit niet aux homos ».

« Homosexualité et pédophilie-L’Eglise réitère son véto », ajoute Sud Quotidien, à côté de L’As qui constate que « l’Eglise marque son aversion ».

Pendant ce temps, Le Quotidien revient sur ce sujet relatif à l’homosexualité donné à un examen blanc d’anglais à Rufisque et note : « Une épreuve pas gay. Les copies retirées du Bac blanc. Le ministre veut situer les responsabilités ».

« Epreuve d’anglais au Bac blanc du lycée de Rufisque-Un sujet sur l’homosexualité proposé aux candidats. Un sondage sur fond de promotion des droits LGBT », détaille Vox Populi à sa Une.

La presse traite également de l’anniversaire de l’ex-président. « Abdoulaye Wade fête ses 95 ans. Un homme, une conviction, une vie de combats », titre Direct News.

« L’ancien président fête ses 95 ans-Hommage à Me Abdoulaye Wade », écrit Dakar Times.

Mali : Assimi Goïta déclaré chef de l’Etat de transition

La Cour constitutionnelle du Mali a déclaré le colonel Assimi Goïta, président de la République de transition.Dans son arrêt rendu public vendredi soir, la Cour indique que le colonel Goïta, jusque-là vice-président de la transition, « exerce les fonctions, attributs et prérogatives de président de la transition pour conduire le processus de transition à son terme ».

Elle dit avoir pris cette décision après avoir constaté la vacance de la présidence.

Le 24 mai dernier, la junte qui avait déposé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, avait arrêté le président de transition, Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane. Le couple de l’exécutif a démissionné deux jours plus tard en présence d’une délégation de la médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avant d’être libéré.

Chargé de désigner un Premier ministre de transition dans ses rangs, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a proposé Choguel Maïga.

Le groupe ivoirien Weblogy lance des moyens de paiements digitaux innovants

Le groupe ivoirien Weblogy, promoteur de abidjan.net et de produits financiers, a lancé vendredi deux applications mobiles innovantes, permettant des paiements digitaux sécurisés sur le réseau de Visa, le géant américain de la transaction bancaire.

Weblogy qui comprend un pôle Fintech, a, avec ses partenaires Visa, Ecobank et UBA, développé deux applications mobiles destinées à faciliter la vie des consommateurs via des outils digitaux de paiements, depuis leur mobile.   

Son directeur général, Jil Alexandre N’Dia, a fait savoir que l’entreprise est la seule Fintech, aujourd’hui, à « utiliser les dernières technologies de Visa », une « application permettant de faire du paiement et des paiements d’une carte Visa vers une autre carte Visa ».

En outre, l’application permet de faire du paiement vers les opérateurs mobiles (ivoiriens existant), car « depuis que nous sommes nés, nous avons été toujours fédérateurs, nous avons fédéré les journaux, les Fintechs, aujourd’hui, nous fédérons les banques », a-t-il ajouté.

APaym, une application de paiement, gratuite, permet d’accepter toutes les cartes bancaires Visa sur sa plateforme et de faire tous types de transactions (retrait, rechargement) d’une carte bancaire Visa à une autre (peut-importe que les cartes soient rattachés à un compte bancaire ou prépayées).

Elle permet aussi de faire tous types de transactions (retrait, rechargement) d’un compte mobile money à une carte bancaire et vice-versa, et de régler ses factures d’électricité, d’eau, la scolarité, l’achat d’un journal ou encore de faire des dons à des ONG etc.

Quant à Apaym Pro, application dérivée dédiée aux marchands, elle, permet les transactions par « QR Code », en partenariat avec Ecobank. L’usager scanne le QR code du marchand avec son téléphone et paye sa facture automatiquement.

La Carte virtuelle, elle, est téléchargeable sur le téléphone. Alors, désormais fini les cartes physiques. Disponible dans l’application Apaym, la carte virtuelle, faite en partenariat avec UBA, permet de procéder à tous les achats en ligne ou sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, cette carte n’a aucun frais d’acquisition et « 500 Fcfa sont mis sur la carte lors de l’acquisition ». Ce partenariat stratégique vise l’inclusion financière et une offre de services aux particuliers, les entreprises et les collectivités afin de faciliter les opérations de paiement.

Le directeur général de Ecobank, Paul Harry Aithnard, s’est félicité de ce partenariat, souhaitant que l’inclusion financière soit à 100% dans les années à venir en Côte d’Ivoire, où l’utilisation du mobile money connaît un fort taux de pénétration.

Poursuivant, Jil Alexandre N’Dia a souligné que l’application donne la possibilité de faire des transferts en temps réel, de débiter une carte Visa dans n’importe quelle banque, de faire du crédit téléphonique. Et le groupe ambitionne de permettre des achats d’actions en bourse.

L’application offre aussi à l’usager des consultations de pharmacies de garde et même la possibilité de payer des services médicaux dans l’application et le médecin vient à domicile traiter le patient. Il existe l’option permettant de payer son assurance et même d’épargner.

Daniel Ahouassa, co-fondateur de Weblogy, a rappelé qu’en 98, lui et son compagnon N’Dia ont créé abidjan.net, un agrégateur de contenus pour attirer du trafic. Ensuite, ils ont créé une carte adossée au site et aujourd’hui une application adossée à un réseau bancaire.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a déclaré que les moyens de paiements électroniques sont les plus sûrs, invitant les populations à utiliser peu la monnaie fiduciaire.

M. Roger Adom a salué cette initiative qui permet au groupe d’être un « facilitateur » de différentes entités marchandes grâce à un écosystème, tout en espérant que ce modèle va inspirer de nombreux Ivoiriens.

S’appuyant sur son expertise, Weblogy, gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays d’Afrique francophone, et pour le développement d’applications de paiements mobiles, offre des solutions adaptées aux particuliers comme aux entreprises.

Le Maroc et le Royaume-Uni décidés à coopérer plus étroitement après le Covid-19

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, ce vendredi, par visioconférence, avec le ministre britannique d’Etat chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord James Cleverly.Au cours de cet entretien, les deux ministres ont loué l’excellence des relations historiques entre le Maroc et le Royaume-Uni et ont réitéré l’importance de définir les priorités d’une feuille de route conjointe pour la période post-Covid, à la hauteur du Partenariat stratégique voulu entre les deux pays.

M. Cleverly a salué la vision éclairée du Roi Mohammed VI qui se distingue par une dynamique d’ouverture, de progrès et de modernité, tout en se félicitant du nouveau modèle de développement dont se dote le Royaume et de la promotion d’une régionalisation avancée.

A cette occasion, les deux ministres se sont réjouis de l’agenda bilatéral actuel marqué par plusieurs échéances, notamment par la mise en œuvre de l’Accord d’Association post-Brexit, l’activation du Conseil d’Association et la programmation de la 3ème session du Dialogue Stratégique, prévue à Londres.

Ils ont mis en exergue l’importance de renforcer le dialogue politique et le partenariat économique bilatéral, en l’ouvrant sur de nouveaux axes novateurs de coopération et de nouvelles chaines de valeurs, comme l’économie verte, particulièrement dans le contexte de la prochaine COP26.

Le responsable britannique a tenu à saluer le Maroc en tant que pôle de stabilité régional et partenaire privilégié en Afrique.

Les deux parties se sont accordées sur l’importance de promouvoir davantage la coopération triangulaire vers l’Afrique principalement dans les domaines économique et de l’investissement.

Ils se sont félicités de la coordination menée par le Maroc et le Royaume-Uni au niveau multilatéral et ont convenu de poursuivre leur concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye et au Sahel.

Super coupe d’Afrique : Al Ahly d’Egypte remporte le sacre aux dépens de la RSB (2-0)

Le club égyptien d’Al Ahly a remporté, vendredi, la Super coupe d’Afrique aux dépens la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), sur le score de 2 buts à 0 au Stade Jassim Bin Hamad à Doha, au Qatar.Le premier but des Egyptiens a été inscrit à la 56è minute à la faveur d’un tir cadré de Mohamed Charif avant que son coéquipier Mohsen Katala ne double la mise à la 82è minute.

Après cette victoire, Al Ahly a renoué avec la Super coupe d’Afrique dont le dernier titre remonte à 2014.

La supercoupe met aux prises le champion de la Ligue des champions d’Afrique au champion de la Coupe de la CAF.

Le Maroc préside le Forum international des transports

Le Maroc a été désigné, vendredi, pour assurer la présidence du Forum international des transports (FIT) pour le mandat 2021-2022, succédant ainsi à l’Irlande.Il s’agit du premier pays arabe et africain à accéder à cette position, s’est réjoui le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara.

Selon le ministre, qui a participé à la clôture des travaux du Forum, tenu du 17 au 28 mai en format virtuel, le Maroc va œuvrer, au cours de sa présidence, à inscrire les questions intéressant l’Afrique dans ce domaine en tête de l’agenda et des décisions du FIT.

Il a souligné que le gouvernement marocain, conscient du rôle crucial des transports dans toute forme d’inclusion et de développement socio-économiques, ne ménage aucun effort dans ce domaine, à travers notamment la mise en place de stratégies et de programmes nationaux à même de réduire les disparités sociales et territoriales.

Le Maroc est animé de la volonté de jouer pleinement son rôle de leader africain pour promouvoir des transports innovants, durables, sûrs et surtout inclusifs, a-t-il poursuivi.

Dans ce sens, il œuvrera à sensibiliser d’autres pays africains aux opportunités qui s’offriront à eux en rejoignant le Forum, lui permettant ainsi d’être plus inclusif envers le continent africain, qui ambitionne d’améliorer ses moyens et ses systèmes de transport.

Enfin, il s’est dit rassuré quant à la coopération et l’appui de l’ensemble des pays membres afin que le Maroc puisse honorer son engagement à la tête de cette instance, avec l’espoir de tenir le prochain Sommet du FIT, prévu du 18 au 22 mai 2022 à Leipzig (Allemagne), dans des conditions habituelles et plus conviviales, comme à l’accoutumée.

Can beach soccer : le Sénégal accède à la finale

Le pays hôte de la compétition a battu en demi-finale le Maroc, ce vendredi 28 mai à Saly Portudal (90 kilomètres à l’est de Dakar), sur le score de trois buts à deux.Le duel de fauves a tourné à l’avantage du Sénégal. Les Lions de la plage ont vaincu ceux de l’Atlas. Pourtant, ce sont les visiteurs qui ont ouvert la marque grâce à Rabi Aboutalib dans le premier tiers-temps.  Le Sénégal efface l’ardoise sur un but de Babacar Fall.

Les quintuples champions d’Afrique entament idéalement le deuxième tiers-temps en inscrivant un autre but qui porte la signature de Jean-Paul Ninou Diatta. Mais le Maroc, accrocheur, recolle au score par l’intermédiaire de Sami Lazal.

Dans le troisième et dernier tiers-temps, la banderille plantée par Raoul Mendy envoie le Sénégal en finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer. Du coup, les Lions se qualifient aussi pour la Coupe du monde qui se déroulera à Moscou (Russie) du 19 au 29 août 2021.

Il en sera de même pour l’autre finaliste. La seconde demi-finale oppose le Mozambique à l’Ouganda. La finale du tournoi aura lieu ce samedi 29 mai.

Ramaphosa et Macron discutent du vaccin contre le Covid-19

Le président français, Emmanuel Macron, est arrivé ce vendredi en Afrique du Sud pour une visite d’une journée.Au ours de son séjour, il discutera avec le président Cyril Ramaphosa de la possibilité de permettre à l’Afrique d’accéder aux capacités de fabrication de vaccins contre le Covid-19.

Selon la présidence sud-africaine, les deux dirigeants devraient discuter d’une dérogation temporaire aux droits de propriété de l’Organisation mondiale du commerce sur la fabrication des vaccins.

Cette idée est défendue par l’Afrique du Sud et l’Inde, qui font valoir que cette dérogation stimulerait la production de vaccins dans les pays en développement d’Afrique et d’autres régions, a indiqué la présidence.

Les deux dirigeants lanceront un programme à l’Université de Pretoria pour soutenir la production africaine de vaccins contre le Covid-19, un projet soutenu par l’Union européenne, les États-Unis et la Banque mondiale.

L’Afrique du Sud, économie la plus industrialisée d’Afrique, mais aussi la plus touchée par le Covid-19, a enregistré plus de 1,6 million de cas dont plus de 57.000 décès.

Cependant, seul un pour cent de sa population d’environ 59 millions d’habitants a été vacciné, la plupart d’entre eux étant des professionnels de la santé et des personnes âgées de 60 ans ou plus. La campagne a connu un démarrage difficile, les vaccins AstraZeneca ayant été abandonnés au profit des vaccins Johnson & Johnson, puis de ceux de Pfizer au cours de l’exercice de déploiement.

M. Macron est arrivé en Afrique du Sud après une visite historique au Rwanda, où il a reconnu la responsabilité de la France dans le génocide de 1994, qui a vu le meurtre de près d’un million de personnes, principalement des Tutsis.

Tourisme ivoirien: un test annoncé pour une formation au Maroc

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, annonce un test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Maroc pour l’année académique 2021-2022, selon une note.

Ce test intervient « dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, en matière de tourisme », précise la note signée de M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.

Le département ministériel en charge du Tourisme ivoirien organisera ce « test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Royaume du Maroc au titre de l’année académique 2021–2022 ». 

Pour faire acte de candidature, les postulants devront toutefois remplir des conditions: « être de nationalité ivoirienne; titulaire d’un diplôme équivalent au baccalauréat marocain (séries A1; A2; B; C; D; G2; E et BT comptabilité) des sessions 2016; 2017; 2018; 2019 et 2020 ».

En outre, la note mentionne que le candidat devrait avoir un âge inférieur ou égal à 25 ans et « la motivation, la vocation et les aptitudes requises pour l’exercice d’un métier du secteur du tourisme et de l’hôtellerie ».

Il devra également « jouir de ses droits civiques ». Cependant, pour des questions pratiques d’organisation du test, il est requis un droit de participation au test. Le postulant devra aussi présenter la preuve financière de l’achat du billet d’avion aller-retour.

Le test se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui touche tous les pays de la planète. De ce fait, il est demandé aux candidats de disposer d’un carnet de vaccination à la Covid-19.