Le Tchad  organise un forum sur les maladies non transmissibles

Des experts nationaux et internationaux sont à N’Djaména pour participer au Forum National sur les maladies non transmissibles au Tchad : Focus Cancer, annonce le ministère tchadien de la Santé.

Pendant deux jours, ces hommes de science, vont échanger sur les possibilités et les meilleures stratégies de lutte contre les maladies non transmissibles et particulièrement le cancer. Dans son allocution d’ouverture, le ministre de la Santé, Abdelmadjid Abderahim, a souligné que le : « Cancer constitue un réel problème de santé publique » au Tchad.

Il a ensuite listé les cancers les plus fréquents. Il s’agit respectivement du cancer de la prostate avec 32,4%, le cancer du foie 15,1%, celui du sein 12,0 %, le cancer du col de l’utérus 10,3 %, le lymphome non hodgkinien 6,5 % et le cancer de l’estomac 5,4 %. Pour le ministre en charge de la santé, ce  forum vise à apporter des : « mesures et réformes appropriées, de définir les conditions optimales de mise en œuvre efficace et efficiente de politique nationale de lutte contre le cancer et les maladies non transmissibles.» C’est également le lieu de discuter des modèles de lutte contre le cancer au niveau régional et international afin d’améliorer la situation au Tchad. Le ministre de la Santé exhorte, les participants, à proposer de pistes idoines pouvant : « orienter l’action Gouvernementale dans la lutte coordonnée contre le cancer. »

Le professeur Abdoul Aziz Kassé, a tenu à préciser que le nombre des victimes des maladies non transmissibles par an s’élève à plus d’un milliard. 39 personnes développent le cancer en une minute et 19 autres meurent en un jour. Pour gagner la bataille, le changement des politiques et de comportements sont nécessaires a dit le professeur.

Tchad : les étudiants annoncent un forum national pacifique

Il se tiendra du 10 au 13 mars 2021, le forum pacifique des étudiants chrétiens et musulmans des universités du Tchad. L’annonce a été faite le jeudi 18 février 2021 par le bureau exécutif

Placé sous le thème : « la jeunesse estudiantine face aux défis de développement socio-économique et culturel, gages de la paix et de l’unité national », le forum de l’Union nationale des jeunes étudiants chrétiens et musulmans des universités du Tchad (UNJECMUT), entend impulser une nouvelle dynamique.

Le vice-président de L’UNJECMUT, Issangwai Doumro invite les étudiants à participer massivement à ce forum, qui permettra d’ébaucher une feuille de route en faveur de l’étudiant tchadien pour les années à venir. Il explique que leur mission est axée sur la cohabitation pacifique, l’unité nationale, le dialogue intergénérationnel et interreligieux, le dynamisme croissant pour la promotion et le développement de la jeunesse estudiantine et d’autres valeurs humaines.
Des activités favorables à la promotion de la culture de la paix, de l’unité nationale et du développement de l’élite estudiantine, sont également prévues.

Tchad : la condition de la femme au centre d’un forum

Le ministère de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale a organisé mercredi à la Maison de la femme, un forum sur les 30 ans de la semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET).

Des femmes venues des 23 provinces que le Tchad se sont retrouvées à N’Djamena, pour discutées sur leurs conditions à travers un forum qui s’est ouvert le 12 et s’achèvera le 14 février 2020.

Selon la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Ardjoune Djallal Khalil, le Tchad a voulu à l’instar des autres grandes nations, affirmer son engagement pour la cause de la femme. C’est ainsi que le 25 février 1990 la SENAFET a été instituée.

« Le gouvernement a jugé opportun d’offrir aux femmes un cadre probant leur permettant de réfléchir sérieusement sur leurs conditions afin de proposer des pistes de solutions susceptibles de favoriser leur épanouissement », a déclaré la ministre.

« La SENAFET a évolué progressivement pour atteindre tous les coins et recoins du pays, mais en perdant en même temps, et de plus en plus de sa substance originelle. Malgré d’intenses activités de sensibilisation et de communication menées à l’occasion des célébrations de la SENAFET, celle-ci est souvent mal appréhendée, aussi bien par les hommes que par les femmes elles-mêmes, en raison de nombreux comportements déviants et de son caractère purement festif qui limitent l’atteinte des objectifs fixes », a estimé Dr. Ardjoune Djallal Khalil.

Selon elle, « il faut donc s’attacher à faire un diagnostic des célébrations des 30 ans de la SENAFET en vue de dégager les forces et faiblesses, de proposer des stratégies pouvant permettre d’améliorer l’organisation des éditions ultérieures pour un impact réel sur les femmes et les filles. »

Le représentant de chef de l’Etat, le ministre secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Hissein Brahim Taha, a affirmé qu’au-delà des 52% que représentent les femmes, c’est toute la population tchadienne qui attend la conclusion de ce rendez-vous. « Vous n’avez pas droit à l’échec. Chaque articulation à cette rencontre est nécessaire, elle doit permettre de donner une relève particulière à l’édition prochaine de la SENAFET », a-t-il souligné.

Tchad : ouverture du forum sur les réseaux sociaux à N’Djamena

Le secrétariat exécutif pour la gouvernance de l’Internet au Tchad a organisé, lundi 9 septembre 2019, au musée national de Ndjamena, la 5ème édition du Forum national sur la gouvernance de l’Internet au Tchad « IGF Tchad 2019 ».

L’évènement est axé sur le thème : « les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux au Tchad ». Il est placé sous le haut patronage du ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, et entre dans le cadre de la préparation du prochain Forum sur la gouvernance de l’Internet au Tchad prévu du 19 au 21 septembre 2019.

Le ministre des Postes et des NTIC a été représenté par le directeur du ministère, Jérémie Kolina. Le président du comité d’organisation du Forum, Abdeldjelil Bachar Bong, le secrétaire exécutif adjoint du Forum, Youssouf Mahamat Adawi, le président de l’Union internationale des télécommunications pour la zone Afrique centrale et Madagascar, Serge Valéry et le président d’Internet corporation for assigned and numers, Yaovi Atohoun ont pris part aux assises.

Le président du comité d’organisation, Abdeldjelil Bachar Bong a indiqué que ce Forum sur la gouvernance de l’Internet au Tchad « offre un espace de dialogue multi-parties sur les politiques publiques concernant les questions liées à la gouvernance de l’Internet comme la viabilité, la solidarité, la sécurité, la stabilité et le développement de l’Internet au Tchad. »

Le représentant du ministre des Postes et des NTIC, Jérémie Kolina a souligné que « les TIC de manière générale et l’Internet en particulier, constituent de nos jours des facteurs déterminants de développement. »

Selon lui, le Forum est « assurément une opportunité pour définir la meilleure façon d’assurer la gouvernance de l’Internet afin de favoriser sa vulgarisation dans notre pays. »

Jérémie Kolina a invité le public à participer massivement au 8ème Forum africain sur la gouvernance de l’Internet qui aura lieu à partir de demain, mardi 10 septembre jusqu’au 12 septembre 2019 à l’hôtel Radison Blu sous le thème : « responsabilités partagées des parties prenantes pour un écosystème robuste de gouvernance de l’Internet ».

Le Forum est organisé conjointement par le gouvernement tchadien et la commission de l’Union Africaine.

Secteur informel : les femmes ont besoin de renforcer leurs compétences

C’est l’une des recommandations énumérées à la fin du forum des femmes commerçantes et entrepreneurs qui s’est tenu à N’Djamena du 6 au 8 septembre 2019.

« Femme tchadienne, vecteur d’une économie diversifiée », c’est le thème qui a été au centre des assisses du forum des femmes commerçantes et entrepreneurs a pris fin ce samedi 7 septembre au Palais du 15 janvier à N’DJamena. Ce sont 3000 femmes tchadiennes et venues d’ailleurs qui ont pris part à cet évènement du donner et du recevoir. L’objectif de cet évènement est selon la ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Achta Djibrine Sy d’« encourager et pérenniser les initiatives féminines afin d’éradiquer la pauvreté et booster la croissance économique du pays. »

Ouvert le 6 septembre, le forum des femmes a permis de relever un certain nombre de problèmes. Les femmes ont été d’accord qu’il fallait prendre certaines mesures pour les aider dans leurs activités. Comme recommandations, il y a l’élaboration d’un schéma directeur des PME ; la promotion des agences stratégiques d’entreprises ; la création des société coopératives ; le renforcement des compétences des femmes par niveau ; l’appui aux organisation de développement des femmes ; la facilitation de la migration de l’informel vers le formel par la formalisation au guichet unique ; l’intégration des femmes dans le processus de paix ; le renforcement des capacités à travers les différentes formations pour le passage de l’informel au formel ; et le suivi rigoureux des dossiers par la Chambre de commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, des Mines et de l’Artisanat (CCIAMA) pour le financement des projets.

« Les défis sont nombreux et énormes, d’autant plus qu’une grande partie de la population active est féminine. Seulement le 7% détient une entreprise formelle. Vous conviendrez avec moi de l’importance du secteur informel constitué à plus de 90% par les femmes », a précisé la ministre Achta Djibrine Sy.

Abéché : un forum sur la cohabitation pacifique se tiendra en novembre

La ville d’Abéché servira de cadre au forum sur la paix et la cohabitation pacifique du 20 au 21 novembre 2019.

L’initiative est du Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE).  Le thème arrêté pour l’évènement est « l’agriculteur, l’éleveur et la cohabitation pacifique dans la province du Ouaddaï ».

Le forum vise à promouvoir la cohabitation pacifique entre les différentes communautés vivantes dans la province de l’Ouaddaï pour contribuer à l’unité nationale. C’est du moins ce qu’a expliqué Abami Oumar, le président du comité d’organisation.

« Suite aux conflits politico-militaires que le Tchad a connu pendant des années, les tchadiens commencent à prendre conscience sur le danger des guerres, c’est pourquoi, il est temps de reconstruire la paix dans ce pays », a-t-il fait savoir.

Dans la province du Ouaddaï, plusieurs groupes ethniques cohabitent depuis des décennies et exercent différentes activités : l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et le commerce.

Tchad : la jeunesse Massa tient son premier forum de réflexion à N’Djamena du 22 au 23 mars

La jeunesse Massa tient son premier forum de réflexion du 22 au 23 mars au Centre culturel Al-Mouna, à N’Djamena. Cette édition est placée sous le thème : « La jeunesse Massa face au défi du développement socio-économique et culturel ».

Les Massa communément appelés « Banana », terme qui signifie « mon ami » et par lequel ils accueillent les visiteurs, sont un peuple du bassin du Logone. Ils vivent dans les plaines marécageuses des régions du Mayo-Kebbi au Tchad et du Mayo-Danaye au Cameroun. Localisé entre le 10° et le 11° degré de l’altitude nord et les 15 e et 17 e degrés de longitude Est, ce groupe ethnique fait partie des populations païennes (Musgum, Musey, Tupuri, Mundang, Kuang, Sara du sud voir Birom et Bachama du Nigeria) que  Dr Malbrant appelle les fétichistes. Ces peuples collaborent en des nombreuses occasions, activités commerciales, pêche et chasse collectives.

La jeunesse Massa est, de nos jours, en mal de repères culturels. Gagnée par l’esprit égocentrique hérité des élites partisanes du clivage, cette jeunesse ne sait plus à quel saint se vouer. « Il est donc temps de revenir comme un seul homme, passé en revue tous les maux qui minent cette génération pourtant marquée de plein corps par la mondialisation », lance le coordinateur adjoint du comité d’organisation du FREJEM, Allafi Amadou Nganansou.

Ce forum, dont il est question, vise à relever le défi à travers des conférences-débats, des projections de films culturels massa et recueillir des propositions afin d’élaborer une feuille de route pour pallier les maux qui minent la société Massa. Ce forum verra la participation de la jeunesse Massa sans distinction.

 

Tchad : les plans de réponse humanitaire et des réfugiés 2019 déjà lancés

Le ministère de l’Economie et de la Planification du Développement et les principaux acteurs de l’aide au Tchad ont procédé ce mardi 19 mars au lancement du 3ème Forum Humanitaire et Développement pour la présentation du plan de réponse humanitaire 2019.

Le Forum Humanitaire et Développement est un cadre régulier d’échange d’informations et de connaissances entre les principaux acteurs de l’aide humanitaire au Tchad. C’est un rendez-vous annuel qui permet de faire un état des lieux de la situation des personnes nécessitant de l’aide humanitaire et la présentation des planifications des actions humanitaires de l’année 2019.  Au cours du forum, des discussions sont engagées sur des questions complexes en vue d’en avoir une compréhension commune, tout en faisant progresser la nouvelle façon de travailler au Tchad.

Selon le coordonnateur humanitaire des Nations Unies au Tchad, Stephen Tull, en 2019, la communauté humanitaire ciblera 2 millions de personnes selon les priorités humanitaires axées sur trois objectifs stratégiques : sauver et préserver la vie et la dignité des populations affectées ; réduire la vulnérabilité des populations affectées à travers le renforcement de la résilience ; contribuer à la protection des populations vulnérables et renforcer la redevabilité envers les populations affectées. « Le caractère chronique des crises humanitaires au Tchad nous appelle à renforcer notre capacité de préparation à la réponse et à investir davantage dans les actions préventives pour atténuer les risques et conséquences humanitaires » souligne-t-il.

Cette 3ème  édition du forum va mettre en lumière quelques programmes clés visant à assister les populations les plus vulnérables, en faisant avancer le développement local, la paix, la justice et la sécurité. « Le gouvernement reconnait l’importance de ces deux documents stratégiques qui sont alignés sur le PND 2017-2021, et qui visent à maximiser l’impact des interventions humanitaires tout en favorisant la réduction des risques et vulnérabilité en faveur d’un développement plus durable et résilient » soutient Issa Doubragne, ministre de l’Economie et de la Planification du Développement.

Outre, l’ensemble des acteurs pencherons au cours du forum sur le plan national de réponse aux réfugiés  et d’engager les discussions et réflexions sur l’optimisation des ressources humanitaires et de développement, en appui au gouvernement.