Tchad : les trois opérateurs de téléphonie mobile sommés de verser plus de 8 milliards de FCFAà l’ARCEP

Les compagnies de téléphonie mobile du Tchad, Airtel, Salam et Tigo ont été frappé par l’autorité de régulation, ARCEP ils doivent payer 8 milliards FCFA pour la mauvaise qualité du service

Le président de l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) Emmanuel Nadjingar, a fait un point de presse ce jour pour présenter les résultats du 13ème de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile au Tchad. Lequel était consacré à l’évaluation du contrôle de la qualité de service fournis par les trois compagnies de téléphonie mobile exerçant au Tchad, à savoir Tigo, Airtel et Salam. Le président de l’ARCEP révèle que, les manquements ont été observés sur plusieurs indicateurs.

D’après Emmanuel Nadjingar, le contrôle a évalué sur les entreprises sur la couverture réseaux 2G et 3G .Il a précisé que le contrôle a été fait  dans les 29 localités et les 27 axes routiers. La  couverture 4G, la qualité ses services de voix, les SMS et les data que fournissent les trois entreprises ont également été évalués.

Le montant de la sanction est de 8 milliards et s départage ainsi :

  • Airtel a subi un taux de sanction de 7% soit 4.275.103.073 fcfa
  • Salam a subi un taux de sanction de 9.65% soit 63.655.915 fcfa
  • Tigo a subi un taux de sanction de 6,28% soit 4.115.715.603 fcfa

Emmanuel Nadjingar,  révèle que les trois prestataires n’ont pas respecté l’engagement contenu dans le protocole de juin 2019. Il ajoute que le crédo de l’ARCEP est de permettre aux usagers d’avoir des communications de qualité. Ces 8 milliards permettront au régulateur de renforcer sa logistique afin d’assurer efficacement le contrôle de la qualité de service au bénéfice du consommateur, précise le président de l’ARCEP

 

Tchad : une opération de contrôle mixte saisit plusieurs véhicules à N’Djamena

Ce lundi 24 août 2020, une commission mixte de contrôle des documents de véhicule a mené des opérations à N’Djamena. Des véhicules dont les taxes n’ont pas été payées ont été saisis

La commission et composée est constituée de la douane et les éléments de forces de l’ordre et de sécurité. Des voitures de marques diverses ont été arrêtés à partir du rond-point de Farcha. D’après les premières données, ces usagers n’ont pas les pièces des différents engins. Ils circulent en totale clandestinité et ne favorisent pas trésor de s’épanouir.

Bien que certains chauffeurs aient essayé des parents ou connaissances pour les sortir d’affaire, aucune solution n’a abouti. La commission est restée ferme au principe selon lequel, tout usager doit payer ses taxes avant la restitution des véhicules.  Les éléments de forces de l’ordre ont précisé à certains chauffeurs que l’ordre vient de la haute hiérarchie et devrait être appliquée. Même les hauts cadres dont les taxes n’ont été payées ont été stoppés par les éléments en charge du contrôle des pièces.

Certaines sources ont rapporté que cette opération fait suite à la constatation de la circulation illégale de plusieurs véhicules dans la capitale. Lesquels véhiculent entrent frauduleusement par le Nord-Est du pays et se vendent par le même procédé. « Il est temps de remettre l’ordre », a déclaré un gendarme vraisemblablement mécontent.

Tchad : « Négocier veut dire être corrompu, je ne travaille pas avec les corrompus » (Ousman Adam Diki)

Le directeur général des services des douanes et des droits indirects, Ousman Adam Diki a entamé une mission de contrôle dans la province du Lac Tchad, notamment à Bol.

La mission vise à améliorer les recettes de l’Etat et à s’imprégner de conditions de travail des agents des douanes sur le terrain.

Au cours d’une rencontre avec le Colonel Ousman Adam Dicki, le secrétaire général de la province du Lac a estimé que le contexte sécuritaire qui prévaut actuellement au Lac Tchad a négativement impacté l’économie de la province, ce qui est à l’origine de l’essoufflement des recettes douanières. Cependant, il a souligné que l’administration provinciale et le service des douanes entretiennent une étroite collaboration.

Le chef de circonscription de la douane du Lac, Adoum Nouri Allatchi a relevé une panoplie de difficultés auxquelles la direction provinciale douane est confrontée. Selon lui, ces difficultés sont entre autres l’insuffisance du personnel et de moyens de transports.

Le directeur général des douanes et des droits indirects, Colonel Ousman Adam Diki a mis en garde les responsables qui jouent avec la richesse de la République. « Quand vous négociez, ça veut dire que vous êtes corrompus. Moi je ne travaille pas avec les agents corrompus », a déclaré le directeur.

Il a pris bonne de note des préoccupations soulevées par les agents des douanes. Il les encourage à se mettre résolument au travail pour améliorer les recettes de l’Etat. Le directeur général a ensuite échangé avec les opérateurs économiques de la province du Lac Tchad sur les tracasseries routières. Le directeur général des douanes et le secrétaire de la province ont renouvelé leur engagement à soutenir les opérateurs économique afin de relancer l’économie de la province.

Le service des douanes de la province du Lac a été salué pour son travail remarquable ; rien que pour le semestre de l’année 2019, les recettes s’élèvent à 1 milliard 580 millions Francs CFA.

Tchad : les pharmacies du pays se soumettent à une opération de contrôle

Près de trois cent dépôts pharmaceutiques sont contrôlés à Ndjamena, la capitale tchadienne.

En effet, c’est une première depuis plus de cinq ans. Le but de cette opération vise à assainir le secteur pharmaceutique tchadien.

Au Tchad, trois officines sur quatre doivent mettre la clé sous la porte ou sont mises en demeure. C’est le résultat alarmant d’un contrôle sanitaire lancé par les autorités tchadiennes dans plus de 300 pharmacies de la capitale.