Tchad : La BAD apporte un appui financier au secteur extractif

Un accord de don relatif au Projet d’Appui à la Gouvernance Economique et du Secteur Extractif (PAGES) a été signé entre le Tchad et la Banque africaine de développement.

Le gouvernement du Tchad à travers le ministre de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération internationale (MEPDCI), Moussa Batraki et le représentant de la Banque africaine de développement au Tchad, Lamine Ali Zeine ont signé le 03 Octobre 2022 l’accord de don relatif au projet d’appui à la gouvernance économique et du secteur extractif (PAGES). C’était en présence du ministre des Mines et de la Géologie, Abdelkerim Mahamat Abdelkerim.

Le montant de cet accord qui s’élève à environ 5,3 milliards de Fran CFA. Il vise à soutenir le renforcement des capacités du pays dans le domaine de la gouvernance économique et du secteur extractif afin de contribuer à la création d’un cadre global de gestion des finances publiques plus résilient aux éventuels vecteurs de fragilité.

Le MEPDCI, Moussa Batraki relève que le Tchad se doit de renforcer sa politique budgétaire à travers la mobilisation de recettes et l’efficacité de sa dépense mais aussi appuyer des secteurs émergents à fort potentiel fiscale comme celui des mines.

Le Projet d’Appui à la gouvernance économique et du secteur extractif (PAGES) appuiera plusieurs départements sectoriels à savoir : le ministère en charge des Mines, des Fiances, du Pétrole, du Plan, la Chambre des Comptes, et l’Autorité de régulation des marchés publiques.

La BAD accorde plus de 25 milliards au Tchad pour améliorer les conditions de vie

La Banque africaine de développement (BAD) a apporté un appui financier de 25,5 milliards de FCA au Tchad pour aider le pays à mieux organiser les dépenses et à sécuriser les allocations budgétaires sur le plan social

Cet apport de la BAD entre dans le cadre du Programme d’appui aux réformes des finances publiques (PARFIP II) du Tchad, devenu Programme d’urgence d’appui à la consolidation budgétaire (PUCB).  La signature de convention de cette convention a été faite par le ministre de l’Economie Issa Doubragne et le responsable de la BAD Ali Lamine Zeine.

Ce programme de financement a été mis sur pied en 2016 pour aider les pays fragiles. La mise à disposition de ce programme de 25 milliards de FCFA a été financé par près de 12,3 milliards de FCFA de la Facilité d’appui à la transition (FAT), un don de 9,7 milliards de FCFA du Fonds africain de développement (FAD) et encore un prêt de 3,4 milliards de FCFA du FAD, guichet de la BAD en charge des prêts occasionnels.

Programme d’urgence d’appui à la consolidation budgétaire (PUCB) a rapidement soutenu les efforts de la résilience du Tchad, à travers la mobilisation des ressources nationales hors pétrole qui a représenté plus de 23% du PIB en 2012.

Les villes d’Abéché, Moundou, Bol, Mao, Faya et Doba sont aux premières lignes des bénéficiaires des aides financières du PARFIB II.

Coronavirus : l’UE soutient le G5-Sahel à hauteur de 108 millions de dollars

L’Union européenne a décaissé 108 millions de dollars pour accompagner quatre pays du G5-Sahel dont le Tchad dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19

G5-Sahel. Un appui financier de l’U.E est apporté au Tchad, au Niger, la Mauritanie et au Burkina Faso pour mettre un plan de riposte efficace contre le covid-19. Le nombre de cas diagnostiqués positifs dans ces quatre pays s’élève à 13 285. Ils devront se servir de cette aide en gardant de vue sur l’espace fiscal souligne le communique de l’Union européenne. Le Niger obtiendra la plus grande partie, soit 44,8 millions de dollars, le Burkina Faso 30 millions, le Tchad 20 millions et enfin la Mauritanie

Dans le communiqué, le haut représentant de l’U.E, Joseph Borrel indique cet acte permettre de réitérer l’engagement, renforcer la mobilisation pour le Sahel dans sa lutte contre la pandémie. « Au-delà d’une réponse à court terme visant à répondre aux besoins urgents des populations, notre objectif est aussi, d’ores et déjà de réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie dont l’Afrique en général et le Sahel en particulier risquent de souffrir de façon disproportionnée », note l’Union.

Les gouvernements bénéficiaires doivent permettre d’offrir des soins de qualité et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie.