Côte d’Ivoire: arrestation d’un officier de police pour racket de 5000 FCFA

Le capitaine D.S, un officier de la police ivoirienne en service au 3ème arrondissement d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) a été arrêté et déféré devant le commissaire du gouvernement pour racket de la somme 5000 FCFA à un chauffeur de taxi, a appris APA jeudi de source officielle.

Selon une note d’information du Tribunal d’Abidjan, les faits remontent au 15 décembre 2019, où à la suite d’un contrôle de routine, le policier incriminé et ses hommes ont reproché au chauffeur de taxi de rouler avec un permis de conduire non valide. 

Une fois au poste de police, le chauffeur de taxi est interrogé par l’officier de police qui lui reproche l’invalidité de son permis de conduire et lui fait savoir qu’il devra payer la somme de 22 500 FCFA à titre de contravention.  

« Après plusieurs négociations, le chauffeur paie la somme de 5000 FCFA afin de récupérer son permis de conduire. Suite à cette manière frauduleuse d’agir, le chauffeur de taxi porte une plainte à l’inspection générale des services de police qui à son tour saisit le parquet militaire», explique le Tribunal militaire dans la note.

 Le parquet militaire a conclu en appelant les victimes de racket et d’escroquerie, d’agir comme l’a fait ce chauffeur de taxi répondant aux initiales de KM.

Lancement à Abidjan d’une plateforme digitale sur l’affichage publicitaire

Le groupe Varley Halls a lancé jeudi à Abidjan une plateforme digitale permettant aux annonceurs d’avoir en temps record les meilleurs espaces d’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire.Cette plateforme, dénommée « Nymba » est une solution de digitalisation du processus d’achat d’espaces publicitaires, a indiqué l’administrateur de ce site web, Armel Koffi, lors d’une cérémonie de présentation du site web. 

Elle permet, dira-t-il, de choisir avec plus de pertinence les espaces publicitaires pour des campagnes mieux ciblées avec des données de trafic pour mesurer l’impact de sa communication.  

La plateforme, développée par de jeunes entrepreneurs Ivoiriens, est un outil mis à la disposition des annonceurs pour dématérialiser le processus d’achat d’espaces publicitaires.    

« J’ai noté d’énormes potentiels » offerts par ce site, a témoigné Mme Aline N’Dakon, pour qui cela apporte une plus-value dans la gestion des campagnes publicitaires.

Avec cette plateforme digitale, les annonceurs peuvent optimiser leur budget sur tout type de format d’affichage et avoir en temps réel des espaces disponibles depuis un navigateur.

« On paie sur cette plateforme l’espace publicitaire au même coût que les régies », a souligné M. Koffi, relevant que pour l’heure 10 régies sont intégrées sur une centaine que compte le pays.

Aujourd’hui, le groupe se positionne comme un pion essentiel du secteur. Il revendique avec le réseau des 10 régies affiliées 1.000 panneaux publicitaires à Abidjan.  

La transformation digitale du secteur avec l’avènement du numérique, donne depuis quelques décennies une visibilité aux entreprises et aux particuliers de manière intelligente. 

Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est

Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise.Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.

Sénégal/Covid-19: l’Etat invité à sécuriser l’école

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a invité, jeudi à Dakar, le Gouvernement à sécuriser les apprentissages scolaires face à la Covid-19.« Se fondant (…) sur l’annonce officielle de la 2è vague de contamination, la Cosydep appelle l’Etat à sécuriser l’environnement des apprentissages », écrit la Cosydep dans une déclaration transmise à la presse.

Elle explique que sécuriser les apprentissages, revient à doter chaque école d’un environnement résistant aux effets de la Covid (une école : 1 bloc sanitaire, 1 point d’eau, 1 gardien, 1 femme de ménage), et à rendre disponibles les budgets et moyens de fonctionnement des écoles publiques.

« Le retour massif de plus du quart (¼) de la population sénégalaise à l’école exige un accompagnement particulier », poursuit l’ONG, notant un « déficit inquiétant en matériel sanitaire dans des écoles face à la montée de la courbe des cas de contamination et au relâchement général observé chez les populations, et un déficit récurrent d’enseignants et de tables–bancs face aux exigences de distanciation physique ».

Partant de là, la Cosydep recommande d’appliquer systématiquement le protocole sanitaire, en assurant la dotation de toutes les écoles en matériels sanitaires (masques, gel, matériels et produits d’hygiène), avec un dispositif de contrôle du respect des mesures barrières.

Elle exige aussi la protection du protocole pédagogique, en allégeant les programmes sur la base des enseignements tirés de la reprise du 25 juin 2020, la mise en place, sur la base d’un maximum de 2 élèves / table banc, un dispositif de rotation des flux en mettant à profit les supports e-learning avec une exploitation optimale et plus équitable.

Pour pacifier l’année scolaire, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) demande à l’Etat de sécuriser le quantum horaire et optimiser les 1265 heures, de reprendre le monitoring des accords avec les enseignants au bénéfice des apprenants (application diligente des accords signés, paiement à temps des indemnités, traitement efficace des alertes lancées, retour à l’orthodoxie administrative).

L’Onu approuve la candidature de l’Ethiopie à la Commission de consolidation de la paix

L’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé, mercredi, la candidature de l’Ethiopie à la Commission de consolidation de la paix (PBC) pour un mandat de deux ans (2021/2022).L’Ethiopie est le principal fournisseur de contingents de la mission de maintien de la paix des Nations Unies.

Taye Atske Selassie, Ambassadeur et Représentant permanent de l’Ethiopie auprès de l’Onu, a tweeté qu’ « en tant que pays contributeur majeur des troupes aux missions de maintien de la paix des Nations Unies, la candidature de l’Ethiopie à la Commission de consolidation de la paix (PBC) pour un mandat de deux ans (2021/2022) a été approuvé par l’Assemblée générale des Nations Unies ».

La Commission des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBC) est un organe consultatif intergouvernemental qui appuie les efforts de paix dans les pays touchés par un conflit. Elle est composée de 31 Etats Membres, élus par l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité et le Conseil économique et social.

Les principaux pays contributeurs financiers et les pays fournisseurs de contingents au système des Nations Unies en sont également membres.

L’Ethiopie a été élue par l’Assemblée générale des Nations Unies à New York par un vote glissant de 185 voix sur 190 en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, le 1er janvier 2017 pour un mandat de deux ans. Elle a été membre de ce Conseil de sécurité à deux reprises: 1967-1968; 1989-1990. Elue pour la troisième fois, l’Ethiopie représentera à nouveau le continent africain pour les deux prochaines années.

Zimbabwe: le magnat des télécoms rejoint le Conseil d’administration de Netflix

La société de production Netflix a nommé le milliardaire zimbabwéen des télécommunications, Strive Masiyiwa, à son Conseil d’administration, a annoncé jeudi la société.Le co-fondateur et co-directeur général de Netflix, Reed Hastings, a déclaré que l’esprit d’entreprise de Masiyiwa et sa « vision dans la création d’entreprises à travers l’Afrique et au-delà apporteront des informations et une expérience précieuses » au Conseil, alors que la société s’efforce « d’améliorer et de servir plus de membres dans le monde entier ».

« Nous sommes ravis d’accueillir Strive au sein du Conseil d’administration de Netflix », a indiqué Hastings dans un communiqué.

Masiyiwa est le fondateur du groupe Econet qui a des opérations et des investissements dans 29 pays en Afrique et au-delà. Celles-ci comprennent le principal opérateur de téléphonie mobile du Zimbabwe, Econet Wireless, la société panafricaine de large bande Liquid Telecom et Africa Data Centers.

Masiyiwa remplace l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations Unies, Susan Rice, qui a démissionné la semaine dernière pour rejoindre la nouvelle administration du président élu Joe Biden.

Rwanda : la Sénégalaise Aissa Touré nommée Cheffe du Bureau-pays de la Bad

L’économiste et spécialiste du développement était jusque-là directrice-pays du Fonds international de développement agricole (Fida) pour le Burundi.Aissa Touré c’est avant tout une expérience de plus de 25 ans acquise sur trois continents, dans 12 pays et pour le compte de cinq organisations internationales. Son parcours professionnel couvre le développement rural, en particulier l’agriculture, l’économie rurale, l’adaptation et l’atténuation du climat.

Avant cette nomination, Aissa a occupé les fonctions de représentante de WaterAid (2003-2007) et de directrice adjointe pour l’Afrique de l’Ouest d’Oxfam America (2007-2009). Elle a également travaillé à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en tant que coordinatrice du programme de recherche pour le développement, de 2009 à 2010. De 2009 à 2011, elle a aussi travaillé sur les thématiques du changement climatique et du financement, ainsi que sur le suivi et l’évaluation des projets en qualité de consultante.

En 2011, l’économiste sénégalaise a rejoint le Fonds international de développement agricole en tant que responsable de programme pour le Togo, la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale, puis a été nommée responsable de programme pour l’Inde et le Népal au sein de la même organisation (2016-2018). Avant sa récente nomination par la Banque, elle était directrice-pays du Fida pour le Burundi depuis juillet 2018.

Aissa Touré est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) en secteur rural, développement d’entreprises et gestion de projets de transformation alimentaire (1993), d’un Master en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1992), d’une licence en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1991) et d’une licence en Economie Rurale (1990), tous obtenus à l’université de Montpellier I, en France.

A la Banque africaine de développement, Aissa apporte des compétences solides en matière de gestion stratégique, de représentation institutionnelle et de gestion des partenariats aux niveaux national, régional et mondial, souligne le communiqué annonçant sa nomination.

Le Nigeria rouvre ses frontières avec le Bénin, le Cameroun et le Niger

Presque seize (16) mois après avoir fermé ses frontières terrestres avec le Benin, le Cameroun et le Niger pour stopper la contrebande et encourager la production locale, le Nigeria a décidé de rouvrir celles-ci en imposant certaines restrictions.L’annonce de la réouverture des frontières entre le Nigeria et certains de ses voisins a été annoncée par la ministre des Affaires étrangères Zainab Ahmed, mercredi dans l’après-midi « avec effet immédiat ».

Le poste-frontière de Sèmè-Kraké, entre le Nigeria et le Bénin, considéré comme le plus important du pays est ouvert dans la foulée de cette décision. C’est le cas aussi de Mfun, à la frontière avec le Cameroun, et au nord de Maigatari et Illela, deux entrées vers le Niger. Une réouverture qui a entrainé dans la foulée la reprise du trafic à la frontière béninoise, où les riverains ne cachaient pas leur joie.

Pour John Igué, Economiste, qui s’était exprimé dans un entretien avec APA en août 2019, « le Benin est un pays qui a des relations extrêmement profondes sur le plan économique et des relations de voisinage avec le Nigéria ». Il soulignait qu’à chaque fois que « le Bénin bénéficie de l’ouverture sur le Nigéria, sa croissance augmente de 2,6% ».

Même si les importations entre le Nigeria et ses voisins vont reprendre, les autorités locales ont imposé une interdiction sur certains produits comme le riz et la volaille. Une réouverture progressive qui devrait permettre au Nigeria de contrôler un peu l’inflation, alors que la production agricole reste toujours désespérément faible en raison notamment de l’insécurité.

Cette mesure de fermeture unilatérale, décidée il y a un peu plus d’un an par le président nigérian Muhammadu Buhari, visait à stopper la contrebande et encourager la production locale. Mais, elle avait été vivement critiquée par certains chefs d’État de la région qui dénonçaient « une décision brutale et un manque de concertation ».

Cette réouverture est un clin d’œil du Nigeria en direction de ses voisins un mois après que le gouvernement a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Après ces quatre points d’entrée, quatre autres devraient être ouverts ultérieurement, d’ici la fin de l’année (31 décembre 2020), selon les services de la ministre nigériane des Finances.

Ethiopian Airlines reprend ses vols à destination du Tigré

Ethiopian Airlines a annoncé mercredi avoir repris la desserte de la ville de Mekele après des semaines de suspension en raison d’une opération de maintien de l’ordre menée contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rebelle) dans l’Etat régional du Tigré.Pour rappel, l’Autorité éthiopienne de l’aviation civile a révélé lundi le rétablissement de la route aérienne dans l’Etat régional du Tigré, confirmant que la force rebelle ne constitue plus une menace pour la sécurité dans la région.

L’Autorité a également annoncé l’ouverture des aéroports de Mekele, Shire et Humera à compter de mardi. L’aéroport d’Aksoum, situé au cœur des sites touristiques de la province du Tigré, est en cours de réparation après avoir subi de graves dégâts de la part des insurgés tigréens.

En conséquence, tous les aviateurs ont été informés de l’ouverture de la destination par le canal de communication approprié via un avis aux aviateurs, NOTAM, a ajouté l’Autorité.

Un avion éthiopien a atterri mercredi à l’aéroport international Mekelle Alula Aba Nega transportant des passagers en provenance d’Addis-Abeba.

Tout le personnel de la compagnie aérienne est maintenant en service, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est prévu deux vols par jour en destination de Mekele.

Partenariat entre MedUX et GVG en vue de booster la qualité des services de télécoms africains

Global Voice Group (GVG), une société spécialisée dans les solutions TIC et RegTech pour les États et les organismes de réglementation, et MedUX, une entreprise dédiée à la mesure, la supervision de l’expérience et la performance des réseaux de télécoms, ont signé mercredi un accord en vue de proposer des approches innovantes pour améliorer la qualité des services des opérateurs de Télécoms africains.L’objectif principal de ce partenariat pour ces deux entités est de proposer une approche innovante afin d’améliorer la qualité de service (QoS) et la qualité d’expérience (QoE) des marchés africains émergents dans lesquels GVG est déjà bien implanté depuis plus de 20 ans. 

Ce partenariat représente une étape décisive dans l’amélioration de la qualité de service sur le continent africain, grâce à un nouveau système d’exploitation Cloud. L’intérêt du système proposé est notamment sa capacité à être déployé rapidement et de manière dynamique.

Les deux sociétés fourniront conjointement leurs services aux autorités et régulateurs africains des télécoms afin d’améliorer la visibilité de la qualité des réseaux dans un secteur crucial pour le développement économique du continent. 

En Afrique subsaharienne, les technologies mobiles et les services associés ont généré 155 milliards de dollars (83 061 milliards de Fcfa) en 2019, ce qui représente 9% du PIB de la région et 3,8 millions d’emplois directs et indirects, selon les dernières données de la GSMA. 

Ce partenariat permettra à MedUX de stimuler sa stratégie de développement sur le continent africain, en tirant partie des infrastructures déjà mises en œuvre par GVG pour rassembler, traiter et visualiser les informations sectorielles.  

Pour sa part, GVG vient renforcer l’engagement africain de la société aux fins de combler le fossé numérique et promouvoir la mise en place d’un marché numérique unique sur le continent, tout en contribuant à l’amélioration progressive de l’expérience des clients. 

« Après l’expansion de MedUX en Europe et en Amérique latine, nous allons déployer MedUX en Afrique, où les infrastructures télécoms seront cruciales pour le processus de numérisation, auquel nous souhaitons contribuer », a déclaré Luis Molina, PDG de MedUX.

Selon M. Luis Molina, « il n’y a pas de meilleur partenaire stratégique que Global Voice Group pour atteindre cet objectif », se disant « très heureux de ce projet conjoint » qui permettra, entre autre, de concevoir de nouveaux systèmes d’exploitation Cloud.   

« Ce partenariat est une étape naturelle de notre stratégie s’adressant au marché africain. Il nous permettra d’échanger des connaissances et de combiner les capacités des différentes équipes pour renforcer la qualité de nos services », a fait observer James Claude, PDG de Global Voice Group. 

« Le savoir-faire technique et les connaissances de MedUX en matière d’expérience client, associés à notre palmarès et à notre solide réseau d’infrastructures en Afrique, nous donnera la possibilité d’offrir une expérience unique et une excellente qualité grâce aux synergies réalisées », a assuré M. James Claude. 

Fondé en 1998, GVG est un fournisseur mondial de solutions TIC et RegTech, dont les principaux bureaux se trouvent en Espagne et en Afrique du Sud. Par le biais de l’analytique du Big Data, il aide les gouvernements et les autorités à réussir leur transformation numérique.

Les nouvelles mesures contre la Covid-19 à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les nouvelles mesures annoncées par le président Sall, mercredi en Conseil des ministres, pour lutter contre le nouveau coronavirus.Face à la flambée des cas de Covid-19, Le Soleil souligne que « Macky Sall exige de nouvelles mesures ». Le quotidien national note qu’on va « vers une réactivation » des Centres de traitement des épidémies (CTE), avec la remobilisation et la motivation du personnel de santé. Les services d’urgence et de réanimation seront également « renforcés ».

Avec cette explosion des cas, Le Quotidien note pour sa part qu’on se retrouve dans « le creux de la vague ». Par conséquent, Macky Sall annonce « de nouvelles mesures restrictives » là où son ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, « dit non aux acteurs culturels ».

En revanche, EnQuête note une « insurrection culturelle » contre les mesures restrictives des autorités motivées par la propagation de la Covid-19. Le journal rapporte que des acteurs culturels sont « au bord de l’apoplexie ». « Ils disent stop à l’Etat et annoncent un sit-in ».

L’AS souligne également l’ordonnance de réouverture des CTE par le chef de l’Etat avant de titrer sur « l’ère des prophètes en toc ». Selon le journal, on assiste actuellement à « l’apparition tous azimuts de nouveaux messies au Sénégal ».

Pour le sociologue Djiby Diakhaté, « ces gens peuvent s’adonner à des activités extrémistes ». Mais tout compte fait, « il faut dénoncer aussi le silence des autorités religieuses », selon l’imam Amadou Makhtar Kanté.

Vox Populi titre sur les gadgets qui ont envahi le marché sénégalais en cette fin d’année et alerte de la présence « de l’alcool dans des jouets pour enfants ». L’analyse du ministère du Commerce relève « un goût fruité et de l’alcool à 6 degrés », selon le journal qui signale que le commerçant distributeur de jouets a été arrêté hier à Thiaroye, en banlieue dakaroise.

Sur un autre sujet, le Médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, « confesse ses misères » dans L’Observateur, qui souligne qu’il est « confiné à la Médiature sans moyens ». Selon l’avocat et membre fondateur du parti présidentiel, son institution « ne dispose d’aucun matériel roulant, le Médiateur n’a pas de véhicule de fonction ». Mais « compte tenu des enjeux énormes de la charge, je ne peux pas me plaindre, piailler ou pleurer », a indiqué Me Cissé, laissant entendre qu’il n’est « pas quelqu’un qu’on menace ».

Sud Quotidien apporte son éclairage à propos de la « fixation du +Macky+ sur Dakar », la ville aux « mille enjeux ». Walf Quotidien dévoile aussi « les dessous » de cette réforme qui semble fortement envisagée au sommet de l’Etat. Sur un autre sujet, ce journal explique « comment Mimi (Aminata Touré, ex-Premier ministre) piège Macky » en indiquant clairement sa position sur le troisième mandat.

En football, Stades majore les chances de l’attaquant polonais Lewandowski pour le prix The Best de la Fifa qui sera décerné ce jeudi. Vu sa saison aboutie de l’année dernière, il semble bien parti pour « détrôner » Messi et Ronaldo.

Mais d’ores et déjà en Premier League, « Sadio et les Reds reprennent le pouvoir » après leur victoire (2-1) mercredi soir sur Tottenham, souligne Record.

Formation professionnelle: la Côte d’Ivoire signe une convention de partenariat avec un institut européen

Le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP), Brice Kouassi, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD) en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi en Côte d’Ivoire.Il s’agit d’une Convention cadre de partenariat (CCP) entre le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-ETFP) et l’Institut européen de la coopération et du développement (IECD), scellée au Cabinet de M. Brice Kouassi.

 A cette occasion, il a été également signé une Convention d’exécution (CE) portant sur le projet « Graines d’Espérance » entre la Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion Professionnelle (DAIP) et l’IECD Côte d’Ivoire. 

Pour la première Convention, Dr Brice Kouassi a paraphé le partenariat pour le SE-ETFP et M. Patrick Sekongo pour l’IECD. Quant à la seconde convention, elle a été signée par Nangalourou Tuo, au nom de la DAIP, et par Mme Céline Heitzmann, chef du projet « Graine d’Espérance ». 

Outre l’amélioration de l’employabilité des jeunes sur le marché de l’emploi, ces deux partenariats ont pour objectif de renforcer le dispositif de l’enseignement technique et professionnel en Côte d’Ivoire.  

Dans cet élan, le Centre de perfectionnement au métier de l’électricité et de la mécanique (CPMME) de Koumassi, commune située dans le Sud d’Abidjan, devrait bénéficier d’une réhabilitation de son plateau technique. 

Ces conventions cadre viennent par ailleurs renforcer la dynamique de partenariat à laquelle Dr Brice Kouassi affirme accorder « une grande importance » et qui vise à améliorer l’image et la perception de la formation professionnelle. 

M. Kouassi compte agir dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara, qui lors de son discours d’investiture le 14 décembre 2020 a déclaré : « Nous allons multiplier, sur l’étendue du territoire national, les Centres de Formation Professionnelle afin d’offrir une seconde chance à nos jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi. » 

Ce partenariat avec l’IECD devrait permettre de faciliter la mise en relation de toutes les structures sous tutelle de l’ETFP travaillant sur les mêmes thématiques que l’IECD-CI, ce qui explique cet engagement du secrétariat d’État à jouer pleinement sa partition.  Plusieurs responsables de l’ETFP et acteurs du secteur privé ont pris part à la cérémonie.

Le dialecte marocain, un facteur déterminant d’inclusion sociale

L’insertion dans une société passe par un certain niveau de maîtrise de la langue du pays d’accueil. Une conviction qui a poussé l’Association « Papiers Pour Tous » en partenariat avec l’Association marocaine pour les industries culturelles créatives « MadNess », de lancer une campagne pour encourager et inciter les étrangers non arabophones installés au Maroc à apprendre le dialecte marocain (la Darija), plus particulièrement les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile.Cette campagne intervient suite à la prise de conscience que la quasi majorité des étrangers non arabophones, et plus particulièrement les migrantes et migrants, installés au Maroc depuis plusieurs années, ne parle pas ou parle peu la Darija, consacrant par là même, l’idée d’étrangers en transit et ne cherchant pas à s’intégrer dans le pays d’accueil, le Maroc, selon un communiqué conjoint des deux associations.

Depuis que le phénomène migratoire au Maroc a commencé à devenir une réalité, la dynamique de défense des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile s’est focalisée sur une approche, somme toute légitime, de réclamation des droits (droit à la résidence, droit au travail, droit à l’éducation, droit à la santé, droit à la libre circulation…) en omettant que les étrangers ont également des devoirs envers leur pays d’accueil, notamment l’apprentissage de la langue nationale, facteur essentiel et déterminant dans le processus de leur inclusion dans la société marocaine.

Pour ces raisons, « Papiers Pour Tous » et « MadNess » estiment que le moment est venu de plaider en faveur de l’apprentissage de la Darija, d’inviter les étrangers, non arabophones, à faire cet effort et d’appeler les autorités à assumer leurs responsabilités et à mettre en place les politiques et mesures nécessaires pour relever ce défi.

« L’apprentissage de la Darija contribuera sensiblement à améliorer la communication entre les étrangers non arabophones et les citoyens marocains dans la vie quotidienne, sur les lieux de travail…et à réduire la xénophobie, la méfiance entre les communautés et les discriminations raciales », lit-on dans le communiqué conjoint.

A cet effet, « Papiers Pour Tous » a produit en partenariat avec MadNess, une capsule de sensibilisation qui sera partagée sur les réseaux sociaux. De plus, pour mieux expliquer et soutenir sa démarche, « Papiers Pour Tous » organisera, vendredi 18 décembre à partir de 20h, un webinaire dédié à l’analyse du rôle du Darija dans l’inclusion des étrangers au Maroc qui verra la participation d’experts et chercheurs dans le domaine de la migration et de la sociologie.

Le couscous inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

Le couscous, le plat qui représente le mieux la culture gastronomique du Maroc et des autres pays du Maghreb, a été inscrit mercredi sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, lors de la 15ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.Déposée en mars 2019, la candidature du couscous à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco est le couronnement de plusieurs mois de travail mené par les experts des quatre pays du Maghreb à savoir le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et l’Algérie, qui ont réussi à monter un dossier solide en vue de l’inscription de cette spécialité culinaire du Maghreb, sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.

Selon l’UNESCO, cette inscription fait suite à une candidature commune présentée par les quatre pays du Maghreb. Intitulé « Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production du couscous », le dossier maghrébin figurait parmi une quarantaine d’autres candidatures soumises au Comité en vue de statuer sur leur inscription sur la Liste 2020.

Le couscous est le plat qui véhicule le mieux la culture maghrébine à travers le monde. La gastronomie marocaine est en effet connue dans le monde entier et le couscous est le plat incontournable du royaume. Mangé en groupe, en famille et/ou entre amis, le couscous véhicule également les valeurs de partage du Maroc et des pays du Maghreb.

Avec des origines ancestrales, le couscous a une recette qui n’a pas changé depuis des siècles. Chacun des pays du Maghreb le prépare avec des ingrédients différents. Au Maroc il est préparé soit salé avec une mosaïque de légumes soit sucré avec les raisins secs mêlés aux oignons assortis de cannelles.

La 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner durant six jours, outre 42 candidatures à la liste représentative, quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, ainsi que quatre propositions pour le registre des bonnes pratiques de sauvegarde et deux demandes d’assistance internationale.

Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a pour missions de promouvoir les objectifs de la Convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine culturel et naturel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de faire des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Le Maroc est membre de ce comité pour un mandat de quatre ans de 2020 à 2024.

Maroc : Les autorités à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination anti-Covid-19

Les autorités marocaines sont à pied d’œuvre pour lancer l’opération de vaccination qui durera 12 mois, selon le ministère de la Santé qui attend toujours l’arrivée des premières doses du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois Sinopharm et britannique AstraZenca.En effet, la campagne s’étalera sur 12 semaines à un rythme de 6 jours de travail sur sept et quatre périodes de 21 jours, soit une moyenne de 150 à 200 vaccinations par jour pour chaque personnel de santé, avec la mise en place d’un système de permanence afin d’assurer le fonctionnement normal des autres services de santé.

La vaccination prévue en deux temps, soit deux doses séparées de 21 jours, devra cibler en premier lieu les agents en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les services de sécurité et le personnel du secteur de l’éducation nationale. Ensuite, elle touchera les autres catégories de citoyens en fonction de leur âge.

Des espaces et points de de vaccination ont été aménagés, sous forme d’unités relevant de centres de santé, qui dispenseront des prestations à travers deux modes : le premier verra les bénéficiaires se déplacer eux-mêmes vers les stations de vaccination. Dans le deuxième mode, ce sont des unités mobiles qui se déplaceront vers des hôpitaux, usines, administrations, cités universitaires ou prisons.

Afin d’assurer la gestion de cette campagne nationale, un système informatique a été adopté pour permettre l’inscription préalable et la prise de rendez-vous, sachant que l’inscription est automatique pour les porteurs de la Carte d’identité nationale ou du titre de résidence.

Toutes les autres personnes sont appelées à s’inscrire auprès des autorités locales de leur lieu de résidence pour bénéficier de la vaccination qui repose sur la gratuité, la transparence, la solidarité et le volontariat. Après inscription et prise de rendez-vous, un SMS sera envoyé aux personnes concernées via le numéro 1717 pour les informer de la date et du centre de vaccination.

Ce système, doté d’un registre électronique de vaccination, comprend également des données liées à l’identité des personnes à vacciner, le type de vaccin, les dates d’administration des deux doses.

De même, les équipes de vaccination sont équipées de tablettes connectées à Internet pour inscrire les personnes bénéficiaires. Un suivi à distance des bénéficiaires sera assuré via l’application « Jawaz Assiha » et la plateforme « Yakadaliqah » afin de sonder les éventuels effets secondaires. Celle-ci permettra de gérer le stock des vaccins, des seringues et différents autres outils nécessaires à cet effet.

Au niveau territorial, la stratégie prévoit la mise en place d’une commission technique conjointe où sont représentés les ministères de l’Intérieur et de la Santé, laquelle commission se réunit de manière périodique pour préparer l’opération et vérifier ses aspects opérationnels.

Dissipant les craintes sur d’éventuels effets du vaccin, le ministre de la santé Khalid Ait Taleb a assuré, mardi devant le parlement, que les essais cliniques du vaccin n’ont pas encore enregistré des effets secondaires graves mais uniquement des effets secondaires locaux, tels que les douleurs au point d’injection, l’éruption cutanée, les maux de tête et la fatigue.

La campagne nationale de vaccination est une véritable réponse à la pandémie avec comme objectif d’atteindre un taux de couverture d’au moins 80%, nécessaire pour assurer l’immunité collective et progresser vers un retour à la vie normale.

Téléphonie: la Côte d’Ivoire lance officiellement le passage des numéros de 8 à 10 chiffres

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé mercredi officiellement le passage des numéros de téléphone mobile et fixe, de 8 à 10 chiffres, dont l’entrée en vigueur est prévue le 31 janvier 2021.Le basculement se fera le dimanche 31 janvier 2021, à zéro heure, une date arrêtée en concertation avec les exploitants de réseaux de téléphonie,  maîtres-d’oeuvre de cette opération, a indiqué M. Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse.

« Néanmoins, l’ARTCI (le régulateur) examine avec les opérateurs une possibilité de coexistence des deux plans pendant un certain délai d’adaptation pour les usagers déjà habitués aux 8 chiffres », a assuré le ministre de l’Économie numérique et de la poste.

Ce lancement ouvre la campagne de communication sur le nouveau plan de numérotation à 10 chiffres. Cette nouvelle numérotation permettra à l’ensemble des opérateurs de téléphonie de disposer d’une capacité de 10 milliards de numéros contre 49 millions, précédemment. 

Mis en œuvre dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 janvier 2000, le Plan national de numérotation à 8 chiffres affiche une durée de 20 ans. Le niveau de saturation de ce plan étant atteint, l’Etat ivoirien lance cette nouvelle numérotation de 10 chiffres.

Toutefois, l’opération ne concerne que les numéros de téléphonie mobile et fixe. Quant aux services d’urgence, d’assistance, aux services spéciaux et les services à valeur ajoutée dont la longueur est comprise entre trois et cinq chiffres, ils restent inchangés.

Pour les abonnés au mobile, les usagers devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange, 05 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 01 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov.

Concernant la téléphonie fixe, les usagers devront ajouter 21 devant les anciens numéros de l’opérateur Moov, 25 devant les anciens numéros de l’opérateur MTN et 27 devant les anciens numéros de l’opérateur Orange. 

M. Sanogo a relevé que les travaux de mise à niveau des réseaux des opérateurs se sont achevés le 31 octobre 2020, faisant savoir que « le compte à rebours a donc commencé », car le pays basculera définitivement à une numérotation de 10 chiffres dans un mois et demi.

Sur le plan des appels vers l’étranger et des réceptions d’appels internationaux, l’indicatif de la Côte d’Ivoire demeure le +225 ou 00225. Pour recevoir un appel de l’étranger, l’appelant devra composer le nouveau numéro à 10 chiffres de son correspondant précédé de l’indicatif +225.

En outre, les tarifs en vigueur des opérateurs ne seront pas impactés, selon l’ARTCI, qui mentionne que le changement de plan de numérotation n’impacte pas les dispositions contractuelles et les acquis des abonnés et clients des opérateurs de téléphonie. 

Le basculement est « totalement gratuit pour tous les abonnés » et ne donne pas lieu à des changements de profils des abonnés et des modifications des paramètres techniques utilisateurs (codes PIN, PUK, mot de passe et mobile Money…), avait assuré l’organe de régulation.   

L’ARTCI note que le basculement n’entraîne pas la perte des avantages en cours (crédit appel, data, bonus, compte mobile) et ne donne pas lieu à un changement de carte SIM. 

Pour les entreprises, elles devront mettre à jour leurs numéros mobiles, fixes et de fax sur toutes leurs papeteries, aux fins de ne pas enregistrer des perturbations dans leurs différentes communications. 

Aujourd’hui, la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire enregistre 130% de taux de pénépénétration. Le secteur, lui, affiche un chiffre d’affaires de plus de 1000 milliards de Fcfa. 

Des écoliers ivoiriens reçoivent une «formation initiatique» à la fabrication du ciment

Les meilleurs écoliers des groupes scolaires Vridi 3, Chicago et cité du port, des établissements primaires situés au sud d’Abidjan, ont reçu une «formation initiatique» à la fabrication du ciment bélier produit par le cimentier Lafarge Holcim Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ces élèves âgés de 9 à 12 ans, ont eu l’occasion d’apprendre davantage sur la fabrication du ciment en compagnie de Oswald Toupé, le directeur de l’usine de ce cimentier.  

« Au cours d’une session, il leur a été  rappelé de prime abord que le Ciment Bélier existe depuis 1952 et est le ciment ayant servi à la construction de la plupart de nos édifices nationaux », précise la note.  Ainsi, ces écoliers ont pu visiter la salle de contrôle et échanger avec les techniciens.  

« Nous voulons promouvoir l’excellence scolaire, car l’éducation est un des axes majeurs de notre stratégie de développement durable. Il est important de pouvoir ouvrir nos portes et y accueillir les enfants, cela participe à leur éveil et leur ouvre le vaste champ des possibles pour entrevoir de brillantes carrières plus tard », a affirmé, pour sa part, Paul Aney, le responsable du développement durable au sein de cette entreprise.

 LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier.   Avec   plus   de   280   points   de   vente, cette entreprise assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers   son réseau   de franchises   Binastore.

Accord entre le gouvernement ivoirien et la FAO pour développer les chaînes de valeur du riz

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture Gaoussou Touré et le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé mercredi à Abidjan un accord pour développer, au travers d’un projet, les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire.Ce projet intitulé « Renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) », vise le partage de connaissances entre la République de Corée, les Philippines, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire. 

D’un coût global de 1,27 million de dollars US soit 683,38 millions de Fcfa, il a pour objectif, selon le représentant de la FAO, Samy Gaiji, d’améliorer la capacité locale de production des pays bénéficiaires et de développer des chaînes de valeur du riz compétitives et inclusives.

Il vise en outre à apporter, au profit de la Côte d’Ivoire, un soutien à la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030 (SNDR 2020-2030), et à renforcer les instituts de recherche et de formation sur le riz. 

Le projet vise également à former des formateurs chargés de diffuser les connaissances et l’expérience aux parties prenantes clés, notamment les petits exploitants agricoles en intégrant la dimension genre par l’intermédiaire d’une institution nationale désignée. 

En 2014, la République de Corée a engagé un projet quinquennal de coopération Sud-Sud qui a permis d’améliorer les chaînes de valeur du riz en Côte d’Ivoire. Mais, en dépit des activités réalisées, il reste des gaps à combler dans le secteur.

Le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture qui s’est réjoui de la signature de cet accord entre la FAO et l’Etat de Côte d’Ivoire, a relevé qu’il s’agit de faire des riziculteurs des agents économiques à part entière. 

L’objectif de son département ministériel, dira-t-il, est de permettre que les acteurs de la filière fassent « des affaires rentables, durables, fructueuses », car la riziculture en Côte d’Ivoire reste « traditionnelle avec moins de 0,5 ha ». Il projette de ce fait 5 ha pour chaque riziculteur. 

« Sur les superficies qui sont emblavées, il n’y a que 4% qui sont irriguées, or là où les pays ont réussi la riziculture dans le monde, on a réussi la maîtrise de l’eau », ce qui constitue un « enjeu capital », a-t-il ajouté.

Grâce à ce projet mis en oeuvre directement par la FAO sur une période de 36 mois, la Côte d’Ivoire bénéficiera d’une assistance des organisations rizicoles coréennes et internationales pour renforcer les capacités des experts nationaux, des instituts de recherche et de formation.

Dans le cadre de la  coopération technique pour le biennium 2020-2021, la FAO dégagera 150 000 dollars US (80,75 millions Fcfa) pour le financement d’un projet sur la revitalisation du système semencier du riz en Côte d’Ivoire.

Ce projet est « en cours de finalisation et sera opérationnel dans le premier trimestre de l’année 2021 », a annoncé le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, M. Samy Gaiji, assurant que son institution « restera attentive aux besoins d’assistance technique ». 

Sénégal: l’Unicef mise sur la sensibilisation contre la Covid-19

La Représentante de l’UNICEF au Sénégal, Silvia Danailov, a insisté, mercredi à Dakar, sur l’importance de la sensibilisation pour barre la route au coronavirus.« Malgré tous les efforts de l’Etat, la Covid-19 est toujours là. Pour barrer la route au coronavirus, il n’y pas de secret, il faut respecter les gestes barrières. C’est pourquoi, nous avons noué un partenariat avec des artistes, le ministère de l’Education nationale et celui de la Santé et de l’Action sociale pour renforcer la sensibilisation des élèves, des jeunes et leaders communautaires sur le respect des gestes barrières », a expliqué Mme Danailov.

Elle s’exprimait lors du lancement du clip « MA MAIN DA WARA SETT » (ma main doit être propre, en langue wolof) réalisé par des artistes sénégalais, à l’initiative de l’Unicef, « pour favoriser un message de façon ludique et inciter plus que jamais à l’adoption des gestes barrières, seuls véritables remparts contre la Covid-19 ».

Pour appuyer la promotion de l’hygiène, des mesures de prévention individuelles et collectives et la protection des enfants, l’Unicef a décidé d’appuyer les efforts de sensibilisation portés par les artistes en direction du grand public, des jeunes et des enfants à travers la musique.

Saluant l’initiative, l’Inspectrice d’académie de Dakar, Khadidiatou Diallo, a expliqué la persistance de la Covid-19 par le non respect des gestes barrières. « C’est pourquoi, a-t-elle dit, ce clip a tout son sens en misant sur la sensibilisation sur les gestes barrières, surtout que la pandémie avait reculé pour mieux sauter ».

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Ethiopie: la police saisit 2700 armes à feu

La police métropolitaine éthiopienne a annoncé la saisie de plus de 2700 armes à feu lors d’un raid effectué au cours du dernier mois.« Lors d’un raid qu’elle a effectué sur des habitations, des véhicules et des institutions en collaboration avec les forces de sécurité régionales de la police fédérale, la police d’Addis-Abeba a également saisi plus de 80.000 balles de diverses armes à feu, en plus des armes », a déclaré la Commission de police d’Addis-Abeba.

« Les armes ont été illégalement détenues par les personnes qui ont eu des liens avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) qui a perdu la guerre contre le gouvernement fédéral », a expliqué la police.

A la suite de l’attaque du TPLF contre le commandement nord de la Force de défense nationale, la police a mené des enquêtes étroites sur des maisons et des institutions présumées, dans le but de freiner les actes terroristes potentiels d’agents du groupe rebelle à Addis-Abeba.

La police a également saisi des grenades, des mines anti-véhicules, 141 appareils de communication, 809 kalachnikovs, 2 lanceurs, 976 pistolets, 924 fusils qui appartenaient illégalement à des personnes dans la ville.

Au total, 1312 uniformes militaires et 629 téléphones portables qui auraient été utilisés pour des activités terroristes sont aussi saisis.

Le mois dernier, la Commission de police d’Addis-Abeba a saisi plus de 700 armes illégales, dont 18 bombes explosives de sable. Elle a indiqué qu’en plus des armes, il y avait 4625 balles, des GPS, des radios militaires et quelque 744 armes détenues illégalement.

Af’Sud : le « Projet de réconciliation » menacé (fondation)

Le « Projet de réconciliation » nationale doit être mené par l’Etat lui-même, faute de quoi il risque d’échouer, selon la Fondation Desmond Tutu.Cette structure, dirigée par le prix Nobel de la paix et Archevêque anglican à la retraite, Desmond Tutu et son épouse, a fait cette déclaration mercredi lors de la Journée de la réconciliation nationale qui est célébrée chaque 16 décembre.

Pourtant, lundi dernier, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que la réconciliation peut être réalisée en Afrique du Sud si les citoyens se tendent la main en apprenant à se parler dans leurs langues respectives, pour une communication et une compréhension faciles.

La fondation a déclaré que la suggestion du président n’est pas la bonne pour parvenir à la réconciliation dans un pays toujours déchiré par l’injustice raciale et les inégalités socio-économiques, 26 ans après la fin du règne de la minorité blanche sous l’apartheid.

« L’Etat doit créer le cadre et fournir les matériaux pour que la société civile puisse contribuer de manière significative à tisser un tissu compatissant et inclusif de cause commune pour une nation unie », a estimé la fondation.

Elle a aussi appelé l’Etat à redécouvrir de toute urgence son intégrité aux yeux de la population, en démontrant « sa volonté et la capacité de lutter contre la corruption, la mauvaise administration, la prestation de services inadéquats et les niveaux obscènes d’inégalités sociales ».

 

« A défaut, le projet de réconciliation à long terme de l’Afrique du Sud risque d’échouer complètement et, avec lui, la réputation mondiale du pays comme étant un phare d’espoir dans un monde de division », a-t-elle indiqué.

La Fondation Tutu a reconnu que les défis auxquels l’Afrique du Sud est confrontée ne peuvent être sous-estimés car ils sont immenses.

« Un pays défini par son histoire de nantis et de démunis, et de patriarcat, a (par négligence) fait peu de progrès pour uniformiser les règles du jeu », a observé notre source, accusant que les intérêts politiques sont jusqu’ici tenus au-dessus des intérêts du peuple.

Et de regretter : « Des millions de Sud-Africains vivent dans la misère et la pauvreté abjecte, et presque tous sont noirs. Il n’y a pas eu de dividende de liberté pour eux en termes de qualité de vie et l’urbanisation rapide a sans doute rendu les choses plus difficiles ».

L’organe a également souligné que « les plans de l’Etat pour procéder à la restitution des terres et les réformes se sont avérés extrêmement lents à mettre en œuvre ».

« Le résultat, a constaté la Fondation Tutu, est que le modèle biaisé de propriété foncière hérité du passé reste pratiquement intact, la majorité des Sud-Africains étant exclus et l’Etat sous une pression croissante pour agir ».

Guinée : Condé prête serment devant une dizaine de chefs d’Etat

Le président guinéen Alpha Condé, proclamé vainqueur de la présidentielle le 7 novembre par la Cour constitutionnel, a prêté serment devant celle-ci mardi au Palais Mohammed V en présence d’une dizaine de chefs d’État africains et de sommités internationales.Dans son discours d’investiture, Alpha Condé a appelé  ses concitoyens à « oublier le passé qui divise »  et à se tourner vers un « avenir d’unité et d’espérance ». Le président guinéen prône l’unité après une période de troubles politiques marquée par plusieurs morts chez des manifestants de l’opposition.

« J’exhorte chacun d’entre vous à oublier le passé qui divise au profit d’un avenir d’unité et d’espérance », a indiqué Condé, affirmant sa « conviction que la Guinée se fera avec tous les Guinéens », en présence de plusieurs chefs d’Etats africains.

Cette investiture sur fond de crise politique, a été l’occasion pour l’opposant historique élu en 2010 puis réélu en 2015, d’apaiser le climat politique afin d’aller vers « un véritable sursaut national ».

« Nous aspirons tous à un changement profond et rapide. C’est pourquoi il faut changer les pratiques et les méthodes. Nous nous engageons à lutter avec fermeté contre la corruption, le copinage et le clientélisme », a déclaré Alpha Condé.

Alpha Condé s’est aussi engagé à lutter contre la corruption et les détournements des fonds publics qui gangrènent l’administration guinéenne lors de son discours.

Parmi les chefs d’État, étaient présents le Bukinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Malien Bah N’Daw, le Sierra-Léonais Julius Maada Bio, le Libérien George Weah, l’Éthiopienne Sahle-Work Zewde, le Comorien Azali Assoumani, le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Tchadien Idriss Déby Itno.

Plusieurs Premiers ministres étaient également présents, celui de Djibouti, Abdoulkader Kamil Mohamed, la Première ministre gabonaise Rose Christiane Ossouka Raponda, l’Équato-Guinéen Francisco Pascual Obama Asue et l’Ougandais Ruhakana Rugunda.

Selon le président de la Cour constitutionnelle, le président guinéen sera réinstallé dans ses nouvelles fonctions le 21 décembre prochain.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour former les journalistes sur les techniques de fact-checking

Un atelier de formation des journalistes sur la désinformation et les techniques de Fact-checking organisé par l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO et ses partenaires, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, a constaté APA sur place.Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, a regretté que pendant la campagne de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier et  pendant le pic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire,  « notre pays a été confronté au drame de la désinformation». 

Poursuivant, il a salué cette initiative de l’UNESCO contre la désinformation estimant que celle-ci cadre avec l’ambition de son département ministériel. Avant lui, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO à Abidjan, a déploré à son tour « qu’avec les réseaux sociaux, tout le monde s’improvise journaliste ». 

Selon elle, les conséquences de la désinformation sont nombreuses non seulement sur les populations, mais aussi sur les journalistes.  « La désinformation est l’un des premiers ennemis du journaliste professionnel. La vérification de l’information s’impose aujourd’hui avec acuité », a soutenu Mme Lemaistre. 

Par ailleurs, elle a précisé que cet atelier sera sanctionné par la mise en place d’un réseau régional de Fact-checking. Plusieurs communications dont, les techniques de fact-checking, les outils de vérification de l’information et l’anatomie des fake news, sont au menu de ce séminaire qui s’achèvera jeudi. 

Washington transmet à l’ONU sa décision de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Les Etats-Unis d’Amérique ont adressé mardi, en la personne de leur représentant auprès des Nations Unies, Kelly Craft, leur proclamation de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, et au président du Conseil de Sécurité Jerry Matthews Matjila.Washington a ainsi demandé d’annexer cette proclamation comme document du Conseil de Sécurité.

Dans la correspondance de Kelly Craft, les Etats-Unis affirment, en plus de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, que l’offre d’autonomie du Royaume reste « la seule base pour parvenir à une solution au conflit ».

La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi dernier lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump. Cette décision américaine rappelle au monde entier la justesse de la cause marocaine.

À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Plusieurs pays arabes, africains, européens et asiatiques ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il s’agit d’une décision prise par une superpuissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant son impact au niveau de la stabilité, de la sécurité et du développement de la région, de manière à renforcer la profondeur africaine du Royaume dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les récents développements de la question nationale, la campagne de vaccination, la réforme des entreprises publiques et la mise en place d’une nouvelle unité de production de coiffes à Kénitra, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Bayane+ souligne que la reconnaissance de la marocanité du Sahara par le président américain « est en passe de mettre du feu dans les provinces du Sud en matière d’éclosion, sous toutes ses formes », ajoutant que la prochaine installation de l’antenne consulaire de la première puissance du monde « mettrait également du punch dans ce brassage diplomatique qui prend forme à grandes enjambées ».

La publication relève que « la représentation se focalisera sur l’aspect économique au sein de cette région dont les jalons du développement sont déjà incrustés, à travers le lancement d’une panoplie de projets dans les lieux, notamment le complexe portuaire, le réseau routier, autoroutier et l’ensemble urbain ».

Il s’agira, selon lui, dans un proche avenir de la conurbation au standing mégalopole mais pareillement, de l’universalité géostratégique où prospère une diversité de cultures et d’idées sur le vivre-ensemble et foisonne une interaction sur les grands idéaux de l’humanité.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, qui a affirmé que le Maroc n’a encore réceptionné aucune dose du vaccin anti-Covid jusqu’à présent, notant que le vaccin qui sera administré au lancement de la campagne de vaccination n’a pas encore été défini.

Si le Maroc a conclu des accords pour se procurer un vaccin chinois et un autre britannique, la priorité sera donnée au vaccin qui sera réceptionné en premier, a expliqué le ministre, faisant savoir que d’importants moyens logistiques ont été mobilisés au niveau des aéroports de Casablanca et de Marrakech et des vols internes pour l’acheminement du vaccin vers les différentes zones.

La campagne de vaccination débutera dès la réception des premières doses, a-t-il indiqué, expliquant la nécessité de recevoir des doses suffisantes pour garantir la continuité de l’opération de vaccination.

Revenant sur la question de la restructuration des entreprises publiques, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’« il serait trop réducteur et naïf de penser que la promulgation d’un texte de loi et la création d’une agence suffiraient à donner de la consistance à une vraie réforme des entreprises publiques ».

Car, selon le journal, il ne s’agit là que de résultantes qui devraient venir couronner le travail de refonte qui, lui, doit se faire en profondeur.

« Pour donner réellement une traduction fidèle de la volonté royale, l’administration et le gouvernement devraient d’abord faire un état des lieux, un diagnostic très précis et développer un modèle viable et durable », préconise-t-il.

+Al Bayane+ rapporte que l’équipementier automobile américain Adient compte investir 15,5 millions d’euros pour mettre en place une nouvelle unité de production de coiffes à la Zone d’accélération industrielle à Kénitra et ce, suite à un protocole d’accord signé avec le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique.

En vertu de ce protocole d’accord, ce leader mondial du segment des sièges automobiles renforce ses activités au Maroc à travers un important programme d’investissement portant notamment sur cette usine de fabrication de coiffes pour les clients du groupe (PSA, VW et Toyota), fait savoir le quotidien.

Réalisée sur un terrain de 24.500 m², cette unité permettra de générer 1.600 emplois et un chiffre d’affaires à l’export de 60 millions d’euros pour servir 750.000 véhicules.

Une ex-Premier ministre en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la sortie d’Aminata Touré (dite Mimi) sur l’impossibilité pour Macky Sall de tenter un troisième mandat.« Mimi recale Macky », « Mimi élimine Macky », « Mimi invalide Macky » et « Mimi disqualifie Macky ». Tels sont les titres qui barrent les Unes de Sud Quotidien, Vox Populi, Walf Quotidien et L’AS, rapportant la position de l’ancienne Premier ministre à propos du débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2024.

Pour Aminata Touré en effet, « la question est derrière nous ». Parce que Macky Sall, réélu le 24 février 2019, « a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat ». D’après Mme Touré, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques ». 

De même, « 75% des citoyens africains sont pour la limitation », affirme l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) récemment débarquée de ce poste au profit d’Idrissa Seck, l’ex-opposant de Macky Sall classé deuxième à la dernière présidentielle au Sénégal.

Sur un autre sujet, L’AS titre sur « l’étrange destin des activistes africains », notant qu’ils vivent alternativement entre « l’intimidation, la prison ou l’exil ».

Le journal fait focus également dans sa titraille sur la Grande Mosquée Hassan 2 de Casablanca. Elle est devenue en cette période « une merveille architecturale  frappée par la Covid ».

EnQuête enquête sur l’état des hôpitaux dans l’arrière-pays et tombe sur un « désert médical ». Selon le journal, seules les régions de Dakar et Thiès « tirent leur épingle du jeu » en matière d’hôpitaux. L’absence de spécialistes et un plateau médical sommaire sont entre autres maux que l’on retrouve dans l’arrière-pays.

En football, Stades titre sur le « choc des deux premiers », entre Tottenham Et Liverpool. Ce sera « un vrai challenge » pour les coéquipiers de Harry Kane en vue de consolider leur place de leader devant les coéquipiers Reds de Sadio Mané, note le journal.

A propos de l’international sénégalais, Le Soleil se montre inquiet : « Qu’arrive-t-il à Sadio Mané », se demande le quotidien national, qui souligne que l’enfant de Bambaly (Casamance, sud) n’a pas marqué depuis huit matchs avec son club. Et cette disette « soulève des interrogations », d’après le journal.

Mais Record temporise, comme sait bien le faire la star sénégalaise avec le ballon. Pour le choc de ce soir face à Tottenham, le quotidien spécialisé espère « le réveil » pour Sadio ainsi que « la première place » pour Liverpool.

Maroc : la banque centrale maintient inchangé son taux directeur

La banque centrale marocaine a décidé, mardi, de maintenir inchangé le taux directeur à 1,5%, estimant que l’orientation de la politique monétaire reste largement « accommodante », ce qui assure un financement adéquat de l’économie, indique mardi un communiqué de la banque.Analysant l’évolution de la conjoncture aussi bien internationale que nationale et les projections macroéconomiques à moyen terme de la Banque actualisées sur la base des dernières données disponibles, des développements récents liés à l’évolution de la pandémie et à la réponse des autorités, ainsi que des orientations de la loi de finances de 2021, l’institution monétaire prévoit ainsi que l’économie marocaine devrait se contracter de 6,6% pour l’ensemble de cette année, avant de rebondir de 4,7% en 2021 et de 3,5% en 2022.

« Pour l’ensemble de l’année 2020, l’économie nationale accuserait une contraction de 6,6%, avec un repli de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,6% de celle non agricole », précise la même source, notant qu’après une forte baisse de l’activité au deuxième trimestre, la reprise post-déconfinement reste lente et partielle en lien notamment avec les restrictions locales et sectorielles instaurées pour endiguer la recrudescence des contaminations ainsi que les incertitudes entourant l’évolution de la pandémie aux niveaux national et international.

Pour la banque centrale, les perspectives d’évolution durant 2021 et 2022 restent entourées d’un degré élevé d’incertitudes, mais les développements récents dont essentiellement l’initiative de la vaccination anti-COVID-19 à grande échelle au niveau national et dans plusieurs pays partenaires, ainsi que la mise en place d’un fonds stratégique dédié à l’investissement suggèrent que la balance des risques serait orientée à la hausse.

Quant à l’inflation, elle devrait terminer cette année avec une moyenne de 0,7% et rester quasi stable en 2021 avant d’atteindre 1,3% en 2022, révèle l’institution financière, soulignant que cette évolution est en lien notamment avec l’amélioration prévue de la demande intérieure. 

Le Conseil de la Banque du Maroc a également noté qu’après s’être affaiblie au deuxième trimestre, l’inflation a connu une nette accélération à partir du mois d’août, tirée principalement par l’augmentation des prix des produits alimentaires à prix volatils. 

Pour ce qui est des comptes extérieurs, les données à fin octobre montrent un repli quasi généralisé des échanges de biens. Les exportations ressortent en recul de 10,1%, tirées notamment par des baisses des ventes du secteur automobile et du textile, et les importations de 16,6%, en lien particulièrement avec la contraction des achats de biens d’équipement, des produits finis de consommation ainsi que de la facture énergétique.

Le Maroc attend toujours l’arrivée du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois et britannique (ministre)

Le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a souligné mardi que son département attend toujours l’arrivée du vaccin contre la Covid-19 des laboratoires chinois, Sinopharm et britannique AstraZeneca.Dans un exposé présenté devant le parlement sur la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19, le responsable gouvernemental a indiqué que le lancement de la campagne de vaccination nationale est tributaire de la réception des premières doses de la part de l’un des laboratoires.

Selon lui, l’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections. Ainsi, la priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population.

Le Maroc est bien préparé pour l’opération de vaccination qui va durer 12 semaines, a-t-il assuré, faisant savoir que le ministère de la Santé a mis en place un entrepôt national pour stocker les vaccins et élaboré un plan d’action pour recevoir, stocker et distribuer le vaccin dans des conditions sûres sur l’ensemble du territoire national.

Selon lui, un plan de communication a été développé visant à sensibiliser les citoyens à tous les aspects liés au processus de vaccination, ajoutant que la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19 est une réponse réelle et sérieuse pour enrayer la pandémie.

Et de préciser qu’une couverture vaccinale d’au moins 80% est nécessaire pour obtenir une protection et une immunité collectives qui ouvrent la voie à un retour à une vie normale, soulignant que la collaboration entre les secteurs gouvernementaux et les ONG demeure d’une grande valeur pour atteindre les objectifs escomptés.

Un total de 23,8 millions de Marocains seront vaccinés dans 2.867 centres installés à cet effet et 9.908 points de vaccination mobiles, lit-on dans la stratégie nationale de vaccination. Une équipe de vaccination composée de 18.504 entre médecins, infirmiers et administratifs, est mobilisée pour réussir cette opération de grande envergure, précise-t-on.

Côte d’Ivoire : Michel Noufé désigné meilleur administrateur des services financiers de l’Etat

Michel Noufé, le directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien a été désigné grand lauréat du prix de l’interafricaine de Communication et de Sondage ( ICS) du Meilleur administrateur des services financiers des structures de l’Etat de Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise mardi à APA.

Selon cette note, M. Noufé a retenu l’attention du jury par ses qualités managériales et sa gestion rigoureuse et transparente  des deniers publics. 

 « Il ( le lauréat) a toujours su inculquer à ses collaborateurs les vertus du travail bien fait et la gestion  transparente des deniers publics », a soutenu Charles Sandé, le directeur Général de l’Interafricaine de Communication et de Sondage.

 Égrenant les qualités qui ont milité à la désignation du directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien, le jury a estimé qu’il est féru de travail et allie technicité, efficacité  et  humanisme  dans la conduite quotidienne de l’action administrative.  

Pour sa part, M. Noufé a dit sa gratitude à Jacques Konan Assahoré, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique  « qui a su impulser, à la suite de ses prédécesseurs,  un nouveau style de management au sein de notre institution, le Trésor public ».