Sénégal : la Tabaski se prépare malgré une conjoncture difficile

Les préparatifs de la tabaski occupent la Une de plusieurs journaux sénégalais parvenus à APA ce mardi 5 juillet 2022.Aid El Kébir 2022, « les ménages sacrifiés sur l’autel de la Tabaski », informe L’Observateur. Le journal soutient que « les consommateurs sont laissés à la merci des commerçants qui procèdent à des hausses tous azimuts des prix. »

« Casse-tête chinois pour les pères de familles », souligne L’AS, qui indexe la « cherté des moutons ». Le journal indique que l’affluence n’est pas encore au rendez-vous dans les points de vente, ajoute le journal.

Face à la conjoncture, les Sénégalais trouvent des astuces pour s’habiller sans trop dépenser. Ainsi, Le Soleil a fait un focus sur les tailleurs de costumes africains qui tirent leur épingle du jeu durant cette période. « Le bon fil(on) », titre le quotidien national, qui estime que « les Sénégalais ont désormais le feeling du costume africain ».

La politique occupe une bonne place dans les journaux sénégalais. Sud Quotidien rappelle que « Macky Sall est droit dans ses bottes », à propos du respect du calendrier républicain à deux années de la présidentielle. Le chef de l’Etat est déterminé à organiser les législatives du 31 juillet 2022 à date échue, souligne le journal.

Walf Quotidien met à sa Une, l’opposant Ousmane Sonko. Le journal note une « migration vers l’opposition » et surtout vers le parti Pastef (Patriotes Sénégalais pour le Travail, L’Ethique et la Fraternité) d’Ousmane Sonko. « Arrivé dans l’arène politique en anti-système, Sonko est en train de « dévoyer ses principes », en s’entourant de l’ancien garde issu du système, indique le journal.

EnQuête et Bes bi Le Jour, parlent des maux de l’école sénégalaise. La première parution à même consacré un dossier sur l’école sénégalaise, marquée en cette fermeture des classes par des violences scolaires.

L’exemple le plus parlant s’est passé au lycée Ousmane Sembene de Yoff, commune de la capitale dakaroise. Selon Bes bi Le jour, un élève a été déféré et cinq autres sont en garde à vue pour la mise à sac d’une salle de classe.

Economie et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et la problématique de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que les scénarios de relance pour le Royaume prêtent, certes, à l’optimisme, mais elle se joue sur de petits taux et donc l’allocation et l’exploitation efficiente des ressources additionnelles, pourraient non seulement booster les indicateurs macro-économiques, mais également réduire les inégalités régionales, améliorer l’emploi global et rehausser tous les indicateurs environnementaux.

Cependant, la mauvaise gestion de quelques « petits milliards » de dirhams pourrait faire virer les indicateurs du pays, estime le journal, appelant à assainir l’écosystème du tissu économique pour garantir la réussite des différents scénarios à l’horizon.

L’accélération du processus d’intégration du secteur informel, qui réalise un chiffre d’affaires dépassant les 410 milliards DH, serait un bon départ, fait-il savoir, expliquant que chaque professionnel intégré est une contribution de plus à la croissance.

Encore faut-il mettre en place des mesures «extra-incitatives», loin des décisions coercitives, pour attirer cette frange d’acteurs économiques.

L’épineux chantier de la lutte contre la corruption, qui coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays, doit également passer à la phase finale, conclut-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ indique que malgré toute l’adversité internationale ambiante et les difficultés économiques et sociales induites par la crise sanitaire puis par le conflit armé en Ukraine, l’économie marocaine fait preuve de résilience.

Et cette fois-ci c’est le témoignage explicite exprimé en ce début de mois de juillet par les experts de l’agence de notation Moody’s, qui vient d’ailleurs non seulement de confirmer la notation à long terme du Maroc au niveau Ba1 mais qui a en plus amélioré sa perspective en la faisant passer de «négative» à «stable», rappelle le quotidien.

Dans la note d’accompagnement, l’agence motive son appréciation positive de l’économie marocaine par «la reprise du PIB réel aux niveaux d’avant la pandémie et la capacité de gestion de crise», constate-t-il

Plus loin, les experts de l’agence rappellent que les mesures prises ces derniers mois par le gouvernement sont de nature à permettre l’assainissement des finances publiques tout en maintenant la stabilité sociale à un moment où le Maroc est fortement exposé à des chocs exogènes violents comme la flambée des prix des denrées alimentaires et des produits énergétiques, souligne l’auteur de l’article.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que les tensions sur l’approvisionnement en eau potable s’amplifient pour toucher une cinquantaine de villes, rappelant que le chef du gouvernement a organisé une réunion à distance pour veiller à la mise en oeuvre du programme pour approvisionner en continu les différentes régions du royaume.

En attendant, la publication estime impératif de mener d’autres actions structurelles afin d’éviter de tomber dans les mêmes travers qui se reproduisent depuis des décennies sans qu’on arrive à trouver des solutions définitives, appelant à accélérer le dessalement de l’eau de mer pour doter les villes de suffisamment de ressources qui répondent aux besoins des populations.

En parallèle, le ministère de tutelle a concocté un plan de communication visant à sensibiliser les citoyens à la nécessité de l’économie de l’eau, ajoute-t-il, notant que les citoyens doivent prendre conscience de la gravité de leurs comportements et faire preuve de responsabilité et de solidarité.

Le Maroc et Singapour signent un mémorandum d’entente et une lettre d’intention

Le Maroc et Singapour ont signé, lundi à Rabat, un mémorandum d’entente relatif à la coopération sous l’article 6 de l’Accord de Paris, ainsi qu’une lettre d’intention entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.Les deux documents ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue singapourien, Vivian Balakrishnan, qui effectue une visite dans le Royaume.

Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux parties ont exprimé leur intention de collaborer dans le domaine crédit-carbone dans le cadre de l’Article 6, paragraphe 2, de l’Accord de Paris, et de promouvoir le développement durable et l’intégrité environnementale.

La coopération entre le Maroc et Singapour, en vertu de ce mémorandum, inclura, entre autres, l’échange d’informations, de savoirs, des meilleures pratiques et expériences en crédit-carbone tels que les cadres réglementaires nationaux et les politiques de gestion et de développement des activités et ressources d’atténuation des gaz à effet de serre.

 En ce qui concerne la lettre d’intention, les deux ministres ont exprimé leur volonté de promouvoir la coopération entre leurs pays dans le domaine du renforcement des capacités et de l’assistance technique.

Ils ont également fait part de leur intention de poursuivre les discussions dans la perspective de conclure un mémorandum d’entente afin de fournir des services techniques dans les domaines convenus d’un commun accord au profit des pays africains.

Soudan du Sud : l’aide humanitaire menacée (Onu)

L’assistance fournie aux personnes vulnérables dans le plus jeune Etat africain risque d’être interrompue en raison d’un déficit de financement, ont alerté lundi les Nations unies.Dans une note diffusée le 12 mars dernier, le Programme alimentaire mondial (Pam) soutenait que plus de 70% de la population du Soudan du Sud aura du mal à survivre au pic de la « saison maigre » cette année. Le pays, affirmait l’organisme onusien, est confronté à des niveaux sans précédent d’insécurité alimentaire causés par les conflits, les chocs climatiques, la Covid-19 et la hausse des coûts.

Ce risque réel de famine devient de plus en plus plausible. Selon l’Organisation des Nations unies (Onu), les opérations humanitaires dans ce pays ont été suspendues, réduites ou seront interrompues si la situation financière ne s’améliore pas.

« Plus de 400 millions de dollars américains sont nécessaires de toute urgence pour fournir des services humanitaires minimaux afin de répondre aux besoins immédiats de la population. Si ces lacunes de financement ne sont pas comblées urgemment, des millions de personnes parmi les plus vulnérables risquent de ne plus avoir accès à l’aide humanitaire vitale et à la protection », alerte l’Onu.

A en croire Sara Beysolow Nyanti, Coordinatrice humanitaire des Nations unies pour le Soudan du Sud, le contexte humanitaire dans cet État « est décourageant, dans un état jamais vu ».

Les Nations unies estiment à 8,9 millions de personnes, soit plus des deux tiers de la population, à avoir besoin d’une aide humanitaire et d’une protection cette année. Elle réclame ainsi plus d’un milliard de dollars pour le plan de réponse humanitaire, dans l’objectif de cibler 6,8 millions de personnes avec une aide vitale et des services de protection.

Actuellement, ce plan n’est financé, d’après l’Onu, qu’à hauteur de 27 %, dont près de 14 % par le Fonds central d’intervention d’urgence et le Fonds humanitaire pour le Soudan du Sud, gérés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha, sigle anglais).

« Avec de tels déficits de financement, les personnes vulnérables souffrent davantage et les partenaires humanitaires sont contraints d’établir des priorités, en faisant des choix déchirants entre des besoins graves », a fait savoir Mme Nyanti.

Le déficit de financement concerne toutes les interventions humanitaires dans le pays et de graves conséquences sont probables si un financement urgent n’est pas assuré, prévient l’Onu.  Le manque de financement pour le soutien nutritionnel laissera immédiatement 127.000 enfants et 115.000 femmes enceintes ou allaitantes sans services de traitement essentiels.

De plus, l’interruption de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance touchera près de deux millions de personnes. En raison du manque de financement, le Programme alimentaire mondial dit avoir suspendu l’aide alimentaire à 1,7 million de personnes en juin.

L’agence onusienne avait prévu de fournir une aide alimentaire à 6,2 millions de personnes en 2022. Pour les six prochains mois, elle dit avoir besoin de 426 millions de dollars pour être en mesure de nourrir 6 millions de personnes.

Dans le domaine de l’éducation, le manque de financement fera que 700.000 garçons et filles vulnérables n’auront pas accès à des espaces d’apprentissage sûrs et augmentera le nombre d’abandons scolaires. Ce qui risque d’entraîner la déscolarisation de 3,5 millions d’enfants, selon l’Onu.

Pendant plus d’une décennie, la population sud-soudanaise a été confrontée à de multiples crises. Selon l’Onu, la vie des gens a été brisée par « des années de conflit, d’instabilité sociale et politique, de chocs climatiques sans précédent, de violence permanente, de déplacements fréquents, de l’impact de la pandémie de Covid-19, d’insécurité alimentaire et de multiples épidémies ».

L’OIF organise une 2e Mission économique au Gabon et au Rwanda

La rencontre va porter sur les filières de l’agro-industrie, des énergies renouvelables, des biens et services numériques.Après une première Mission économique et commerciale en Asie du Sud-Est, qui a réuni en mars dernier plus de 520 entrepreneurs et acteurs économiques provenant de plus de 20 pays de l’espace francophone, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise une deuxième Mission économique et commerciale en Afrique centrale (MEAC) en collaboration avec les autorités du Gabon et du Rwanda.

Elle sera conduite successivement par Geoffroi Montpetit, Administrateur de l’OIF, du 6 au 8 juillet 2022 à Libreville (Gabon) et par Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, du 11 au 13 juillet 2022, à Kigali (Rwanda).

Avec la participation d’environ 250 entreprises locales et de plus de 110 entreprises et acteurs économiques issus d’une trentaine de pays francophones, la MEAC offre l’occasion de développer les contacts d’affaires, trouver de nouveaux partenaires et négocier des contrats tout en bénéficiant d’une visibilité accrue auprès de la communauté d’affaires en Afrique centrale.

Cette mission sera également l’occasion de renforcer les réseaux entre les entreprises et entités économiques en provenance d’Afrique, d’Amérique du Nord, d’Asie, de l’Europe, du Proche-Orient et de l’océan Indien, explique la Francophonie dans un communiqué reçu ce lundi à APA.

Cette rencontre offre aussi l’opportunité de mieux comprendre l’environnement d’affaires, les spécificités et les enjeux d’investissement au Gabon et au Rwanda grâce aux visites de terrain auprès des entreprises locales et aux échanges d’expériences et de partage de perspectives d’affaires lors des forums économiques, mettant en avant les spécificités et les enjeux des trois secteurs ciblés.

Pensée dans un objectif d’intensification des relations économiques et commerciales entre les 88 Etats, des gouvernements membres et des observateurs de l’OIF, cette mission entend apporter aux entreprises de tout l’espace francophone un soutien à une croissance durable. Elle permettra en outre de valoriser leur potentiel économique, technologique et financier en Afrique centrale et au-delà, tout en capitalisant sur les liens privilégiés et les avantages comparatifs du partage d’une langue commune.

RDC : fin de la 14e épidémie d’Ebola

Le pays a enregistré quatorze épidémies d’Ebola depuis 1976, dont six depuis 2018.Ouf de soulagement des autorités sanitaires de la République démocratique du Congo (RDC) ! Ce pays d’Afrique centrale a déclaré, ce lundi 4 juillet 2022, la fin de l’épidémie d’Ebola qui a commencé il y a moins de trois mois à Mbandaka, la capitale de la Province de l’Équateur (Nord-Ouest). Il s’agissait de la troisième épidémie dans la province depuis 2018 et la 14e dans le pays, rapporte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Avec une plus grande expérience dans le contrôle d’Ebola, des équipes nationales d’urgences soutenues par l’OMS et ses partenaires ont mis en œuvre une riposte rapide dès la déclaration du début de l’épidémie le 23 avril 2022.

 « En tout, il y a eu quatre cas confirmés et un cas probable, qui sont tous décédés. Lors de la précédente épidémie dans la province de l’Équateur, qui a duré de juin à novembre 2020, il y a eu 130 cas confirmés et 55 décès », explique l’OMS.

« Grâce à une solide riposte des autorités nationales, il a été rapidement mis fin à cette épidémie avec une transmission limitée du virus », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, ajoutant : « Des leçons essentielles ont été apprises des précédentes épidémies et elles ont été mises en pratique pour concevoir et déployer une riposte à Ebola encore plus efficace. »

L’épidémie qui vient de prendre fin a vu un total de 2.104 personnes être vaccinées, parmi lesquelles 302 personnes contacts 1.307 travailleurs de première ligne, Afin de faciliter le déploiement de la vaccination, un réfrigérateur de chaîne de froid à ultra-basse température a été installé à Mbandaka, ce qui a permis de conserver les doses du vaccin localement et en sécurité, ainsi que de les rendre disponibles efficacement.

Selon Dre Moeti, l’Afrique connaît une hausse des cas d’Ebola et d’autres maladies infectieuses qui passent des animaux aux humains et touchent de vastes zones urbaines », a déclaré la Dr Moeti.

 « Nous devons être encore plus vigilants pour nous assurer de détecter les cas rapidement. La riposte à cette épidémie montre qu’en renforçant la préparation, la surveillance et la détection rapide des cas, nous pouvons garder une longueur d’avance », a-t-elle poursuivi.

Bien que l’épidémie soit déclarée terminée à Mbandaka, les autorités sanitaires poursuivent les activités de surveillance et se tiennent prêtes à réagir rapidement à toute flambée de cas. Il n’est pas rare que des cas sporadiques émergent à la suite d’une épidémie.

Côte d’Ivoire : plus de 300.000 candidats passent leur bac

Les épreuves écrites du baccalauréat 2022 ont démarré, ce lundi 4 juillet 2022, pour 330 567 candidats répartis dans 525 centres sur l’ensemble du territoire national ivoirien.Ces épreuves écrites ont démarré avec les épreuves du français à 07h55, heure locale au lycée des jeunes filles de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan en présence du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, professeur Mariatou Koné.

A cette occasion, elle a exhorté les candidats à avoir confiance en eux-mêmes en s’éloignant de la tricherie. « Je voudrais vous demander de vous concentrer sur votre travail », a lancé la ministre aux candidats à qui elle a également demandé « de ne pas se laisser distraire ».

« On veut évaluer votre niveau réel. Nous avons eu une année normale (…) », a expliqué Mariatou Koné, invitant les candidats, les parents et les enseignants à « sortir de la tricherie ». Pour cette session, le dispositif contre la tricherie a été renforcé avec la multiplication des surveillants physiques, mais également des caméras pour la surveillance électronique.

Le baccalauréat 2022 dont les résultats sont attendus le 25 juillet prochain vient clore les examens à grand tirage du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui ont démarré le 07 juin 2022 avec le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) et dont les résultats ont été proclamés le 21 juin dernier.

Education et sport au menu des quotidiens marocains

Les examens du baccalauréat et l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains ce lundi.+L’opinion+ écrit que 34% des candidats scolarisés qui ont participé aux examens de la première session du baccalauréat devront passer les épreuves de rattrapage avant de commencer leurs vacances d’été.

Un chiffre qui en dit long sur la qualité de notre école, dont le ministre de tutelle, pour une fois, est bien conscient de sa faiblesse, puisque la Commission qu’il a chapeautée pendant près de deux ans a gravé ce constat dans le marbre, estime le quotidien.

Cet échec reflète également et surtout le desideratum de notre système d’orientation, qui, contrairement à sa mission initiale, est devenu un « booster » d’échec scolaire !

Un processus lacunaire qui agrandit le gap des inégalités entre les élèves « privilégiés » ayant accès à l’information pertinente et ceux dont l’environnement familial et social ne le permet pas, estime-t-il.

+L’Economiste+ écrit qu’après les rattrapages de juillet, le taux de réussite définitif pourrait encore dépasser les 80% pour atteindre un nouveau record, sauf que cela ne signifie nullement que tout va bien à l’école marocaine.

Car, par quel miracle la situation se serait-elle améliorée en si peu de temps, alors que peu de choses ont changé, que les études, nationales et internationales, se suivent pour ne relever qu’un seul et unique constat: l’absolue catastrophe du système? explique le quotidien.

Il ne s’agit pas ici de crier aux notes gonflées, ou aux épreuves simplifiées, mais de souligner un phénomène qui expliquerait en bonne partie l’amélioration du taux de réussite au bac, celui de la sélection, dans la mesure où seuls les plus favorisés arrivent à rester dans le système jusqu’au bout, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football est un événement dont la portée dépasse le simple cadre sportif, notant que la cérémonie d’ouverture du samedi 2 juillet, en sus de son caractère festif, a été un moment fort où le Maroc a exposé au monde son nouveau visage et son projet pour les décennies à venir.

La communion populaire autour de la sélection féminine en soi est la première illustration de cette profonde transformation que connaît la société marocaine et pleinement assumée, constate la publication,.

Du côté des pouvoirs publics et des instances en charge du sport, les moyens humains, techniques, matériels et financiers mobilisés pour organiser la compétition n’ont rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde et au Maroc pour des compétitions masculines, juge-t-il.

D’un autre côté, un stade qui affiche quasiment complet pour le match d’ouverture des Lionnes de l’Atlas avec, de surcroît, un public de toutes catégories, est la meilleure expression de la volonté populaire de pousser et encourager la femme à s’affirmer davantage, estime-t-il.

La CAF lance une Super Ligue africaine dès 2023

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé dimanche le lancement, dès août 2023, d’une Super Ligue africaine avec une dotation de 100 millions de dollars.Les détails de cette nouvelle compétition seront dévoilés le mois prochain lors d’une cérémonie de lancement organisée en Tanzanie, indique la CAF dans un communiqué.

« Une partie importante de l’argent de la Super League de la CAF sera réinvestie dans le football africain et une partie du processus consiste à donner 1 million de dollars chaque année à chacune des 54 associations membres de la CAF en tant que contribution au développement du football et de la jeunesse », précise le président de la Confédération africaine, Patrice Motsepe, dans le communiqué.

Le lancement de cette Super Ligue avait été approuvé à l’unanimité l’année dernière par les 54 associations membres de la CAF.

Sénégal : la levée l’embargo de la Cedeao contre le Mali à la Une

La presse sénégalaise est revenue dans sa livraison du lundi 4 juillet, sur la levée des sanctions économiques et financières de la Cedeao contre le Mali.« Le soulagement sur l’axe Dakar-Bamako », raconte le quotidien national Le Soleil, qui souligne une note déjà « très salée » pour les opérateurs économiques sénégalais.

Sommet d’Accra du 3 juillet, « la Cedeao lève les sanctions contre le Mali », titre L’AS. Le journal parle de « ouf de soulagement » pour le peuple malien.

+Embargo contre le Mali+, « la Cedeao lève le coude sur le dossier » malien, indique Walf Quotidien. Le journal d’ajouter que le « Mali retrouve une partie de ses poumons qu’il avait perdus depuis le 9 janvier à la suite des sanctions de la Cedeao ».

« Quand la tabaski accélère l’ouverture des frontières », titre La Tribune. Le journal explique que cette décision de l’organisation régionale intervient, après l’adoption d’un chronogramme qui fixe une transition de 24 mois pour les militaires au pouvoir Mali.

Bes Bi, « Le Jour » reste mesuré et évoque une « liberté provisoire » pour le Mali avec une levée partielle des sanctions. La parution soutient que les sanctions financières qui visaient certains dirigeants maliens sont toujours maintenues. Le Mali reste également suspendu des instances de la Cedeao.

Au plan national, EnQuête consacre un dossier sur le « spectre des inondations » cette année avec une « pluviométrie excédentaire à normal », annoncée par la météo nationale. Le journal souligne qu’à Keur Massar, localité située dans la banlieue dakaroise et très touchée par les inondations de l’année dernière, les travaux sont réalisés à 85%.

L’Observateur, de son côté, évoque le retour du phénomène de l’émigration clandestine. Le journal indique que malgré la reprise des embarcations de fortunes vers l’Espagne, les derniers chiffres du comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (Cilec), notent pourtant une baisse considérable du phénomène.

En sport, beaucoup de journaux sont revenus sur le report de la Can qui devait se tenir en juin 2023 en Côte d’Ivoire. Stades expliqe ce rendez-vous majeur du football africain, a été décalé de six mois par la Confédération africaine de football (Caf). Il se tiendra désormais en janvier-février 2024, à cause de la saison des pluies au mois de juin, au pays de la lagune Ébrié.

Sommet ordinaire de la Cédéao : de bonnes nouvelles pour le Mali

Les chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont levé les sanctions infligées à Bamako depuis janvier 2021.La décision était attendue. C’est désormais chose faite. Selon plusieurs sources présentes à Accra (Ghana), la Cédéao a levé les sanctions économiques et financières imposées au Mali depuis janvier 2021. Le sommet d’Accra a également décidé du retour à Bamako des diplomates de la Cédéao.

Ces dernières semaines, Bamako a multiplié les actes de bonne volonté pour aboutir au résultat obtenu ce 3 juillet 2022.  

Une loi électorale fixant les modalités de l’organisation des élections a été adoptée par le Conseil national de transition (CNT) et promulguée par le chef de l’Etat de transition, le colonel Goïta. De même, un projet de chronogramme des élections selon lequel la présidentielle est prévue en février 2024 a été présenté aux partis politiques. 

Dans deux mois, le Mali devrait également disposer de son projet de nouvelle Constitution. Les personnes chargées de le rédiger ont été nommées par décret mercredi dernier.

Les dirigeants ouest africains, réunis pour la 61e session ordinaire de l’organisation sous-régionale ont aussi acté une transition de 24 mois à compter du 1 juillet 2022 pour le Burkina Faso. Par la même occasion, ils ont rejeté la proposition de 39 mois de transition formulée par la junte en Guinée et décidé de la nomination d’un nouveau médiateur.

Umaro Embalo Sissoco élu président de la Cédéao

Le président bissau-guinéen succède à son homologue du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, dont le mandat a pris fin ce 3 juillet 2022.Umaro Embalo Sissoco est le nouveau président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Le chef de l’Etat bissau-guinéen a été élu à l’issue de la 61e session ordinaire de la réunion des dirigeants des pays de la sous-région qui se tient à Accra, au Ghana. 

« Heureux d’avoir été élu à la présidence de la Cédéao. C’est un grand honneur et une marque de confiance à l’endroit de la Guinée-Bissau. Remerciements chaleureux à l’endroit de mes pairs. Les défis sont importants et nous devons donner le meilleur de nous », a réagi l’intéressé sur son compte Twitter.

Le 61ème sommet ordinaire de la Cédéao ouvert, ce dimanche matin, devrait se pencher aussi sur les sanctions à lever ou non pour le Mali, la Guinée et le Burkina Faso dirigés par des juntes militaires. Ces trois pays n’ont pas été conviés à la réunion. 

Selon plusieurs journalistes qui ont fait le déplacement dans la capitale ghanéenne, le Mali et le Burkina Faso devraient voir la levée des sanctions qui leur sont imposées contrairement à la Guinée. Conakry n’a pas de médiateur désigné de l’organisation sous-régionale. Ce qui complique davantage ses relations avec la Cédéao.

Sommet de la Cedeao: quel sort pour les putschistes ouest africains ?

A Accra, la capitale du Ghana, se réunissent ce dimanche 3 juillet 2022, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).Les dirigeants de la sous-région ouest africaine planchent sur la situation politique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. A l’issue de la présentation de rapports de médiateurs désignés pour ces trois pays, il est attendu que les dirigeants ouest africains prennent des décisions en faveur du maintien ou non des sanctions décidées par l’organisation sous-régionale contre ces pays depuis que des militaires y ont pris le pouvoir en 2020, 2021 et 2022. 

Réunis le 4 juin 2022 lors d’un sommet extraordinaire, les chefs d’Etats étaient divisés sur le sort à réserver au Mali qui, depuis le deuxième coup de force de mai 2021 mettant fin à la transition mise en place après le coup d’Etat d’août 2020, donne du grain à moudre à la Cedeao. 

Certains présidents étaient pour le maintien des sanctions pour contraindre le régime du colonel Assimi Goïta à réduire la durée de la transition à 16 mois conformément au souhait de la Cedeao, alors que d’autres avaient plaidé leur levée pour des raisons humanitaires. 

Contre toute attente, la junte malienne a décidé, au lendemain de ce sommet, de rester au pouvoir pour 24 mois supplémentaires. Une décision contestée par la Cedeao.

Pour autant, les échanges entre les deux parties se sont poursuivis pour aboutir à un « chronogramme mutuellement acceptable de transition ». 

Ces derniers jours, Bamako semble s’être inscrit dans une dynamique d’attendrissement de l’organisation régionale. Dans un premier temps, une loi électorale fixant les modalités de l’organisation des élections a été adoptée par le Conseil national de transition (CNT) et promulguée par le chef de l’Etat de transition, le colonel Goïta. A cela s’ajoute la présentation aux partis politiques d’un projet de chronogramme des élections.   

S’agissant du cas burkinabè, des avancées ont été notées à l’issue de la visite du médiateur de l’organisation sous-régionale, l’ex-président nigérien, Mahamadou Issoufou, à Ouagadougou à la veille du sommet d’Accra de ce 3 juillet. 

Selon un communiqué sanctionnant la visite du médiateur, « le gouvernement (du Burkina Faso) s’est montré disposé à parvenir, avec la Cedeao, à une durée consensuelle de la transition », fixée à 36 mois par la Charte de la transition. 

Suspendue des instances de la Cedeao, la Guinée espère éviter un durcissement des sanctions. Dans cette perspective, le lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya, auteur du coup d’Etat du 5 septembre 2021 contre le président Alpha Condé, a envoyé des missions diplomatiques dans plusieurs capitales ouest africaines pour plaider sa cause.

Cependant, ces efforts risquent d’être sapés par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) qui, à la veille du sommet du 3 juillet, « sollicite la bienveillance de la Cedeao » pour l’ouverture d’un cadre de dialogue avec les acteurs politiques et la société civile.

Cette principale organisation de la société civile et de l’opposition a aussi demandé à la Cedeao d’intervenir pour « la fixation d’un délai raisonnable et consensuel de la transition, au lieu des 39 mois imposés par le Comité national  du rassemblement pour le développement (CNRD) de manière unilatérale, le respect des droits et libertés fondamentaux, notamment le droit de manifester conformément aux engagements nationaux, régionaux et internationaux de la Guinée ».

Au-delà des décisions attendues sur le sort de ces trois pays, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement élira le remplaçant du président ghanéen, Nana Akufo Addo, ci-devant président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest  (Cedeao) et nommera le nouveau président de sa commission pour la période 2022-2026.

Côte d’Ivoire : report du procès de l’attentat de Grand-Bassam

L’audience va se tenir en octobre prochain conformément aux dispositions du parquet.Le procès relatif à l’attentat de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, initialement prévu le 6 juillet 2022, a été renvoyé en octobre 2022, selon le Procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou.

« L’audience prévue le 6 juillet 2022 ne pourra pas se tenir, eu égard au grand nombre de victimes et de représentants de victimes résidant hors du territoire de la République, qui souhaitent se constituer en partie civile en vue de la défense de leurs intérêts », a expliqué M. Adou ce week-end à Abidjan au cours d’une rencontre avec la presse.

Une procédure judiciaire avait été ouverte à la suite de l’attentat terroriste perpétré dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, le 13 mars 2016. Selon le procureur de la République, elle a abouti au renvoi des accusés devant le tribunal criminel siégeant à Abidjan.

« Pour une bonne administration de la justice, ce procès se tiendra dans le courant du mois d’octobre 2022 », a-t-il indiqué.

Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés ont ouvert le feu sur des individus sur la plage de Grand-Bassam, faisant 19 morts dont 10 Ivoiriens, quatre Français,  deux Libanais, une Allemande et un Macédonien, et 33 blessés.

Marlène-Kany Kouassi, nouvelle Miss Côte d’Ivoire

Elle a succédé à Olivia Yacé, reine de la beauté en Côte d’Ivoire en 2021 et 2e dauphine du concours de beauté Miss monde 2021.Sur les bords de la lagune Ebrié, Marlène-Kany Kouassi a été élue, samedi soir, Miss Côte d’Ivoire 2022.

Le jury, au terme des différents passages des cinq candidates finalistes, a déclaré Marlène-Kany Kouassi (1,73 m; 23 ans) Miss Côte d’Ivoire 2022, Diako Nassita (1,74 m; 24 ans) première dauphine et Laurel Gnakpa (1,79 m, 24 ans) deuxième dauphine.

Sur 28 candidates sélectionnées, dix ont été éliminées dans le parcours et cinq retenues pour la finale, à savoir Kouassi Marlène-Kany (1,73 m; 23 ans); Gnakpa Laurel (1,79 m; 24 ans); Diako Nassita (1,74; 24 ans); Touré Amy (1,73 m; 24 ans); Kouamé Paule-Nelly (1,81 m; 20 ans). 

Miss monde 2021, le mannequin polonais Karolina Bielawska, a assisté à la finale de cette messe de la beauté, accompagnée de Julia Morley, présidente du Comité Miss monde. Plusieurs rênes de beauté ont effectué le déplacement pour participer à cet instant féerique.

L’épouse du vice-président de la République, Mme Meyliet Koné, représentait à cette 26e édition de Miss Côte d’Ivoire, la marraine de l’événement, Mme Dominique Ouattara. Elle a félicité la lauréate Marlène-Kany Kouassi, qui était en pleur, parée de sa couronne.

Des écologistes occidentaux critiquent le projet d’oléoduc africain

L’infrastructure doit relier les champs pétrolifères ougandais au port de Tanga en Tanzanie.Le projet d’oléoduc d’Afrique de l’Est (EACOP, sigle anglais) est devenu le dernier point sensible de l’Afrique, qui cherche à trouver des solutions endogènes à ses éternels problèmes de développement, à un moment où des rumeurs habituelles sont distillées par des écologistes occidentaux.

 Pourtant, l’EACOP est perçu comme une solution essentielle pouvant éradiquer la pauvreté énergétique du continent africain d’ici à 2030.

En plus de transporter le pétrole dont la région a tant besoin et d’améliorer la sécurité énergétique en reliant les bassins riches en hydrocarbures de l’Ouganda à ses destinations régionales et internationales, l’oléoduc devrait créer des milliers d’emplois et renforcer les communautés locales dans les pays initiateurs.

L’EACOP, également connu sous le nom d’oléoduc Ouganda-Tanzanie, sera long de 1443 kilomètres et reliera les champs pétrolifères ougandais au port de Tanga en Tanzanie. Avec une capacité de transport d’environ 216.000 barils par jour, son coût est estimé à 3,5 milliards de dollars et, une fois terminé, il sera le plus long oléoduc chauffé du monde.

Cependant, malgré son importance pour l’Ouganda et le reste de l’Afrique, ce pipeline devrait être une nouvelle victime d’une conspiration internationale, car certains groupes écologistes occidentaux demandent son abandon en raison de préoccupations environnementales.

Les activistes climatiques #StopEACOP ont ciblé le financement du projet, 20 grandes banques ayant été convaincues de retirer leur soutien au projet. Les manigances des militants écologistes occidentaux semblent toutefois aboutir au résultat inverse et ont revigoré les promoteurs du projet de me mener à terme.

Les gouvernements ougandais et tanzanien ont fait appel au groupe sud-africain Standard Bank pour les conseiller sur le projet.

L’actionnariat du gazoduc est partagé entre TotalEnergies (62%), l’« Uganda National Pipeline Company » (15%), la « Tanzania Petroleum Development Corporation » (15%) et la « China National Offshore Oil Corporation » (8%).

En février 2022, TotalEnergies avait annoncé son intention d’investir dix milliards de dollars dans ce projet.

Le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), NJ Ayuk, a déclaré qu’aucune quantité d’« éco-socialisme sensationnel » ne priverait l’Afrique de son rêve d’une solution pour remédier à sa pauvreté énergétique.

« Les Ougandais et les Tanzaniens ne devraient pas avoir à payer le prix des nations occidentales et développées », a déclaré M. Ayuk, ajoutant que « l’Afrique ne mérite pas cela ; l’Afrique mérite le droit de développer ses ressources et cela inclut l’EACOP ».

Rien que pendant la phase de construction, il est attendu du projet, des milliers d’emplois et de grandes opportunités pour les entreprises locales.

La Tanzanie et l’Ouganda devraient connaître une augmentation de 60% des investissements directs étrangers, et d’autres capitaux devraient affluer tout au long des étapes ultérieures du projet.

« Ce projet ne doit pas être arrêté par des fanatiques qui pensent que l’Ouganda, un pays dont l’empreinte de gaz à effet de serre est l’une des plus faibles, doit être puni et payer la facture des nations riches qui utilisent désormais le charbon pour alimenter leurs industries et leurs foyers », a poursuivi M. Ayuk.

Il a promis que la Chambre africaine de l’énergie (AEC) va promouvoir l’EACOP lors de la Semaine africaine de l’énergie qui se tiendra en Afrique du Sud en octobre 2022.

CAN-2022 féminine: Le Maroc s’impose face au Burkina Faso

L’équipe nationale féminine s’est imposé par 1 but à 0, samedi, face au Burkina Faso à l’occasion de la première journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique féminine des Nations.C’est devant le regard des présidents de la CAF, Patrice Motsepe, celui de la FIFA, Gianni Infantino et de la FRMF, Faouzi Lekjaa que les Lionnes de l’Atlas ont signé leur première victoire de la CAN 2022 en s’imposant (1-0) face au Burkina  Faso. 

Après une cérémonie d’ouverture haute en couleur, les Marocaines ont entamé la rencontre en mettant la pression sur le camp burkinabé pour dénicher un premier but. Toutefois, les tentatives marocaines ont marqué de réalisme face à une solide défense des joueuses du Burkina Faso. Après plusieurs tentatives, les Marocaines ont fini par débloquer le compteur sur un coup franc très bien exécuté par Ghizalne Chebbak (29e).

Loin de baisser les bras, les joueuses du Burkina Faso ont continuées à défendre sans relâche leurs filets, toute guettant la moindre occasion de contre attaque. Du retour des vestiaires, les Marocaines ont continué à dominer le jeu, sans pouvoir concrétiser leurs actions offensives.

La rencontre s’est soldée sur une victoire (1-0) du Maroc. Un succès qui ne rassure pas, lorsqu’on sait que l’objectif de demi-finale que l’équipe espère atteindre. Les Lionnes auront une nouvelle occasion de rehausser leur niveau lors du second match du groupe A qui les opposera, mardi, à l’Ouganda.

 

Vers une stratégie régionale contre les discours de haine en Afrique centrale

Le document permettra de mieux comprendre le sens des concepts, y compris la différence entre les discours de haine et l’incitation à la violence.Le discours de haine et d’incitation à la violence contre les communautés rwandophones s’est répandu, ces dernières semaines, en République démocratique du Congo (RDC). Cela fait suite à la reprise des combats entre la rébellion du M23, soutenue par Kigali selon Kinshasa, et les forces armées congolaises. Un bouvier rwandophone, a ainsi été lynché par une foule lors d’une marche organisée le 20 juin dernier en soutien aux Forces armées de la RDC engagées dans l’Est du pays.

C’est dans ce contexte de haute tension entre les deux voisins qu’un projet de stratégie régionale et de plan d’action pour la prévention et la lutte contre les discours de haine dans les supports de communication écrite, audiovisuelle et numérique en Afrique centrale a été adopté à l’issue d’un Forum tenu du 21 au 24 juin 2022 dans la capitale congolaise.

Le projet met l’accent sur la nécessité de se conformer aux normes internationales en matière de droits humains, en particulier le droit à la liberté d’opinion et d’expression. Celle-ci est en effet considérée comme l’un des principaux moyens de lutter contre les discours de haine, à travers notamment des contre-récits, des discours positifs et la promotion d’un espace civique.

Globalement, ce dispositif propose des outils appropriés pour faire face à ce phénomène de manière collective et coordonnée. Il définit les acteurs chargés de sa mise en œuvre, le dispositif de coordination ainsi que les priorités de la sous-région dans ce domaine.

L’Orbanisation des Nations unies (Onu) a salué l’adoption de ce projet de stratégie et de plan d’action, soulignant qu’il s’agit d’une « importante initiative pour le vivre-ensemble dans les pays de l’Afrique centrale ».

Parlant au nom de cette organisation lors de la cérémonie de clôture, Abdoul Aziz Thioye, Directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme en RDC, représentant la Cheffe de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), a réitéré la disponibilité de l’Onu à accompagner sa mise en œuvre.

Pour sa part, Nana Manwanina Kiumba, ministre déléguée près le président de la République, représentante du chef de l’Etat congolais, a indiqué que la RDC, qui assure actuellement la présidence en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), fera tout ce qui est possible pour inciter les pays de la sous-région à adhérer aux conclusions du Forum.

Elle a précisé que, compte tenu de l’importance du projet de stratégie et du plan d’action adopté le 24 juin 2022 à Kinshasa, il est « crucial de mettre en mouvement les mécanismes devant permettre aux Etats membres de la CEEAC de l’endosser et de l’intégrer comme outil communautaire de prévention et de lutte contre les discours de haine en Afrique centrale ».

Le Forum de Kinshasa a été aussi marqué par l’adoption de deux Déclarations, celle de l’ensemble des participants et celle des représentants des instances de régulation de la communication et des médias d’Afrique centrale.

Ces derniers se sont engagés « fermement à contribuer à la poursuite du processus de validation et de mise en œuvre du projet de stratégie régionale de prévention et de lutte contre les discours de haine en Afrique centrale adopté lors du Forum de Kinshasa ».

Ils ont plaidé pour « un accompagnement en vue du lancement d’un Forum annuel des régulateurs sur les questions de paix et sécurité en Afrique centrale afin de contribuer à la recherche des solutions durables aux défis de gouvernance qui interpellent les pays de la sous-région ».

A cet égard, ils ont exprimé le vœu de « nouer des partenariats formels et dynamiques avec la CEEAC et toutes les autres organisations régionales et internationales oeuvrant pour la paix et le développement » de l’Afrique centrale.    

L’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), le Congo, la RDC, le Gabon et le Tchad étaient représentés au Forum de Kinshasa. La rencontre a mobilisé une centaine de participants, dont des journalistes, blogueurs et autres professionnels de l’information et de la communication ainsi que des régulateurs et auto-régulateurs des médias, des membres de la société civile et des confessions religieuses, des commis de l’Etat et des acteurs socio-politiques, entre autres.

Côte d’Ivoire: rôle des acteurs du traitement et de l’évacuation des eaux usées

La Côte d’Ivoire connaît actuellement des inondations, poussant plusieurs citoyens à s’interroger sur les responsabilités liées aux questions d’assainissement.Les fortes pluies enregistrées ces derniers jours dans le pays ont occasionné d’importants dégâts matériels et même humains. Chaque année, malheureusement, les eaux de pluie créent des inondations, surtout à Abidjan, la capitale économique, à cause du manque de caniveaux d’évacuation.

Cependant, à qui revient le traitement des eaux usées, l’évacuation des eaux pluviales, l’entretien des fosses septiques ou des caniveaux en ville ? Et qui sont les acteurs et quelles responsabilités doivent-ils assumer ?

L’assainissement est un processus d’épuration intégrant la collecte des eaux usées, leur traitement et leur rejet dans le milieu naturel. La gestion de l’assainissement collectif est une responsabilité de l’État, opérée via l’Office national de l’assainissement et du drainage (Onad) qui est déléguée à la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).

Les caniveaux à ciel ouvert, dont la vocation est de recueillir les eaux de pluie, dépendent, eux, des mairies. De ce fait, il ne revient pas à la Sodeci de curer les caniveaux, et quant aux fosses septiques, leur entretien relève évidemment de la responsabilité de chaque usager.

Champ d’intervention de la Sodeci

La Sodeci intervient notamment dans la collecte, le transport, le traitement des eaux usées ainsi que l’évacuation des eaux pluviales via les réseaux enterrés, selon un contrat d’affermage que lui a confié l’Etat de Côte d’Ivoire.

Cette convention confère de façon exclusive à la Sodeci les missions d’entretien et d’exploitation des réseaux d’assainissement et de drainage de la ville d’Abidjan, la gestion des abonnés, notamment la facturation et l’encaissement de la redevance assainissement auprès des usagers.

En outre, la convention intègre l’exécution des travaux confiés par l’Etat, à savoir le curage des passages sous voies, les demandes de branchement, le curage des caniveaux d’intérêt national, les branchements et les ouvrages à usage collectif.

Gestion de la saison pluvieuse

La Sodeci, selon le protocole d’accord, se tient aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire pour gérer la saison des pluies. Pour ce faire, des travaux d’entretien des réseaux enterrés d’eaux pluviales sont entrepris avant la saison, sous la supervision de l’Onad, suivant un planning. Ces travaux concernent le curage des collecteurs enterrés et des regards avaloirs existants sur ces derniers.

Durant la saison des pluies, une surveillance de l’ensemble des réseaux est effectuée avec une équipe dédiée à cette tâche, sillonnant les quartiers à moto. Ces tournées permettent, par ailleurs, aux équipes d’intervention de traiter les dysfonctionnements constatés pendant les pluies.

L’objectif de l’innovation mise en service par la Sodeci, vise à assurer une meilleure qualité de service en matière d’assainissement. Un système de télésurveillance qui relève les états de marche/arrêts des équipements électromécaniques et détecte les défauts ou dysfonctionnements sur le réseau. Une fois repérés, ces dysfonctionnements sont remediés sans délai par les équipes de maintenance de la Sodeci. Il faut noter que le délai de rétablissement du service raccourcit d’année en année.

Côte d’Ivoire : Huawei offre du matériel à l’ISTC Polytechnique

Le don, estimé à 17 millions de FCfa, a été remis dans le cadre de la célébration des 30 ans de l’institut.Huawei Technologies Côte d’Ivoire, filiale du géant chinois des Télécoms, appuie la formation professionnelle. L’entreprise a offert, jeudi derniet à Abidjan, un écran interactif et 10 ordinateurs à l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique), une école publique des TIC. 

« Notre motivation, pour le groupe, c’est d’encadrer des talents et améliorer leurs conditions d’étude à travers la mise à disposition de matériels informatiques et des formations théoriques et pratiques », a dit le Directeur général de Huawei Technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, à l’occasion de la célébration des 30 ans de l’ISTC Polytechnique. 

Cet équipement devrait permettre à ces jeunes d’être « plus compétitifs sur le marché de l’emploi » et ainsi contribuer au développement de la Côte d’Ivoire, a-t-il ajouté. Avec l’Etat ivoirien, le groupe a déjà signé un accord pour s’engager à former 5.000 étudiants d’ici à 2025.  

M. Liu s’est dit « très heureux » que l’entreprise accompagne l’ISTC dans la formation de ces jeunes à travers  les 5 filières que sont le journalisme, la production audiovisuelle, la publicité-marketing, les arts et images numériques, les Télécoms et technologies de l’audiovisuel.  

 Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a fait savoir que ce rendez-vous de mémoire et d’hommage a été organisé pour interroger l’avenir et le faire avec tous les partenaires pour « réfléchir sur ce que nous sommes, d’où nous venons et où nous voulons aller ». 

Il n’a pas manqué de remercier les différents partenaires, dont Huawei qui est « un partenaire de longue date ». 

Créé en 1992, l’établissement est parti de 32 étudiants pour en atteindre aujourd’hui 1078. En 30 ans, l’école a pu se doter d’un campus de 80 chambres et d’un amphithéâtre de 560 places pour accueillir les conférences et les enseignements de grands groupes. 

L’ISTC Polytechnique, en outre, est passé des diplômes écoles à des diplômes du système LMD (Licence, Master, Doctorat). Il s’est doté d’un plan stratégique de développement 2021-2025 d’une valeur de 6,47 milliards FCfa impliquant un déploiement sur Bouaké et San-Pedro.

 Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, a salué les contributions de Huawei, un partenaire de l’ISTC, qui a formé en 30 ans environ 3.600 diplômés issus de 20 pays. Les diplômes sont, par ailleurs, reconnus par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). 

M. Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement ivoirien, a promis l' »appui » de son département ministériel à la stratégie de développement de l’ISTC Polytechnique sur la période 2021-2025. 

Quant à elle, la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, marraine de la cérémonie, a souhaité qu’il soit envisagé « l’ouverture d’une filière dédiée à l’art de la communication politique et institutionnelle, un nouveau défi pour construire une communication du changement ». 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Adjoumani Kouassi Kobenan, patron de cet événement, tenu au sein de l’école, il n’a pas manqué de remercier Huawei, à l’instar de son prédécesseur, pour son engagement constant, avant d’exhorter les dirigeants de l’établissement à maintenir le cap de l’excellence pour faire de l’ISTC un « label ».  

Au terme des festivités marquant le 30e anniversaire de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC Polytechnique), une trentaine de membres du personnel ont été élevés dans l’Ordre du mérite respectivement de la Fonction publique et de la Communication.

Migration, enseignement et énergie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique de l’immigration clandestine, la réforme de l’enseignement et le gazoduc Maroc-Nigeria, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant la question migratoire, +Tel Quel+ souligne que le Maroc ne peut plus, à lui seul, constituer l’ultime rempart à l’afflux considérable de migrants désireux de fouler le sol européen.

Désormais unique point d’entrée ouest-méditerranéen vers le Vieux continent depuis le tarissement des corridors tunisien et libyen, le Maroc a besoin d’un niveau de coopération plus sérieux, estime le journal.

Car, à l’exception de cas rares, le Maroc n’est qu’un point de passage, et c’est donc à l’Europe de prendre ce problème à bras-le-corps, explique-t-il.

Il serait trop facile d’imputer au Maroc, seul, la responsabilité d’un échec multidimensionnel et transnational, estime-t-il, soulignant que les chose « devront changer » après le drame de Melilia.

Même son chez +Finances News Hebdo+, qui indique qu’aujourd’hui, “c’est le Royaume qui est regardé en chien de faïence”.

Pourtant, analyser cet événement uniquement sous le prisme d’une tragédie qui s’est déroulée sur le territoire national “serait bien réducteur”, relève-t-il.

Car l’assaut contre l’enclave occupée de Melilia “n’est finalement que la conséquence de la politique migratoire de l’Union européenne”, qui “érige murs, barbelés et barrières afin de barrer la route à cette jeunesse africaine en déshérence et en souffrance, qui aspire simplement à une vie meilleure”.

De son côté, +La Vie éco+ écrit que les incidents qui se sont produits à la clôture de la ville de Melilla sont venus rappeler aux hauts responsables et Chefs d’Etat européens l’importance d’un maillon appelé Maroc dans la chaîne censée endiguer les flux de migrants qui prennent d’assaut les côtes européennes.

Les responsables européens commencent à prendre conscience qu’ils sont aujourd’hui condamnés à approcher la question migratoire dans un esprit de coopération totale, sincère et positive avec le Maroc qui est, qu’ils le veuillent ou non, le dernier filet de sécurité sur l’un des couloirs les plus prisés par les candidats à l’émigration, estime l’hebdomadaire.

Après l’Europe, qui a dévoilé récemment une nouvelle feuille de route de développement en faveur de l’Afrique, avec à la clé un volume d’investissement faramineux de 150 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, les Etats-Unis s’apprêtent eux aussi à réunir à Marrakech les grands de l’Afrique pour parler business et co-développement.

Et qu’un Sommet d’une telle importance se tienne en terre marocaine est, là aussi, une énième reconnaissance du rôle hautement considérable dont est investi le Maroc et de la justesse de son credo Sud-Sud qu’il ne cesse de défendre depuis longtemps, estime-t-il.

Sur un autre registre, +Challenge+ écrit que la démocratisation de l’enseignement a abouti au cauchemar, car “nous nous sommes limités au quantitatif”.

La majorité des néo-bacheliers vont se retrouver dans des filières générales sans connexion avec le marché du travail, s’inquiète l’éditorialiste.

“On n’a jamais calculé le coût pour le contribuable de la déperdition universitaire, ceux qui passent plusieurs années à errer dans une faculté sans passer l’écueil de la première année”, constate-t-il, notant que “cette fausse démocratisation ne combat pas les inégalités, elle les creuse”.

“L’école doit retrouver sa vocation première, celle d’un lieu de transmission du savoir et non pas une administration qui délivre des diplômes sans valeur ou presque”, suggère-t-il.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration de la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM), Amina Benkhadra, qui a affirmé que les études du gazoduc Maroc-Nigeria, un projet hautement stratégique pour le développement et la souveraineté énergétique du continent africain, avancent dans de «très bonnes conditions ».

« Ce mégaprojet, né de la vision de SM le Roi Mohammed VI et pour lequel un accord a été signé en mai 2017 pour conduire les études de faisabilité et les études d’ingénierie entre l’ONHYM et la NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation), avance de manière appropriée», a indiqué Mme Benkhadra, qui intervenait lors d’une table ronde sur le projet de ce gazoduc, dans le cadre de la 33e session extraordinaire du Crans Montana Forum Africa.

Maroc: Saisie de 2 tonnes de résine de cannabis à Casablanca

Les services sécuritaires de Casablanca ont mis en échec vendredi, une tentative de trafic de 2 tonnes de résine de cannabis à bord d’un camion de transport de marchandises et interpelé deux personnes, le chauffeur et son assistant.Un communiqué de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) indique que cette opération qui a été menée au niveau de la station du péage de l’autoroute de Casablanca, a permis la saisie d’un camion de transport de marchandises en provenance de Jorf Al Malha et à destination des provinces du Sud du Royaume.

Les opérations de fouille ont permis la saisie de 2 tonnes de résine de cannabis qui étaient destinées au trafic international, ainsi que d’une embarcation pneumatique, deux moteurs marins et d’une somme d’argent soupçonnée provenir de cette activité criminelle.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue de déterminer les ramifications de cette affaire, alors que les recherches et investigations se poursuivent pour appréhender les principaux suspects et les personnes ayant participé à ces actes criminels.

Maroc/Covid-19 : Une 4ème dose préconisée pour les personnes âgées de plus de 60 ans (ministère)

Le ministère marocain de la Santé a préconisé l’administration d’une dose de rappel six mois après la 3ème dose, particulièrement chez les personnes âgées de plus de 60 ans et chez les personnes ayant des comorbidités à partir de 18 ans.Dans un communiqué, publié ce vendredi, le département de la Santé a aussi recommandé le renforcement de l’immunité par une troisième dose 4 mois après l’injection de la deuxième dose chez les personnes incomplètement vaccinées. En cas d’infection récente de Covis-19, la dose de rappel peut être faite quatre semaines après la fin de l’épisode infectieux, selon le ministère.

Le ministère appelle également à la consolidation des mesures préventives par le port correct du masque notamment dans les espaces fermés et lors des rassemblements, le lavage des mains et la distanciation physique.

Les services de santé doivent saisir l’opportunité du démarrage de la saison estivale afin de promouvoir la vaccination contre la Covid-19 aussi bien pour la première et deuxième dose que pour la dose booster et de rappel, ajoute la même source.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’actualisation de la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 et de la consolidation des acquis enregistrés dans le cadre de la lutte contre la pandémie, qui connait actuellement une nette recrudescence des cas positifs depuis début juin 2022.

Aujourd’hui, le ministère de la Santé et de la protection sociale a recensé durant les dernières 24 heures 3.370 nouveaux cas d’infection au Covid-19, portant ainsi à 1.220.279 le nombre total des cas de contamination.

Quant au nombre de personnes déclarées guéries, il s’est élevé 1.178.088 avec 2.726 nouvelles rémissions, soit un taux de rémission de 96,5%.

Le ministère a également annoncé que 4 décès ont été enregistrés durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s’établit ainsi à 16.113 et le taux de létalité à 1,3%.

Côté vaccination, le nombre de bénéficiaires a atteint 24.857.863 (+657) pour la première dose, 23.343.616 (+712) pour la deuxième et 6.559.317 pour la troisième (+3.130).

Le Japon mobilise plus de 156 millions d’euros pour soutenir le secteur de l’éducation au Maroc

Le Japon a accordé, vendredi, un prêt de 22 milliards de yen (156,3 millions d’euros) pour le financement du Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base au Maroc.L’accord de prêt a signé à Rabat par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Kuramitsu Hideaki en présence du Représentant Résident de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA) au Maroc, ITO Takashi, indique un communiqué du ministère des finances.

Le programme signé vise à appuyer le Maroc dans l’amélioration de l’environnement des apprentissages et la réduction des disparités en termes d’apprentissages dans les mathématiques au sein des établissements scolaires, entre les établissements scolaires et entre les ménages.

Le Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base est en parfaite adéquation avec les cadres de référence et les stratégies du secteur de l’éducation nationale, à savoir la vision stratégique 2015-2030, la loi-cadre 51-17, et les axes phares du Nouveau modèle de développement, en l’occurrence l’axe n° 2 « pour une école publique de qualité » et ses cibles à l’horizon 2035.

Depuis les années 2000, la JICA a appuyé les efforts du Royaume, entrepris dans le secteur éducatif de base à travers plusieurs instruments. La JICA, basée au Maroc depuis plus de 50 ans, contribue aux également différents programmes de coopération, en l’occurrence les projets de prêts en yen, les coopérations financières non remboursables et les coopérations techniques, dont l’envoi de volontaires Japonais.

Plus de 38 projets de prêt concessionnel ont été octroyés depuis 1976 dans divers secteurs (éducation, eau, santé, infrastructures, agriculture et pêche maritime), totalisant une enveloppe budgétaire d’environ 312 milliards de yen japonais (près de 24 milliards de dirhams) dans le but de soutenir le développement durable, promouvoir la compétitivité économique et contribuer à l’atténuation des disparités socio-spatiales.

Mali : la task force Takuba plie bagage

Les derniers soldats de cette force conjointe européenne ont quitté Bamako le 30 juin.Après la force française Barkhane, c’est au tour du contingent européen de forces spéciales, Takuba, de se retirer du Mali. « La réorganisation du dispositif militaire français au Sahel, décidée en étroite relation avec les partenaires européens et nord-américains, a conduit à la fin des opérations de la task force Takuba au Mali  », lit-on dans le communiqué de l’État-Major des Armées françaises diffusé ce vendredi.

Lancée le 27 mars 2020, la force Takuba a réuni jusqu’à dix nations contributrices : Belgique, République tchèque, Danemark, Estonie, France, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Portugal et Suède. La capacité opérationnelle initiale a été déclarée le 15 juillet 2020 et la pleine capacité opérationnelle le 2 avril 2021.

Avec sa force d’intervention rapide motorisée et héliportée et son unité de protection fortes de 800 hommes, « Takuba a prouvé son efficacité en apportant un soutien continu aux Forces armées maliennes (Fama) », souligne le document.

Selon l’État-Major français, la force conjointe européenne est un succès stratégique et tactique. Elle aurait notamment permis la formation d’unités maliennes adaptées au combat contre les jihadistes, évitant ainsi la territorialisation des groupes armés terroristes en particulier de l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS) dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali et Niger).

Contrairement à Barkhane qui a pris ses quartiers dans la capitale nigérienne Niamey, Takuba est quant à elle vouée à disparaître. Car aucun pays sahélien n’a formulé une demande pour l’accueillir.

L’opération Barkhane avait été lancée le 1ᵉʳ août 2014 en remplacement de Serval dont l’objectif était de lutter contre les groupes jihadistes qui menaçaient de prendre Bamako.

« Avant, tout n’allait pas bien. Mais avec ce départ de ces forces spéciales et la fin de la couverture aérienne, cela donne plus de liberté aux jihadistes présents dans la zone », a affirmé Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des groupes terroristes.

Sur Twitter, les internautes maliens sont partagés entre réjouissance et inquiétude d’un lendemain incertain. « La France officialise la fin de la force Takuba au Mali. Une organisation militaire (qui pouvait) agir sans l’aval du gouvernement malien. Une victoire pour notre peuple », se félicite Amir Nourdine Elbachir.

Du côté d’Ibn Zackarya, c’est l’anxiété qui prédomine. Depuis l’annonce du retrait de la force Takuba, l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (Jnim) s’affrontent pour le contrôle de la zone des trois frontières, signale-t-il.

Suite au départ des soldats de Barkhane de la base de Ménaka, au Mali, l’EIGS a assiégé des localités en y commettant des massacres, poursuit-il, non sans ajouter que « ces forces (Barkhane et Takuba) empêchaient la progression jihadiste ».

« Les populistes, avec des décisions irréfléchies dont le seul but était de se maintenir au pouvoir, ont condamné la population de ces zones tout en étant incapables de leur venir au secours », peste Ibn Zackarya.

De son côté, Sidha Sudarshan regrette qu’« aucune disposition » n’ait été prise avant de demander aux Européens de se retirer. « Tant que les révolutionnaires africains agiront sans planification stratégique, la domination étrangère aura de beaux jours devant elle », soutient-il.

Enfin, Alhassane Tamesna estime que maintenant les militaires au pouvoir « devraient partir sur le terrain pour protéger les populations meurtries » au lieu de « rester dans des salons à Bamako ».

« La Minusma, pas un prétexte pour une présence française au Mali » (expert)

Séga Diarrah, journaliste et politologue malien, décrypte pour APA le renouvellement du mandat de la Minusma, l’adoption de la loi électorale et ses éventuelles répercussions sur le bras de fer avec la Cédéao.Le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a été prolongé d’une année. Le Mali a émis des réserves comme la liberté d’enquêter sur les violations des droits humains. Comment analysez-vous la situation ?

Entre les autorités de la transition malienne et la communauté internationale, une défiance s’est instaurée depuis le coup de force de mai 2021 ayant mis un terme à la transition entamée après le coup d’Etat d’août 2020 contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Bamako veut définitivement tourner le dos à la solution franco-onusienne de résolution de la crise sécuritaire au profit d’un partenariat avec la Russie. Le départ de la mission de l’Organisation des nations unies (Onu) du Mali serait la dernière étape de ce processus.

Sauf que la France, soutenue par la communauté internationale, après dix années de présence dans le Sahel à travers l’opération Serval puis Barkhane, n’envisage pas la fin de cette manière.

Dans ce contexte, le Conseil de sécurité de l’Onu devient un espace d’influence. Les autorités maliennes invoquent leur souveraineté et souhaitent créer des restrictions de mouvement à la Minusma qui s’intéresse de plus en plus aux activités de l’armée malienne et des instructeurs russes.

Finalement, le Conseil de sécurité a compris les enjeux pour bien trancher. Même si la Minusma est libre de ses mouvements au Mali afin de pouvoir enquêter sur les éventuelles violations du droit humanitaire, elle ne sera pas un prétexte pour maintenir une présence militaire française quelconque sur le sol malien.

 

Une nouvelle loi électorale a récemment été votée au Mali et l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE) créée. Pour certains observateurs, c’est un nouveau pas vers la transmission du pouvoir aux civils. Etes-vous de cet avis ?

Non ! Je ne pense pas que cette loi fournit suffisamment de garanties pour un retour à l’ordre constitutionnel. L’adoption de la nouvelle loi électorale le 17 juin dernier et sa promulgation une semaine après répondent à une volonté opportuniste. Avant tout, il s’agit d’arriver à la réunion de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) du 3 juillet prochain avec des avancées pour espérer une levée des sanctions.

En outre, la nouvelle loi électorale est très différente du projet de loi déposé par le gouvernement et qui se rapprochait plus des aspirations de la population. Dorénavant, la junte aura la mainmise sur le processus électoral et les militaires pourront participer à l’élection présidentielle.

 

Peut-on percevoir la nouvelle loi électorale comme un moyen pour les militaires de se maintenir au pouvoir ? Si oui, est-ce que cela ne sera pas à l’origine de nouvelles tensions entre Bamako et la Cédéao ?

Cette loi électorale viole la charte de la transition adoptée en octobre 2020 et révisée en février 2022 avec l’assentiment de l’ensemble des acteurs maliens et de la Cédéao. Cependant, l’organisation régionale ne peut pas à interférer dans les lois d’un pays souverain. Par contre, la Cédéao peut exiger le respect de la charte de la transition.

L’article 155 de la nouvelle loi électorale encourage clairement les candidatures militaires. Le Mali est un pays en crise. Pendant les dix dernières années marquées par une insurrection jihadiste sur une partie considérable de son territoire, nous avons assisté à son effondrement progressif sans possibilités de renaissance.

Les stigmates des 23 années de dictature de Moussa Traoré, qui ont connu leur terme en 1992 avec l’arrivée d’Amadou Toumani Touré (ATT) au pouvoir, sont encore visibles dans la société. Le désarroi et l’amertume alimentent le dégagisme. Ils n’autorisent pourtant pas la politique de la terre brûlée. Car les Maliens sauront faire les meilleurs choix le moment venu.

Côte d’Ivoire : les populations sensibilisées sur les risques électriques

L’objectif est d’avoir « zéro accident d’origine électrique » en cette saison des pluies.La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a initié depuis plusieurs semaines des séances de sensibilisation des populations sur toute l’étendue du territoire national. Cette campagne, qui s’inscrit dans le cadre de sa politique managériale, témoigne de l’intérêt particulier de l’entreprise de lutter contre les accidents d’origine électrique dus notamment au non-respect des mesures préconisées.

Des visites sur les sites à risques sont organisées chaque année à l’intention des associations de consommateurs et des journalistes. A ce jour, plus de 40 sessions de sensibilisation ont été organisées dans les directions régionales par les responsables prévention et sécurité de la CIE.

L’entreprise mène plusieurs activités de proximité durant toute l’année pour expliquer aux consommateurs les bons comportements et les précautions à prendre pour éviter les accidents électriques.

A ce jour, différentes couches sociales sont touchées. Il s’agit d’autorités locales (préfets de région, sous-préfets, maires, conseillers régionaux), de chefs et guides religieux et de leaders d’opinion. Il y a aussi les membres des forces de défenses et de sécurité, les chefs d’entreprises (privées comme publiques) et les industriels.

Ces séances de sensibilisation de proximité sont appréciées par les bénéficiaires qui expriment leur satisfaction à la compagnie pour l’initiative visant à éviter des incendies pouvant être mortels.

Pour atteindre son objectif « zéro accident d’origine électrique », la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) mobilise des équipes de sensibilisation tout au long de l’année pour faire des populations des relais d’informations. Affichant ainsi sa fibre citoyenne, elle veut faire de la sécurité des usagers sa « priorité » pour préserver leur vie et minimiser les risques d’accident d’origine électrique.

Variole du singe: l’Afrique doit miser sur le dépistage (OMS)

À la date du 28 juin, 1821 cas de variole du singe ont été notifiés par 13 pays sur le continent. Alors que des cas de variole du singe ont été notifiés dans trois pays africains qui n’avaient jusqu’alors jamais signalé de cas d’infection par cette maladie, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) collabore avec les autorités sanitaires nationales de la région.

L’objectif est de renforcer la surveillance et le diagnostic en laboratoire afin de détecter des cas et d’éviter une propagation silencieuse du virus.

Au total, 1821 cas de variole du singe ont été notifiés par 13 pays sur le continent à la date du 28 juin 2022, écrit l’OMS dans son dernier rapport consulté par APA. Parmi ces cas signalés, 109 ont été confirmés en laboratoire dans neuf pays. Le nombre de cas confirmés sur le continent représente 2 % des plus de 4500 cas confirmés dans le monde.

Cependant, explique l’organisme onusien, on enregistre un grand nombre de cas suspects en Afrique, et 81 % de ces cas ont été recensés en République démocratique du Congo, ce qui souligne la nécessité d’une capacité de diagnostic accrue.

« Si tous les pays africains disposent de machines d’amplification génique (PCR) nécessaires pour détecter la variole du singe grâce au renforcement des capacités de laboratoire intervenu dans le cadre des efforts de riposte à la pandémie de Covid-19, beaucoup de ces pays manquent de réactifs et, dans certains cas, de formation dans les domaines du prélèvement, de la manipulation et de l’analyse des échantillons », souligne l’OMS.

C’est pourquoi, elle dit s’efforcer d’obtenir 60.000 tests pour l’Afrique, dont environ 2000 tests et réactifs à expédier dans des pays à haut risque et 1000 tests et réactifs à expédier dans les pays moins exposés au risque de variole du singe.

Au cours du mois dernier, elle a offert à cinq autres pays africains des réactifs, ce qui porte à 12 le nombre de pays de la région dotés d’une meilleure capacité de diagnostic de la variole du singe. Un autre groupe de pays d’Afrique de l’Ouest recevra des réactifs après la formation organisée à l’intention de ces pays.

« La propagation géographique de la variole du singe dans des parties de l’Afrique où aucun cas n’a encore été détecté est un signe inquiétant. Il est essentiel que nous accompagnions les efforts des pays pour renforcer la surveillance et le diagnostic en laboratoire, qui sont les pierres angulaires de la lutte contre la maladie », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

La transition vers la mobilité électrique et les enjeux de l’importation par le Maroc du gaz naturel liquéfié sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que si, au Maroc, le virage des véhicules électriques est amorcé avec une croissance des ventes, les chiffres restent encore très modestes, faute de perspectives à long terme et de moyens conséquents mis en place pour y parvenir.

Tout en plaidant pour des mesures étatiques, la publication estime que les pays qui ont réussi leur conversion ont misé gros, en prévoyant notamment des bonus écologiques sans condition de revenus, des primes à la conversion, ou encore des mesures non monétaires.

Au Maroc, les actions sont à peine basées sur l’installation de bornes de recharge dont le nombre actuel est largement insuffisant, déplore-t-il, soulignant que le gros espoir des opérateurs repose sur l’introduction, dans la future loi de finances, de mesures à même de doper cette filière, comme des aides à l’achat ou des incitations fiscales.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le gaz naturel liquide (GNL) acheté par le Maroc sur les marchés internationaux, souligne que le GNL regazéifié en Espagne, puis livré mardi au Maroc via le fameux gazoduc Maghreb-Europe (GME), fermé par le régime algérien il y a quelques mois, risque de « donner des crises d’ulcère et d’urticaire à ceux parmi nos voisins de l’Est qui disaient que l’arrêt du GME allait replonger notre pays dans l’âge de pierre et du feu de bois ».

“C’était oublier la grande capacité d’adaptation d’un Royaume millénaire, servie par son légendaire pragmatisme qui lui a souvent permis de tourner les situations les plus défavorables à son avantage”, note le quotidien.

Al Bayane, qui évoque la problématique de la répercussion des réformes menées dans les différents domaines sur le quotidien des citoyens, écrit que certes, depuis plus de deux décennies, la ruée vers la mise en avant des grands travaux, dans tous les sens, ne cesse de révolutionner la courbe exponentielle, en matière de projets et d’infrastructures, mais les indices de croissance accusent des “reculs criards”, au point de générer “une sorte de polarisation sociale” et “un Maroc à double vitesse”.

L’effort consenti à présent dans les grands chantiers serait vain, si l’on continue à ignorer le réel aplomb social dont le relèvement du taux de croissance pourrait impacter la vie du peuple, estime le quotidien, soulignant nécessaire de mettre en œuvre “un nouveau contrat politique susceptible de poursuivre l’approche judicieuse des grands travaux, mais également de rehausser le niveau de croissance”.

Sénégal : le budget 2023 projeté à 6000 milliards FCfa

Le ministre des Finances et du Budget était l’invité des députés pour la clôture de la session ordinaire 2021-2022 de l’Assemblée nationale.En dix ans, le budget du Sénégal a fait une forte progression. Ainsi, il est passé de 2452 milliards FCfa en 2012 à 5556,7 milliards FCfa en 2022. Pour celui de 2023, il est projeté à plus de 6000 milliards FCfa, selon Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget.

« Le trend haussier du budget est gagé sur les performances liées aux réformes engagées depuis 2012 dans le cadre de la gestion des finances publiques et du renforcement des bases structurelles de l’économie, à travers, notamment la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) », a dit M. Diallo, jeudi 30 juin, devant les parlementaires.

Il a souligné que le PSE, référentiel de la politique économique et sociale du gouvernement, a permis la réalisation d’importantes infrastructures sociales, mais aussi des programmes structurants de construction d’infrastructures économiques stratégiques, en particulier, dans les secteurs des transports et des services énergétiques, qui doivent servir de base pour soutenir la croissance.

« Cela, a indiqué le ministre des Finances et du Budget, s’est traduit par des progrès appréciables, notamment le relèvement du revenu per capital, c’est-à-dire le revenu national brut divisé par le nombre d’habitants, qui est passé de 1238 dollars US en 2015 à 1467 dollars US en 2020 (par convention, cet indicateur est calculé en dollars US pour faciliter les comparaisons internationales) ».

Abdoulaye Daouda Diallo a affirmé que le taux de pauvreté a baissé de cinq points, passant de 42.8% en 2011 à 37.8% en 2018/2019. Sur le terrain de la lutte contre l’extrême pauvreté, les résultats obtenus sont, à son avis, encore plus encourageants puisque le taux est passé de 12.2% en 2011 à 6.8% en 2018/2019.

Sur la période 2023-2025, qui correspond au périmètre du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle, il a annoncé que le taux de croissance moyen sera de 7.8%, avec un pic de 10.5% en 2023, à la faveur du démarrage de l’exploitation de nos gisements d’hydrocarbures.

« Sur la même période également, l’inflation se situera en moyenne à 3.8%. C’est un peu plus que le plafond fixé dans le cadre de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), lequel s’élève à 3%, mais on peut aisément faire le constat que notre pays est bien proche de la norme », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget.